
Les médias sociaux peinent à séduire les investisseurs
Les médias sociaux sont encore jugés peu crédibles par les grands investisseurs mondiaux, selon une étude d’Havas Paris. Seuls 30% des investisseurs interrogés les consultent régulièrement. Les agences de presse et la presse sont ainsi jugées comme les sources d’informations financières les plus fiables avec les sites corporate des entreprises.
Un évènement L’AGEFI
RECOUVREMENT & TECH, LE NOUVEAU DUO GAGNANT ?
Plus d'articles du même thème
-
Les gestions ne croient pas à une poursuite de la progression des Bourses
Le panel Actions table sur un léger recul du Nikkei et sur une stabilité du S&P 500 à un horizon de six mois. Les indices européens gagneraient moins de 4% sur la période, loin de rattraper leur retard. -
Les actions restent plébiscitées dans les portefeuilles des gérants
Les actifs risqués pèsent toujours 51% des allocations du Panel, même si un tiers des gestions ont renforcé leur poids, pour un quart d'entre elles qui l’ont allégé. -
PARTENARIAT
Boom de l’IA, turbulence dans les semi-conducteurs et crise chez Apple : comment les géants de la tech se battent pour l’avenir
Des milliards de dollars sont injectés dans le développement et l'entraînement des modèles de langage, et les grands acteurs du cloud – Microsoft, Amazon, Google et Meta – ont relevé leurs budgets d'investissement à un niveau historique, entre 400 et 450 milliards de dollars par an. Mais que signifie cette course à l’innovation pour les investisseurs ?
Sujets d'actualité
ETF à la Une

L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
L’introduction en Bourse de la plateforme crypto, cet été à Wall Street, a donné lieu à un tour de «passe-passe» peu glorieux, avec le recours à une mécanique légale mais déséquilibrée propre aux ETF, explique Denis Alexandre, fondateur de DAA Advisor.
Les plus lus
- A la Société Générale, les syndicats sont prêts à durcir le ton sur le télétravail
- Revolut s’offre les services de l’ancien patron de la Société Générale
- Le Crédit Agricole a bouclé l'acquisition de Banque Thaler
- Les dettes bancaires subordonnées commencent à rendre certains investisseurs nerveux
- Les émetteurs français de dette bravent la crise politique
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Vatican : un pèlerinage inédit des catholiques LGBT+ marque une ouverture historique de l’Église
Cité du Vatican - Une première au Vatican: plus d’un millier de catholiques LGBT+ et leurs proches effectuent ce weekend un pèlerinage dans le cadre de l’"Année sainte», un «signal important» vers davantage de diversité dans l’Eglise catholique. Ils sont plus de 1.400, originaires d’une vingtaine de pays à avoir répondu à l’invitation de l’association italienne «La Tendi di Gionata» (La tente de Jonathan) pour participer à l’année jubilaire de l’Eglise, organisée tous les 25 ans. Aucune audience privée avec le pape Léon XIV n’est prévue. Mais si des groupes LGBT+ se sont déjà rendus au Vatican, c’est la première fois qu’un tel pèlerinage est inscrit au calendrier officiel du Jubilé. Yveline Behets, femme transgenre de 68 ans venue de Bruxelles, a parcouru 130 km à pied avec une trentaine de personnes LGBT+ le long de la Via Francigena pour rejoindre Rome. Devant les «difficultés relationnelles et culturelles» au sein du milieu catholique où elle ne se sent «pas toujours reconnue», elle attend que l’Eglise accorde plus de place à «la pluralité». «Il ne faut pas se tromper sur le mot accueil: nous ne sommes pas des étrangers accueillis exceptionnellement ou plus régulièrement, nous faisons partie de la même famille», souligne-t-elle, vêtue d’un T-shirt blanc portant les couleurs de l’arc-en-ciel. L’Eglise est comparable à «une montagne que l’on grimpe et il y a plusieurs versants». «On ne voit pas les choses toujours de la même manière mais c’est comme ça et c’est très heureux.» «Méconnaissance» Comme des millions d’autres pèlerins, les participants remonteront samedi après-midi la principale artère menant au Vatican pour franchir la «Porte sainte» de l’imposante basilique Saint-Pierre. Dans la matinée, des centaines d’entre eux ont participé à une messe présidée par le vice-président de la conférence épiscopale italienne à la Chiesa del Gesu, en plein centre de Rome, après une une veillée de prière vendredi ponctuée de témoignages. «C’est un signal vraiment important pour nous de se sentir plus inclus» dans l'Église, confie à l’AFP Hugo, franco-québécois de 35 ans, qui préfère taire son nom de famille pour des raisons de confidentialité. Il espère que ce signal «permettra à des gens qui sont un peu mi-figue, mi-raisin, de s’autoriser à être plus accueillants envers les homosexuels au sein de l'Église». Mais dans une institution deux fois millénaire dont le catéchisme considère les actes homosexuels comme «intrinsèquement désordonnés», la route est encore longue. «Il y a des peurs et une forme de méconnaissance concernant la vie des homosexuels», déplore-t-il."Si tout le monde rencontrait tout le monde, je pense qu’il y aurait beaucoup de murs qui tomberaient.» Selon lui, «il reste des blocages», notamment pour les couples pour lesquels «l’accès aux sacrements est remis en question». «Former les éducateurs» De son élection en 2013 à sa mort en avril, le pape François, ardent défenseur d’une Eglise ouverte à «tous, tous, tous», a multiplié les gestes d’accueil envers la communauté LGBT, sans pour autant faire évoluer la doctrine. Sa décision fin 2023 d’ouvrir les bénédictions aux couples de même sexe a provoqué une levée de boucliers dans les milieux conservateurs, notamment en Afrique. Quelle décision prendra son successeur américain, jusqu’ici très discret sur la question? Pour Beatrice Sarti, une Italienne de 60 ans venue accompagner son fils homosexuel, «il reste encore beaucoup à faire», à commencer par le changement de mentalités. «Beaucoup de nos enfants ne vont plus à l'église (...) parce qu’on leur a fait sentir qu’ils ont tort. Cela doit absolument changer», explique cette femme originaire de Bologne (Nord), également membre du comité de La Tenda di Gionata. «Le plus urgent serait de former les éducateurs, les séminaires, les prêtres et les évêques, en commençant par le bas, le catéchisme, le magistère» même si «c’est un processus très lent.» En 12 ans de pontificat, le pape François «n’a pas eu peur de prononcer les mots», ce qui a «beaucoup dédramatisé le sujet de l’homosexualité au sein de l'Église», salue Hugo. «Ce n’est plus un gros mot. Et ça, je pense que c’est juste une porte ouverte pour plein d’autres évolutions», veut-il croire. Clément MELKI © Agence France-Presse -
Immigration Sud-Coréenne : Séoul préoccupé après le vaste raid dans une usine Hyundai aux États-Unis
Séoul - Plus de 300 des 475 personnes arrêtées jeudi aux Etats-Unis dans une usine de batteries pour automobiles sont de nationalité sud-coréenne, a estimé samedi le gouvernement de Séoul, exprimant sa «profonde préoccupation». «Plus de 300 seraient nos ressortissants», a déclaré le ministre sud-coréen des Affaires étrangères Cho Hyun lors d’une réunion d’urgence sur le sujet. «Nous sommes profondément préoccupés et ressentons une lourde responsabilité sur ce sujet», a poursuivi le ministre. Cho Hyun s’est dit prêt à se rendre à Washington si nécessaire pour y rencontrer les autorités. La police de l’immigration américaine a annoncé vendredi avoir mené jeudi un raid dans une usine de fabrication de batteries pour automobiles des groupes sud-coréens Hyundai et LG Energy Solution à Ellabell, dans l’Etat de Géorgie (sud-est), soupçonnées de travailler illégalement aux Etats-Unis. Selon Steven Schrank, un agent du service d’enquêtes du ministère américain de l’Intérieur, l’arrestation de ces 475 personnes constitue «la plus importante opération des forces de l’ordre sur un même site de toute l’histoire du service des Enquêtes sur la sécurité intérieure». Vendredi, les autorités sud-coréennes avaient fait part à l’ambassade des Etats-Unis à Séoul de leur «inquiétude» et de leurs «regrets» concernant cette affaire. Elles n’avaient pas chiffré le nombre de ressortissants concernés. Mais du personnel diplomatique a été envoyé sur place, avec notamment pour mission de créer un groupe de travail afin de faire face à la situation. La Corée du Sud, la quatrième économie d’Asie, est un important constructeur automobile et producteur de matériel électronique avec de nombreuses usines aux Etats-Unis. © Agence France-Presse -
Réassurance : prix en baisse mais secteur stable face aux catastrophes et émeutes
Paris - Les réassureurs, qui se retrouvent à partir de samedi pour plusieurs jours à Monaco pour leurs traditionnels «Rendez-vous de septembre», s’apprêtent à faire face à une baisse des prix dans ce secteur, qui ne bousculera toutefois pas leur stabilité, selon les analystes. Les réassureurs, dont le métier consiste à assurer les assureurs, commencent à l’automne les négociations annuelles avec leurs clients assureurs sur le montant des primes que ces derniers leur versent. En échange, les réassureurs prennent en charge une partie des risques portés par les assureurs, en se positionnant sur les risques les plus extrêmes et moins fréquents (tempêtes, feux de forêt, émeutes, attentats terroristes...). En 2024, le marché de la réassurance mondiale s'élevait à 400 milliards de dollars, près de 20 fois moins que celui de l’assurance traditionnelle. Lors des précédentes années, les principaux réassureurs mondiaux, comme Munich Re ou Swiss Re, avaient imposé une hausse des prix et établi des conditions tarifaires et contractuelles qui leur étaient plus favorables. Mais, selon les analystes, le pic des prix de la réassurance est aujourd’hui passé. «On a atteint un point haut en 2024. Et depuis, on le voit au niveau du renouvellement (des contrats), les prix ont tendance à baisser», a expliqué à l’AFP Manuel Arrivé, de l’agence de notation Fitch. «On pense que cette tendance va perdurer» car «il y a une dynamique d’offre et de la demande de plus en plus en faveur des assureurs et en défaveur des réassureurs». L’agence de notation considère que le secteur sera «détérioré» en 2026. Elle met entre autres en avant l’augmentation des coûts des sinistres. Ceux des incendies dévastateurs de Los Angeles, évalués à 40 milliards de dollars, pèsent eux seuls pour la moitié des sinistres liés aux catastrophes naturelles. «On a déjà 80 milliards (de dollars) de sinistres à fin juin. Il fait peu de doute qu’on va dépasser 100 milliards avec le deuxième semestre», a précisé Alexis Valleron, délégué général de l’Association des professionnels de la réassurance en France (Apref), devant la presse vendredi. 2024 a été la cinquième année consécutive où le coût des sinistres des périls naturels a dépassé 100 milliards de dollars dans le monde. Risque émeutes en hausse Face à la multiplication des catastrophes naturelles, la plupart des réassureurs ont décidé ces dernières années de moins s’exposer à certains périls. Dans ce contexte, les réassureurs peuvent compter sur leurs capitaux. S&P Global considère «le secteur mondial de la réassurance comme stable, soutenu par le capital robuste des réassureurs, des marges de souscription solides, des rendements d’investissement élevés et des perspectives de bénéfices encore favorables au-dessus du coût du capital du secteur», décrit l’agence de notation dans un rapport. Les dirigeants de l’Apref ont également évoqué le risque émeutes après des années marquées par les troubles sociaux en France, notamment en 2023 après la mort de Nahel, adolescent tué par un tir policier, ou l’insurrection en Nouvelle-Calédonie à l'été 2024. Les émeutes en Nouvelle-Calédonie ont, à elles seules, coûté un milliard d’euros aux assureurs (dont 500 millions aux réassureurs), sur un coût total des dégâts estimé à 2,2 milliards. Le bilan des émeutes de l'été 2023 en France avait été de 730 millions d’euros (200 millions pour les réassureurs). Selon un article des Echos publié jeudi, le gouvernement prévoit de créer un fonds de réassurance pour couvrir les dégâts liés aux émeutes, sur le modèle du régime des catastrophes naturelles. «Il faut qu’il y ait une définition précise et il faut savoir ce que prendra en charge un mécanisme d’Etat», a insisté Dominique Lauré, vice-président de l’Apref. Selon lui, «il faut qu’il y ait une incitation au maintien de l’ordre pour l’Etat». Et non pas «un mécanisme qui fait que l’Etat n’a finalement plus intérêt à maintenir l’ordre puisque les conséquences économiques sont prises en charge par un fonds», estime celui qui est également directeur général adjoint de Liberty Mutual Reinsurance. Maryam EL HAMOUCHI © Agence France-Presse