Les groupes du S&P 500 n’ont jamais été aussi riches

La trésorerie disponible accumulée fin septembre 2013 par les sociétés non financières de l’indice s'élevait à 1.360 milliards de dollars
Olivier Pinaud
 richesse patrimoine business
 -  Image par Moondance/Pixabay

Les entreprises du S&P 500, hors sociétés financières, sont de plus en plus riches. Selon la dernière étude de FactSet, leur trésorerie disponible a encore augmenté de 18% sur trois mois à fin septembre 2013. Il s’agit du cinquième trimestre de hausse consécutif. Elles détiennent ainsi un peu plus de 1.360 milliards de dollars en caisse. Un niveau record. Le montant a quasiment doublé depuis l’éclatement de la crise de 2007, signe de la capacité d’adaptation des entreprises américaines.

Cette croissance au troisième trimestre provient d’une amélioration de 11% de la génération de cash-flow disponible, à 351 milliards de dollars, le deuxième montant trimestriel le plus élevé de ces dix dernières années.

Huit des neufs secteurs suivis par FactSet affichent un solde trimestriel positif. Mais la moitié du magot provient toutefois des sociétés de technologies et pharmaceutiques. A elles seules, les valeurs technologiques contrôlent même un tiers du cash du S&P 500, hors groupes financiers. Microsoft dispose ainsi de 80,6 milliards de dollars, juste derrière les 86,6 milliards accumulés par General Electric, la société la plus riche du S&P 500. En un an, le cash de l’éditeur de logiciels a augmenté de 21%. Google et Verizon affichent chacun plus de 56 milliards de dollars de trésorerie, 16 milliards de plus qu’Apple.

A l’opposé, le secteur de l’énergie a vu fondre sa trésorerie disponible au troisième trimestre, essentiellement en raison de la baisse de 7,5 milliards de dollars chez Exxon Mobil. Le cash-flow généré par le numéro un mondial du pétrole n’a pas suffi à financer les 28,6 milliards de dollars reversés aux actionnaires au cours des douze derniers mois. Le groupe a toutefois prévu de réduire la cadence du dividende et des rachats d’actions, en raison d’un rythme de cessions d’actifs moins soutenu, à un milliard de dollars par trimestre depuis le début de 2013, contre plus de 10 milliards par an auparavant.

Résultat, avec de tels moyens à leur disposition, les sociétés américaines ont racheté plus de capital qu’elles n’en ont levé, avec un solde négatif de 23,8 milliards de dollars. Les distributions de dividendes et les rachats d’actions ont représenté un total de 169 milliards de dollars, en hausse de 25,6% en un an.

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