
Les entreprises sont avides de croissance externe

Les dirigeants des secteurs de la grande consommation et de la distribution sont particulièrement avides de croissance externe, selon le dernier baromètre semestriel «Global Capital Confidence» publié par le cabinet EY en janvier. Les deux tiers ont l’intention d’effectuer des acquisitions au cours des 12 prochains mois, soit une progression de 13% en six mois. Ce niveau inégalé depuis six ans est bien supérieur à celui de l’ensemble du panel qui s’est exprimé à 59% en faveur d’acquisitions.
Le sentiment positif dans ces deux secteurs est fondé sur un accès au crédit qui devrait demeurer aisé, selon 76% des répondants. Ils sont 23% à envisager une acquisition permettant d’avoir accès à de nouvelles technologies (contre 36% pour l’ensemble des secteurs) et 73% d’entre eux (contre 77%) visent en priorité des transactions qui viennent compléter leurs activités existantes.
Si 59% des responsables déclarent avoir au moins trois opérations en cours dans ces deux secteurs (contre 55% pour l’ensemble des répondants), ils sont un peu moins nombreux (25% contre 27%) à espérer mener à bien davantage de transactions qu’au cours de l’année écoulée. La moitié juge que la réduction des coûts et le gain en efficacité opérationnelle sont prioritaires, contre 56% pour l’ensemble de l'échantillon. Cela tend à refléter l’accent plus important mis sur la conquête de parts de marché dans la grande consommation et la distribution.
«Le volontarisme marqué des dirigeants dans ces deux secteurs s’accompagne d’un retour vers les pays industriels matures en ce qui concerne les destinations géographiques privilégiées pour les transactions futures», indique à l’Agefi Olivier Macard, associé chez EY. «Le Brésil reste la seule économie émergente à figurer parmi les principaux pays cibles, aux côtés de l’Allemagne, des Etats-Unis, du Royaume-Uni et du Canada», ajoute celui-ci. L’intérêt grandissant pour la zone euro s’explique par la politique monétaire désormais très accommodante de la Banque centrale européenne (BCE).
D’autre part, 64% des dirigeants du panel, tous secteurs confondus, estiment que les multiples de valorisation sont désormais élevés par rapport à leur moyenne historique. Mais 39% d’entre eux tablent néanmoins sur une hausse de ces multiples en 2016. Une proportion de 56% anticipe une stabilité et seulement 5% attendent un recul des niveaux de valorisation.
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