Le QE entraîne-t-il nécessairement une dépréciation du taux de change ?

Le QE entraîne-t-il nécessairement une dépréciation du taux de change ?

Dans son dernier flash marché, l’équipe de recherches de Natixis répond par l’affirmative à cette question. Trois critères doivent toutefois être respectés :

• une position spéculative courte sur la monnaie du pays qui met en place le Quantitative Easing, avec l’anticipation (auto-réalisatrice) de la dépréciation du change ;

• une diversification en devises des portefeuilles des investisseurs domestiques du pays, c’est-à-dire l’utilisation pour acheter des actifs en devises de la liquidité qui est offerte ;

• l’arrêt des investissements dans le pays ou même des retraits de capitaux de la part des investisseurs non-résidents ; ceux-ci peuvent être découragés par le début de dépréciation du change ou par la baisse des rendements obligataires, mais peuvent être au contraire attirés par les suppléments de croissance ou par la hausse des cours boursiers.

L’équipe a analysé ce qui a été observé au moment de la mise en place du Quantitative Easing aux Etats-Unis et au Royaume-Uni (2008-2009), au Japon (2013), et ce qu’elle a observé dans la zone euro.

Le Quantitative Easing a provoqué une dépréciation du change dans tous les cas, sauf aux Etats-Unis. Ceci peut être expliqué par le plus grand attrait des Etats-Unis pour les investisseurs après le Quantitative Easing.

La note est accessible en ligne en fichier joint

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