
Investir, c’est parier
A l’heure où la France privatise la Française des Jeux rhabillée en entreprise à but social qui revendique quasiment le label ISR, au Royaume-Uni, le pays du bingo et du pari sur absolument tous les sujets, des banques ont mis en place des « gambling blocks », des dispositifs empêchant leurs clients d’utiliser leur carte bancaire pour jouer en ligne ou dans les salles de jeu. Selon Finextra, le centre de recherche en finance personnelle de l’université de Bristol et l’ONG GambleAware, qui lutte contre l’addiction aux jeux, vont suivre l’efficacité de ces bloqueurs et appellent d’ores et déjà les acteurs financiers à se soucier davantage de leurs clients vulnérables. Pour gagner de l’argent, mieux vaut donc investir dans la FDJ que d’acheter ses produits.
Plus d'articles Privatisation
-
Israël prévoit de privatiser son service postal
Israël a l’intention de privatiser entièrement son service postal en combinant une offre d’actions à Tel-Aviv et d’autres mesures, y compris une éventuelle vente à une entité privée. Le ministre des Communications Yoaz Hendel a déclaré jeudi que 40 % du capital d’Israel Post serait vendu dans le cadre d’un appel public à l’épargne et que le reste des actions de l’État serait cédé par le biais d’une vente de gré à gré, d’une introduction en bourse ou d’une combinaison des deux. Les grandes lignes ont été approuvées par le ministre des Finances israélien, mais aucun calendrier n’a été annoncé. Après des années de mauvaise gestion, Israel Post a mis en œuvre une réorganisation majeure touchant ses centres de livraison et incluant une baisse de ses effectifs. Yoaz Hendel a proposé d’autres réformes permettant d’alléger la réglementation du secteur, d’accroître la concurrence dans l’envoi du courrier, d’accélérer la transition numérique de l’entreprise et d’augmenter le montant des amendes pour violation des dispositions relatives aux licences. -
La privatisation d’Egis voulue par la CDC se complique
La filiale de la Caisse des dépôts et consignations spécialisée dans l’ingénierie et la construction intéresse à ce jour cinq fonds d’investissement. -
La privatisation d'ADP «n'est pas un sujet du moment» selon Vinci
La privatisation de l’exploitant des aéroports parisiens Groupe ADP n’est pas un sujet pour Vinci à l’heure actuelle, a déclaré mercredi son PDG, Xavier Huillard. «Cela le sera peut-être dans le courant de l’année 2020, on verra», a affirmé le dirigeant lors de ses voeux à la presse. La privatisation du groupe ADP, dont l’Etat détient 50,6%, a été suspendue à la suite de l’acceptation par le Conseil constitutionnel de la proposition de référendum d’initiative partagée (RIP) visant à empêcher cette opération. Vinci détient déjà 8% du capital d’ADP.
Contenu de nos partenaires
- Climat : BNP Paribas droite dans ses bottes face aux ONG
- Slawomir Krupa doit redorer le blason boursier de la Société Générale
- La BCE inflige une amende à Goldman Sachs
- Arnaud Llinas (Amundi ETF): «80% de notre collecte du premier trimestre s’est faite sur les ETF ESG»
- Le pari gagnant d’UBS sur Credit Suisse laisse les actionnaires de marbre
- La succession d’Olivier Klein à la tête de la Bred se précise
- La pression monte sur la stratégie climat de TotalEnergies avant l’AG
- Casino obtient l’ouverture d’une procédure de conciliation avec ses créanciers
- La Société Générale présentera sa nouvelle feuille de route stratégique le 18 septembre
-
Colère sociale
Sous pression, le président serbe Aleksandar Vučić quitte la direction de son parti
Aleksandar Vučić a démissionné du Parti serbe du progrès après d'importantes manifestations contre son régime en réaction à deux fusillades de masse dans le pays au début du mois -
Asie de l'Est
Un porte-avions et des navires chinois ont traversé le détroit de Taïwan
Huit avions de chasse chinois auraient également franchi la ligne médiane du détroit au cours des dernières 24 heures, selon Taipei -
Grande distribution
Casino: Intermarché s’engage à reprendre un plus grand nombre de magasins
Intermarché a envoyé au groupe de Jean-Charles Naouri une lettre d’intention en vue du rachat de 180 établissements maximum. Une procédure de conciliation a par ailleurs été ouverte