
Airbus Group rationalise son portefeuille d’activités dans la défense
Airbus Group continue de tirer les leçons de l’échec de son rapprochement avec le britannique BAE Systems. Trop petit dans plusieurs activités, le groupe franco-allemand poursuit la mise en œuvre du vaste plan de réorganisation de sa division défense et espace annoncé fin 2013. Il s’agit de la «conséquence logique de la revue stratégique d’Airbus Group de 2013», a expliqué hier Tom Enders, le PDG d’Airbus Group.
Créée le 1er janvier dernier par le rapprochement des actifs de Cassidian, d’Astrium et d’Airbus Military, Airbus Defence and Space constitue un ensemble d’activités hétéroclites générant un chiffre d’affaires annuel consolidé de 14 milliards d’euros. La réorganisation vise à donner plus de cohérence à la division et à concentrer les ressources sur les avions militaires, les missiles, les lanceurs et les satellites.
Airbus Group va ainsi vendre ses actifs ou participations jugées non stratégiques. Le volume d’activité des entités à céder approche 2 milliards d’euros, a précisé le groupe. «Il s’agit tout d’abord des activités de communications commerciales et parapubliques (dont les radiocommunications mobiles professionnelles) ainsi que des services commerciaux de communication par satellite», indique le fabricant d’avions de chasse et de missiles. Bernhard Gerwert, le directeur général d’Airbus Defence and Space, a souligné que le groupe ne souhaite plus investir dans l'électronique de défense et la sécurité car, selon lui, ces activités nécessiteraient d’engager des moyens importants afin d’atteindre une taille suffisante pour pouvoir rivaliser en Europe avec Thales.
Parmi les actifs mis en vente figurent également l’américain Fairchild Controls, les allemands Atlas Elektronik et Rostock System-Technik, la société de systèmes et de logiciels ESG ou bien encore AvDef, spécialisée dans l’entraînement des pilotes militaires. Airbus Group espère recevoir les premières marques d’intérêt d’ici à la fin de l’année et finaliser les premières cessions au premier semestre 2015. ThyssenKrupp, co-actionnaire d’Atlas Elektronik, a indiqué hier réfléchir à l'éventuel rachat de sa participation dans la société de systèmes électroniques de sécurité et de défense maritime.
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