
Les agréments pour l’immobilier de bureau francilien bondissent

Les investisseurs ont confirmé leur intérêt pour l’immobilier de bureau francilien au premier semestre. Alors que les données montrent depuis le début de l’année le dynamisme du marché, la récente publication par la Préfecture de Paris des surfaces autorisées au premier semestre semble indiquer que la tendance devrait se poursuivre dans les prochains mois. Plus de 1,1 million de mètres carrés de bureaux ont reçu un agrément depuis le début de l’année, davantage que sur l’ensemble de l’année 2014 et 80% du total de l’année dernière.
La procédure d’agrément est spécifique à l’Ile-de-France et intervient en amont de la délivrance du permis de construire pour l’immobilier d’entreprise au-delà de certains seuils de surface. Ces chiffres témoignent donc de la confiance des investisseurs dans le potentiel du marché francilien à court et moyen terme. En parallèle de la hausse des surfaces agréées, le nombre de dossiers de demande d’agrément a également bondi, avec 108 dossiers déposés depuis le début de l’année, contre 121 sur l’année 2014 et 162 en 2015.
Deux tendances se dégagent depuis 18 mois: le rebond du quartier d’affaires de La Défense et la difficulté de développer de nouvelles surfaces dans Paris intra-muros. La capitale est en effet privilégiée par les investisseurs et les entreprises avec un taux de vacance inférieur à 5% et le manque de surfaces disponibles à la construction augmente de fait la proportion de surfaces rénovées. Au premier semestre, le réinvestissement représente ainsi 63% du total des surfaces agréées dans Paris, bien au-dessus de la moyenne régionale de 40% et également en croissance par rapport à l’année précédente à Paris (41%).
L’attractivité retrouvée de La Défense est clairement visible dans la progression des agréments dans les Hauts-de-Seine, qui dépasse au premier semestre le total des surfaces agréées sur huit des neuf dernières années, la préfecture précisant que la ville de Nanterre a particulièrement porté le secteur sur cette période. Le département représente ainsi 57% des surfaces de bureaux agréées, contre 36% en 2015. La Seine-Saint-Denis semble également être de nouveau appréciée par les investisseurs, dépassant au premier semestre le total de 2015, une nouvelle encourageante du fait des difficultés récentes de l’immobilier d’entreprise sur ce secteur.
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