Le cabinet King & Wood Mallesons fête son premier anniversaire et mise sur la Chine

Issu de la fusion avec SJ Berwin, le cabinet veut devenir un acteur incontournable du droit des affaires sur l’axe Europe / Asie-Pacifique.
Laure BERGALA

Un an après le mariage de l’européen SJ Berwin avec le sino-australien King & Wood Mallesons, le cabinet d’affaires né de la fusion est devenu au 1er novembre King & Wood Mallesons (KWM). SJ Berwin abandonne son nom mais pas ses ambitions, et le bureau parisien mise désormais comme le reste du cabinet sur les opportunités offertes par sa «plate-forme chinoise».

A un an, KWM pèse un milliard de chiffre d’affaires et compte plus de 550 associés (200 en Chine, 175 en Europe et 175 en Australie) et 2.200 collaborateurs (1.000 en Chine) dans 31 bureaux (12 en Chine). Son 31e bureau a ouvert en janvier 2014 à Riyad et un ou deux autres devraient être créés prochainement dans le monde. Revendiquant le positionnement de «premier cabinet d’affaires international ayant son siège en Asie», KWM a réalisé depuis un an sept deals (publics) significatifs entre l’Europe et l’Asie-Pacifique et a sept instructions franco-chinoises confidentielles en cours, et au total 600 dossiers et opportunités référés avec l’Asie. Le cabinet conseille de grands acteurs chinois (Alibaba pour son entrée en bourse, le fonds souverain CIC…) et des clients qui travaillent avec la Chine (Valeo, Microsoft…). Il accompagne par exemple Eurazeo, qui a pris cet été le contrôle de Colisée, le quatrième acteur français du secteur des maisons de retraite, pour monter des joint-ventures avec des acteurs de ce secteur en Chine.

«Nos ambitions sont d’affirmer notre position de leader en private equity, d’accompagner plus loin à l’international notre clientèle corporate, de poursuivre le développement du bureau de Paris, et de devenir incontournable sur le transactionnel international, porté par l’axe Europe / Asie-Pacifique», résume Christophe Digoy, managing partner à Paris. KWM Paris, nouveau nom du bureau parisien de 70 collaborateurs dont 17 associés, se renforce et réfléchit notamment à recruter des avocats chinois.

«Nous voulons également redynamiser Paris en real estate et en restructuring», annonce Maxence Bloch, associé et membre du board international de KWM (douze personnes, quatre dans chaque zone Asie, Europe et Australie). Ses projets d’expansion dépassent la zone Asie-Pacifique. «Nous lançons début décembre un département Afrique / Energie & Infrastructure avec le recrutement d’un nouvel associé», dévoile Maxence Bloch.

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