
La rémunération moyenne des dirigeants italiens en recul de 13,1 % en 2013

La rémunération moyenne des dirigeants des 100 premières capitalisations italiennes a reculé de 13,1% à 1,7 million d’euros en 2013, après une hausse de 5,8% en 2012, selon le rapport de l’agence de conseil en vote italienne Frontis, membre du réseau ECGS, auquel appartient également Proxinvest. En France, ce dernier avait constaté en 2013 une hausse de 1,2% des rémunérations des patrons du SBF 120 à 2,9 millions d’euros.
Si le fixe représente 26% de la rémunération totale au sein du CAC 40 et 30% dans le SBF 80, en Italie il pèse 56% du total, même s’il a diminué de 5,5% en deux ans, reculant à 982.000 euros. Un montant presque totalement décorrélé de la taille de l’entreprise, note l'étude, mais fortement dépendant de la structure actionnariale, les sociétés contrôlées à plus de 50% ayant tendance à rémunérer 29% de moins leur directeur général.
Les sociétés du FTSE MIB ont une part variable pesant 56% de l’ensemble de la rémunération, dont 36% à long terme et 20% pour le bonus annuel, mais le fixe des valeurs moyennes représente 67% de l’ensemble, et leur part variable à long terme n’est que de 11%.
Le bonus annuel, qui pèse 23% de la rémunération totale (33% dans le CAC 40 et 26% dans le SBF 80), continue à croître sans qu’il soit possible de faire un lien direct avec la performance de la société. Frontis constate une évolution de la part variable en ligne avec le résultat d’exploitation sur 2011-2013 pour seulement dix sociétés. Seuls Gtech, Interpump et Saipem expliquent clairement un lien avec la performance.
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Corée du Sud : la dirigeante de l’Église de l’Unification visée par un mandat d’arrêt
Séoul - Un tribunal sud-coréen a requis jeudi un mandat d’arrêt contre la dirigeante de l'Église de l’Unification (encore appelée secte Moon), Han Hak-ja, notamment soupçonnée d’avoir soudoyé la femme de l’ancien président Yoon Suk Yeol. «Nous avons estimé que le risque que Han manipule des preuves était très élevé, ce qui nous a conduits à demander le mandat», a déclaré le procureur Park Sang-jin. Pendant plusieurs heures mercredi, la responsable de l’Eglise, âgée de 82 ans, a été interrogée sur son rôle présumé dans la corruption de l’ancienne Première dame de Corée du Sud, Kim Keon Hee, ainsi que d’un parlementaire de premier plan. «Les accusations portées contre elle concernent la violation de la loi sur le financement politique, de la loi anti-corruption, l’incitation à détruire des preuves et le détournement de fonds,» a ajouté le procureur. Un tribunal devrait examiner cette demande en début de semaine prochaine. Han Hak-ja, à la tête de l’Eglise de l’Unification depuis la mort de son mari en 2012, aurait ordonné la livraison d’un sac à main de créateur, d’un collier en diamant et de ginseng - un produit populaire en Corée du Sud qui peut coûter des milliers d’euros - à Kim Keon Hee en 2022 afin de s’attirer les faveurs de son époux, alors chef de l’Etat. «Persécution injuste» L’ancienne première dame a été arrêtée et inculpée pour ces accusations de corruption et également pour manipulation des cours boursiers. Son mari – également en détention – a été formellement destitué en avril pour avoir imposé la loi martiale le 3 décembre et déployé l’armée au Parlement. Han Hak-ja est également soupçonnée d’avoir versé un pot-de-vin de 100 millions de wons (61.000 euros) au député Kweon Seong-dong, contre lequel un mandat d’arrêt à été émis mardi par le tribunal de Séoul. L’Eglise de l’Unification a qualifié la demande de mandat de «persécution injuste d’un leader religieux mondial». «Nous dénonçons fermement le fait que, au lieu d’une considération humanitaire et d’un jugement rationnel, des mesures excessives et coercitives ont été prises contre notre dirigeante,» a fait savoir l'église dans un communiqué. L'Église de l’Unification a été fondée en 1954 par le défunt mari de Mme Han, Moon Sun-myung, a longtemps été au centre de controverses et de critiques, avec des enseignements centrés sur le rôle de Moon, ses mariages de masse, et un fonctionnement souvent assimilé à celui d’une secte. Elle revendique trois millions d’adeptes dans le monde, surnommés «Moonies», dont 300.000 en Corée du Sud et 600.000 au Japon. Mme Han, qui a été sortie en fauteuil roulant du bureau des procureurs après plus de neuf heures d’interrogatoire, a nié les accusations. «Pourquoi aurais-je fait cela ?» a-t-elle répondu. © Agence France-Presse -
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