La FCA assure la survie du Libor jusqu’en 2021

Les banques continueront de fournir des cotations pour l'établissement du Libor jusqu'à ce qu’un nouvel étalon se mette en place progressivement après 2021. Les nombreux scandales de manipulation des taux d’intérêts de référence, et en particulier du Libor, ont coûté des milliards de dollars en amende aux banques participantes, les amenant à remettre en cause leur participation, nécessaire compte tenu du manque de transactions observables sur le marché interbancaire.

La Financial Conduct Authority (FCA), l’autorité de tutelle des marchés financiers britanniques, a indiqué vendredi avoir passé un accord en vertu duquel les 20 banques qui fournissent des cotations au Libor (London Interbank Offered Rate) continueront à le faire jusqu'à la fin de 2021. La FCA n'était pas en mesure d’obliger les banques à le faire sur une période aussi longue mais souhaite éviter toute perturbation des marchés qui aurait été la conséquence du retrait de plusieurs établissements. «Toutefois, la Société Générale ne contribuera plus au Libor dollar et ce sera également le cas du Crédit Agricole pour le Libor yen», précise la FCA, qui ne s’attend à aucun autre changement.

Andrew Bailey, le directeur de la FCA, avait dit en juillet qu’en dépit des mesures prises pour décourager toute manipulation, le marché interbancaire sous-jacent était trop peu liquide. Il avait ajouté qu’il fallait trouver d’autres étalons, annonçant la disparition programmée du Libor d’ici 2021. Les intervenants de marché ont déjà accepté que le taux au jour le jour «Sonia» de la Banque d’Angleterre soit la principale alternative au Libor sterling parce que calculé à partir des transactions effectivement réalisées. Une version remaniée de ce taux sera publié par la BoE à partir d’avril 2018.

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