
Zurich Insurance prend le contrôle de Kotak en Inde
Le troisième assureur européen qui avait fait son entrée sur le marché indien à l’automne en prenant une participation majoritaire dans Kotak Insurance Global, acquiert ce mercredi 19 juin, 70% des parts de l’assureur indien pour 670 millions de dollars.

Un évènement L’AGEFI
European Finance Forum
Plus d'articles du même thème
-
CCR profite des premiers effets de la hausse de la surprime Cat Nat
Entré en vigueur au 1er janvier 2025, le relèvement de la surprime Cat Nat a eu un effet bénéfique sur les résultats semestriels de la Caisse centrale de réassurance. Une amorce de rééquilibrage attendue, lequel méritera d'être pérennisé par la suite. -
Le ciel s'assombrit pour le marché de la réassurance
Haut lieu de négociation des traités de réassurance pour l’année à venir, les Rendez-Vous de Septembre de Monaco se tiennent à partir de dimanche dans un contexte plus tendu et concurrentiel pour les réassureurs, marquant la fin d’un cycle doré. Les agences de notation ont déjà revu les perspectives du secteur à la baisse. -
Allianz Direct nourrit de fortes ambitions en France
La filiale digitale paneuropéenne du groupe allemand fait de la croissance externe un pilier de sa stratégie de conquête et entend devenir dès 2026 le numéro deux de l’assurance directe dommages en France.
ETF à la Une

L'ETF d'Ark Invest, le casse estival de l'IPO de «Bullish»
L’introduction en Bourse de la plateforme crypto, cet été à Wall Street, a donné lieu à un tour de «passe-passe» peu glorieux, avec le recours à une mécanique légale mais déséquilibrée propre aux ETF, explique Denis Alexandre, fondateur de DAA Advisor.
Les plus lus
- A la Société Générale, les syndicats sont prêts à durcir le ton sur le télétravail
- Revolut s’offre les services de l’ancien patron de la Société Générale
- Le Crédit Agricole a bouclé l'acquisition de Banque Thaler
- Les dettes bancaires subordonnées commencent à rendre certains investisseurs nerveux
- Les émetteurs français de dette bravent la crise politique
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Arrestations massives à Londres après l’interdiction contestée de Palestine Action
Londres - La police a arrêté plus de 400 personnes samedi à Londres lors d’une manifestation de soutien au groupe Palestine Action, s’ajoutant à des centaines d’autres au Royaume-Uni depuis l’interdiction, très critiquée, de cette organisation. Les forces de l’ordre avaient averti qu’elles interpelleraient toute personne qui afficherait son soutien explicite à ce mouvement, classé comme «terroriste» par le gouvernement travailliste début juillet à la suite d’actes de vandalisme, notamment sur une base de l’armée de l’air. Mais plusieurs centaines de personnes ont bravé le risque à partir de la mi-journée devant le Parlement britannique, brandissant des pancartes «Je m’oppose au génocide. Je soutiens Palestine Action». «Notre gouvernement a décidé d’interdire une organisation. C’est totalement déplacé et il devrait passer plus de temps à oeuvrer pour tenter d’arrêter le génocide (à Gaza) plutôt que d’essayer d’arrêter des manifestations», a dénoncé auprès de l’AFP Nigel, 62 ans, dirigeant d’une entreprise de recyclage tenant une pancarte de soutien à Palestine Action. Il a été interpellé par la police, sous les cris de «Honte à vous» lancés par d’autres manifestants, a constaté un journaliste de l’AFP. Des tensions ont eu lieu entre les forces de l’ordre et des participants qui ont tenté d’empêcher les arrestations. Au total, la Metropolitan Police a annoncé dans la soirée qu’elle avait arrêté au moins 425 personnes, dont la majorité pour soutien à une organisation interdite et plus de 25 pour violences sur ses agents. «Nos agents ont été frappés, se sont fait cracher dessus et ont visés par des objets lancés par des manifestants», a déclaré dans un communiqué Claire Smart, qui a coordonné l’opération de maintien de l’ordre, dénonçant un niveau de violences «intolérable». «Pas des terroristes» La police de la capitale britannique a indiqué avoir déployé plus de 2.500 agents pour encadrer une série de manifestations pro-palestiniennes dans la journée, dont une marche de soutien qui selon elle a réuni plus de 20.000 personnes et n’a donné lieu qu'à «très peu d’interpellations». Mais la situation a été plus tendue lors du rassemblement distinct qui avait été organisé par le groupe Defend Our Juries, qui proteste contre l’interdiction de Palestine Action. Ce groupe revendiquait de dénoncer «la complicité britannique» avec l’Etat d’Israël, en particulier sur la question des ventes d’armes. Cette mesure a été jugée «disproportionnée» par l’ONU et dénoncée par des organisations de défense des droits humains et des personnalités comme le cinéaste britannique Ken Loach ou la romancière irlandaise Sally Rooney. «Nous ne sommes pas des terroristes (...) Nous devons dire que Palestine Action a le droit d’exister. L’interdiction doit être annulée», a insisté Polly Smith, retraitée de 74 ans présente au rassemblement de samedi. Avant la mobilisation de samedi, plus de 800 personnes avaient déjà été arrêtées depuis juillet, et 138 inculpées de soutien ou d’incitation au soutien à une organisation terroriste. Elles risquent pour la plupart six mois de prison. Celles considérées comme des organisateurs des rassemblements risquent jusqu'à 14 ans d’emprisonnement. La cofondatrice de Palestine Action, Huda Ammori, a été autorisée à contester en justice l’interdiction du mouvement. Une audience est prévue en novembre. D’importantes manifestations de soutien aux Palestiniens ont lieu régulièrement au Royaume-Uni depuis le début de l’offensive israélienne à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023. Cette dernière a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.368 morts à Gaza, en majorité des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé de Gaza, placé sous l’autorité du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’ONU. © Agence France-Presse -
Argentine : Rosa Roisinblit, icône des Grands-Mères de la place de Mai, s’est éteinte à 106 ans
Buenos Aires - Figure emblématique des Grands-Mères de la Place de Mai et de la lutte contre la dictature argentine, dont elle avait fait traduire des responsables devant les tribunaux, Rosa Roisinblit est morte samedi à l'âge de 106 ans, a annoncé cette association. «Les Grands-Mères de la place de Mai font leurs adieux avec tristesse à leur très chère compagne Rosa Tarlovsky de Roisinblit, vice-présidente des Grands-mères de la place de Mai jusqu’en 2021, date à laquelle, en raison de son âge avancé, elle est devenue présidente d’honneur de l’institution», a annoncé l’organisation sur son site. Née en 1919 à Moises Ville, un village d’immigrants juifs dans le centre-est du pays, Rosa Roisinblit exerçait comme obstétricienne quand elle a vu sa vie basculer le 6 octobre 1978, jour où sa fille Patricia Roisinblit et son gendre José Pérez Rojo, tous deux militants de l’organisation armée péroniste Montoneros en lutte contre la junte, sont enlevés. Leur fille Mariana, âgée de 15 mois, est rendue à sa famille et sera élevée par Rosa sa grand-mère. Mais Patricia, enceinte de 8 mois, est transférée au centre de détention et de torture clandestin de l’Ecole de mécanique de la marine de Buenos Aires où, quelques jours après avoir donné naissance dans une cave, son bébé lui est enlevé. Comme quelque 30.000 autres «Disparus» enlevés de façon extrajudiciaire sous la dictature militaire (1976-1983), Patricia Roisinblit et José Pérez Rojo sont assassinés sans qu’on ne retrouve trace de leurs corps. Plus de 20 ans plus tard, en 2000, grâce au travail des Grands-Mères de la place de Mai dont elle a été une cofondatrice, Rosa a pu retrouver son petit-fils, Guillermo Roisinblit, l’un des 140 enfants retrouvés par son organisation. «Je n’arrêterai jamais» Cette année-là, trois militaires responsables de l’enlèvement de son petit-fils sont condamnés à des peines allant de 12 à 25 ans de prison. Rosa et ses deux petits-enfants, Mariana et Guillermo, assistent au procès. Mais le combat de Rosa Roisinblit ne s’arrête pas là. «La douleur est toujours là, cette blessure ne guérit jamais... Mais dire que j’arrête ? Non, je n’arrêterai jamais», avait-elle déclaré dans une interview à l’AFP en 2016, à 97 ans. Selon l’association Abuelas de Plaza de Mayo, il reste encore environ 300 petits-enfants nés en captivité ou kidnappés avec leurs parents et placés auprès de proches du régime à retrouver. Les Grands-Mères de la place de mai ont emboîté le pas aux Mères de la place de mai qui dès 1981 ont manifesté pour retrouver leurs enfants enlevés. «Nous nous battons, mais les héros sont nos enfants qui se sont dressés contre une dictature féroce et ont donné leur vie pour un pays meilleur», avait ajouté Rosa Roisinblit lors de son interview à l’AFP. Mariana a posté samedi sur les réseaux sociaux une photo où elle et sa grand-mère se regardent dans les yeux en riant. «Pour moi, tu es éternelle», a-t-elle écrit. Le 24 mars dernier, alors que des dizaines de milliers de personnes manifestaient à Buenos Aires pour commémorer le 49e anniversaire du coup d’Etat militaire de 1976, le gouvernement de Javier Milei a annoncé la déclassification des archives du renseignement portant sur la dictature. De nombreux manifestants avaient toutefois dénoncé «le négationnisme du gouvernement» ultralibéral, dont la cure d’austérité a conduit à la suppression de dizaines d’emplois au sein du secrétariat des Droits de l’Homme et dans les lieux de mémoire ayant servi de prisons et de centres de torture sous la dictature. © Agence France-Presse -
Municipales à Lille : LFI dévoile sa tête de liste, la gauche divisée face à une majorité affaiblie
Lille - A six mois des élections municipales, la braderie de Lille a marqué un étrange début de campagne samedi, entre l’annonce d’une tête de liste, des ministres partageant des «moules-frites»...et la chute attendue du gouvernement Bayrou dans tous les esprits. La France insoumise (LFI), qui avait promis il y a quelques semaines une «surprise» pour les municipales à Lille, a finalement annoncé que la tête de liste serait une députée suppléante peu connue, Lahouaria Addouche. Cette annonce a vite été éclipsée par le discours fleuve du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, dont les appels au départ d’Emmanuel Macron ont rencontré un fort écho parmi la foule venue l'écouter. Le coordinateur national de LFI, Manuel Bompard, a bien tenté de mettre en avant la candidature de Mme Addouche, «enfant des quartiers populaires de Lille». Mais il a rapidement bifurqué vers le national: «l’heure est au combat», a-t-il assuré, appelant les Français à «donner un petit coup de main» au président Emmanuel Macron pour «l’aider à partir». Localement comme nationalement, ni Bompard ni Addouche n’ont retenu leurs coups contre les socialistes, accusés par l’un d'être «prêts à brader l’ensemble du programme» du Nouveau front populaire, par l’autre d’avoir «tourné le dos à la justice sociale» et aux quartiers populaires. «Ce sont des arguments de campagne, ils pourront prospérer de leur côté, mais ça ne résiste pas aux faits», s’est offusqué le socialiste Arnaud Deslandes, dauphin de Martine Aubry, qui vit sa première braderie dans la peau de maire, quelques mois après lui avoir succédé. Lui-même a refusé de parler davantage de politique locale, estimant que «peu de gens aujourd’hui ont l’esprit aux élections municipales», plus préoccupés «par la chute du gouvernement qui a proposé un budget parfaitement injuste.» «Besoin» de l’Etat La succession de Mme Aubry dans cette ville socialiste depuis plus d’un demi-siècle s’annonce pourtant épineuse, vu les dissensions à gauche. Au sein même de son camp, M. Deslandes est concurrencé par le député Roger Vicot, candidat à l’investiture socialiste, lors d’une primaire prévue le 6 novembre. Cela n’a pas empêché les deux hommes de déambuler ensemble samedi. Ce qui attend la France dans les prochains jours est «quand même beaucoup plus important que nos petits débats internes au Parti Socialiste», a esquivé M. Deslandes interrogé sur le sujet. Ses affinités locales sont apparues en creux dans sa déambulation entre les stands des partis politiques : mains serrées auprès des communistes et du candidat de droite Louis Delemer, bises échangées avec des Ecologistes et de Génération.s...et contournement ostensible du stand de Renaissance et de sa candidate à la mairie, la députée macroniste Violette Spillebout, ancienne proche de Mme Aubry. Dans la matinée, il était également sorti saluer la cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier. Celle-ci est venue en soutien à celui qu’elle assure être le «futur maire de Lille» Stéphane Baly, passé tout proche en 2020 de ravir le beffroi. Avant de passer elle aussi à la politique nationale, estimant qu’Emmanuel Macron «doit nommer quelqu’un du Nouveau Front populaire» à Matignon. Stéphane Baly lui-même, a souligné que «l'échelon local a besoin» de l’Etat, sans «coups de rabot» budgétaires. Un peu à l'écart des stands politiques et de la foule arpentant la plus grande braderie d’Europe, Violette Spillebout a choisi d’aller manger des moules-frites avec ses soutiens près de la gare, un choix qui pouvait paraître moins politique. C'était sans compter sur la présence de deux invités de marque: Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, et Gérald Darmanin, garde des Sceaux. Se gardant de tout commentaire sur la politique nationale, ils se sont davantage affichés samedi en amis de Violette Spillebout qu’en ministres d’un gouvernement dont les jours sont comptés. Kenan AUGEARD © Agence France-Presse