
Vincent Taupin prend les rênes de la banque privée de LCF Rothschild
Vincent Taupin poursuit son parcours de financier multicarte. L’ancien patron de Boursorama (de 2000 à 2009) puis directeur général du Crédit du Nord (de 2010 à 2012) et président d’Alma Consulting Group, un cabinet de conseil opérationnel en réduction des coûts, arrivera chez Edmond de Rothschild en début d’année prochaine.
Le banquier généraliste hérite du poste de président du directoire de La Compagnie Financière Edmond de Rothschild, en remplacement de Marc Samuel, nommé conseiller de Christophe de Backer, directeur général de la Banque Privée Edmond de Rothschild (BPER) à Genève, qu’il assistera notamment dans la mise en œuvre du plan stratégique 2013-2016. Mais Vincent Taupin prend surtout en charge la banque privée en France (gestion de portefeuille et de fortune, planification financière, conseil en fusions-acquisitions dédié aux PME familiales et patrimoniales, etc…).
La banque privée, qui affiche 13 milliards d’euros d’encours en France, était jusqu’à présent sous la direction de Patrice Dordet, directeur général des gestions privées. Ce dernier, entré dans le groupe en 2001, quittera l’établissement courant 2014. Ses activités se sont développées à Paris et au travers d’un réseau de sept implantations régionales (Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Lille et Strasbourg). «La banque privée est un des deux métiers cœur du groupe, et Vincent Taupin aura pour mission de poursuivre et d’accélérer le développement de ce métier en France», déclare Christophe de Backer, l’ex-patron de HSBC France, dans un communiqué.
A ce pôle de banque privée dans l’Hexagone se rattache également le corporate finance. En revanche, «les activités de gestion d’actifs, et notamment Edmond de Rothschild Asset Management en France, demeurent sous la responsabilité exclusive du global CEO de l’asset management, Laurent Tignard», souligne le groupe Edmond de Rothschild.
Cette annonce d’une réorganisation de la banque privée en France intervient sur fond de tensions entre cousins Rothschild. Paris-Orléans, la holding cotée du groupe de David de Rothschild, a ainsi déprécié à hauteur de 22 millions d’euros sa participation de 8,4% dans BPER, l’établissement genevois présidé par Benjamin de Rothschild. Sur l’exercice 2012-2013, elle avait déjà minoré la valeur de ces titres de 46 millions d’euros.
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