« Un travail de fond sur la marque employeur »

Alain Clot, président de France FinTech

Quels sont les atouts de la fintech sur le marché de l’emploi ?

En tant que premier secteur « tech » français, elle bénéficie d’une attractivité favorable auprès des candidats et se voit un peu moins exposée aux tensions, notamment sur les profils technologiques. Beaucoup de nouveaux embauchés, en quête de davantage d’autonomie dans un univers plus créatif, viennent des secteurs traditionnels de la banque et de l’assurance. Il est à noter que les femmes représentent désormais 42 % des effectifs, contre 33 % en 2019. Les fintechs mènent actuellement un travail de fond sur leur marque employeur et sont en train de s’internationaliser – elles comptent aujourd’hui environ 2.700 collaborateurs à l’étranger. Cela leur permet d’offrir de nouvelles perspectives de carrières et de recruter sur une base plus large. Enfin, une proportion croissante d’entre elles proposent de l’intéressement à leurs salariés, qu’elles peuvent aussi associer au capital via des bons de souscription de parts de créateur d’entreprise (BSPCE).

Et les freins ?

La demande de compétences croît plus fortement que les capacités de formation actuelles. France FinTech s’efforce d’éduquer le milieu académique via des interventions, invitations et contenus pour attirer les futures générations vers nos métiers. De nombreux masters spécialisés « fintech » ont d’ailleurs été créés.