
MIF 2: Bruxelles demande à l’Esma de revoir sa copie

Jonathan Hill, le commissaire européen aux Services financiers, a demandé à l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) de revoir sa copie sur trois points clés de la directive MIF 2, qui réforme les règles en vigueur sur les marchés d’instruments financiers. Les points en question portent sur la taille des positions qu’un intervenant peut détenir sur les marchés de matières premières, sur la transparence du marché obligataire et sur les types de transactions sur matières premières qui n’entreront pas dans le champ de la directive.
«Etant donné que des éléments du nouveau cadre (réglementaire) impliquent des changements assez significatifs par rapport au régime en vigueur, nous avons demandé à l’Esma une mise au point dans trois domaines spécifiques pour parvenir à une approche plus prudente dans les premières étapes de déploiement de MIF 2», a indiqué une porte-parole de Jonathan Hill. L’entrée en vigueur a déjà été décalée d’un an, à janvier 2018, en raison du défi technique qu’elle représente.
La Financial Conduct Authority (FCA) britannique a plaidé pour une entrée en vigueur progressive des nouvelles règles de transparence sur le marché obligataire et a dit que les règles de l’Esma limitant les positions sur les marchés de matières premières étaient trop larges.
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