« Les équivalences nous permettent d’attirer de nouveaux profils »

En quoi le système d’équivalences entre les masters et le diplôme supérieur de comptabilité et de gestion (DSCG) est-il important pour la profession ?

Nous sommes attachés aux équivalences et incitons un maximum d’écoles de commerce à les demander. Cela nous permet d’attirer des étudiants vers notre profession, qui est en manque d’attractivité. C’est aussi intéressant d’avoir des profils différents dans nos cabinets, les étudiants d’écoles de commerce abordent des matières différentes, comme les soft skills, et ont des notions plus poussées de management.

Est-ce que les établissements doivent se dépêcher de déposer leur dossier ?

Leurs équivalences sont acquises jusqu’en 2023 pour leurs étudiants, mais ils doivent déposer un dossier au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche pour demander le maintien de leurs équivalences, et essayer d’obtenir les cinq pour les établissements qui en ont moins. Il y a un prérequis, il faut avoir retravaillé les programmes pour qu’ils intègrent les nouvelles thématiques et le nouveau volume d’heures décidé par la réforme du DSCG.

Quelles sont les autres façons d’accéder au diplôme ?

Nous sommes très attachés à la validation des acquis de l’expérience (VAE) qui est aussi une forme d’équivalence et une voie d’accès à nos diplômes. Cela représente une quinzaine de diplômés par an, ce qui est peu, mais le nombre de candidats augmente chaque année. C’est un parcours adapté pour des personnes avec une solide expérience. Il n’est pas facile et montre la ténacité des candidats qui obtiennent le diplôme de cette façon.