
Les activités actions tirent les revenus de la Société Générale
Malgré un résultat net part du groupe de 868 millions d’euros supérieur aux attentes et quintuplé par rapport à un premier trimestre 2014 où la dépréciation des activités russes avait pesé, le titre de la Société Générale a perdu jusqu’à 5,28% hier et terminé à -2,27% à la clôture mercredi. Les investisseurs, qui ont pris leurs bénéfices, ont pu être déçus par son ratio CET1 stable sur un an, à 10,1%. Les coûts ont augmenté dans la banque du fait de nouvelles obligations réglementaires, 128 millions d’euros ont été versés au titre du Fonds de résolution unique et 386 millions en raison de la norme IFRIC 21.
«Nous avons un très bon début d’année qui nous conforte dans notre capacité à exécuter notre plan stratégique à fin 2016, avec une croissance des revenus dans tous les métiers», estime pourtant Frédéric Oudéa, PDG du groupe. Le produit net bancaire, en progression de 12,3%, à 6,4 milliards d’euros, est tiré par celui du pôle Grande clientèle et solutions investisseurs (GBIS), en hausse de 21,8%, à 2,6 milliards d’euros. La banque de financement et d’investissement a bénéficié de son biais actions. «Dans le business model de nos activités de marché, le poids des produits structurés est élevé, or il y a eu une très forte demande en produits structurés à sous-jacents actions. Nous avons donc surperformé dans la partie equity», explique Severin Cabannes, directeur général délégué. Les revenus des activités actions ont crû de 32,5% quand ceux des activités taux, crédit, change et matières premières se sont contractés de 2,8%. Ses parts de marché sur le cash actions ont augmenté, à 8,2% à fin mars 2015.
La Société Générale a par ailleurs annoncé mercredi une réorganisation de ses activités de marchés avec le rapprochement des équipes de structureurs des métiers actions et fixed income, et la nomination d’une nouvelle responsable de la stratégie et du développement de GBIS.
Le groupe reste exposé à la Russie et y affiche une perte «attendue» de 91 millions d’euros au premier trimestre. La Société Générale confirme anticiper une perte nette de 250 à 300 millions d’euros en 2015 dans un pays qu’elle voit toutefois en «normalisation progressive ». En France, le résultat net part du groupe de la banque de détail se contracte de 6,2% sur un an. Frédéric Oudéa insiste sur l’évolution profonde en marche pour faire face au «choc des nouvelles technologies».
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