
Le marché du paiement se redessine

Ce n’est peut-être pas encore très visible pour le consommateur français, mais le paiement est en plein renouveau. D’après l’Observatoire de l’évolution des moyens de paiement 2011 d’ADN’co, l’innovation ne s’arrête plus, entre les portefeuilles électroniques (Kwixo, Buyster, Hipay…), les systèmes prépayés (TicketSurf, WeXpay, Paysafecard…) les solutions de prélèvements (CardsOff, SlimPay), les dispositifs de virement et le micropaiement essentiellement promu par les opérateurs télécoms. Des dizaines de nouveaux entrants cherchent à se faire une place sur ce marché, nouant divers partenariats au gré des intérêts convergents du moment.
La chaîne de valeur du paiement est remise en question par des intermédiaires aussi variés que les prestataires de services de paiement, les fournisseurs de solutions innovantes comme Aqoba, Limonetik ou Rentabiliweb ou encore les géants du web qui voient d’ailleurs plus loin que le simple paiement. PayPal, Google, Apple, Amazon et de nombreux opérateurs en télécoms travaillent ainsi leurs offres à base de services exploitant des données marketing et diverses technologies qui devraient séduire les utilisateurs.
«La question est de savoir si c’est le paiement qui va encapsuler les services supplémentaires ou l’inverse», souligne Angelo Caci, directeur d’ADN’co. Et, bonne nouvelle, ce sont les consommateurs qui devraient tirer le plus grand bénéfice de ces bouleversements en disposant de modes de paiement plus pratiques et plus fluides. Cela se traduit déjà par une explosion du e-commerce mondial qui atteindrait en 2015 les 98 milliards d’euros et par l’émergence du «social commerce» (achats via les réseaux sociaux) estimé à 35 milliards d’euros. La France compte ainsi déjà 15 millions de «mobinautes» dont 3 millions achètent avec leur mobile.
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