
CNP Assurances communiquera jeudi matin sur l’évolution de son actionnariat

La cotation de CNP Assurances à Euronext est restée suspendue ce mercredi 27 octobre depuis 9 heures « à la demande de la société, dans l’attente de la publication d’un communiqué de presse et jusqu'à nouvel avis », précise une notice publiée par l’opérateur de la Bourse de Paris.
Contacté, le groupe ne souhaite pas commenter l’information. La Banque Postale, qui a fusionné avec CNP Assurances en mars 2020, précise quant à elle que « les instances de gouvernance des actionnaires de CNP Assurances sont en cours de consultation en vue de décision relative à sa structure actionnariale ». « Les résultats de ces consultations seront rendus public jeudi matin », conclut le groupe.
CNP Assurances est aujourd’hui détenu à 62,8% par La Banque Postale et à 16,1% par BPCE, le flottant constituant le solde (21,1%). L'évolution de la part de BPCE nourrit depuis plusieurs années les interrogations. Les liens entre les deux groupes se sont distendus depuis que les Caisses d’Epargne ont repris la main sur les nouveaux contrats d’assurance vie commercialisés dans leur réseau, et ne justifient plus un tel niveau au capital de l’assureur. Aux cours de clôture du 26 octobre, la participation de BPCE est valorisée 1,77 milliard d’euros.
En hausse de 17% depuis le début du mois, le titre CNP Assurances a clôturé mardi soir sur un gain de 2,5% à 16,08 euros. Il affiche une hausse de 10,56% sur les 10 derniers jours, avec des volumes deux à trois fois supérieurs à la moyenne sur les trois dernières séances, sans actualité particulière concernant la compagnie publique.
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Risques de «débordements»: Retailleau veut un Premier ministre «rapidement» face aux manifestations de septembre
Paris - Le président des Républicains (LR) et ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a jugé mardi qu’il y avait «urgence à nommer un Premier ministre» parce qu’il ne doit pas «y avoir de pouvoir vacant» à la veille de manifestations et face à «un mois de septembre propice à tous les débordements». «Nous avons besoin très rapidement d’un Premier ministre pour que le pouvoir soit incarné. C’est capital, y compris d’ailleurs en matière de maintien de l’ordre», a insisté le ministre devant la presse à l’issue d’une réunion des dirigeants de LR. «Demain il y a cette journée où Monsieur Mélenchon et ses amis veulent créer un climat insurrectionnel, il y aura une possible dégradation de la note (de la dette de la France) le 12 et ensuite la journée intersyndicale le 18. On est sur un mois de septembre propice à tous les débordements», a-t-il alerté. Une fois désigné, le nouveau Premier ministre devra, avant de former un gouvernement, «se retourner vers l’ensemble des formations politiques pour dessiner un chemin d’intérêt général pour la France et nos compatriotes», a-t-il jugé. M. Retailleau a répété qu’il jugeait «inconcevable» que le Premier ministre soit «socialiste» car, selon lui, «le projet socialiste ne correspond pas à ce que veulent la majorité des Français qui sont plutôt à droite». Quant à la participation des LR au gouvernement, «elle n’a rien d’automatique» et dépendra du «contenu de la politique», a-t-il assuré, répétant les priorités de la droite sur la sécurité, l’immigration et la fiscalité. © Agence France-Presse -
Hong Kong: le sort du magnat des médias Jimmy Lai, emprisonné, inquiète en raison de sa santé fragile
Washington - S’il mourait en prison, le magnat des médias pro-démocratie de Hong Kong, Jimmy Lai, deviendrait un porte-parole plus puissant encore de la liberté, selon son fils Sebastien Lai, interrogé par l’AFP lors d’un passage à Washington. «C’est horrible pour moi de dire cela, mais si mon père mourait en prison, il deviendrait en réalité un symbole encore plus fort pour la liberté, un martyr de ses convictions», a estimé Sebastien Lai, en visite à Washington pour rencontrer des responsables et parlementaires américains et réclamer une plus forte pression internationale sur Pékin. Accusé de sédition et de collusion avec des forces étrangères lors des manifestations prodémocratie de 2019 dont il a été une figure clé, Jimmy Lai, 77 ans, est emprisonné depuis décembre 2020. Jugé pour atteinte à la sécurité nationale lors d’un procès fleuve entamé en décembre 2023, il encourt une peine pouvant aller jusqu'à la perpétuité. Il a plaidé non coupable. Le jugement, mis en délibéré, sera annoncé «en temps utile», a indiqué fin août une juge du tribunal de Hong Kong. Selon Sebastien Lai, la libération de son père serait dans l’intérêt même des autorités chinoises. «Comme on l’a vu avec beaucoup de dissidents, une fois libérés, ils perdent une grande partie de leur supposé pouvoir», a-t-il fait remarquer. Fondateur du journal prodémocratie Apple Daily, aujourd’hui interdit, Jimmy Lai est accusé d’avoir demandé à des gouvernements occidentaux qu’ils imposent des sanctions à la Chine et à sa région administrative spéciale de Hong Kong, après la répression du mouvement pro-démocratie. Il est également accusé d’avoir produit des articles et contenus séditieux, notamment dans des éditoriaux signés de son nom. Ces deux infractions sont sévèrement réprimées par la loi. La première en vertu de celle sur la sécurité nationale, adoptée après les manifestations parfois violentes de 2019 dans l’ex-colonie britannique rétrocédée à la Chine en 1997. L’autre selon une loi datant de l'ère coloniale. La santé du militant s’est nettement détériorée en prison. Diabétique, il souffre d’insuffisance cardiaque et ne reçoit que des soins médicaux limités. Il a été maintenu à l’isolement dans une cellule étouffante, sans climatisation. Pour Sebastien Lai, les pays occidentaux comme la France devraient convaincre la Chine qu’il y aurait «des conséquences très concrètes» pour Hong Kong si son père devait mourir en prison. Il a salué le soutien de l’Allemagne et du Royaume-Uni, où il réside aujourd’hui et dont son père Jimmy a acquis la nationalité en 1994. «On ne peut pas vraiment faire beaucoup plus que de donner la citoyenneté à quelqu’un», a-t-il fait valoir. Quant au président américain Donald Trump, il a promis pendant sa campagne de «sortir de là» le militant hongkongais. «Je vais faire tout ce que je peux pour le sauver», a réaffirmé le président américain le 14 août sur Fox News, précisant avoir mentionné le dossier auprès du numéro un chinois Xi Jinping. Shaun TANDON © Agence France-Presse