Blockchain : la finance voit émerger des cas d’usage matures

Pauline Armandet
Pauline Adam-Kalfon, associée en charge de la blockchain (Pwc France).

Suite à la proposition de Bruno Le Maire lundi 15 avril en faveur d’une réglementation européenne de la blockchain, la France a posé un cadre extrêmement intéressant et pionnier. Ce qui est remarquable dans le cadre qui a été fixé par la France, c’est qu’il est exhaustif et qu’aucun autre pays n’en a, à ce jour, d’aussi important. En effet, je rappelle d’abord l’aspect réglementaire avec la loi Pacte (notamment son article 26) ainsi que le cadre comptable qui a été fixé par l’ANC. Cela montre que la France est en avance dans ce domaine. Néanmoins, la difficulté à laquelle on va devoir faire face dans le cadre d’une réglementation européenne de la blockchain, c’est de mettre d’accord tous les pays. On a pris beaucoup de temps pour réfléchir et pour réussir à poser ce cadre. Il va falloir parler à des pays dont la maturité sur ces sujets est très hétérogène : certains pays sont plus avancés que d’autres (Allemagne, pays nordiques) et d’autres qui le sont beaucoup moins. Par rapport à cela, il y a eu l’annonce de travailler avec l’Allemagne. Aujourd’hui, la finance est un secteur sur lequel on commence à voir émerger des cas d’usage matures, notamment en ce qui concerne la « tokenisation » et les réflexions autour des paiements.

Pauline Adam-Kalfon, associée en charge de la blockchain chez PwC France (Vidéo tournée le 17/04/2019)

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