
Trois caisses relancent le débat sur la réforme des retraites

Le sujet va forcément revenir sur la table. Au moment où le président Macron, candidat à un nouveau mandat, propose de reculer l’âge de la retraite à 65 ans, les débats sur la réforme des retraites repartent. La Caisse autonome de retraite des chirurgiens-dentistes et sage-femmes (CARCDSF), la Caisse autonome de retraite des médecins de France (CARMF) et la Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) anticipent donc en mettant en avant leur modèle de gestion. Les trois caisses de professions libérales de santé rappellent avoir été les premières à mettre en place un pilotage de leurs régimes autonomes fondé sur la technique de la répartition provisionnée afin d’en assurer la solvabilité sur le long terme. Elles n’ont jamais bénéficié d’aucun financement extérieur pour équilibrer leurs comptes, à la différence des régimes spéciaux, et sont solidaires des autres régimes de Sécurité sociale. Des propositions Elles proposentdonc de faire en sorte que le prochain système de retraite garantisse à tous les Français une retraite de base équitable et solidaire, de compléter cette retraite par des régimes professionnels adaptés à la diversité des situations et des modes d’exercice et de laisser aux Français la liberté de prendre leur retraite à partir de 62 ans. Les trois caisses plaident pour une «analyse objective des expériences et des différents modèles existants qui doit guider les décideurs publics pour bâtir un système de retraite pérenne répondant aux enjeux de la protection sociale du XXIe siècle, pleinement cohérent avec ceux de la plupart de nos partenaires européens». Elles ajoutent qu’il sera essentiel de reconnaître aux partenaires sociaux et aux élus professionnels une participation effective à la gestion du socle commun de retraite et la responsabilité de piloter et de gérer des régimes complémentaires adaptés à leurs aspirations et à leurs contraintes et de développer des solutions innovantes.
Plus d'articles Régulation
-
Le premier veto de Joe Biden protège l’investissement ESG des fonds de pension
Le Président américain fait barrage à un blocage législatif au Congrès sur la prise en compte de critères d’investissement responsable de l’épargne retraite. -
La Banque d’Angleterre s’inquiète des conséquences de la réforme de Solvabilité 2
Andrew Bailey estime que les propositions du Trésor entraîneraient une augmentation relative de la probabilité de faillite d'environ 20% sur un an pour le secteur de l'assurance vie. -
Le Sénat américain bloque une loi sur l’investissement ESG des fonds de pension
Le vote marque une victoire pour les Républicains contre le capitalisme «woke».
Contenu de nos partenaires
- La Société Générale présente sa nouvelle direction autour de Slawomir Krupa
- Credit Suisse entraîne le secteur bancaire européen dans sa chute
- Les actions chutent avec les banques américaines
- L’électrochoc SVB met la finance sous tension
- Credit Suisse, trois ans de descente aux enfers
- Les gérants prennent la mesure de la persistance de l’inflation
- Silicon Valley Bank : la chute éclair de la banque des start-up
- Slawomir Krupa sort la Société Générale du brouillard
- Chute de SVB : les Etats-Unis garantissent les dépôts et HSBC rachète les actifs anglais
-
Diplomatie
Déportation d'enfants: Emmanuel Macron peut-il encore parler à Vladimir Poutine?
Le mandat d'arrêt émis vendredi par la Cour pénale internationale contre le président russe pour « déportation d'enfants » compliquera la reprise d'un éventuel dialogue avec Moscou -
Libertés
«Transition climatique et liberté pour l’industrie» – La chronique de Monique Canto-Sperber
« Pour tenir compte de l’incertitude propre aux transitions, il vaut toujours mieux laisser un espace de liberté et de responsabilité aux acteurs industriels » -
Encourageant
Déboires de banques étrangères: les banques françaises sont «solides», assurent les autorités financières
Interrogés dans les médias ce lundi sur les récents déboires de plusieurs banques américaines et de Credit Suisse, Bruno Le Maire et François Villeroy de Galhau ont tous deux affirmé que les banques françaises sont «solides», se félicitant par ailleurs du rachat de la banque helvète par UBS