La banque irlandaise, qui a accusé une perte de 10,2 milliards d’euros en 2010, va supprimer 2.000 postes, soit 13,3 % de son personnel, d’ici à fin 2012
Le groupe italien détient 30 % du constructeur américain et assure pouvoir monter à 51 % avant la fin de l'année, une fois le prêt aux autorités remboursé
Les actifs qui garantissent les droits à retraite des cotisants au Régime additionnelle de la Fonction Publique (l'ERAFP) dépassent désormais les 10 milliards d'euros. Ils ont vocation à augmenter à un rythme rapide puisque la jeunesse du Régime (opérationnel depuis 2005) lui assure des cash flows nets positifs très élevés. Ainsi les investissements du Régime devraient être de l'ordre de 1,5 milliard d'euros par an, pendant les prochaines années. Logiquement cette montée en charge accélérée s'accompagne d'une volonté de poursuivre la diversification des actifs.
In an interview with Les Echos, John Paulson, president, CEO and founder of Paulson & Co, responds to criticisms as to the excessive size of hedge funds. “I don’t see any reason to be concerned about our size or our excessive influence,” says Paulson. With USD36bn in assets, “we are 100 times smaller than BlackRock, which manages USD3trn. We are very small in terms of asset management.” He also claims that US financial reforms are “largely precipitated by an emotional reaction. The result is that they create many conflicts and uncertainties. Like Alan Greenspan, I think that they will create market distortions. The European approach, based on Basel III, is far better and more flexible.”
Fitch Ratings a confirmé les notes « AAA » à long terme et « F1+ » à court terme attribuées à la Caisse d’Amortissement de la Dette Sociale (CADES). La perspective est stable. Les notes de la CADES reflètent son statut d’Etablissement public à caractère administratif (EPA) qui, selon Fitch, lui confère une garantie de solvabilité et de liquidité de la part de l’Etat français (noté ???AAA'/Stable/F1+). Les notes prennent également en compte le fort soutien de l’Etat et le contrôle étroit qu’il exerce du fait de l’importance stratégique de cet organisme dans le système de sécurité sociale français. Elles traduisent également la gestion prudente par la CADES de sa dette et de sa liquidité. Un éventuel abaissement de la note de l’Etat français se répercuterait sur les notes de la CADES. Celles-ci pourraient par ailleurs être revues à la baisse en cas de perte ou de modification notable du statut d’EPA ou de ses principales caractéristiques - mais cette éventualité semble pour l’instant peu probable. Du fait du statut d’EPA de la CADES, l’Etat exerce un contrôle étroit sur son cadre financier, réglementaire, et administratif. Ce statut lui procure par ailleurs une garantie sur sa solvabilité et sa liquidité. Si les prévisions budgétaires laissaient apparaître une difficulté pour la CADES à faire face à tous ses engagements, l'État serait ainsi tenu de lui en fournir, en dernier ressort, les moyens . La nature de sa mission (refinancement et amortissement de la dette sociale) expose la CADES au risque de liquidité du marché. Ce risque est toutefois limité par la qualité et la diversité des programmes de financement à court terme de la CADES. Par ailleurs, en cas d'éventuels problèmes de trésorerie, la CADES aurait un accès immédiat à la liquidité à travers l’achat, par le Trésor, de billets de trésorerie émis par elle. Depuis la création de la CADES jusqu'à fin 2010, 137 milliards d’euros de dette accumulée par différentes entités du système de sécurité sociale lui ont été transférés. A fin 2010, elle en avait amorti 47,9 milliards. La loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2011 prévoit un nouveau transfert de dette pour un total de 130 milliards d’euros.Sur ce montant, 68 milliards correspondent à la reprise des déficits accumulés par le régime général et le régime vieillesse en 2009 et 2010, augmentés des déficits prévisionnels pour 2011, et 62 milliards, à raison de 10 milliards d’euros par an correspondent à la dette de la branche vieillesse et du Fonds de solidarité vieillesse sur la période 2012-2018. Ces nouveaux transferts de dette s’accompagnent d’un allongement de la durée de la CADES de quatre années. Depuis 1996, la CADES perçoit une ressource fiscale récurrente dédiée au remboursement de sa dette, la CRDS. En vertu de la loi organique de 2005, tout nouveau transfert de dette doit être accompagné d’une augmentation des recettes de la CADES permettant de ne pas accroître la durée d’amortissement de la dette sociale. Ainsi, depuis 2009, parallèlement au transfert de dette supplémentaire, la CADES reçoit une fraction de la CSG sur la base d’un taux relevé à 0,48% par la LFSS 2011. La LFSS 2011 prévoit, en outre, le versement annuel à la CADES de 2,1 milliards d’euros par le Fonds de réserve des retraites ainsi que l’attribution d’une partie des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine et des produits de placement. Fitch estime que ces recettes prévisibles devraient permettre à la CADES d’amortir la totalité de sa dette d’ici 2024. La CADES a été créée en janvier 1996 afin d’apurer les déficits accumulés des organismes de sécurité sociale. Pour rembourser sa dette, elle bénéficie de recettes dédiées, dont la CRDS et la CSG. Sa durée de vie, étendue une première fois en 2004, a été allongée de quatre ans en 2011 et la CADES existera jusqu'à l’amortissement complet de la dette sociale.
D’une pierre deux coups. A l’occasion de l’ouverture officielle en plein centre de Francfort de son bureau allemand, Edmond de Rothschild Asset Management a annoncé la nomination de Thomas Gerhardt, en qualité de responsable marchés émergents et matières premières à compter du 1er septembre 2011. Deux informations qui témoignent de l’importance du marché germanique dans la stratégie de développement à l’international d’Edmond de Rothschild AM qui a multiplié les initiatives ces dernières années avec de nouvelles implantations à Hong Kong, au Chili, en Espagne ou encore récemment en Belgique."Dans les cinq prochaines années, l’Allemagne deviendra l’un de nos marchés les plus importants en Europe après la France. Nous voulons mettre en place une activité complète dans ce pays», a déclaré le 7 avril à Francfort, le président du directoire d’EdRAM, Philippe Couvrecelle. Plus précisément, l'établissement espère afficher un montant d’actifs sous gestion de 3 à 5 milliards d’euros dans l’intervalle.Non seulement autour de l'équipe commerciale qui vient de démarrer ses travaux pratiques après l’enregistrement en Allemagne d’un ensemble de 26 fonds maison mais également avec le développement à Francfort d’un des domaines d’excellence d’EdRAM, les marchés émergents. Précédemment responsable de l'équipe actions émergentes de DWS, Thomas Gerhardt rejoint EdRAM avec pour mission de porter à 14 l’effectif de l'équipe marchés émergents et matières premières avec le recrutement de trois gérants à Francfort au cours des prochains mois. Ils viendront s’ajouter aux quatre gérants basés à Paris et aux six gérants spécialisés dans les actions asiatiques basés à Hong Kong. Quant aux actifs sous gestion dédiés aux marchés émergents, ils s'élèvent déjà à environ 3,4 milliards de dollars."Notre objectif dans l’espace germanophone est de développer parallèlement notre activité auprès des investisseurs institutionnels et nos ventes intermédiées par le biais des platefeformes et des gérants de fortune», a souligné pour sa part le patron du bureau de Francdfort, Rupert Hengster qui envisage de se lancer sur le marché autriichien d’ici à la fin de l'été.Rupert Hengster estime que l’entrée sur le marché allemand intervient à un moment plutôt favorable. «Dans un environnement où les marchés obligataires restent déprimés et où les bénéfices des entreprises sont élevés alors que les valorisations de marché sont encore intéressantes, les investisseurs allemands sont de plus en plus tentés de relever leur allocation actions. Nous observons parallèlement un intérêt grandissant pour les services d’allocation d’actifs», explique-t-il.Néanmoins, EdRAM n’aurait-il pas trop attendu pour se lancer sur le marché allemand, plusieurs enseignes ayant déjà investi le marché allemand ? «Notre arrivée sur le marché allemand n’est pas liée au comportement de la concurrence» répond Philippe Couvrecelle. On n’aborde pas un marché aussi important et concurrentiel sans mettre tous les atouts de son côté. A savoir, un renforcement des équipes, le développement de nouvelles expertises et des investissements très significatifs –une dizaine de millions d’euros- dans l’intégration des systèmes informatiques. «Avec une gamme de fonds complète et concurrentielle, nous sommes désormais bien positionnés pour accélérer notre développement à l'étranger et tout spécialement en Allemagne, où nous avons de grandes espérances», a-t-il lancé. Et lorsqu’on demande à Rupert Hengster si un effectif à deux chiffres est envisageable d’ici à la fin de l’année, il relève avec un sourire entendu que ce sont les clients qui dicteront le rythme du développement...
In an interview with the Financial Times, Bernard Madoff said that banks including JPMorgan Chase and regulators had enough information to detect suscpicious activity. “I am not a banker but I know that USD100bn going in and out of a bank account is something that should alert you to something,” he told the FT at his prison in Butner, North Carolina. Madoff also predicted that HSBC and UBS “are going to have big problems”.
Bruxelles aura un œil sur le projet de fusion entre Nasdaq OMX, Intercontinental Exchange (ICE) et Nyse Euronext rendu public la semaine dernière, rapporte L’Agefi. Mais il semble toutefois qu’en Europe l’opération initiée par Nasdaq soulève moins de questions du point de vue de la concurrence que le regroupement de Nyse Euronext et Deutsche Börse. Cela posé, l’opération lancée par le Nasdaq et ICE devrait être soumise en Europe à l’approbation des autorités de marché (cinq pour Nyse Euronext, plus quatre autorités scandinaves et trois baltiques pour OMX). Et elle intervient dans un contexte de grande incertitude réglementaire, ajoute le quotidien.
By increasing liquidity requirements for banks, Basel III is driving the major networks to dynamise their private banking activities, which consume less owners’ equity, Les Echos reports. In an interview with the newspaper, Jacques d’Estais, a member of the executive board at BNP Paribas and head of the Investment Solutions unit, claims that “wealth management has clearly become a strategic activity, whose development we are planning to accelerate.”
Dans une interview à la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Jay Ralph annonce qu’Allianz Life a transféré la gestion de 70 milliards de dollars d’obligations à Pimco et va liquider la société de gestion existante dans le Connecticut. Membre du directoire d’Allianz SE chargé des assurances en Amérique du Nord, l’Américain Jay Ralph, prendra également en janvier 2012 la responsabilité de la gestion d’actifs du groupe allemand, dont 60 % des 1.500 milliards d’euros d’encours sont gérés en Amérique par Pimco et RCM, notamment. Il dirigera dès ce mois d’avril la filiale Allianz Global Investors (AGI).Jay Ralph souhaite augmenter la notoriété d’Allianz aux Etats-Unis dans les domaines de l'épargne-retraite et des fonds d’investissement et le budget de publicité est plus que doublé cette année à 20 millions de dollars.Il a aussi l’intention de revitaliser la filiale Fireman’s Fund, un assureur de niche (cinéma) spécialiste également des particuliers haut de gamme, dont les systèmes informatiques sont en cours de modernisation pour 100 millions de dollars. L’objectif est de doubler en 5-10 ans la part du marché de l’assurance de particuliers, par croissance organique ; elle est actuellement de 0,5 %.