Les nouvelles techniques et technologies de gestion systématiques apportent-elles des réponses plus satisfaisantes aux objectifs de diversification, que les techniques de gestion traditionnelle? Le 16 mars, à l’occasion d’un atelier du Forum GI consacré à ce dossier, les intervenants ont apporté une réponse nuancée mais clairement en faveur du recours aux deux approches.Pour Malik Haddouk, responsable de la gestion diversifiée chez CPR Asset Management, «c’est l’allocation qui est à la base de tout». Cela dit, «nous faisons tous du quantitatif», ajoute-t-il, ne serait-ce que par l’évaluation des risques. «On peut se tromper dans l’allocation et il est donc important d’avoir une approche multi-scénarios qui prenne en compte les risques», explique Malik Haddouk. Marc Fleury, responsable du développement commercial chez Theam, ex-Harewood Asset Management, souligne qu’il convient de bien distinguer gestion quantitative et gestion systématique. Seule la deuxième approche met en place des outils mathématiques qui exécutent eux-mêmes les actes de gestion, ce qui n’est pas le cas de la gestion quantitative qui intervient plutôt comme une aide à la prise de décision. «Nous sommes une maison de stock-pickers. Le stock picking fait partie de notre ADN», rappelle de son côté Mirela Agache-Durand, responsable de la gestion diversifiée chez Oddo Asset Management. Toutefois, ajoute-t-elle, le stock picking n’exclut pas la rigueur. «Nous sommes très disciplinés et systématiques dans notre prise de décision», lance-t-elle. Ce que confirme Marc Fleury. «Beaucoup de stock-pickers utilisent des modèles pour quantifier leur prise de décision». Mais il ajoute que l’approche quantitative ne marche pas à tous les coups, notamment si la classe d’actifs manque de profondeur. «Il n’existe par exemple que très peu d’indicateurs de marché sur la volatilité», relève Marc Fleury. Lorenzo Ballester, directeur général de CCR Asset Management, affirme pour sa part avoir une vision «œcuménique». La combinaison des deux approches est «la clé du futur», estime-t-il. «Nous avons toutes les catégories d’investisseurs, ceux qui veulent décider de tout comme ceux qui délèguent tout. Sauf qu’il nous faut tout de même gérer les risques extrêmes», remarque-t-il. Tout en défendant le stock picking, Mirela Agache-Durand estime qu’il y a malgré de la place pour l’approche systématique au travers de produits très réactifs, comme les produits passifs. Et tout en défendant l’approche systématique, Marc Fleury ne peut pas non se montrer trop affirmatif, non seulement pour les raisons évoquées plus haut, mais aussi parce que la naissance de Theam résulte du rapprochement d’un spécialiste de l’approche systématique (Harewood) avec un gérant discrétionnaire (Sigma)…
Le chef de l’Etat s’exprimera mercredi à 18 heures devant près de 2.000 chefs d’entreprise membres du réseau Oséo Excellence. Une prise de parole qui intervient alors que le Comité Richelieu, association française des PME innovantes, a publié hier une enquête s’inquiétant du risque de bancarisation de l’organisme public et des limitations du financement de l’innovation.
p { margin-bottom: 0.08in; } After EUR268m in 2010, asset management is expected to contribute EUR600-700m to the EUR10bn in profits that Deutsche Bank is aiming for this year, says Kevin Parker, head of the operation within the group, in an interview with the Börsen-Zeitung.Parker also announces that sales efforts in Germany will focus on products similar to hedge funds aimed at retail investors. The change in strategy is also the reason for the recent replacement of Klaus Kaldemorgen with Wolfgang Matis as head of DWS.
Dans un interview parue dans le magazine Morningstar Professional, Thierry Guérillot, Responsable des investissements OPCVM à l’UFF affirme que nous venons de remodeler un fonds PEA intégrant de la gestion flexible. Notre vaisseau amiral, Capital UFF, va donc intégrer cette dose de réactivité et de gestion tactique. Le constat est de dire que la performance des actions s’exprime à moyen terme en fonction des fondamentaux mais que parfois, à court terme, le marché peut connaître des périodes extrêmes ou des périodes sans tendance, en tôle ondulée. L’objectif est donc de protéger le fonds dans ces périodes, et également d’essayer d’apporter de l’alpha. Nous avons donc confié la gestion de Capital UFF renommé UFF Grande Europe 0-100 à Carmignac Gestion qui allie à la fois une expertise du stock picking sur les actions européennes avec Carmignac Grande Europe par exemple, et une expertise de gestion tactique, avec ses fonds Latitude par exemple. La deuxième idée s’est traduite dernièrement par la création d’un fonds refuge-flexible, UFF Refflex. Le gérant utilise tous les moteurs de performance contra-cycliques capables non seulement de protéger le capital en période de baisse des marchés actions, mais également de délivrer de la performance et de profiter de ces périodes. Le fonds peut ainsi être exposé à l’or, aux emprunts d’Etat, aux obligations indexées sur l’inflation, aux devises, au foncier. Le gérant retenu pour ce fonds est EDRIM avec un processus de gestion très quantitatif et systématique. Notre troisième grand thème restera le Crédit, et notamment le High Yield. Les principales sociétés de gestion sélectionnées par l’UFF sont: Aviva Investors France, BNP Paribas IP, Carmignac Gestion, EDRAM, Financière de l’Echiquier, Pictet Gestion, Schroders, UFG-LFP.
Via cette opération, souscrite par un pool bancaire, le premier prêteur danois portera aussi son ratio core tier one à 12,4 %, contre 10,1 % à fin 2010
Seen from the outside, the HSBC group may appear complex. In an interview with Newsmanagers, Laurent Tignard discusses his organisation, the ambitious objectives it set last year, and the roadmap for asset management from Paris, where all the group's areas of expertise are represented, to meet the needs, among others, of external clients, who now represent the majority.
p { margin-bottom: 0.08in; } In an interview with the Börsen-Zeitung, Wilhem von Haller, chairman of the board at Sal. Oppenheim, claims that the private bank will be in a position to provide a contribution of EUR100-150m to pre-tax profits at Deutsche Bank, as expected by this new shareholder, by 2014. In 2011, results will be balanced, as losses in 2010 were “noticeably lower” than the losses of EUR1.2bn in 2009. The owners’ equity ratio was well above 18%, and net inflows of new capital totalled over EUR1bn, on the basis of EUR60bn in assets when Deutsche Bank acquired the firm.
Dans une interview à la Börsen-Zeitung, wilhem von Haller, président du directoire de Sal. Oppenheim estime que la banque privée sera en mesure de fournir pour 2014 la contribution de 100-150 millions d’euros au bénéfice avant impôt de la Deutsche Bank attendue par ce nouvel actionnaire. Pour 2011, le résultat devrait être équilibré et la perte de 2010 a été «sensiblement inférieure» à celle de 1,2 milliard d’euros accusée au titre de 2009.Le quotient de fonds propres a été nettement supérieur à 18 % et les rentrées nettes d’argent frais ont dépassé 1 milliard d’euros, sur la base des 60 milliards d’euros d’encours lorsque la Deutsche Bank a acheté l'établissement.
La chancelière allemande Angela Merkel souhaite que la Grèce dispose de plus de trois ans pour remettre en ordre ses finances et plaide pour un allongement du délai de remboursement du plan de sauvetage dont Athènes a bénéficié. Dans une interview au quotidien allemand Bild, la chancelière a également exclu une restructuration de la dette grecque et a réaffirmé son opposition à la création d’obligations conjointes européennes (euro bonds).
«A l’avenir, nous contrôlerons régulièrement l'évolution du coût unitaire du travail dans chaque Etat membre. Ce sera un élément clé de la politique économique de l’Union européenne», a déclaré le commissaire européen aux Affaires monétaires, Olli Rehn, dans une interview publiée lundi par le Handelsblatt.
With a market share of 20%, Raiffeisen Capital Management is the largest asset management firm in Austria. But its activities do not stop at the borders of its home country. The affiliate of Raiffeisen Zentralbank Österreich and the Raiffeisen regional banks is actively seeking to make itself an international player. It is present in several European countries, and is now looking to Asia. In an interview with Newsmanagers, Dr. Mathias Bauer, the CEO of Raiffeisen Capital Management, lays out the firm's international strategy.
p { margin-bottom: 0.08in; } La Compagnie Financière Jacques Coeur has recruited Marina Boccadifuoco, an Italian who previously worked at ING, and then at Lehman Brothers in Milan, to develop its presence on the Italian and Swiss markets. The recruitment is a part of the third party marketing firm’s aim to market products managed by French management firms which do not wish to build internal sales capacities in other countries, says Alain Tanneur, a member of the supervisory board, in a recent interview with Newsmanagers (see Newsmanagers of 24 January 2011). Previously CFJC had concentrated on the sale of foreign funds in France. Now, it is seeking to export its expertise to Italy and Switzerland, and then in a second stage to Scandinavia. As in France, CFJC will focus on institutional clients in Italy. Initially, Boccadifuoco will target fund packagers such as funds of funds. She will then move on to pure institutional investors, such as pension funds, preferring a local approach, in a highly decentralised market. The third party marketing firm is already in negotiations with a French management firm to serve Italy, and other prospective clients are in the works.
La Compagnie Financière Jacques Cœur vient de recruter Marina Boccadifuoco, une Italienne qui a travaillé chez ING puis Lehman Brothers à Milan, afin de développer les marchés italiens et suisses. Cette embauche correspond à la volonté de la société de third party marketing de commercialiser à l’étranger des produits gérés par des sociétés de gestion françaises ne souhaitant pas se doter d’un commercial en interne pour le faire, comme l’indiquait Alain Tanneur, membre du conseil de surveillance, dans une récente interview à Newsmanagers (lire article du 24 janvier 2011). Jusqu’ici, CFJC se concentrait sur la vente de fonds de sociétés étrangères en France. Désormais, elle souhaite exporter son savoir-faire en Italie et en Suisse, puis en Scandinavie dans un second temps.Le choix de l’Italie s’explique sans doute par le dynamisme de ce marché l’an dernier et par son ouverture à l’égard des sociétés de gestion étrangères. Par exemple, selon les chiffres d’Assogestioni, les fonds de droit étranger ont enregistré en 2010 des souscriptions nettes de 11,15 milliards d’euros, alors que la collecte nette totale a été de 1,09 milliard d’euros en 2010. «Pour autant, s’il est vrai que les investisseurs italiens s’intéressent aux sociétés de gestion étrangères, cela ne signifie pas qu’il est facile de les aborder», prévient Marina Boccadifuoco, qui explique que ce marché est encore dominé par les grands établissements italiens, qu’il nécessite une bonne connaissance, ainsi que des moyens importants en termes de communication et marketing. Comme pour la France, CFJC se focalisera en Italie sur la clientèle institutionnelle. Dans un premier temps, Marina Boccadifuoco s’intéressera aux « packagers » comme les fonds de fonds. Et elle démarchera ensuite les investisseurs institutionnels purs comme les fonds de pension, en privilégiant une approche locale, dans un marché très décentralisé. La société de third party marketing est d’ores et déjà en train de négocier avec une société de gestion française pour aborder l’Italie, et a d’autres prospects dans les tuyaux.
Dans une interview à Il Sole – 24 Ore, Domenico Siniscalco, le président de l’association italienne des professionnels de la gestion Assogestioni, se félicite de la réforme toute récente de la fiscalité des fonds de droit italien, qui met enfin ces derniers à égalité avec les fonds de droit étranger. «L’élimination de ce poids ne signifie pas que la course est gagnée, mais au moins maintenant la possibilité existe», indique-t-il. Les fonds italiens seront désormais taxés sur les plus-values au moment de la sortie et non plus sur les gains accumulés jour après jour. Domenico Siniscalco voit aussi d’un œil favorable le régime fiscal approuvé en juillet dernier, et qui est en attente d’un décret d’application, par lequel les sociétés de gestion européennes (et donc aussi les italiennes qui se sont délocalisées ces dernières années pour échapper à la fiscalité) pourront transférer leur siège social en Italie en profitant pendant trois ans de conditions fiscales avantageuses.
Dans une interview à Cinco Días, le CEO Michael Queen indique que le capital-investisseur britannique 3i affiche actuellement son plus haut niveau historique de liquidités. Il gère des fonds pour 20 milliards, dont 3 milliards figurent dans les comptes et 3 milliards disponibles, accordés par les banques mais non utilisés.Le prochain fonds sera dédié aux infrastructures en Inde ; il devrait atteindre 1,5 milliard de dollars et être bouclé cette année. 3i est aussi en négociations avec le gouvernement chinois pour obtenir l’autorisation de lancer un fonds dédié à ce pays. D’autre part, 3i compte lancer d’ici deux à trois ans un fonds de 5 milliards de dollars spécialiste de l’Europe.Michael Queen annonce aussi que 3i va renforcer sa présence en Inde et ouvrir un bureau à Hong-Kong. Le capital-investisseur va aussi s’intéresser à l’Amérique latine et il songe actuellement à ouvrir un bureau au Brésil.
p { margin-bottom: 0.08in; } In an interview with Handelsblatt, Peter Clarke, CEO of Man Group, is predicting that several talented investment experts will leave banks this year to found their own hedge funds. Such a move is becoming increasingly difficult, however, as regulations become stricter: small funds will have a harder time surviving, as they now need at least USD500m in order to be viable.The Man Group head expects to see a process of concentration in the hedge fund sector, which will result in a smaller number of managers with larger volumes of assets.Speaking about the recent acquisition of GLG, Clarke says that Man Group has extended its range, and picked up excellent technical expertise. Synergies will be found less in staff cutbacks than in IT infrastructure savings. In addition, Man Group is planning to outsource its reporting, at the demand of clients, but the employees concerned will simply be transferred to the service providers selected.In terms of growth, Clarke says that he prefers organic growth, particularly in credit trading. Man Group is also planning to grow in Asia, and may recruit small local teams of hedge fund managers.
Dans une interview au Handelsblatt, Peter Clarke, CEO de Man Group, s’attend pour cette année que de nombreux experts talentueux de l’investissement quittent les banques pour créer leur hedge fund. Cependant, cela devient de plus en plus difficile, ne serait-ce qu’en raison du durcissement de la réglementation : les petits auront du mal à survivre, car aujourd’hui il faut au moins 500 millions de dollars d’encours pour être viable.Le patron de Man Group s’attend pour les dix prochaines années à un processus de concentration dans le secteur des hedge funds où il ne subsistera qu’un nombre restreint de gestionnaires, mais qui auront énormément d’actifs.Concernant l’acquisition récente de GLG, Peter Clarke considère que Man Group a surtout élargi sa gamme et acheté des compétences techniques excellentes. Les synergies seront trouvées moins dans des réductions d’effectifs qu'à l'échelon des infrastructures techniques. De plus, Man Group va externaliser son reporting comme le demandent ses clients, mais les personnels concernés seront simplement transférés aux prestataires de services retenus.En matière de croissance, Peter Clarke indique privilégier la croissance organique, notamment dans le trading crédit. Man Group veut aussi se renforcer en Asie et pourrait recruter localement de petites équipes de gérants de hedge funds.
p { margin-bottom: 0.08in; } In an interview with Financial Times Fund Management, Laurent Ramsey, CEO of Pictet Funds, expresses regret that in Europe, commissions are shared increasingly to the advantage of fund distributors, and thus to the detriment of management firms. Efama, the European fund and asset management association, of which Ramsey is a member, is currently conducting a study of the level of commissions paid in Europe and how they are shared out. Ramsey hopes that the report, which will be published by summer, will increase transparency about fees, and bring them into line with levels in the United States.
p { margin-bottom: 0.08in; } In an interview with the Wall Street Journal, the CEO of the Swiss private bank Sarasin, Joachim Strähle, defends banking confidentiality. “I remain a partisan in favour of banking confidentiality. There is no reason for the entire world to know something as personal as your financial situation. In the same way that a doctor should not disclose information concerning you, a banker should not do so either,” he says. Switzerland, confronted with an unprecedented assault on banking confidentiality, will have to retain its position as a destination for private wealth. “I do not agree with those who think that the Swiss financial centre is dead of banking confidentiality is more or less eliminated. I think that Switzerland has a stable political system, an economy that has proven itself in the crisis, an active and highly-trained population, which often speaks several languages, and a long history of banking. These are qualities that other countries don’t have,” Strähle continues. Strähle also says that net inflows at the bank in second half remained at the levels observed in first half. Net inflows totalled CHF6.41bn in firts half. Sarasin will present its annual results on 24 February.