Depuis 2009, la Caisse d'allocation vieillesse des agents généraux (CAVAMAC) se tourne progressivement vers les fonds dédiés suite aux déceptions vécues avec les fonds ouverts. Christian Matécat, l'Agent comptable de la caisse, revient sur le changement de stratégie financière de la CAVAMAC.
Un point d’attention spécifique pour 2012 : La mise en place obligatoire d’un article 83 ou d’un Perco pour l’ensemble du personnel dans le cas où l’entreprise dispose d’un régime chapeau ouvert. Dans ce document, Mercer vous présente la liste des 10 préconisations pour les employeurs en matière de régimes supplémentaires de retraite. Pour lire la suite: cliquez ici
Malgré un rebond des marchés des actions en octobre, la position financière sur base de solvabilité de la plupart des régimes de retraite canadiens n’a pu s’améliorer au cours du quatrième trimestre due à une autre baisse des taux de rendement des obligations fédérales. L’indice Mercer sur la santé financière des régimes de retraite* est demeuré inchangé en date du 31 décembre par rapport au trimestre dernier à 60 % et est en baisse de 13 % pour l’année. « Le taux de rendement des obligations à long terme du gouvernement fédéral a perdu environ 30 points de base au cours du trimestre pour une perte totale de 110 points de base depuis le début de l’année, affirme Scott Clausen, responsable professionnel du domaine Régimes de retraite, gestion des risques et finance de Mercer au Canada. Cette diminution du taux de rendement des obligations a fait augmenter le coût d’achat des rentes et a fait baisser l’indice d’environ 2 % au cours du trimestre. Les rendements positifs des marchés ont fait augmenter l’indice d’environ 2 %, résultant en un changement nul pour l’indice au cours du trimestre. » Clausen a ajouté que « sur une base comptable, la plupart des régimes de retraite ont aussi subi d’importantes pertes en 2011 et l’expérience de cette dernière année démontre encore l’importance d’avoir une organisation qui s’occupe activement du suivi et de la gestion du risque lié à son régime de retraite. » « Les principaux indices de marchés ont augmenté au cours du quatrième trimestre. Le marché américain est celui ayant le mieux performé avec un rendement de 9,3 %. L’indice S&P/TSX composé a augmenté de 3,6 % comparativement à 5,3 % pour les marchés mondiaux développés et 2,1 % pour les marchés émergents (en dollars canadiens), » ajoute Sebastien Naud, conseiller principal en gestion de placements chez Mercer. « Cependant, les actions ont généré des rendements négatifs au cours de l’année. Le Canada a enregistré une perte de 8,7 % comparativement à des pertes de 2,7 % pour les marchés mondiaux développés et de 16,1 % pour les marchés émergents (en dollars canadiens). Les obligations ont obtenu de bons rendements en raison de la chute des taux d’intérêt. Le taux de rendement des obligations à long terme du gouvernement fédéral a chuté à moins de 2,5 %. Quelques fonds ont diversifié leur portefeuille dans les placements alternatifs tel que l’immobilier. Les résultats préliminaires indiquent que le rendement du marché immobilier canadien en 2011 pourrait dépasser 10 %, permettant ainsi aux investisseurs de profiter des bénéfices provenant de la diversification. » Lire la suite: cliquez ici
Pour la neuvième édition de l'enquête annuelle de bfinance sur les appels d'offres en sélection de gérants, Emmanuel Léchère, responsable du Market Intelligence Group, le programme de réflexion stratégique du cabinet de conseil à destination de la communauté financière, revient sur les enseignements de l'année 2011.
Le président de l’Association suisse des banquiers (ASB), Patrick Odier, qualifie d'«incompréhensible» l’attitude de certaines banques qui ont repris, après l’affaire UBS, des clients de cette grande banque, rapporte L’Agefi suisse. Pour le président de l’ASB, ces institutions doivent «endosser leur responsabilité». Si les faits reprochés à la banque Wegelin s’avèrent exacts, ils sont en contradiction pure et simple avec la stratégie décidée par la place financière, souligne Patrick Odier dans des interviews publiées samedi dans les quotidiens Le Temps et Neue Zürcher Zeitung. «Des institutions qui se sont mal comportées doivent endosser leur responsabilité pour cela», a-t-il ajouté. Il ne faut pas faire d’amalgames et mettre 300 banques dans le même sac. Le sérieux de la situation a été, en général, reconnu. «Il y a une prise de conscience qui se fait: une entreprise qui travaille dans des zones grises, à la limite de la légalité, n’a pas d’avenir», a-t-il souligné.
S’ils avaient à gérer un portefeuille suivant une allocation de référence équitablement diversifiée (50 % actions / 50 % obligations), les gérants investiraient actuellement en moyenne 50 % de leur actif en actions, 43 % en obligations et 7 % en monétaire. Cette légère préférence en faveur des actions se fonde sur des perspectives encourageantes pour les marchés émergents et, dans une moindre mesure, américains au cours des six prochains mois. Toutefois, pour les 80 sociétés de gestion internationales ayant répondu en janvier à notre nouvelle enquête sur les perspectives semestrielles des classes d’actifs traditionnelles, les obligations d’entreprises sont créditées des meilleures perspectives de performance. Anticipant un resserrement des spreads des émetteurs européens et américains sur l’ensemble des catégories de notation , les gérants envisagent de renforcer la thématique crédit en portefeuille au premier semestre. L’engouement pour les obligations d’entreprises contraste avec le sentiment négatif à l'égard de la dette souveraine des pays développés. La part des gérants qui sous-pondèrent cette classe d’actifs en portefeuille devrait encore croître à horizon fin juin, malgré les soutiens à l’obligataire souverain que promettent d’apporter les nouvelles règles prudentielles des banques et des assurances. Lire la suite: cliquez ici
Appels d’offres 2011 : gestion diversifiée, indices optimisés et immobilier à l’honneur Classement de la gestion déléguée institutionnelle Tendances d’investissement à l’international Questions d’actualités
Selon l’enquête annuelle de bfinance, le volume global estimé des appels d’offres en sélection de gérants lancés par les investisseurs institutionnels français en 2011 s’est élevé à quelques 13,5 milliards d’euros, après le volume record de 30,5 milliards d’euros enregistré l’année précédente Parmi les raisons de cette contraction, une nette contraction de la renégociation de mandats obligataires, qui avait animé le marché l’an dernier. L’enquête 2011 marque le retour de la gestion diversifiée et des actions dans les appels d’offres Le poids du FRR sur le marché des appels d’offres est en net recul, à 30 % des volumes contre 60 % en moyenne les années précédentes Conséquence d’un marché moins animé par le FRR, qui ne fait pas appel à un conseil en investissement, la part des appels d’offres en sélection de gérants intermédiés par un consultant double, pour passer à 52 % des volumes Pour lire la suite: cliquez ici
Le montant des appels d’offres lancés par les investisseurs institutionnels pour choisir un gérant l’année dernière s’est chiffré à 13,5 milliards d’euros en 2011 contre un montant record de 30,5 milliards en 2010. Ce déclin s’explique par « la chute des marchés actions européens au deuxième semestre et par l'érosion continue de la gestion monétaire qui pâtit toujours de la concurrence des produits bancaires » comme les comptes à terme, les dépôts à terme, ou les certificats de dépôts, selon cette étude. Seuls les encours de gestion obligataire ressortent en légère hausse malgré les difficultés de financements de certains pays de la zone euro (Espagne, Italie, Portugal, Grèce). D’après le classement de bfinance, la société Amundi, détenue par le Crédit Agricole et la Société Générale, a été la première société de gestion d’actifs institutionnels français en 2011, suivie par BNP Paribas Investment Partners (IP), Natixis AM, Lyxor AM et Axa IM. Les encours institutionnels d’Amundi ont représenté 108 milliards d’euros, soit un recul de 16% sur un an, ceux de BNP Paribas IP ont totalisé 90 milliards (-11%) et ceux de Natixis AM 84 milliards (+5%). Dans le détail, Lyxor a été la première société de gestion par encours en actions, Amundi par encours obligataires et Natixis AM sur le plan monétaire.
La piste d’une délocalisation de notre siège social en Belgique est étudiée depuis quelques mois, annonce ainsi Michel Clerc, directeur général de Médicis. Mais cette option est un ultime recours en cas d’application aveugle et uniforme du pilier 1 de Solvabilité II. Avec Solvabilité II, Médicis se retrouverait à devoir doubler ses fonds propres.
Afin de faciliter l’application des recommandations et pistes de réflexions formulées par l’AMF relatives à la gouvernance et la rémunération des dirigeants des sociétés se référant au code AFEP/MEDEF, celles-ci ont été regroupées et synthétisées dans un document unique intitulé: Recommandation AMF n°2012- 02 Ce document consolide la très grande majorité des recommandations et pistes de réflexion publiées depuis 2009 par l’AMF et figurant dans les documents suivants : les rapports de 2010 et 2011 sur le gouvernement d’entreprise et la rémunération des dirigeants (recommandation AMF n° 2011-17) ; le rapport du 8 décembre 2009 sur le gouvernement d’entreprise et le contrôle interne ; le rapport du 9 juillet 2009 sur les rémunérations des dirigeants des sociétés cotées et sur la mise en oeuvre des recommandations AFEP / MEDEF. L’AMF a écarté de cet exercice de consolidation : les recommandations spécifiquement applicables aux sociétés se référant au code MIDDLENEXT, qui feront l’objet d’un document spécifique ultérieur ; les recommandations qui s’adressent à des sociétés ne se référant à aucun code émises pour la première fois à l’occasion du rapport publié en décembre 2011 ; les recommandations sur le contrôle interne dont l’essentiel est repris dans une recommandation de l’AMF du 22 juillet 2010 sur le cadre de référence du contrôle interne et le guide applicable aux valeurs moyennes et petites.
Colin Harte, co-gérant du Barings Global Bond Trust, a quitté la société après 12 ans de service, rapporte Investment Week. Cela intervient alors que la société a fermé l’Absolute Return Bond Trust, également géré par Colin Harte. Le Global Bond Trust sera géré désormais par Dagmar Dvorak et Harjeet Heer.
Chris Jones, qui était le directeur des investissements de Key Asset Management, rejoint bfinance en tant que responsable des investissements alternatifs, à compter du 1er mars.Cette nomination intervient alors que Key AM, basée à Londres, vient d’être fusionnée avec SEB Alternative Investment Team à Stockholm (lire Newsmanagers du 8 février 2012).Key AM avait été rachetée en janvier 2008 par le groupe scandinave SEB.
The departure of François Carlotti from Métropole Gestion on 31 December, one year after he arrived as director of development, and the discontinuation of multi-management and the departure of its head, François Merle, will have fostered many rumours. One such rumour has it that Métropole Gestion is planning to refocus on its “historic” clients, institutional investors. “And that is exactly the opposite of what is happening!” says François-Marie Wojcik, chairman of the asset management firm, in an interview with Newsmanagers. The executive explains, blaming an ice age on markets, in addition to which new regulatory constraints in Solvency 2 and Basel 3 legislation are directly impacting the management of institutional investments, that “this new situation has led Métropole Gestion to end its multi-management activities dedicated primarily to institutionals, which are now less inclined to invest in this type of product.”The firm has also refocused its specialties, to focus on value management in the euro zone and Europe, convertible bond management, diversified mandates, and socially responsible investment.” The departure of Carlotti was due to a divergence in points of view as to the development of Métropole Gestion outside France, “and not a cessation of activities serving IFAs. … We are developing in all directions, including towards this kind of professionals in France, as soon as they have sufficient size,” says Wojcik. Institutionals do represent the largest client segment for Métropole Gestion: “they account for 80% of assets at the firm, which total EUR2bn,” says Wojcik, while “multi-managers represent 7%, and private banks, asset managers, family offices and IFA groups make up the rest. This is clearly the time for us to increase this percentage in volume.”
SCOR Global P&C a enregistré une croissance très satisfaisante de son activité en 2011 : les primes brutes émises ont augmenté de 8,8 % pour atteindre EUR 3,982 milliards à taux de change courants. A taux de change constants, la croissance des primes brutes émises de SCOR Global P&C en 2011 atteint 11,6 %. Les renouvellements du 1er janvier 2012 confirment la tendance observée en 2011 au redressement des marchés d’assurance et de réassurance. Dans cet environnement, SCOR conforte ses positions en faisant preuve de rigueur dans ses souscriptions et de prudence dans ses tarifications. Ces renouvellements permettent au Groupe de confirmer les engagements de son plan stratégique, « Strong Momentum V1.1. », pour son activité de réassurance P&C. Les renouvellements du 1er janvier 2012 se sont conclus après une année marquée par une série exceptionnelle de catastrophes naturelles diverses, nombreuses et de gravité variable. Tout au long de l’année écoulée, SCOR a démontré la résilience de son modèle économique basé sur une diversification à la fois élevée et maîtrisée. Sa stratégie de gestion de ses risques et de protection de son capital a permis au Groupe SCOR d’absorber des chocs majeurs et d’aborder les renouvellements dans des conditions favorables. Les performances obtenues à l’occasion de ces renouvellements résultent de la connaissance approfondie des marchés sur lesquels le Groupe opère et de ses clients, et de sa capacité à tirer profit de la fragmentation confirmée des marchés en saisissant les opportunités de croissance rentable. Les faits marquants des renouvellements intervenus le 1er janvier 2012 pour SCOR sont : Une croissance totale des primes de 13,9 % : les activités de Traités de Dommages et Responsabilité croissent de 12 %, tandis que les Traités de Spécialités progressent de 18 % ; Un niveau tarifaire moyen pondéré en hausse de 2,2 %, toutes choses égales par ailleurs. Les niveaux de prix en Traités de Dommages et Responsabilité, pondérés des variations des expositions et des paramètres économiques, croissent de 2,9 %, tandis que les niveaux de prix en Traités de Spécialités progressent de 0,6 %, sous les effets combinés d’une concurrence vive dans certaines lignes de spécialités (comme l’Aviation) et d’une évaluation prudente des évolutions tarifaires dans les lignes les plus exposées aux aléas de la conjoncture économique (Crédit, Tous Risques Chantiers/Montage, Marine). Les contrats liés aux risques de catastrophes naturelles sont renouvelés à des conditions de couverture et de prix qui tiennent compte de l’expérience, en particulier en Asie-Pacifique (tarifs en hausse 29,9 %) et sur le continent américain (+13,2 %) ; Une rentabilité technique (mesurée par le ratio combiné et la rentabilité des capitaux alloués) stable, reposant sur des projections prudentes, en particulier sur les lignes de métier les plus exposées aux incertitudes économiques ; Des termes et conditions largement inchangés, sauf pour les contrats et régions impactés par les catastrophes naturelles intervenues en 2011 ; Une différenciation accrue entre les cédantes au sein d’un marché donné, marchés qui restent eux-mêmes fragmentés conformément à l’hypothèse avancée par SCOR depuis plusieurs années. Conformément au plan « Strong Momentum », le Groupe a poursuivi le rééquilibrage de son portefeuille de catastrophes naturelles en augmentant son exposition aux Etats-Unis, marché qui a bénéficié d’une dynamique tarifaire relativement plus favorable, de l’ordre de +13,2 % à comparer à une augmentation de +4,6 % en Europe. Les catastrophes naturelles survenues en 2011 ont essentiellement touché la zone Asie-Pacifique, marchés pour lesquels le Groupe enregistre des hausses de tarifs de 29,9 % sur cette ligne d’activité au 1er janvier 2012. SCOR a néanmoins choisi de maintenir son exposition inchangée dans les pays sinistrés. A court et moyen terme, la tendance à l’augmentation des tarifs devrait se poursuivre, alors que 60 % du portefeuille de la région Asie-Pacifique se renouvelle en avril. Dans les conditions actuelles, SCOR Global P&C estime que ses primes brutes émises en 2012 devraient atteindre EUR 4,5 milliards. Victor Peignet, CEO de SCOR Global P&C, déclare : « Nous sommes satisfaits de cette saison de renouvellements, qui témoigne du dynamisme du Groupe et de sa capacité à saisir les opportunités, tout en mettant en oeuvre de manière résolue son plan stratégique « Strong Momentum V1.1 ». Dans des marchés très compétitifs et davantage fragmentés, l’approche multi-domestique et la stratégie de diversification suivies par le Groupe au cours des dernières années portent leurs fruits. Nous préparons d’ores et déjà activement les renouvellements à venir tout au long de l’année qui s’ouvre, renouvellements qui devraient confirmer la tendance déjà constatée de l’amélioration de notre rentabilité technique ».
Le groupe paritaire de protection sociale multi-professionnel D&O est actuellement en cours de rapprochement avec le Groupe Mornay. Avec son adjoint Julien Dorieux, le directeur technique et financier du groupe, Olivier Noël, explique sa politique d'investissement.
Le nouveau PDG de la compagnie dénoncera demain les conventions collectives en vigueur. Objectif : restaurer la compétitivité du réseau court et moyen courriers
Total a annoncé la vente au groupe chinois Sinochem de sa filiale colombienne à 100% Tepma, qui détient des participations dans un champ d’hydrocarbures et des oléoducs, afin de se concentrer sur ses activités locales d’exploration. Cette cession intervient après celle de deux autres participations dans des oléoducs colombiens et la valeur totale de ces trois transactions est proche d’un milliard de dollars.
In a report being prepared for March, MEP Arlene McCarthy is planning to lay out proposals presented last autumn by the European Commission. In an interview with Agefi, the British Labour party MEP claims that it would be a mistake to consider only the three algorithmic trading techniques described in the proposal (quote stuffing, layering and spoofing). The range must be extended. Administrative sanctions which currently vary largely from one country to another would be harmonised, with the assistance of the European Securities Markets Authority (ESMA). The text up for debate would set an upper limit of EUR5m for physical persons, and 10% of earnings for moral persons. McCarthy is planning to synchronise her timing with her German colleague Markus Ferber, in charge of finalising the Parliament’s proposals for settlement and the MiFID directive, the newspaper adds.
Le processus de « normalisation » des marchés que nous anticipons depuis plusieurs mois s’est accéléré en janvier sous le triple effet de: L’assouplissement continu et généralisé des politiques monétaires. Entre autre, la mise en place de la facilité LTRO à 3 ans (Long Term Refinancing Operation) par la BCE a fortement contribué à restaurer les conditions de liquidité. La stabilisation voire la progression d’indicateurs avancés au niveau global ainsi que dans la zone euro. Des avancées positives concernant la gestion de la dette en zone euro qui devraient aboutir à une stabilisation/ une inversion des dérives budgétaires et continuer à rassurer les marchés. Présentation complète en pièce jointe
Le régime local est un régime complémentaire et obligatoire en Alsace Moselle, uniquement financé par les cotisations des salariés et des retraités. Il assure à ces bénéficiaires un complément sur les prestations maladies versées par le régime général des salariés. Le régime local est géré régionalement et de manière autonome depuis 1995 par un conseil d’administration dont les représentants sont issus des organisations syndicales de salariés. Les résultats 2011 sont excédentaires de plus de 5,5 millions d’euros et 23,5 millions en incluant les produits financiers. Le régime local gère environ 300 millions d’actifs qui sont placés essentiellement sur des BMTN et CDN (environ 200 millions d’euros). En 2011, il a procédé à des appels d’offres pour sélectionner de nouveaux partenaires bancaires, sur des produits associant une garantie de capital (sur 3 et 5 ans) et un processus de gestion ISR, conforme aux valeurs du conseil d’administration. Le régime local possède également un fonds dédié ISR qui est géré par Natixis depuis 2008 qui qui sera remis en jeu en 2013, dans le cadre d’un nouvel appel d’offres. Le consultant Forward Finance intervient désormais sur l’analyse des placements et l’assistance aux appels d’offres. En moyenne, la part des actions au sein du portefeuille du régime local est faible, inférieure à 5%.
MetLife France, acteur majeur de la prévoyance et spécialiste de l’assurance de personnes, annonce l’arrivée de Florent Albert et Valérie Casta en tant que respectivement Directeur Finances et Risque et Directrice des Opérations. Marc de La Taille, jusqu’ici Directeur Marketing, devient Directeur du Marketing et des Ventes Directes. Ils sont tous trois membres du Comité de Direction et sont rattachés à Joël Farré, Directeur Général de MetLife France. A l’image du déménagement intervenu en décembre 2011 pour regrouper l’ensemble des 330 collaborateurs sur un site unique (à Coeur Défense) et développer les synergies entre les équipes, ces nominations marquent une évolution majeure dans l’organisation de MetLife France commente le groupe. Le périmètre de ces 3 postes clés a en effet été redéfini pour traduire une nouvelle dynamique basée sur une volonté d’intégration renforcée des entités.
Lancé en mai 2011, le groupe de travail de l’AMF sur les assemblées générales présidé par Olivier Poupart- Lafarge, membre du collège, vient de rendre ses conclusions. Son rapport est soumis à consultation publique jusqu’au 7 mars 2012. Constitué d’experts d’horizon divers, le groupe avait axé sa réflexion autour des sujets suivants : le dialogue entre actionnaires et émetteurs à l’occasion de l’assemblée, le fonctionnement de l’assemblée, et le vote des conventions réglementées. D’une manière générale, le rapport relève une opinion globalement positive sur le fonctionnement des assemblées générales en France et propose des axes d’améliorations dans des domaines précis. En se fondant sur ce constat, le groupe de travail a émis une série de propositions qui s’adressent directement aux acteurs concernés, notamment aux sociétés cotées. Il suggère également des modifications législatives ou réglementaires. Les propositions s’articulent autour de quatre thèmes : Le dialogue entre actionnaires et émetteurs, le groupe rappelle la nécessité d’un dialogue permanent en amont et en aval de l’assemblée. Il note ainsi que la possibilité pour les actionnaires d’exprimer leurs préoccupations est un élément important du dialogue. Cette expression peut se traduire par des propositions de résolutions ou de points à l’ordre du jour, ou par des questions écrites ou orales. Par ailleurs, le groupe souligne les efforts supplémentaires attendus en matière de pédagogie sur le contenu et les motifs des résolutions proposées par le conseil d’administration à l’assemblée. L’expression du vote, le groupe propose, d’une part, que soit introduite la possibilité d’une troisième voie d’expression pour l’actionnaire par la reconnaissance en droit français d’une véritable abstention distincte des votes « contre » et, d’autre part, que le mécanisme de transmission des votes des actionnaires non résidents soit amélioré. Celui-ci est en effet d’une relative complexité, davantage en raison des circuits utilisés que du droit applicable. Le groupe propose également quelques mesures concrètes liées aux possibilités de vote par voie électronique qui bénéficieraient à tous les actionnaires résidents et non-résidents. Le bureau de l’assemblée, les réflexions menées par le groupe tendent à clarifier et à consacrer certaines pratiques actuellement observées en particulier sur les pouvoirs du bureau. Le groupe souhaite que le rôle de l'établissement centralisateur pour déterminer les éléments de la feuille de présence soit formellement reconnu. Il propose, enfin, des mesures de prévention de conflits d’intérêts auxquelles seraient confrontés les membres du bureau. Le vote des conventions réglementées, le groupe estime que le rôle respectif des différents acteurs qui participent au processus d’approbation et de ratification de ces conventions doit être rappelé et parfois renforcé. Ainsi, le conseil d’administration est invité à motiver ses décisions d’approbation des conventions règlementées. Il est également proposé d’améliorer la définition de leur périmètre et d’en exclure les conventions conclues avec les filiales détenues à 100 %. A l’inverse, les conventions conclues entre un dirigeant ou un administrateur et une filiale devraient être portées à la connaissance des actionnaires de la société-mère, et, faire l’objet, dans certains cas résultant de circonstances de fait, de la procédure des conventions réglementées au niveau de la société mère. A l’issue de la consultation publique, les propositions du groupe, qui ne nécessitent pas d’amendements de textes législatifs ou réglementaires, auront vocation à être appliquées sur recommandation de l’AMF et au plus tard à l’occasion des assemblées qui se tiendront à compter du 1er janvier 2013. La consultation publique est ouverte jusqu’au 7 mars 2012 et les réponses doivent être envoyées à : contactcom@amf-france.org