BNP Paribas va fermer ses filiales dans les îles Caïmans, a annoncé l’organisation altermondialiste Attac mardi 24 mai. Cette dernière a dévoilé le compte-rendu de la réunion de la commission financière du Comité central d’entreprise (CCE) de BNP Paribas qui s’est tenue le 3 mai dernier, dans lequel les responsables de la banque annoncent leur intention de fermer leurs « dernières branches encore actives dans les Îles Caïmans. L’annonce d’Attac intervient à la veille de l’audition de Jacques d’Estais, directeur général adjoint de BNP Paribas, par la commission des Finances du Sénat au sujet des Panama Papers. Dans son rapport financier 2015, BNP Paribas déclarait posséder 6 filiales aux Îles Caïmans pour un produit net bancaire de 39 millions d’euros et un résultat net de 134 millions d’euros sans aucun salarié sur place, précise le communiqué de l’organisation.
La société de gestion Yomoni a annoncé l’élargissement de son offre en y incluant un fonds en euros à capital garanti, un PEA et un compte-titres sous mandat. Cette évolution intervient huit mois après le lancement de Yomoni-Vie, un contrat d’assurance vie investi en ETF et en fonds indiciels. Déjà dépositaire et opérateur des passages d’ordres du contrat d’assurance vie, la filiale d’Arkéa Suravenir fournira son fonds en euros Suravenir Rendement. L’offre PEA s’appuie sur un partenariat avec le Crédit Agricole.
Les gestionnaires d'actifs doivent prendre conscience que le « socialement responsable » va devenir une condition préalable pour se voir attribuer la gestion d'un mandat d'investissement à l'avenir.
L’Autorité de supervision européenne des assurances et des pensions professionnelles (Eiopa) a précisé les modalités auxquelles devront se soumettre les assureurs européens au titre des stress tests 2016. Deux risques seront scrutés de près, en particulier pour les assureurs de petite et moyenne taille : la persistance d’un environnement de taux bas, ainsi qu’un double scénario combinant chute de la valeur des actifs et un niveau faible du taux sans risque.
Depuis le 1er janvier 2016, date d’entrée en vigueur de Solvabilité 2, la Mutuelle des Motards, présidée par Patrick Jacquot, était en quête de son deuxième dirigeant effectif. Son identité est désormais connue.
Le député PS Christophe Castaner a déposé, le 24 mai 2016, un amendement à l’Assemblée nationale. Objectif : remutualiser, à la demande de Groupama, l’organe central de l'assureur. De société anonyme, le groupe deviendrait, dans le cadre d’une nouvelle loi, une société d’assurance mutuelle.
La Fondation Caritas France consacre 8% de son portefeuille au financement de l'économie. Dans le cadre d'une interview dédiée aux Couronnes Instit Invest 2016, François Micol, le trésorier, nous détaille les contours du fonds à impact social lancé récemment par la Fondation. Pour celle-ci, la mission s'avère plus importante que le revenu financier.
Versace a annoncé le remplacement inattendu de son administrateur délégué Gian Giacomo Ferraris par Jonathan Akeroyd, qui dirige la maison Alexander McQueen depuis 2004. Le groupe de mode italien n’a pas fourni d’explication au départ de Gian Giacomo Ferraris, en poste depuis juillet 2009, qui intervient moins de deux mois après l’annonce du départ du directeur artistique de sa marque Versus Versace, Anthony Vaccarello, parti chez Yves Saint-Laurent. Versace reste contrôlée par la famille de son fondateur mais une IPO paraît envisageable depuis que Blackstone a pris 20% du capital en 2014.
Bruno Bézard rejoint Cathay Capital Private Equity dans le cadre d’un projet entrepreneurial en vue de créer au sein de notre plateforme un nouveau véhicule d’investissement pour financer en fonds propres les entreprises européennes et asiatiques. « J’ai décidé de rejoindre Cathay Capital dont les valeurs, la culture et l’équipe sont en parfaite adéquation avec mon projet personnel, et dont le fondateur, Mingpo Cai, et ses associés ont bien voulu m’accorder leur confiance. Je compte ainsi continuer, dans un autre cadre, à servir notre pays, ses entreprises et ses entrepreneurs », déclare Bruno Bézard. Pour Mingpo Cai, Président de Cathay Capital : « Nous sommes honorés par le choix de Bruno Bézard de s’associer à la plateforme unique de Cathay Capital pour y développer un projet entrepreneurial. La valeur fondamentale de Cathay Capital est de servir les entrepreneurs qui cherchent à grandir au-delà des frontières. Au sein de notre écosystème, Bruno contribuera à renforcer cette valeur d’utilité pour nos entreprises françaises dans leur rayonnement à l’international. » Inspecteur général des finances, ancien élève de l’École Polytechnique et de l’École Nationale d’Administration, Bruno Bézard a été Inspecteur des finances en service à l’Inspection Générale des Finances de 1988 à 1992. Ensuite, il exerça différents postes à la Direction du Trésor jusqu’en janvier 2000. Successivement Directeur Adjoint du Cabinet du ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, Sous-Directeur à la Direction du Trésor en charge de l’aide au développement des banques multilatérales et des pays émergents, Vice-Président du Club de Paris, il est de la mi-2001 à avril 2002 Conseiller économique et financier du Premier ministre. Puis, de juillet 2002 à mars 2003, il occupe le poste de chef de service des participations à la Direction du Trésor avant sa nomination à l’Agence des Participations de l’État en qualité de Directeur Général Adjoint en mars 2003, puis en février 2007 de Directeur Général. De septembre 2010 à août 2012, Bruno Bézard est ministre conseiller à Pékin, Chef du service économique régional « grande Chine » de la France. En août 2012, il devient Directeur Général des Finances publiques jusqu’à ce qu’il devienne Directeur Général du Trésor en juillet 2014. Il rejoindra Cathay Capital début juillet 2016 en qualité de Managing Partner.
Le compte à rebours a commencé. Les investisseurs institutionnels ont jusqu’au mois de décembre pour se conformer à l’article 173 de la loi de transition énergétique. Pour autant, sont-ils prêts à communiquer sur la prise en compte des enjeux ESG, avec une dimension climat pour ceux détenant plus de 500 millions d’euros d’encours, dans leur politique d’investissement ? Les institutionnels français les plus avancés dans ce domaine proposent déjà des formations à destination de leurs administrateurs pour accompagner une communication présente sur le sujet depuis des années.
Ares Capital, fonds d’investissement spécialisé dans les entreprises de taille moyenne, a annoncé lundi le rachat de son concurrent American Capital pour 3,4 milliards de dollars (3 milliards d’euros) en numéraire et en actions. Ares Capital précise qu’il offre 6,41 dollars par action et 0,483 action pour chaque action American Capital.
«Dans le cadre des normes IFRS 9, nous avons opté pour une détention jusqu’à maturité des obligations souveraines, car dans ce cas elles ne sont pas valorisées en prix de marché, ce qui nous permet d’être immunisés contre une éventuelle remontée des taux d’intérêt», précise Joël Prohin, directeur des gestions pour compte propre à la CDC. «Le rendement moyen sur notre portefeuille obligataire baisse d’environ 30 points de base par an, avance Joël Prohin. Cette situation concerne l’ensemble des institutionnels.» «Nous ne pouvons pas faire tourner nos portefeuilles comme les gérants d’actifs afin de préserver le revenu courant des instruments que nous avons dans notre bilan et ainsi faire face à nos engagements financiers à court terme, précise Matthias Seewald, membre du comité exécutif en charge des investissements chez Allianz France. Par ailleurs, nous devons trouver un équilibre entre la recherche de rendements et les obligations liées à la directive Solvabilité 2.» «Les compagnies d’assurances, pour ne pas être pénalisées dans le cadre de la directive Solvabilité 2, doivent aligner la duration de leur actif sur celle de leur passif, témoigne Matthias Seewald. Notre passif a une duration moyenne de 8 ans. Nous n’achetons donc pas de dettes souveraines avec des taux négatifs.» «L’annonce par la BCE de sa volonté d’acheter à partir du mois de juin des obligations émises par les entreprises les mieux notées a conduit à un resserrement des spreads, indique Matthias Seewald, membre du comité exécutif en charge des investissements chez Allianz France. Le risque ne nous semble ainsi plus suffisamment bien rémunéré sur ces titres. Il en va de même des obligations high yield sur lesquelles les défauts pourraient augmenter. Compte tenu de ce contexte de marché et de notre besoin d’adosser actif et passif, nos investissements dans les obligations souveraines sont actuellement supérieures à ce que nous souhaiterions réaliser.» «Notre actif général est de plus de 60 milliards d’euros, relève Jean-Louis Charles, directeur des investissements et du financement d’AG2R La Mondiale. La liquidité sur les marchés obligataires n’est pas suffisante pour faire tourner très rapidement les portefeuilles.» «40 % de nos passifs sont constitués par des engagements de retraite supplémentaire dont la duration est supérieure à 10 ans», précise Jean-Louis Charles.
BNP Paribas Cardif annonce la nomination de Bruno Valersteinas au poste de Directeur Général d'AEP - Assurance Epargne Pension, acteur majeur du marché de l'assurance vie haut de gamme.
Le mardi 17 mai 2016 s’est tenu le premier Conseil d’administration du Fonds de dotation du Grand Paris Express, présidé par Remi Babinet (BETC) et co-fondé avec Xavier Lépine (La Française). La construction du Grand Paris Express – 200km de lignes de métro et 68 nouvelles gares à l’horizon 2030 – représente le projet urbain le plus ambitieux d’Europe. Il s’accompagne d’une programmation artistique et culturelle confiée à Jérôme Sans (co-fondateur du Palais de Tokyo) et José-Manuel Gonçalvès (directeur du CENTQUATRE-PARIS) sur l’ensemble du territoire métropolitain. Le Fonds de dotation est à la mesure de cette aventure culturelle extraordinaire et vise à recueillir des fonds privés pour soutenir et amplifier la mise en œuvre de ces projets artistiques. Dès le 4 juin 2016, la Société du Grand Paris organise les premières manifestations publiques de son programme artistique et culturel à l’occasion du démarrage des premiers travaux du métro. D’ici 2022, et l’ouverture des premières gares du réseau, formidable tremplin vers les Jeux Olympiques de 2024 et l’Exposition Universelle 2025, de nombreuses actions artistiques seront lancées le long du parcours du futur métro pour révéler la richesse et la diversité culturelle du Grand Paris et contribuer à incarner une nouvelle identité métropolitaine. Pour mener à bien ce projet culturel d’une ampleur géographique et temporelle inédite, la Société du Grand Paris a créé le Fonds de dotation du Grand Paris Express, destiné à recueillir les contributions des partenaires qui partagent sa vision pour ce projet d’intérêt national. Toutes les entreprises impliquées dans la transformation et la vie de la métropole francilienne – constructeurs, transporteurs, promoteurs, commerçants, entreprises, mécènes – et toutes celles qui se sentent concernées par ce projet d’avenir qu’est le Grand Paris Express sont invitées à soutenir la mise en œuvre d‘une programmation culturelle exigeante, fédératrice et innovante. Le Fonds de dotation est présidé par Rémi Babinet (BETC). Il est fondé par ce dernier avec Xavier Lépine (La Française). Au Conseil d’administration siègent des acteurs variés de l’économie et de la culture, dont Mouloud Achour (journaliste), François Barré (expert culturel auprès de la Société du Grand Paris), Jacques Bungert (Courrèges), Véronique Chatenay-Dolto (DRAC Île-de-France), Jean-Yves Le Bouillonnec (Député-Maire de Cachan, président du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris), Amandine Lepoutre (La Société Anonyme), Lucie Maurel Aubert (Banque Martin Maurel), Catherine Perenet (Société du Grand Paris) et Philippe Yvin (président du directoire de la Société du Grand Paris). « Nous allons avoir la chance de vivre une aventure extraordinaire qui est celle de la métamorphose de notre capitale. Nouvelle échelle, nouvelles circulations, dynamiques, projections, le futur métro Grand Paris Express va être le moteur d’une transformation jamais vue depuis le XIXème siècle. Il est primordial de faire comprendre cet enjeu, de le partager avec les habitants pour que le projet prenne toute sa dimension sociale. Grâce à la création nous pourrons jouer collectif, dialoguer, rayonner ; participer à faire émerger une culture « post-périph » et à construire le récit du Grand Paris. » Rémi Babinet, President de BETC et Président du Fonds de dotation du Grand Paris Express « Le Grand Paris Express est à la fois un formidable projet de transport et d’aménagement, mais également une grande aventure culturelle où les artistes, aux côtés des architectes et designers, participent à l’invention de la ville de demain. Ce Grand Paris de la création doit contribuer à hisser notre métropole en tête des capitales mondiales de l’innovation, de la qualité de vie et de la jeunesse. Cette ambition, la Société du Grand Paris ne peut la mener seule. Le succès de ce grand dessein culturel repose nécessairement sur la mobilisation de tous, et notamment des entreprises, aux côtés des acteurs publics déjà engagés pour la construction du réseau de transport ». Philippe Yvin, Président du Directoire de la Société du Grand Paris
Dans une interview accordée à l’Argus de l’Assurance, Frédéric Bernard, directeur général de la Mutuelle UMC, revient sur son projet de rapprochement avec Klesia dans un contexte difficile du marché de la complémentaire santé pour le monde mutualiste.
Pour 2015, l’assureur strasbourgeois Afi Esca annonce un chiffre d’affaires en hausse de 6%. Il s’établit à 207 M€ pour un résultat net après impôts de 10,7 M€. LA PART DES UNITÉS DE COMPTE DANS LA COLLECTE EST DE 41% En assurance emprunteur, qui représente 38% du chiffre d’affaires, le groupe annonce une année 2015 en progression de 20% « aidée par un contexte porteur en France ainsi que par la progression soutenue des activités en Belgique et en Italie ». En épargne, qui pèse pour 35% du chiffre d’affaires, la collecte a été de 70 M€ en 2015 contre 67 M€ en 2014 (hors souscriptions exceptionnelles). La part en unités de compte a également progressé et s’établit à 41% contre 33% l’année précédente (hors souscriptions exceptionnelles). En obsèques, l’assureur annonce une progression de 15% de son activité. Au total, Afi Esca enregistre 1,56 Md€ d’actifs sous gestion. Pour 2016, le groupe s’est fixé pour objectif de poursuivre la digitalisation de ses front et back-office administratifs.
Les deux assureurs mutualistes ont confirmé leur intention de ne plus poursuivre leur rapprochement au sein de Sferen tout en conservant leurs coopérations existantes. La disparition, à terme, de Sferen pose la question des alliances et des partenariats futurs de chacune des maisons.
Vivendi a relevé pour la deuxième fois son offre sur le solde du capital de l'éditeur de jeux vidéo Gameloft pour la porter à 8 euros par action, indique jeudi un avis de l’Autorité des marchés financiers (AMF). La précédente offre de Vivendi s'établissait à 7,20 euros, un prix relevé par rapport à une offre initiale de 6 euros. Ce dernier relèvement intervient à une semaine de la clôture de son offre publique d’achat sur Gameloft, prévue le vendredi 27 mai.
Omnes annonce le lancement d’Omnes Mezzanis n°3 Private Investors, un FCPR destiné aux particuliers qui souhaitent investir dans les PME françaises non cotées en croissance.Le portefeuille du fonds a pour objectif d’investir dans des entreprises, d’une valeur comprise entre 50 et 300 millions d’euros ayant leur siège en France et disposant de fondamentaux solides, d’un management expérimenté et d’un fort potentiel de développement opérationnel et/ou de croissance externe. Le fonds cible une taille de 30 millions d’euros. Il est destiné à co-investir aux côtés du FPCI Omnes Mezzanis 3 (taille cible de 150 millions d’euros), fonds de 3ème génération de dette privée dédié aux PME-ETI françaises. Il intervient sur des opérations de financement mezzanine et unitranche – structuration de produits de dette privée obligataire dans le cadre d’opérations de LBO ou de transactions sponsorless.Accessible à partir de 5.000 euros d’investissement, Omnes Mezzanis n°3 Private Investors est distribué par LCL Banque Privée et ouvert à la commercialisation à d’autres réseaux bancaires.Omnes Capital a collecté auprès des particuliers 72 millions d’euros via ses fonds de capital développement et transmission small cap en 2015.
Amundi sacré pour la seconde année La 15ème édition du Palmarès des sociétés de gestion dressé par Amadeis élit, comme l’an passé, Amundi gestionnaire de l’année 2015. « Assez spontanément, les investisseurs relèvent sa mise en Bourse et une forte collecte sur de nombreuses classes d’actifs », note Alexandre Lengereau, président d’Amadeis. Mené en début d’année auprès de 60 investisseurs institutionnels (plus de 100 milliards d’actifs sous gestion en cumulé), ce classement est établi sur la base de leurs évaluations selon différents critères : qualité de la gestion, rigueur du process d’investissement, qualité et régularité des performances, efficacité du contrôle du risque, compétence et stabilité des équipes de gestion, clarté de la communication, efficacité du service clients, qualité des démarches commerciales. Selon cette enquête d’opinion, Amundi, BNPP IP et Natixis AM constituent le podium du classement général. Des structures d’envergure qui, outre la qualité de leur expertise et des services reconnus par les répondants, bénéficient d’un « effet taille ». « En effet, ce palmarès est la synthèse des autres classements intermédiaires, décrypte Alexandre Lengereau. Les gestionnaires de grande taille, parce que présents sur quasiment toutes les classes d’actifs, tirent un certain avantage. » Côté gestion monétaire, les investisseurs sollicités reconnaissent un penchant pour les structures d’importance : BFT, filiale d’Amundi, figure en première place devant BNP IP et Amundi AM. A l’inverse, « pour la gestion de taux, les investisseurs sont à la recherche d’un rendement additionnel par rapport à ceux délivrés par des émissions investment grade. Ils retiennent des maisons comme Tikehau, spécialiste des obligations d’entreprise et de la dette privée, ou encore Muzinich spécialisée dans les obligations à haut rendement », poursuit le président. Pour mémoire, dans l’édition précédente, Amundi et Axa IM occupaient respectivement ces deux premières places. Quant au segment Actions Euro, les boutiques sont traditionnellement privilégiées. DNCA Investment, Financière de l’Echiquier et Alken AM arrivent en tête cette année. Le podium du Palmarès 2015 était occupé par Lazard Frères Gestion, Financière de l’Echiquier et Mandarine Gestion. La loi sur la transition énergétique peu appréhendée Contexte oblige, les répondants indiquent pour 79 % d’entre eux réfléchir à sélectionner de nouveaux gérants. « Il s’agit davantage d’une recherche de diversification via de nouvelles idées d’investissement que de la remise en jeu de mandats, explique Alexandre Lengereau. Ainsi, en début d’année, les grands investisseurs envisageaient de renforcer leur exposition aux actions européennes, 23 % au segment immobilier et 19 % réfléchissaient à orienter leurs flux d’investissement en dettes privées. » Autre enseignement de ce palmarès : COP21 n’a pas produit tous ses effets. Seulement 43 % des investisseurs se disent sensibilisés à la loi sur la Transition énergétique. Promulguée le 17 août dernier, cette loi place le climat au cœur d’un reporting non financier, rendu obligatoire par l’article 173. Les institutionnels devront ainsi communiquer sur la prise en compte des critères ESG (environnement social et gouvernance) dans leurs investissements, mais aussi sur les moyens qu’ils mettent en œuvre pour contribuer à la transition énergétique.
Allianz Vie a annoncé aujourd’hui avoir initié la vente de 3 879 818 actions Euler Hermes Group («Euler Hermes» ou la «Société») représentant la totalité de sa participation, soit 8,56% du capital social de la Société, par voie de placement privé auprès d’investisseurs institutionnels avec construction accélérée d’un livre d’ordres (le “Placement”). Euler Hermes annonce avoir pris l’engagement de participer au Placement en passant un ordre irréductible d’achat, au prix du Placement, portant sur 2 200 000 de ses propres actions représentant environ 4,9% du capital social de la Société, sous réserve de la réalisation du Placement (le “Rachat”). Le Rachat serait réalisé dans le cadre du programme de rachat d’actions approuvé par l’assemblée générale des actionnaires du 27 mai 2015. Suite à la réalisation du Placement et du Rachat, la Société a l’intention d’annuler les 2 200 000 actions rachetées, ainsi que 500 542 actions propres qu’elle détient déjà, soit un total de 2 700 542 actions, représentant 6,33% du capital social de la Société. Suite à la cession de sa participation par Allianz Vie et à l’annulation de ses actions propres par la Société, la participation totale du groupe Allianz serait ramenée de 67,80% à 63,00% du capital social et des droits de vote théoriques de la Société. Cette opération permettrait à Euler Hermes d’utiliser efficacement son surplus de capital[1] en réalisant une opération relutive bénéficiant à l’ensemble de ses actionnaires. Pour financer le Rachat, la Société utiliserait sa trésorerie disponible, ce qui lui permettrait en effet d’éliminer une partie substantielle de ce surplus de capital. Une fois réalisés, le Rachat et l’annulation des actions subséquente amélioreraient le retour sur fonds propres tout en étant relutifs sur le bénéfice par action et sur le dividende par action (environ 6,3%), puisque le dividende proposé serait augmenté à 4,68 euros par action, sous réserve du vote des actionnaires lors de l’assemblée générale annuelle devant se tenir le 25 mai 2016, le nombre d’actions composant le capital social de la Société étant réduit à 42 641 635 actions. Une modification de la résolution serait proposée aux actionnaires pendant l’assemblée générale annuelle devant se tenir le 25 mai 2016 afin de refléter cette modification du dividende par action. BNP Paribas intervient comme conseil financier d’Euler Hermes dans le cadre de cette opération.
Le nouveau directeur général de l'Union Nationale Mutualia, Alain Plouzennec, en poste depuis le 7 mars 2016, a livré à l'Argus de l'Assurance les principales ambitions d'un groupe qui, comme d'autres acteurs du marché de la santé et prévoyance, pense également en termes de diversification.
Le départ de Nicolas Moreau, PDG d'Axa France depuis 2012, qui était révélé mardi 17 mai 2016 par notre confrère La Lettre de l'Assurance, est confirmé ce mercredi 18 mai par le groupe. Une importante réorganisation de l'entreprise doit être annoncée lundi prochain. En interne, les spéculations vont bon train.
Pierre-René Lemas, le directeur général de la Caisse des dépôts, avait déjà douché en avril 2016 les rumeurs d’intégration de CNP Assurances au sein du groupe la Poste. C’est aujourd’hui Martin Vial, représentant de l’Etat actionnaire, qui enterre les rumeurs. Dans les Echos du 17 mai, il indique qu’« il est tout à fait souhaitable que les deux groupes [CNP et La Banque Postale] renforcent leurs synergies opérationnelles et commerciales ». Et il ajoute que « pour ce faire, un rapprochement capitalistique n’est pas nécessaire ». CNP NE SERAIT DONC PAS L’USINE DE PRODUCTION D’ASSURANCE DE LA POSTE Cette déclaration fait suite à la rumeur selon laquelle Philippe Wahl, le patron de la Poste, soutiendrait l’idée d’une intégration de CNP Assurances (déjà détenue à 18% via Sopassure, une holding commune avec le groupe BPCE), pour en faire son usine de production d’assurance, notamment au service de sa filiale bancaire, La Banque Postale. Une idée qui ne séduit manifestement pas tous les actionnaires, en particulier l’Etat qui détient 1,1% de l’assureur à fin 2015.
Le groupe suisse UBS a décidé de réduire le délai de préavis à trois mois contre six mois précédemment pour les cadres du groupe suisse, selon une information du site spécialisé finews. Les cadres comprennent les fonctions de «director», «executive director» et «managing director», autrement autant de fonctions parmi les mieux rémunérées du groupe. Cette décision intervient alors que le groupe a annoncé un plan d'économies drastique et une réduction des effectifs dans ses activités de gestion de fortune.
La Grèce compte revenir l’an prochain sur les marchés obligataires pour financer sa dette, a déclaré samedi le Premier ministre Alexis Tsipras dans une interview à l’hebdomadaire grec Realnews. « Nous pourrions sortir une fois pour toutes du plan de renflouement bien avant que le programme parvienne à échéance en août 2018 », estime le chef du gouvernement, alors que des négociations entre Athènes et ses créanciers sur un allégement de la dette grecque ont débuté.