Une caisse de retraite qui marche sur la tête : assurés qui mettent parfois des années à voir liquider leurs pensions, demandes d'arriérés indus, parfois pour des sommes folles… Les adhérents de la CIPAV, caisse de retraite complémentaire, se retrouvent parfois dans ses situations incroyables. Au point que la Cour des Comptes y a plongé son nez en 2012, avec à la clé un rapport au vitriol. Un reportage de France Inter.
Le Fonds mondial de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme collecte et investit 4 milliards de dollars par an à l’appui de programmes menés par des experts locaux dans les pays et les communautés qui en ont le plus besoin. Peu connu du grand public, le Fonds mondial est une institution financière basée à Genève, en Suisse, qui fonctionne grâce à de multiples soutiens : les gouvernements, la société civile, le secteur privé et les personnes touchées par les maladies. Sylvie Billion, trésorière et directrice administrative et financière adjointe, nous explique le fonctionnement de l’institution et la gestion, parfois complexe, des subventions.
L’ancien directeur exécutif d’EDF chargé des Finances, parti en désaccord en raison du pharaonique projet d’Hinkley Point, part chez Deutsche Bank. Il prend la tête du M&A mondial du groupe depuis Paris, et supervisera les activités d’investment bank dans l’Hexagone.
Il fallait se battre et Sylvie Billion avait la force pour le faire, notamment lorsqu’elle entre en 1978 à l’Ecole Centrale Lille dans une promotion qui comptait seulement 4% de filles. En réalité, évoluer dans un monde masculin ne la dérange pas outre mesure, bien au contraire. La trésorière et directrice administrative et financière adjointe du Fonds mondial a pris l’habitude durant toute sa carrière de faire tomber les barrières. Portrait d’une femme de caractère.
L’Afic organise ce jeudi 19 mai sa conférence annuelle sur le marché du capital-investissement. Comment se porte ce dernier en France ? Michel Chabanel : La tendance est plutôt positive pour le marché français du capital-investissement, qui enregistre depuis 2012 une croissance quasi continue. A 10,7 milliards d’euros en 2015, les investissements réalisés, en hausse de 23 % sur un an, sont revenus à leur plus haut niveau depuis 2007. Pour leur part, les montants collectés par les véhicules spécialisés s’inscrivent certes en léger retrait par rapport à 2014 (9,7 milliards d’euros, contre 10,1 milliards), mais ils avoisinent toutefois la moyenne d’avant-crise, de 10,5 milliards sur la période 2005-2008. Sur le plan des performances, le rendement net sur 10 ans offert par le capital-investissement hexagonal atteint 11,3 % par an, soit le double environ de celui des autres classes d’actifs. En outre, ce taux est comparable à celui offert au Royaume-Uni et aux Etats-Unis. Enfin, le bilan du point de vue social et économique est très favorable. Les chiffres d’affaires des entreprises accompagnées ont crû en moyenne de 22,4 % entre 2009 et 2014, contre une hausse du PIB nominal français de 10 %. En termes d’emplois, plus de 314 000 postes nets ont été créés, pendant que le secteur marchand en détruisait plus de 123 000. Si le tableau d’ensemble est positif, certains acteurs du secteur, en particulier ceux de petite taille, font état de difficultés à lever des fonds. Comment l’expliquez-vous ? M.C. : Les grands fonds arrivent, il est vrai, à lever des capitaux plus facilement car ils peuvent notamment solliciter des investisseurs étrangers. Ceux de plus petite taille sont contraints de se tourner exclusivement vers des investisseurs français, qui sont malheureusement moins nombreux à investir dans le non-coté que dans d’autres pays, notamment du fait de l’absence de fonds de pension. En effet, la part des actifs des institutionnels allouée au capital-investissement ne s’élève qu’à 0,75 % en France, quand elle s’établit à 3 % en moyenne en Europe. Pour autant, il y a actuellement d’abondantes liquidités qui cherchent à s’investir et de nombreuses sociétés de gestion de petite taille en profitent : 55 % des véhicules ayant levé des fonds l’année dernière ont ainsi collecté moins de 20 millions d’euros. Cette abondance de liquidités se traduit notamment par une augmentation des leviers des cibles qui, d’après l’indice Argos Soditic, ont retrouvé fin 2015 leur pic historique de 2006. L’Afic est-elle préoccupée par ce phénomène ? M.C. : Il est incontestable que les leviers augmentent, ce qui s’explique à la fois par le fait que les fonds ont beaucoup d’argent à investir, que les acquéreurs industriels sont prêts à payer cher un actif et que les banques sont plus agressives. Mais cette dynamique haussière se justifie aussi par la conjoncture. Depuis cinq ans, l’économie s’est améliorée et de nombreux risques ont disparu, comme le «Grexit» et la défiance envers les dettes souveraines. Dans un contexte où il est devenu moins compliqué d’établir un business plan, il n’est pas anormal que les valorisations et les niveaux d’endettement remontent. Cela dit, la concurrence entre acheteurs a toujours contribué à renchérir, en période de reprise comme aujourd’hui comme en période de crise, le prix des actifs de qualité. Toutefois l’expérience montre que ce sont souvent ces derniers qui délivrent les meilleures performances. Enfin, à l’exception de quelques dossiers emblématiques, il y a eu très peu de défauts de sociétés ayant fait l’objet d’un montage LBO avant 2007, malgré des leviers parfois significatifs. Votre mandat à la présidence de l’Afic, entamé en 2014, s’achève le mois prochain. Quel bilan dressez-vous de ces deux dernières années et sur quels chantiers devra œuvrer votre successeur ? M.C. : Outre nos efforts visant à maintenir un cadre réglementaire et fiscal le plus favorable possible pour les entreprises et les investisseurs, nous nous réjouissons de la création en août dernier de la Société de libre partenariat (SLP). Ce véhicule, qui s’inspire des fonds anglo-saxons, contribue à rassurer les investisseurs étrangers, pour lesquels le régime français des fonds communs de placement à risques (FCPR) pouvait sembler difficile à appréhender. La SLP devrait ainsi renforcer l’attractivité du marché français du capital-investissement. Sur le front des priorités, il est impératif, au regard des besoins croissants en fonds propres des entreprises françaises, de développer notre marché en permettant notamment aux assureurs d’investir plus facilement dans le private equity français. Sur un horizon de cinq ans, celui-ci doit pouvoir doubler de taille afin d’égaler le marché britannique.
Facts & Figures, conseil en stratégie et en management, publie la 7e édition de son baromètre de l’épargne vie individuelle. Et propose d’adapter les contrats en euros pour donner plus de flexibilité d’investissement aux assureurs.
Les deux assureurs mutualistes ont finalement décidé de ne pas former un groupe prudentiel, faute d’accord sur la gouvernance. Ils ne remettent toutefois pas en cause leurs coopérations existantes.
Ayant décidé de déléguer partiellement sa gestion, Coface a opté pour une plateforme d’investissement externalisée qui lui est dédiée, une première en France. Gérée par Amundi, cette solution lui a notamment permis de diversifier son portefeuille tout en tenant compte de ses contraintes comptables et réglementaires.
Pionnier du conseil ESG auprès des acteurs du private equity, ExFi Partners devient Indefi ESG ADVISORY suite à la cession des parts détenues par EthiFinance au Groupe Indefi.
Une semaine après l’officialisation du départ de Nathalie Danizan à la direction générale d’Eovi MCD Mutuelle, l’identité de son remplaçant est désormais connue.
Une quarantaine de fonds souverains et fonds de pension, représentant une capacité d’investissement d’au moins 7.000 milliards de dollars, se réuniront vendredi à Paris pour rencontrer des décideurs politiques et privés, en vue d’investir en France et en Europe. Cette rencontre, une première, est organisée par CDC International Capital (CDC IC) qui assure cette année la présidence de l’Institutional Investors Roundtable (IIR), regroupant les principaux fonds souverains et de pensions mondiaux, indique jeudi dans un communiqué la CDC IC. « Le groupe des premiers fonds de pension et fonds souverains, qui sont au sein de l’IIR, représentent à eux seuls entre 7.000 et 9.000 milliards de dollars », a précisé jeudi à l’AFP Laurent Vigier, PDG de CDC IC, filiale de la Caisse des dépôts dédiée aux investissements internationaux. « Cette réunion sera très pragmatique », son objectif étant d’organiser « une interaction » entre ce groupe d’investisseurs institutionnels internationaux, qui souhaite investir directement, et « des institutions qui partagent les mêmes objectifs et le même horizon long d’investissement », a-t-il poursuivi. Fondé en 2011, l’IIR regroupe pour moitié des fonds de pension nord-américains et européens, qui représentent environ 6.000 milliards de dollars, et, les fonds souverains « des grands pays émergents producteurs de matières premières », (notamment Abu Dhabi, Chine, Russie), estimés aujourd’hui à 6.500 milliards de dollars, a également souligné M.Vigier. Réunis lors d’une conférence, ils échangeront à huis clos autour de trois grands thèmes : les enjeux du Grand Paris, l’investissement de long terme en Europe et les projets susceptibles d'être financés pour atteindre les objectifs fixés lors du sommet mondial sur le climat (COP 21) de décembre dernier à Paris. « L’objectif n’est pas de présenter une liste de projets à mettre aux enchères mais de montrer à ces investisseurs qu’il existe des opportunités d’investissements et donc d’engager un dialogue qui se poursuivra ensuite avec ceux qui seront intéressés », a expliqué M. Vigier.
Philippe Legrand, managing director France au sein de RBC Investor & Treasury Services, fait un état des lieux du marché non coté en évoquant les développement en cours. Il estime notamment que la loi Macron peut favoriser l'investissement étranger en France.
Le marché de l'assurance vie continue d'attirer les épargnants. Mais les encours moyens par contrat varient entre bancassureurs et assureurs positionnés sur une clientèle haut de gamme.
Le courtier Siaci Saint Honoré, avec + 4% en 2015, croît globalement moins vite que les années précédentes, en raison de la sortie du pôle assurance vie individuelle. Mais le courtier affiche une forte croissance sur la protection sociale et rémunération globale, en croissance interne et externe.
Contraints par le contexte de taux bas, les assureurs vie accélèrent la conversion des épargnants vers les unités de compte. Mais les volumes gérés ne permettent pas des rééquilibrages rapides. Et les fonds en euros restent encore très présents dans les encours.
Ernest Berthet, directeur général honoraire du Sénat, décortique les régimes spéciaux. Fruits de l’Histoire, ils sont mal connus ; on en parle peu, les politiques et la presse focalisent sur les régimes des salaires du privé, ils sont l’objet de bien des fantasmes car ils offrent, parfois, des avantages qui semblent exorbitants aux yeux du commun des mortels.
CNP Assurances a présenté ses résultats du premier trimestre 2016 dans un communiqué. Le résultat net part du groupe s'élève à 281 millions d'euros, en hausse de 10,3% (à périmètre et change constants). Le T1 2016 a été marqué par un effet de base défavorable par rapport au T1 2015 sur le change (baisse de 34 % du cours moyen du real brésilien) et les marchés actions (baisse de 13 % de l’indice CAC 40) ainsi que par des changements de périmètre.
L’association sommitale de Malakoff Médéric a décidé de mettre un terme au processus de rapprochement avec la troisième mutuelle santé française. Le groupe de protection sociale a par ailleurs nommé Thomas Saunier comme directeur général.
Le conseil d’administration de l’association sommitale de Malakoff Médéric a nommé Thomas Saunier directeur général du groupe, selon un communiqué publié mardi. Il prendra ses fonctions le 1er juin. Il succède à Yann Charron, en poste depuis le 1er janvier après l'éviction du délégué général du groupe de protection sociale, Guillaume Sarkozy. «Le conseil a souligné la qualité remarquable du travail accompli par Yann Charron pendant cette période transitoire et s’est déclaré heureux qu’il continue à oeuvrer, en qualité de directeur général délégué aux côtés de Thomas Saunier», indique le communiqué.
Janus Capital International, la filiale internationale du gestionnaire d’actifs américain Janus Capital Group, a annoncé ce lundi 9 mai l’ouverture aux souscriptions en Europe de son fonds Janus Absolute Return Income par le biais de sa gamme Janus Capital Funds Plc. Le fonds est disponible en Autriche, Belgique, France, Allemagne, Italie, Pays-Bas, Espagne, Suède et Royaume-Uni. Ce véhicule s’inscrit « dans la continuité de l’engagement de Janus Capital International à mettre en place des stratégies obligataires global macro pour ses investisseurs internationaux », commente la société de gestion dans un communiqué.Le fonds Janus Absolute Return Income sera géré par Kumar Palghat et l’équipe « Global Macro Fixed Income » de Janus. Il s’agit du deuxième fonds lancé par cette équipe, complétant ainsi le Janus Global Unconstrained Bond Fund géré par Bill Gross.L’objectif du fonds est de générer des rendements absolus positifs sur un cycle de marché complet, en intégrant au portefeuille des investissements de qualité basés sur de fortes convictions. Il s’articule autour de la préservation du capital et la génération de revenus, « sans perdre de vue la gestion du risque et le maintien d’une faible volatilité », précise Janus.Le lancement de ce fonds par l’équipe Global Macro Fixed Income de Janus intervient après l’acquisition, en décembre 2015, du gérant obligataire sans contrainte basé en Australie Kapstream Capital, dont les actifs s’élèvent à 7,2 milliards de dollars. Dans le cadre de cette transaction, Kumar Palghat, cofondateur de Kapstream et ancien responsable de la gestion de portefeuille pour l’Asie-Pacifique chez Pimco, a rejoint Janus Capital où il est devenu cogérant du Global Unconstrained Bond Fund géré par Bill Gross. Désormais, Kumar Palghat prend la responsabilité du Absolute Return Income Fund, épaulé par Nick Maroutsos et Steve Goldman, gérants de portefeuille et ancien collaborateurs de Kapstream.
Dans le sillage de son défaut partiel fin avril, le véhicule public malaisien de développement 1MDB a annoncé lundi qu’il allait « activement engager des discussions avec tous ses créanciers afin d’exposer les prochaines étapes du processus », rapporte L’Agefi. Cette annonce intervient alors que son seul actionnaire, le ministère des Finances malaisien (MoF), a dévoilé jeudi que 1MDB va devenir une « coquille » non opérationnelle. Créé en 2008 pour faire fructifier les revenus pétroliers de l’Etat du Terengganu, le fonds a été récupéré en 2009 par l’actuel premier ministre malaisien, Najib Razak, pour en faire un instrument national. Investissant dans le pétrole, les centrales électriques en Malaisie et en dehors, ainsi que dans la promotion immobilière, 1MDB a rapidement vu sa dette s’envoler. A fin décembre, le fonds affichait un passif de 50 milliards de ringgits (11 milliards d’euros).
Invesco Perpetual vient de renforcer son équipe de gestion multi classes d’actifs en recrutant un quatrième gérant de fonds en provenance de Standard Life Investments (SLI), rapporte FT Adviser. Ce recrutements intervient alors que la société de gestion envisage de lancer un nouveau fonds multi assets, précise le site d’information britannique. Concrètement, Sebastian Mackay, qui occupait jusque-là le poste de «investment director» chez SLI au sein de son équipe multi classes d’actif, rejoindra Invesco en septembre prochain pour participer à la gestion du fonds Global Targeted Returns. Ce véhicule avait été lancé en 2013 après le recrutement par Invesco Perpetual de David Millar, responsable de la gestion multi classes d’actifs chez SLI, et des gérants Dave Jubb et Richard Batty, également en provenance de SLI. Sebastian Mackay devient ainsi le 11ème membre de l’équipe multi assets d’Invesco. Chez SLI, Sebastian Mackay était notamment en charge du fonds Global Absolute Return Bond Strategies. Avant de rejoindre SLI en 2011, il avait travaillé chez Scottish Widows Investment Partnership aux côtés de David Millar.
JAB Holding, véhicule d’investissement de la famille allemande Reimann, va s’emparer de la chaîne de fast food américaine Krispy Kreme Doughnuts pour 1,35 milliard de dollars. Il déposera une offre publique à 21 dollars par action. Cette opération intervient quelques semaines après l’achat par le fonds allemand du groupe de café Keurig Green Mountain pour 13,9 milliards de dollars. La famille Reimann est actionnaire des parfums Coty ou du chausseur de luxe Jimmy Choo.
L’opération va accélérer l’expansion de bfinance sur de nouveaux marchés et renforcer les capacités en matière de recherche & sélection de gérants du cabinet, qui a déjà conseillé plus de 300 institutions pour un volume d’investissements de plus 120 milliards d’euros.
Asha Sumputh et Jean-François Zygel vous invitent à la cérémonie des Coupoles Distrib Invest 2016, le 23 juin à partir de 18h30 au Studio 104 de la maison de la Radio.
La Cour des comptes rend public, le 2 mai 2016, un référé sur les 26 caisses de congés du bâtiment et des travaux publics (BTP). Ce réseau gère deux régimes distincts – chômage intempéries et congés payés – pour le compte de 218 000 entreprises déclarant environ 1,5 millions de salariés. La Cour estime qu’il n’y a pas lieu de remettre en cause la coexistence entre le régime de chômage intempéries, financé par les entreprises du BTP, et le régime général de l’activité partielle, cofinancé par l’État et l’Unédic. Il conviendrait cependant d’en ajuster les paramètres, arrêtés chaque année par les ministres chargés du travail et du budget. S’agissant du régime de congés payés, dont le service est jugé satisfaisant par les entreprises et les salariés, la Cour estime que sa nécessité devrait être remise en question, le secteur du BTP n’étant plus caractérisé par une discontinuité de l’emploi. Le bon fonctionnement et l’attachement de la profession à ce réseau n’interdisent pas de poser des questions sur son évolution.
Optimind Winter annonce la nomination de nouveaux managers pour accompagner le développement de ses métiers Business Transformation et Finance & Performance.
Fondateur d’Harfang-ICL en 2015, Olivier Poswick a passé jusqu’ici l’essentiel de sa carrière en tant que responsable de la gestion d’actifs de Contassur, compagnie d'assurance, établie en Belgique, active dans les domaines de la retraite et de la prévoyance collective (essentiellement au profit des sociétés du secteur gaz et électricité et du Groupe GDF Suez). Itinéraire de ce grand passionné d’héraldique, qui a souhaité se mettre à son propre compte en prônant l’importance de « réfléchir autrement » dans le développement de sa structure.
JAB Holding, l’un des véhicules d’investissement de la famille allemande Reimann, va s’emparer de la chaîne de fast food américaine Krispy Kreme Doughnuts pour un montant de 1,35 milliard de dollars. JAB Holding déposera une offre publique à 21 dollars par action. Cette opération intervient quelques semaines après le rachat par le fonds allemand du groupe de café Keurig Green Mountain pour un montant de 13,9 milliards de dollars. La famille Reimann est actionnaire des parfums Coty ou du chausseur de luxe Jimmy Choo.
Bill McNabb, le directeur général de Vanguard, a critiqué dans une interview au Financial Times la politique de désengagement des entreprises de carburants fossiles, estimant que ceux qui la pratiquent anéantissent leurs chances d’influencer les compagnies pétrolières. Pour lui, même si les partisans de cette stratégie parvenaient à faire chuter les cours des sociétés pétrolières, la seule issue serait de créer une nouvelle génération de barons pétroliers privés. « Vous allez prendre quelque chose qui est coté et transparent et le rendre privé et opaque, et en faire un véhicule de création de fortune pour un petit groupe d’individus », indique Bill McNabb au FT.