Le Fonds pour les soins palliatifs va lancer d’ici au mois de septembre le FCP Ethicare, qui prendra la forme d’un fonds de partage, géré par la banque Meeschaert. « C’est une démarche innovante : on ne s’attend pas à ce qu’une structure actrice dans les soins palliatifs comme la nôtre lance ce type d’outils», affirme Laetitia Dosne, la directrice générale du Fonds pour les soins palliatifs.
Coe-Rexecode et l’AFTE publient ce jour les principaux résultats de l’enquête mensuelle d’avril 2016 sur la trésorerie des grandes entreprises. Elle s’est déroulée entre le 6 et le 11 avril. L’enquête, qui vient de passer le cap des dix ans et qui est largement reprise dans la presse, ne demeurera statistiquement pertinente que si de nombreux trésoriers l’alimentent de leurs observations. Merci de répondre au prochain questionnaire qui vous sera adressé le 4 mai : cela ne prend que quelques minutes. En résumé : l’appréciation de la situation de trésorerie des grandes entreprises s’érode depuis la fin de l’année dernière ; la trésorerie globale s’est également plutôt dégradée au cours des trois derniers mois ; malgré la remontée récente du prix du pétrole et l’appréciation de l’euro/USD, les évolutions des prix des matières premières et du taux de change exercent une influence plutôt favorable sur la trésorerie des entreprises ; les opinions sur les délais de paiement des clients comme des fournisseurs sont stables ; les marges pratiquées sur les crédits bancaires se détendent et les recherches de financement demeurent aisées ; plus que jamais, la détention en cash demeure le véhicule de placement des liquidités privilégié par les trésoriers.
Philippe Perret a pris ses fonctions de président du Fonds stratégique de participations (FSP) pour une durée d’un an. Le PDG de Sogecap remplace Jérôme Grivet, qui occupait cette fonction en sa qualité de représentant permanent de Crédit Agricole Assurances. La présidence annuelle du fonds est assurée tour à tour par les compagnies d’assurance représentées au sein de son conseil d’administration. Géré par le groupe Edmond de Rothschild, le FSP regroupe BNP Parbias Cardif, CNP Assurances, Crédit Agricole Assurances, Sogecap, Groupama et Natixis Assurances. Il investit au capital de sociétés françaises et compte actuellement quatre participations (Arkema, Eutelsat, Seb et Zodiac).
Cette performance dépasse de 2,4 points de pourcentage son indice de référence, mais elle est inférieure à celle de 2014, où le rendement avait été de 12 %. «Les incertitudes liées aux politiques monétaires, les mouvements désordonnés de devises et l’effondrement des prix du pétrole ont nourri la volatilité, particulièrement au second semestre», a souligné le président et chef de la direction de la Caisse, Michael Sabia. Celui-ci a ajouté que la «croissance anémique» dans les pays développés ainsi qu’un «ralentissement généralisé» dans les pays émergents avaient également mis de la pression sur la stratégie de l’institution. Sur quatre ans, le rendement de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) atteint 10,9 %, soit 0,9 point de pourcentage de plus comparativement à l’indice de référence. Dépasser les indices de référence Au total, les trois grandes catégories d’actifs de l’investisseur institutionnel ont dépassé leur indice de référence. Les actions ont progressé de 11 %, avec un résultat de 11 milliards $, alors que le rendement des placements sensibles à l’inflation - qui regroupent notamment l’immobilier et les infrastructures - a été de 10 %, ou de 3,8 milliards $. Du côté du revenu fixe, la performance a été de 3,9 %, ou de 3,1 milliards $. Les résultats de placements nets ont totalisé 20,1 milliards $. Près de la moitié de ce résultat est attribuable aux portefeuilles de marchés boursiers. Pour l’année 2015, les rendements des huit plus grands déposants de la CDPQ - dont la Régie des rentes, les employés du secteur public et la Société de l’assurance automobile du Québec - ont oscillé entre 8,1 et 10,5 %. Actifs de 59,7 milliards $ au Québec Au Québec, les actifs totalisent 59,7 milliards $, dont 11,2 milliards $ de nouveaux engagements depuis 2011 et 2,2 milliards $ en 2015. Cela exclut l’investissement de 1,5 milliard $ US dans Bombardier Transport, considérée comme une société «européenne et internationale» par l’investisseur institutionnel. La CDPQ qualifie d’ailleurs l’année 2015 de «charnière» pour Ivanhoé Cambridge - sa filière immobilière - qui a vu son volume de transactions atteindre 18,2 milliards $, dont 12,4 milliards $ d’acquisitions et 5,8 milliards $ de ventes. Au cours de cette période, Ivanhoé Cambridge a entre autres procédé à des investissements dans de grandes villes comme New York, Chicago, Los Angeles, Boston, Denver ainsi que Seattle.
La présente synthèse a été inspirée par la table ronde de l’Observatoire EPS de l’Epargne d’Entreprise qui s’est tenue le 22 mars 2016 en compagnie de Christophe Belhomme, Head of Investment Office chez Aberdeen AM, Hervé Lavisse, Directeur Rémunération & Contrôle de Gestion Sociale chez Suez, Nagi Nasr, Head of Alternative Solutions chez Candriam, Mikaël Pacot, Head of Money Market chez AXA IM, Patrice Plouvier, Responsable des Solutions Financières Epargne Retraite Entreprise chez AXA et Hubert Clerbois, Sébastien Roy, Associés chez EPS Partenaires.
Laetitia Dosne se bat, depuis 2011, pour développer le secteur des soins palliatifs en France. « Nous tentons d’établir le lien entre les porteurs de projets, les entreprises partenaires et le grand public », explique la directrice du Fonds pour les soins palliatifs. Des industries cosmétiques à la prose envoûtante de Stefan Zweig, rencontre avec une femme à l‘énergie communicative.
Après Londres et Lugano, Fideuram Intesa Sanpaolo Private Banking prévoit d’ouvrir de nouveaux bureaux à l’étranger, principalement dans les villes où existe une forte communauté italienne, a déclaré l’administrateur délégué du nouvel ensemble de banque privée issu du rapprochement entre Banca Fideuram et Intesa Sanpaolo PB, dans une interview à Il Sole – 24 Ore. « Dans les deux prochaines années, nous ouvrirons un bureau à New York et je n’exclus pas l’Asie », a-t-il annoncé. En février, Fideuram ISPB a enregistré une collecte nette de plus de 1,3 million d’euros.
Comment abordez-vous la gestion alternative ? Elle entre dans la poche « fonds diversifiés » de notre portefeuille qui pèse pour 10 % de son allocation (100 millions d’euros). La gestion alternative stricto sensu représente 4 points de pourcentage de cette poche et retient essentiellement des stratégies global macro qui profitent des grands déséquilibres macroéconomiques de marché sur toutes les classes d’actifs, ou encore des fonds long/short qui prennent des positions à l’achat et à la vente. La nature des supports a changé puisque nous sommes passés de fonds multigestionnaires alternatifs à des single hedge funds. Nous avons estimé qu’ils n’étaient plus adaptés à la volatilité extrême des marchés et décidé de reprendre en main notre allocation « alternative ». A côté de cette exposition, nous avons privilégié des supports en immobilier (10 %), en capital-investissement (2,5 %) ou encore des fonds de dettes privées (1,5 %), certes moins liquides que leurs pendants obligataires mais au rendement plus régulier. Une allocation en « hedge funds » suppose-t-elle des capitaux propres importants sous Solvabilité 2 ? C’est selon les stratégies. Les véhicules global macro, par exemple, sont complexes à traiter en transparence. Certains d’entre eux sont investis en monétaire et nourrissent en réalité des stratégies optionnelles qui figurent dans leur hors bilan. Par défaut, nous leur adjoignons le SCR (Solvency Capital Requirement) le plus élevé. Pour les fonds long/short, souvent investis en actions, l’opération est plus simple. Nous retenons leur exposition nette qui appelle un SCR moindre. La gestion alternative a-t-elle apporté la preuve de sa pertinence ? Tout dépend s’il s’agit d’une stratégie cyclique ou non car, à mon sens, bon nombre de hedge funds restent corrélés aux marchés ou à des facteurs de risque spécifiques. Il est nécessaire de dresser une sorte de cartographie des stratégies, de les mettre en regard avec leur niveau de liquidité, avec notre objectif rendement/risque, de les confronter à notre propre régulation (Solvabilité 2) et au marché aux prises avec la volatilité. Il faut bien admettre que pas grand-chose ne fonctionne depuis le début de l’année. Pour preuve : le report de nombreux investisseurs sur les OPCVM monétaires… Dans ce contexte, les actifs dits réels, s’ils intègrent l’enveloppe OPCVM, apportent une nécessaire décorrélation.
Selon Le Pavé de L'Assurance, Pierre Michel, qui vient de quitter ses fonctions de délégué général de la FFSA, rejoindra le 1er juillet Covéa au sein du secrétariat général et de l'international.
La direction de BNP Paribas convoque ce matin un comité central d’entreprise exceptionnel sur son pôle de Corporate and Institutional Banking (BFI), a déclaré une source syndicale à L’Agefi, confirmant une information de Reuters. Cette réunion intervient après que le groupe a annoncé en février un plan de transformation de sa BFI qui prévoit un milliard d’euros d'économies d’ici à 2019, soit une baisse de 12% de sa base de coûts.
Pierre Michel, délégué général de la FFSA, a choisi de poursuivre sa carrière dans de nouvelles fonctions au sein d’un important groupe d’assurances. Les instances de la FFSA le remercient pour le travail accompli au service de la profession. Placés sous l’autorité du président, deux délégués généraux sont nommés, Arnaud Chneiweiss et Philippe Poiget, lesquels seront respectivement en charge : des pôles Assurances de dommages et de responsabilité ; Assurances de personnes ; Economie, études et statistiques ; des pôles Juridique, fiscal et de la consommation ; Europe et International ; Affaires sociales. Directement rattaché au président, Gilles Wolkowitsch est nommé secrétaire général et aura en charge le secrétariat des instances statutaires, les ressources humaines, le budget et les moyens généraux. Egalement rattachée au président, Arielle Texier dirigera le pôle Affaires publiques et communication.
Le ministre des Finances et des Comptes publics, Michel Sapin, a défendu l’indépendance de la Banque centrale européenne (BCE) à l’occasion de la présentation du programme de stabilité ce matin. « La France a appris difficilement (…) qu’il fallait respecter absolument, intégralement, totalement, l’indépendance de la banque centrale qui avait en charge la mise en œuvre de la politique monétaire. Nous la respectons totalement en France », a déclaré le ministre. « Les français ont pris une bonne habitude, il ne faut pas que les Allemands perdent leur bonne habitude de respect vis-à-vis de la politique monétaire menée en tout indépendance par la BCE », a poursuivi le ministre. Celui-ci a cependant reconnu qu’il n’était « pas possible » de vivre « pendant des années et des années» avec des taux d’intérêts aussi bas qu’aujourd’hui.
A l’issue des rencontres «Face aux Experts» réalisées lors des Clubs Dates Invest, le 7 avril dernier au XXII à Paris, Olivier Benoist, responsable de la gestion financière à la MACSF et Renaud Martin, responsable de la gestion obligations convertibles chez Mirabaud AM, ont échangé sur la gestion des obligations convertibles.
La volatilité des actions - aussi appelée « fear factor » dans la fiction - est récemment revenue au premier plan des préoccupations des opérateurs de marché, en raison d’événements tels que la crise grecque au cours de l’été 2015, les interrogations sur les perspectives de croissance économique en Chine, ou le plongeon des prix du pétrole plus récemment en 2016.
Etienne Caniard, président de la Mutualité Française, a procédé mardi à la nomination d’Albert Lautman comme directeur général de la FNMF, pour succéder à Emmanuel Roux dont la mission s’achève le 25 avril prochain. Albert Lautman, actuellement directeur de la caisse d’assurance retraite et de la santé au travail Nord-Est (CARSAT Nord Est), prendra ses fonctions à compter du 20 juin 2016. Diplômé de l’IEP et de la faculté de droit à Grenoble, Albert Lautman a travaillé chez ACCOS de 2006 à 2010 au poste de sous directeur des entreprises. Il a rejoint ensuite la CNAV en tant que sous directeur pendant 9 mois avant de devenir directeur de l’action sociale en 2011. Deux ans et demi plus tard, il a intégré le cabinet de Michel Delaunay, ministre déléguée en charge des personnes âgées et de l’autonomie au poste de conseiller en charge du financement, de l’anticipation et de la prévention de la perte d’autonomie. Puis, il a retrouvé la CNAV en avril 2014 pour conseiller le directeur. Depuis septembre 2014, Albert Lautman exerce la fonction de directeur de la CARSAT Nord Est.
La société d’assurance mutuelle Sham qui a accéléré sa diversification en 2013 avec l’acquisition (à hauteur de 85%) du courtier Sofaxis, présente pour l’ensemble de ses activités un résultat net de 23,9 M€ en hausse de 43% par rapport à 2014. Cette forte progression tient aux performances des activités d’investissement de la société d’assurance Sham. En en an, les produits de ses placements financiers sont passés de 34,2 M€ à 54,8 M€. « Les équipes en charge des investissements ont profité des éléments de volatilité des marchés », précise Dominique Godet. C’est cette gestion dynamique notamment sur la poche actions qui explique, selon le directeur général du groupe, la hausse du résultat global du groupe. « Sans ce surplus, le résultat net aurait été stable. » PRESSION TARIFAIRE EN RC MÉDICALE Sur le plan commercial, l’exercice 2015 a été contrasté. En un an, le total des primes collectées par le groupe a augmenté de 2,8% à 752 M€, un montant qui repose en grande partie sur les commissions perçues par la société de courtage. Le chiffre d’affaires du groupe, en revanche, reste quasiment stable (-0,4% à 371 M€) et celui des activités d’assurance ressort en baisse de 1,6% à 306,3 M€. Selon Dominique Godet, la croissance a été au rendez-vous sur quasiment tous les marchés : la santé, le social, l’international, notamment. En revanche, en responsabilité civile médicale, son cœur de métier, la société d’assurance affiche un chiffre d’affaires en baisse de près de 5% à 210 M€. « En responsabilité civile médicale, nous faisons toujours face à une forte pression tarifaire, ce qui explique la baisse de chiffre d’affaires malgré la progression de nos parts de marché », précise le directeur général du groupe. CONCURRENCE ET CONCENTRATION Concurrence plus forte de la part d’assureurs étrangers sur le segment des hôpitaux, concentration et contraintes budgétaires sur celui des établissements privés compliquent la donne de la société d’assurance sur son marché historique. Sans compter la sinistralité qui se maintient à un niveau élevé, même si la charge totale des sinistres a légèrement baissé en 2015 (271,3 M€ contre 291,2 M€ en 2014). UN GROUPE QUI SE VEUT PLUS DIVERSIFIÉ Dans ce contexte, le Groupe Sham entend poursuivre sa diversification. Outre la protection sociale des collectivités, marché servi à travers le cabinet de courtage Sofaxis, le groupe mise sur les services sur l’ensemble des secteurs qu’il cible : santé, social, médico-social et monde territorial. Dans cette optique, les prestations proposées par la société d’assurance et le cabinet de courtage ont été réunies sous une marque unique : Neeria. Autre axe de développement : l’international. La contribution des implantations étrangères du groupe reste encore marginale : quelques centaines de milliers d’euros en Espagne et un 1 M€ en Italie. Mais le chiffre d’affaires de ces succursales centrées sur la responsabilité civile médicale et la gestion des risques devrait être nettement plus significatif en 2016. Sans compter que le groupe n’exclut pas de s’implanter dans d’autres pays d’Europe à l’avenir.
Dans le cadre des rencontres « Face aux Experts » des Clubs Dates Invest organisées le 7 avril dans les salons du XXII, Vincent Durel, gérant actions européennes chez Fidelity International, a répondu aux interrogations sur sa stratégie en ce début d’année mouvementée sur les marchés actions, posées par Caroline Le Meaux, responsable de la gestion déléguée de CDC Retraites, et Gilles Garnier, directeur des investissements de Pro BTP.
La présidente de la commission des Finances du Sénat Michèle André (PS) va rencontrer Frédéric Oudéa, président-directeur général de la Société générale, ce jour, mardi 12 avril. Par ailleurs, sur son site, la commission des finances précise que les informations divulguées dans le cadre des «Panama papers» ont fait apparaître qu’un certain nombre d’institutions financières avaient eu recours à des sociétés offshore, pour leur compte propre ou celui de leurs clients, pouvant avoir pour objectif de dissimuler des avoirs ou des opérations dans des territoires dits «non coopératifs», possiblement à des fins fiscales. Dans la continuité de ses travaux en matière de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales, la commission des finances procédera à l’audition d’institutions financières et des autorités chargées de la régulation financière et du contrôle fiscal, et ce afin de mieux appréhender les montages identifiés par les «Panama papers» ainsi que les lacunes juridiques susceptibles de les avoir rendus possibles et d’en tirer les conséquences utiles.Cette rencontre intervient alors que mercredi, le rapporteur de la commission d’enquête sur l'évasion fiscale, Éric Bocquet avait annoncé que son groupe allait saisir le bureau du Sénat, en vue de poursuivre en justice Frédéric Oudéa pour faux témoignage. En cause, les déclarations faites en 2012 sous serment par le patron de la banque devant la commission d’enquête sénatoriale sur l'évasion des capitaux, et qui seraient en contradiction avec les récentes informations.
En mars, nous vous indiquions qu'Intériale courtisait trois prétendants dans l'optique d'un rapprochement. Si aucun nom n'a filtré, Pascal Beaubat, le président de la mutuelle, a confirmé à l'Argus de l'Assurance que la volonté d'Intériale était "d'accélérer son développement dans le cadre d'une alliance".
Dans le cadre des rencontres « Face aux Experts » des Clubs Dates Invest organisées le 7 avril dans les salons du XXII, Jean-Marc Pont, investment specialist chez Generali Investments, a défendu sa vision de la silver économie face à Michèle Saint-Marc, membre du conseil d’administration de l’Afer, et Jean-Pierre Mottura, directeur général de la CAPSSA.
Dans une interview accordée à Option Finance, Muriel Boccara, directeur administratif et financier de l’Ipsec, explique les arbitrages qu’elles souhaitent effectuer cette année dans son portefeuille financier. «Pour 2016, nous comptons modifier notre stratégie sur les actions en commençant à investir dans le non-coté. Ce genre d’investissement est plus difficile à mettre en place car il présente un risque plus important que pour des sociétés cotées. Mais nous considérons qu’il est de notre ressort en tant qu’investisseur institutionnel de financer l’économie réelle, qui souffre d’un déficit de financement compte tenu du retrait des banques. De plus, nous pouvons soutenir des projets porteurs et donc rémunérateurs à terme. Même en plaçant seulement un petit pourcentage de nos encours en private equity, cette stratégie peut s’avérer intéressante pour réduire la volatilité des placements plus traditionnels et obtenir des performances attractives. Certes, il nous faut au départ choisir les bons gestionnaires. Mais nous devons trouver de nouvelles sources de diversification. La baisse des taux est un sujet crucial. Tous les investisseurs vont avoir des tombées de fonds obligataires à placer avec des perspectives de rendement proches de zéro. La faiblesse des rendements sur le crédit nous inquiète d’autant plus que sommes un investisseur de moyen-long terme : cette tendance se répercutera pour une longue période sur nos performances. Dans cette perspective, deux choix s’offrent à nous : poursuivre notre stratégie actuelle en acceptant des niveaux de performances plus dégradés ou décider de prendre, dans la mesure du possible, davantage de risques sur les marchés. En ce qui concerne ce deuxième choix, nous sommes néanmoins contraints par le coût en capital réglementaire de certains placements. Notre poche actions pourrait être élargie à la marge, mais nous pouvons diversifier encore notre portefeuille en augmentant la poche immobilière.»
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, s’est dit «plutôt optimiste» dimanche sur la conclusion d’une solution aux problèmes financiers de la Grèce dans les prochaines semaines mais a ajouté qu’il n’y aurait pas d’allègement de la dette. «Nous trouverons une solution dans les semaines à venir mais elle n’aura rien à voir avec un allègement de dette, plutôt avec davantage de choses à faire pour la Grèce afin de devenir une économie compétitive», a-t-il expliqué dans une interview accordée à la chaîne de télévision allemande ARD.
Dans le cadre des rencontres « Face aux Experts » des Clubs Dates Invest organisées le 7 avril dans les salons du XXII, Alain Zeitouni, directeur de la gestion de Russell Investments France, a défendu son modèle de gestion multi-actifs face aux questions de Frédéric Lagier, directeur général d’Indép’AM, Christel Bapt, président de Credrus Partners, et Philippe Goubeault, directeur financier de l’AGIRC-ARRCO.
Dans le cadre des rencontres « Face aux Experts » des Clubs Dates Invest organisées le 7 avril dans les salons du XXII, Renaud Martin, responsable de la gestion obligations convertibles chez Mirabaud AM, a été challengé sur la pertinence d’être investi en obligations convertibles par Michel Manteau, responsable du service gestion de portefeuille de la CARMF, et Olivier Benoit, responsable de la gestion financière de la MACSF, devant un public composé d’investisseurs institutionnels, de sélectionneurs de fonds et de gérants.
« Du rififi entre Paname et Panama »…. Certes Michel Sapin n’est pas Jean Gabin et les histoires d’argent à ce niveau ne se règlent pas un 9 millimètres en main… Mais l’affaire sonne comme le titre d’un polar des années 50 . En tout état de cause, le scandale fiscal planétaire qui distille chaque jour, depuis une semaine, de nouveaux noms impliqués dans des montages « off shore », a conduit la France à réinscrire le Panama sur la «liste noire» des paradis fiscaux. Ce que n’a pas apprécié le petit pays d’Amérique centrale, qui a très vite évoqué des mesures de rétorsion.... avant de se montrer plus collaboratif.En attendant à Paris, on s’est informé cette semaine de la véracité des informations qui sortent ici ou là. Où il apparait, selon le quotidien Le Monde, que la Société Générale figure parmi les banques ayant créée le plus de sociétés au Panama - près de 1 000 depuis ses filiales au Luxembourg et en Suisse, entre 1977 et 2015 - via le cabinet d’avocats Mossack Fonseca. Michel Sapin qui a reçu à Bercy Frédéric Oudéa, le directeur général de la SoGen a indiqué que l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) était en mesure de mener un certain nombre d’enquêtes, aussi bien en France qu’au Luxembourg, pour en tirer les conclusions qui s’imposent si des faits répréhensibles étaient constatés. La machine étant lancée, dans une interview donnée au Figaro, Frédéric Oudéa a de son côté dénoncé les amalgames et les inexactitudes qui sont véhiculés concernant sa banque, et a demandé qu’on ne confonde pas une implantation détenue et opérée par une banque et des sociétés ou structures détenues de façon claire par des clients. Pour certains, tout ceci se réglera au tribunal, la SocGen ayant décidé de porter plainte pour diffamation à l’encontre de certaines personnes dont... Jérôme Kerviel.Devant l’énormité des révélations qui ont impliqués une centaine de médias dans le monde, on conçoit que l’affaire a capté l’essentiel de la lumière ces derniers jours. Pourtant, d’autres événements dans l’univers de la gestion d’actifs sont à relever. A commencer, lundi dernier, par la volonté du G20 de proposer de nouvelles règles pour maintenir la liquidité chez les gestionnaires d’actifs. En pratique, les régulateurs internationaux devraient dans les prochains mois proposer l’introduction de nouvelles règles pour éviter que les gestionnaires d’actifs ne déstabilisent les marchés avec des ventes forcées d’actifs ou des promesses qu’ils ne pourraient pas tenir. Côté régulateur, l’activité a aussi été plutôt intense. La FCA, l’autorité des marchés britannique a fait sensation en annonçant qu’elle souhaitait encadrer plus strictement les activités des fintechs. Dans un autre genre, l’AMF a fait part de ses souhaits pour ce qui concerne la possibilité des fonds d’investissement de droit français, de prêter directement à des entreprises. Dont on peut attendre logiquement de bonnes choses comme l’agence de notation Moody’s l’a indiqué.L’attention des gestionnaires a sans doute été attirée cette semaine par l’étude de PwC portant sur leurs… rémunérations. Hélas, selon l’étude, elles devraient croître, mais moins vite que les revenus. En chiffres, si les encours du secteur de la gestion d’actifs dépasseront sans doute les 100.000 milliards de dollars d’ici à 2020, les marges, elles, vont diminuer. La hausse des revenus ne sera alors pas forcément synonyme d’une progression des bénéfices. Résultat, les rémunérations exprimées en pourcentage des revenus devraient refluer à 35% d’ici à 2020 contre 45% actuellement.En outre, l’heure est aux économies chez les grands investisseurs institutionnels, comme le démontre la volonté du fonds de pension danois ATP de réduire le nombre de sociétés de gestion externes qu’il utilise dans des domaines complexes comme le capital-investissement et l’immobilier afin de baisser la note et mieux contrôler ses investissements. Le fonds de 107 milliards de dollars qui a déjà réinternalisé la gestion d’une grande majorité de ses actifs ces cinq dernières années ne confie déjà plus qu’un sixième de ses encours auprès de gestionnaires externes. Enfin, côté marchés, pour certains gestionnaires, la tournure prise par les événements n’est pas bonne : selon l'étude hebdomadaire de Bank of America Merrill Lynch, les fonds d’actions européennes et ceux investis au Japon affichent des décollectes respectives de 2 milliards de dollars et 1,1 milliard de dollars durant la dernière semaine de mars. Pis toutes catégories confondues, les fonds d’actions des marchés développés terminent le premier trimestre avec une décollecte de près de 30 milliards de dollars. Et ce ne sont pas les prévisions de Pimco qui vont permettre aux gestionnaires de retrouver le sourire. Dans le cadre de son « Forum Cyclique » , en présence pour la première fois de Ben Bernanke, l’ancien premier ministre britannique Gordon Brown ou encore Jean-Claude Trichet, le gestionnaire d’actifs américain a dressé un paysage particulièrement noir des marchés financiers pour l’ensemble de l’année. Heureusement, des marchés ont du potentiel. Et une association comme l’Association française des investisseurs pour la croissance l’a bien compris, qui dans un Livre Blanc sur le capital-investissement africain, souligne ses capacités prometteuses. En ce qui concerne les grands mouvements au sein des sociétés de gestion, on notera qu’après le départ surprise de Jean-Eric Mercier la semaine dernière, qui dirigeait CPR AM, la filiale d’Amundi depuis 2009, Valérie Baudson qui couvre les activités d’Amundi ETF le remplace tout en conservant une responsabilité de supervision sur son ancienne activité. Elle pourra toutefois s’appuyer sur Fannie Wurtz, à la tête de l’activité indicielle et ETF. Enfin, terminons cette lettre hebdomadaire par l’annonce de la plainte déposée par quatorze sociétés de gestion, dont BlackRock et Pimco, contre la Banque centrale portugaise en vue de tenter de récupérer leurs investissements dans Novo Banco. Novo Banco a été créé en 2014 après la faillite de Banco Espirito Santo, dont les actifs toxiques ont été transférés à une « bad bank ». Fin décembre, cinq obligations senior de Novo Bank, pour un montant de 2 milliards d’euros, ont été transférées à cette « bad bank », ce qui a effacé leur valeur... Pour le coup, certains ont dû se souvenir du titre d’un vrai polar des années 50 : « Touchez pas au grisbi... »
Les principaux actionnaires de Credit Suisse soutiennent la mise en oeuvre de la stratégie définie par le nouveau directeur général Tidjane Thiam, assure Urs Rohner, le président du conseil d’administration de la banque, dans une interview publiée par le magazine suisse Bilanz. «J’ai eu personnellement des contacts avec la plupart des grands investisseurs», indique Urs Rohner. «Ils soutiennent la direction actuelle et attendent que nous respections la stratégie annoncée». Pour le président, Tidjane Thiam est «exactement l’homme de la situation».
David Cameron a admis hier dans une interview télévisée avoir détenu à un moment donné une participation dans une société créée dans un paradis fiscal par son père Ian, aujourd’hui décédé. Il a indiqué avoir vendu, pour environ 30.000 livres (37.000 euros), ses parts dans la société panaméenne Blairmore en 2010, l’année de la mort de son père, avant de devenir Premier ministre. «J’ai payé l’impôt sur les dividendes. J’ai réalisé un profit dessus, mais c'était inférieur au plafond fiscal sur les plus-values, aussi je n’ai pas payé l’impôt sur les plus-values», a-t-il ajouté.
La Société Générale a annoncé hier des poursuites judiciaires en diffamation à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon, co-fondateur et dirigeant du Parti de gauche, et de l’ancien trader de la banque Jérôme Kerviel. Cette annonce intervient après des propos de Jean-Luc Mélenchon et de Jérôme Kerviel accusant la Société générale de mensonges à la suite des révélations des «Panama papers». La banque a également fait savoir que ces poursuites concernaient aussi David Koubi, l’avocat de Jérôme Kerviel, ainsi que «toute personne qui proférerait de tels propos».
Pour Pierre-René Lemas, le directeur général de la Caisse des dépôts, le schéma d’une éventuelle intégration de CNP Assurances au sein du groupe la Poste « n’est pas à l’ordre du jour ».
Compagnie Financière Jacques Cœur (CFJC) élargit son Conseil de Surveillance en nommant comme nouveau membre Francis Weber (ancien directeur financier du Groupe Réunica). Francis Weber rejoint le Conseil de Surveillance de Compagnie Financière Jacques Cœur (CFJC) en avril 2016. Diplômé de Sciences Po Paris et titulaire du DECS, Francis WEBER débute comme contrôleur de gestion chez un grand distributeur de produits électroniques, puis poursuit sa carrière dans la gestion financière institutionnelle (organismes de retraite ANEP-CRICA-RETRAITES UNIES), en devenant Directeur Financier du groupe Réunica, poste qu’il occupe jusqu’en 2015. Francis Weber est également vice-président de l’AF2I (Association Française des Investisseurs Institutionnels).