Selon nos informations, Benoit Jullien quitterait ses fonctions de directeur technique, investissements et placements de la MAIF, mutuelle qu’il avait rejoint en mars 2011. Il rejoindrait Thélem Assurances en tant que directeur financier. Son prédécesseur, Vincent Malandain, est en effet censé quitter son poste à la fin du mois. Benoit Jullien a débuté sa carrière en tant que responsable du financement du groupe SOVAC en 1991. Il pousse les portes de la Mutualité Française trois ans plus tard, en qualité de directeur des investissements. En mai 2002, il est nommé directeur de la gestion obligataire de Natixis Asset Management, avant de rejoindre, en 2007, Novalis Taitbout, aux fonctions de directeur financier. Benoit Jullien est titulaire d’un DESS Monnaie Banque Finance, Economie, Finance, Gestion des entreprises à l’Université Panthéon Sorbonne (Paris I).
Legg Mason, qui gère 671,5 milliards de dollars d’actifs, fusionne la gamme de fonds Martin Currie Global Funds (MCGF) avec sa propre gamme de fonds Legg Mason Global Funds plc (LMGF). Cette décision intervient suite à l’acquisition en octobre 2014 par Legg Mason de Martin Currie comme filiale détenue à 100% et gérée de façon indépendante par Legg Mason. Le conseil d’administration a pris la décision de faire fusionner sept compartiments de la gamme MCGF domiciliés au Luxembourg avec les compartiments de la gamme LMGF domiciliés en Irlande."La fusion a été effectuée dans l’intérêt des actionnaires, et après une analyse détaillée, au regard de la structure tarifaire de la gamme LMGF et des économies d’échelle possibles en recourant à la plateforme de distribution de Legg Mason», précise un communiqué. Ces fonds maintiendront leurs objectifs d’investissements actuels et leur gestion restera inchangée. Ils ont fusionné officiellement avec la gamme Legg Mason Global Funds le 11 mars 2016. Les sept fonds concernés sont les suivants: Legg Mason Martin Currie Global Funds (GF) Asia Long-Term Unconstrained FundLegg Mason Martin Currie Global Funds (GF) Asia Pacific FundLegg Mason Martin Currie Global Funds (GF) Global Resources FundLegg Mason Martin Currie Global Funds (GF) Greater China FundLegg Mason Martin Currie Global Funds (GF) North America FundLegg Mason Martin Currie Global Funds (GF) European Absolute Alpha FundLegg Mason Martin Currie Global Funds (GF) Japan Absolute Alpha Fund
Selon les informations recueillies par l’Argus de l’asssurance, Thélem Assurances, société d’assurance mutuelle, enregistre le départ de Vincent Malandain, directeur financier, à compter du 25 mars. A ce poste depuis mars 2007, il a notamment piloté la gestion des quelque 580 M€ d’actifs de Thélem Assurances ainsi que l’intégration de Solvabilité 2 (contrôle de gestion, refonte du programme de réassurance...). Il a également contribué à la création, en juin 2012, de Thélem Prévoyance, société d’assurance vie qui porte les produits de prévoyance.
Jean-Louis Charles, directeur des investissements d’AG2R La Mondiale à la rédaction de Newsmanagers : «Outre les différents sujets liés à un environnement de taux historiquement bas, nous travaillons à la réduction des frais de gestion en retraite complémentaire. Nous fonctionnons désormais sous Solvabilité II depuis le début de l’année. On s’y était préparé mais dans un environnement un peu différent. Il faut mettre en place toute la gouvernance, les reportings et lancer des cycles de formation pour les administrateurs. Il y a également un gros sujet sur les UC. On est en train de se structurer pour répondre à la demande croissante des assureurs et de leurs réseaux de distribution. Il s’agit donc d’un très gros chantier au niveau du groupe dans lequel nous sommes un acteur prépondérant. Ce qui passe aussi par la rationalisation des gammes d’OPC, surtout s’agissant des FCPE. Par exemple, les gammes de FCPE ont ainsi été ramenées de 47 à 17.»
Coe-Rexecode et l’AFTE publient ce jour les principaux résultats de l’enquête mensuelle de mars 2016 sur la trésorerie des grandes entreprises. Elle s’est déroulée entre le 2 et le 10 mars. L’enquête, qui vient de passer le cap des dix ans et qui est largement reprise dans la presse, ne demeurera statistiquement pertinente que si de nombreux trésoriers l’alimentent de leurs observations. Merci de répondre au prochain questionnaire qui vous sera adressé le 6 avril : cela ne prend que quelques minutes. En résumé : La situation de trésorerie des grandes entreprises s’est dégradée selon les trésoriers des grandes entreprises et des ETI. La trésorerie globale se détériorerait, une observation inédite depuis deux ans. L’influence exercée par les évolutions des prix des matières premières aurait été plutôt positive malgré la remontée récente du prix du pétrole. Les délais de paiement des clients comme des fournisseurs se stabilisent. Les marges pratiquées sur les crédits bancaires ont cessé de reculer depuis quatre mois. La détention en cash demeure le véhicule privilégié pour le « placement » de la trésorerie.
Axa Investment Managers (Axa IM) accélère son développement à l’international. La société de gestion, filiale du groupe Axa, vient en effet d’ouvrir un nouveau bureau au Mexique afin de couvrir une large partie de l’Amérique Latine. « Nous sommes encore en attente de la licence de la part du régulateur local, a ainsi indiqué Andrea Rossi, son directeur général, à l’occasion de la présentation de ses résultats. Nous devrions officiellement lancer cette activité le 1er mai. Ce bureau comptera 6 à 7 personnes et nous allons y installer une plateforme fixed income. Dans un premier temps, nous ciblerons exclusivement les investisseurs institutionnels ». Grâce à cette nouvelle implantation, Axa IM espère également pouvoir se développer au Chili – où la société dispose déjà d’un distributeur exclusif –, au Pérou et en Colombie, trois pays qui comptent d’importants fonds de pension. L’ouverture de cette structure constitue une nouvelle étape dans la stratégie de croissance d’Axa IM dont l’ambition est de devenir « un acteur global de référence », selon les mots d’Andrea Rossi.Cette initiative intervient après une année 2015 faste pour la société de gestion. « Nos résultats sont encore meilleurs qu’en 2014, s’est félicité Andrea Rossi. 2015 a été une année excellente, une année record. » Les chiffres lui donnent raison. L’an dernier, la société a en effet réalisé une collecte nette « record » de 42 milliards d’euros contre 19 milliards d’euros en 2014, soit un bond en avant de 120 % ! Auprès des clients tiers, Axa IM a engrangé 12,5 milliards d’euros de souscriptions nettes en 2015 dont 9,7 milliards d’euros en Europe continentale. Par ailleurs, « nous avons gagné 200 nouveaux clients institutionnels et distributeurs en 2015 », a tenu à souligner Andrea Rossi. Toutes les zones géographiques ont activement participé à cette collecte nette totale, à l’image de ses trois coentreprises en Chine, en Corée et en Inde qui ont cumulé une collecte nette de 34 milliards d’euros en 2015. En outre, les efforts d’Axa IM aux Etats-Unis, où la société compte 165 personnes, commencent également à porter leurs fruits. « Nous avons enregistré une collecte nette de 1 milliard d’euros en 2015 aux Etats-Unis sur l’ensemble des clients », s’est enorgueilli Andrea Rossi. Portés par cette collecte nette record, ses actifs sous gestion ont progressé de 7% pour s’établir à 669 milliards d’euros fin 2015 contre 623 milliards d’euros fin 2014. « Nos encours ont progressé malgré la sortie d’une partie des actifs de Friends Life, à la suite de la cession à Aviva Investors, soit 33 milliards d’euros d’actifs en moins », a précisé Elie Harari, secrétaire général et directeur financier d’Axa IM. La croissance des encours a été également été tirée par des effets de marché et de change de 19 milliards d’euros et 18 milliards d’euros respectivement. Grâce à ce bond significatif de ses encours, Axa IM a vu son chiffre d’affaires progresser de 9% sur un an, passant de 1,125 milliard d’euros en 2014 à 1,230 milliard d’euros en 2015. Fait notable, la clientèle tierce représente près de deux-tiers (60%) des commissions sur encours perçues en 2015, en croissance de 12% par rapport à 2014.L’an dernier, son résultat opérationnel a bondi de 11% pour s’élever à 234 millions d’euros contre 211 millions d’euros en 2014. Axa IM a en effet porté une « attention maintenue au contrôle des coûts permettant de limiter la hausse des charges d’exploitation », a précisé la société de gestion. Résultat : son coefficient d’exploitation a diminué d’un point pour s’établir à 68,8% fin 2015 contre 69,9 % fin 2014. Cet indicateur était à 72% en 2012 et en 2013, a rappelé Andrea Rossi.Enfin, son résultat net a enregistré une forte croissance pour s’établir à 269 millions d’euros fin 2015. Une performance tirée en particulier par une commission perçue suite au retrait d’une partie des actifs de Friends Life. Axa IM n’a cependant pas souhaité divulguer le montant de cette commission de retrait. « Une deuxième tranche de sortie d’actifs de Friends Life est prévue en 2016 voire en 2017 mais dans une proportion moins importante, a toutefois indiqué Elie Harari. Nous devrions donc toucher une autre commission de retrait mais de moindre importance. »Fort de ces solides résultats, Axa IM entend donc garder le cap et rester fidèle à sa stratégie de croissance. « En 2016, nous allons continuer dans l’exécution de notre stratégie, n’a pas caché Andrea Rossi. Nous voulons accélérer notre croissance aux Etats-Unis et en Asie et nous allons continuer à offrir des produits et des solutions innovantes à nos clients. »
Décidément le monde mutualiste n’en a pas fini avec les rapprochements. C’est au tour d’Intériale de rechercher un partenaire. Et cette mutuelle des personnels du ministère de l’Intérieur et des collectivités territoriales a fait un premier choix relativement surprenant.
Le Groupe Crédit Agricole a annoncé, le 9 mars 2016, dans le cadre de son plan « Ambition stratégiques 2020 » son intention d’internaliser les contrats groupe d’assurance emprunteur des Caisses régionales. Pour rappel concernant CNP Assurances, la contribution moyenne du partenariat avec Crédit Agricole au RBE récurrent de CNP Assurances a été de 30 M€ au cours des trois dernières années, soit environ 2 % du RBE France. Cette contribution pourrait ainsi décroître progressivement à partir de 2018. Enfin, les modalités d’évolution de ce partenariat entre CNP Assurances et le Groupe Crédit Agricole, en particulier sur les portefeuilles des contrats en cours, sont en discussion
Berlin Hyp peut se targuer d’être le premier emprunteur non-étatique à émettre en euro à un rendement négatif. La banque allemande a émis hier 500 millions d’euros d’obligations sécurisées (ou covered bonds) au taux de -0,162%, selon les informations de marché collectées par Bloomberg. L’émission intervient à deux jours de la réunion de la Banque centrale européenne, laquelle réfléchirait justement sur un système de taux négatifs pour relancer la croissance. D’autres obligations sécurisées se négocient avec un rendement négatif, mais sur le marché secondaire. Pour Berlin Hyp, il s’agit d’une émission primaire.
Ag2r La Mondiale lance une nouvelle gamme retraite pour répondre aux besoins d’épargne en vue de la constitution d’une retraite complémentaire. Plus flexible, elle s'adapte aux différentes période de la vie, à la retraite.
Les données statistiques des SCPI et des OPCI pour l’année 2015, recueillies et traitées par l’IEIF, font apparaître une nouvelle fois le succès des fonds d’épargne immobilière destinés aux particuliers.
Très attentive à sa politique de gestion des risques, La Mutuelle Générale tient à avoir une analyse mensuelle très précise de la performance de ses actifs. A l’occasion d’une interview pour les Couronnes Instit Invest 2015, Christophe Harrigan, directeur financier, et Alban Jarry, directeur du programme Solvabilité II, nous détaille la stratégie de la mutuelle en plein rapprochement avec Malakoff Médéric.
La banque américaine JPMorgan Chase a annoncé le 7 mars qu’elle n’allait plus financer les projets liés aux mines et centrales à charbon dans les pays riches. Cette décision intervient moins de trois mois seulement après l’accord de Paris sur le climat. Désormais, JPMorgan estime que le charbon fait partie au même titre que le travail des enfants de sa liste des transactions interdites, selon une nouvelle version actualisée de sa politique sociale et environnementale mise en ligne lundi.
A l’instar de Veolia, Séché Environnement se renforce sur les marchés des déchets radioactifs. Le groupe a annoncé hier soir l’acquisition de HPS Nuclear Services. «HPS Nuclear Services intervient [dans] la maintenance et de la logistique nucléaire, des protections biologiques [...], de la décontamination, du démantèlement, du traitement des déchets, du désamiantage et de la formation nucléaire», détaille Séché. HPS Nuclear Services compte environ 40 salariés pour un chiffre d’affaires de 4 millions d’euros en 2015.
Sergio Val est promu directeur financier adjoint d’Engie, en charge des relations investisseurs, des fusions-acquisitions et des marchés de capitaux. Titulaire d’une maîtrise en économie de l’Université de Saragosse (Espagne) et d’un master en finance internationale de l’Université de Nottingham (Royaume-Uni), il rejoint, en 1999, l’équipe de corporate finance de Suez (devenu Engie). Entre 2003 et 2008, il occupe plusieurs postes au sein de la direction des fusions-acquisitions du groupe, avant d’être nommé directeur de la trésorerie, du financement et du M&A de la filiale Aguas de Barcelona. Depuis 2010, il était directeur corporate d’Engie, en charge du corporate finance, de la trésorerie et des assurances, ainsi que, depuis 2013, des fusions et acquisitions.
Aberdeen Asset Management va quitter l’indice FTSE 100 le 21 mars, rapporte Investment Week. Cette évolution, largement anticipée, intervient après 18 mois de difficultés pour la société de gestion dirigée par Martin Gilbert. Depuis le début de l’année, l’action est en baisse de 9,9 %.
La Cour des comptes a rendu public un rapport sur la gestion 2006 à 2013 de la Société forestière, filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Acteur de référence sur le marché de la forêt privée, la Société forestière a connu une fin de cycle difficile en 2013 avec plusieurs revers et un résultat négatif de 1,1 M€. La fragile reprise opérée à partir de 2014 demeure par ailleurs incertaine à moyen terme compte tenu notamment des caractéristiques du marché privé de la forêt française. Dans ce cadre, la Société forestière doit rechercher des gains de productivité, avec pour préalable indispensable la rationalisation de ses moyens et de sa structure. Il convient également que la CDC détermine plus clairement le rôle qu’elle entend faire jouer à sa filiale dans la stratégie du groupe sur les questions de développement durable et de transition énergétique. La Cour formule quatre recommandations.
Aubrey McClendon, cofondateur du groupe Chesapeake Energy dont il a fait l’un des premiers producteurs mondiaux de gaz naturel, est mort mercredi dans un accident de voiture à Oklahoma City, a indiqué la police. Le décès d’Aubrey McClendon, 56 ans, intervient au lendemain de son inculpation par le département de la Justice américain pour violation présumée des lois limitant les positions de monopole.
Pourquoi contrôler son drawdown?
L’investisseur rationnel cherche à maximiser son rendement tout en limitant ses pertes. Pourtant, les mesures de risque les plus utilisées, telles que la volatilité ou la VaR, ne lui donnent pas suffisamment d’indications sur le risque qu’il encourt sur son capital et ne lui permettent donc pas de prendre des décisions optimales.
La Fédération des Promoteurs Immobiliers constate dans son dernier point de conjoncture, « que les indicateurs de la construction neuve sont en train de repasser au vert » et qu’il y a un regain d’optimisme de la part des opérateurs en matière de logements collectifs, lié tout particulièrement à la reprise des ventes aux investisseurs particuliers et aussi, à la vente en bloc qui a progressé depuis le début de l’année, tout particulièrement auprès du secteur social, l’accession à la propriété restant à la traîne. Il faut dire que des mesures sérieuses ont été enfin prises avec le dispositif Pinel, le PTZ élargi. Elles se sont ajoutées, globalement pour la construction, aux dispositifs publics en faveur de la performance énergétique (éco-PTZ, crédit d’impôt transition énergétique prolongés..). Ainsi l’activité du bâtiment pourrait-elle s’améliorer en 2016 malgré la chute prévisible des marchés publics. De façon générale, il semble que la vente d’immobilier, y compris d’ancien, repartirait globalement, si le terrorisme ne vient pas perturber une reprise encore fragile… En matière de logement social, L’Etat, Action logement et l’ANRU ont signé en octobre dernier la convention tripartite relative au financement du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain (NPNRU) qui confirme et précise la mobilisation de 5 Md€ générant 20 Md€ d’investissements pour rénover les quartiers de la politique de la ville et amplifier l’action en faveur de la mixité sociale, de l’égalité et de la citoyenneté. Parallèlement, la structuration d’Action logement sur l’ensemble du territoire aboutissant à un nombre réduit de collecteurs et à une recherche d’optimisation des moyens humains se poursuit entre toutes les ESH concernées. Globalement aux alentours de 100.000 logements locatifs et foyers ont été financés par les organismes HLM qui détiennent et gèrent 4,8 millions de logements et logent plus de 10 millions de personnes. Bon nombre des opérations neuves ont été acquises en VEFA auprès de la promotion privée, tendance en hausse depuis ces trois dernières années. Enfin, la mise à niveau du parc en matière énergétique va bon train. En matière d’immobilier d’entreprise, la situation locative est restée stable en 2015, c’est-à-dire médiocre, la situation ne pouvant s’améliorer sensiblement qu’avec une croissance nette du PIB au-delà de 1,5% par an. En conséquence les nouveaux produits tertiaires sont rares et liés à un besoin utilisateur, il y a un risque de pénurie et donc de hausse des prix et corrélativement de baisse des taux pour les mêmes actifs qui tournent auprès d’investisseurs cherchant coûte que coûte à placer leurs excès de liquidités… Les petites et moyennes surfaces en Ile-de-France, inférieures à 5.000 m², se sont plutôt bien portées, compensant un volume de transaction sur les grandes surfaces en forte chute. Paris intra-muros s’est globalement très bien porté, selon le dernier point de BNP Paribas Real Estate. Quant à la logistique, la hausse de la demande placée en entrepôts de plus de 5.000 m² sur l‘Ile-de-France dont l’Oise est supérieure à 16% par rapport à 2014, et à 30% pour les entrepôts de plus de 10.000 m² sur l’ensemble de l’hexagone. Le marché de l’investissement institutionnel, sensible au terrorisme, s’est néanmoins remarquablement bien porté, avec une performance record depuis 2007 atteignant 29 Md€, dont 18 Md€ en bureaux en croissance de près de 10%. L’investissement en immobilier commercial a enregistré un recul notable en France par rapport à l’année dernière, contrairement d’ailleurs à l’Europe, particulièrement sur les marchés d’Allemagne, du Royaume Uni qui ont connu un fort accroissement, et sur certains marchés européens périphériques qui ont vu leur volume d’investissement tripler en un an sur ce segment. Pour 2016, les professionnels anticipent une activité au moins stable en matière d’immobilier locatif, comme en investissement compte tenu des liquidités prêtes à s’investir dans l’immobilier français, sous deux réserves toutefois : qu’il y ait suffisamment de produits disponibles sur le marché, et que les attentats ne perturbent pas les choses, notamment dans les espaces publics que sont les centres commerciaux. A noter par ailleurs, la croissance déjà constatée en 2015 et prévisible des investissements en « value add » et « opportunistic », portant sur des investissements de moins de 30 M€, réalisés dans le cadre des family-offices et du « private equity ». Citons également l’énorme collecte des SGP pour leur SCPI « Grand Public » cette année : en augmentation de 47% à fin juin 2015, la collecte nette 2015 dépasse sans doute 4,3 Md€ cette année, record toute catégorie, laissant planer un doute sur la capacité des SGP à trouver les opportunités d’investissement correspondantes. Globalement, force est de reconnaître que dans le contexte général de l’économie, et même si la reprise est fragile, l’industrie immobilière ne s’est pas mal portée en 2015. Cette tendance devrait se poursuivre en 2016 sauf accident lié à la volatilité du contexte géopolitique international dont l’incidence sur l’immobilier comme sur les activités financières, on le sait, est très sensible. Pour l’activité de recrutement dans l’industrie immobilière, les statistiques 2015 de l’APEC ne sont pas encore sorties. Le nombre de recrutements en France sur l’année devrait se situer entre 1.820, chiffre 2014 et 2990, chiffre 2013, concentrés sur l’Ile-de-France (39% en 2014), les régions Rhône-Alpes (11%) et Paca (8%). Sur le solde, on peut estimer une forte activité sur les régions Midi-Pyrénées et Aquitaine et une bonne stabilité sur les Pays de Loire, tout particulièrement sur Nantes avec le fort développement de groupes régionaux de promotion immobilière. Les perspectives 2016 L’environnement économique français est plutôt favorable aux activités immobilières en 2016. La croissance, plus forte en 2015 qu’en 2014, n’a certes pas encore permis un raffermissement de l’offre, chaînon toujours manquant à la croissance qui conduit à maintenir une prévision prudente pour 2016 (+1,2 %), mais la situation financière des entreprises est en voie d’amélioration, la montée en puissance du CICE et la première tranche du pacte de responsabilité ont eu pour conséquence un rebond du taux de marge laissant espérer une évolution favorable du côté de leurs dépenses d’investissement en 2016. Mieux encore, au vu de l’orientation favorable des ventes immobilières tant dans le neuf que dans l’ancien, des mesures de soutien prises par l’Etat, de l’amélioration des enquêtes tant auprès des promoteurs que des dirigeants et leaders d’opinions de l’immobilier et de la construction, l’investissement des ménages contribuerait positivement à l’activité en 2016, en convergence avec l’investissement institutionnel, français et international, qui continue à démontrer son intérêt pour l’immobilier hexagonal. Mais les épées de Damoclès que constituent les risques de crise dans le monde et leurs conséquences, la dépendance de l’économie française vis-à-vis de son environnement international, enfin les nouvelles donnes du terrorisme islamique que nous avons déplorées en 2015, sont nombreuses et provoquent de grandes incertitudes. L’instabilité est extrême et risque de le rester en 2016. Commentaires de Laurent Derote, Président du cabinet de conseil en recrutement par approche directe et de consulting spécialisée dans les métiers de l’immobilier et de la construction, DVA Executive Search Nous avons réalisé près d’un tiers de notre activité en nombre de missions avec la promotion immobilière résidentielle privée et l’aménagement. Il s’est agi pour une grande part de postes de direction de centre de profit, agence, région, filiale et de direction du développement. Incontestablement l’année 2015 a été celle du renforcement des équipes de développement, et dans une certaine mesure, de la reconfiguration du management de centre de profit avec de nombreux changements dans les régions. Ces dernières ont optimisé et renforcé leur structure ; Lyon, Nice, Marseille, Bordeaux, la côte Basque, ont toujours le vent en poupe. Nous avons également été missionnés pour la recherche de directeurs techniques, en résidentiel mais aussi en immobilier d’entreprise multiproduit-opérations complexes, France et international. L’international prend d’ailleurs de l’ampleur. Avec prudence, un certain nombre de promoteurs, parmi les nationaux mais aussi quelques multirégionaux indépendants, envisagent de croître plus fortement à l’international, en Pologne, au Maroc, de revenir en Espagne, et même d’autres pays, en Europe voire plus loin. Nous avons ainsi été missionnés pour un poste de directeur du développement à l’international et nous étudions actuellement l’organisation humaine et les recrutements conséquents d’un opérateur dont le dirigeant prend personnellement en charge le développement des activités à l’étranger. Une prise de conscience est à noter sur les grandes opérations, complexes et « multiproduit », en Ile-de-France dans le cadre du Grand Paris. Conséquence : des recrutements de directeur de projet chez les promoteurs ainsi que chez de grands aménageurs, ayant une pratique très confirmée du logement collectif, mais aussi de l’urbanisme opérationnel, maîtrisant les candidatures à concours et les réponses aux appels d’offres. Les groupes de promotion se sont d’ailleurs tous structurés en ce sens, d’abord sur le Grand Paris, ensuite dans les métropoles régionales en pointe. Sur cette fonction, les profils recherchés sont des monteurs d’opération confirmés, de niveau élevé, dotés d’un réseau étoffé au sein des collectivités territoriales et auprès d’apporteurs d’affaires diversifiés et d’un double cursus ingénieur / urbanisme – aménagement. La fonction commerciale a été présente, notamment le recrutement d’un directeur commercial d’un grand territoire, avec la difficulté de la fonction liée aujourd’hui à la multiplication des canaux de distribution et des produits : vente assise en bureaux de vente, vente debout, vente par internet, vente par réseaux de CGP, vente en bloc aux SCPI, autres institutionnels et au secteur social, sur une grande diversité de produits : collectif accession, investissement Pinel, résidences services LMNP / LMP, Censi Bouvard. Il n’est pas évident en conséquence de trouver « l’Homme clé », directeur ou directrice commercial(e), qui a l’expérience, les compétences pour articuler entre eux l’ensemble de ces canaux de distribution dans une stratégie marketing-media et commerciale-vente de façon optimale. Il faut faire des choix parmi les priorités qui dépendent bien évidemment de l’organisation et des compétences existantes, mais les professionnels d’expérience qui répondent à ce cahier des charges sont très rares. Nous avons aussi travaillé sur un directeur marketing et ventes dans le secteur du loisir, et étoffé les équipe de commercialisation vente assise. Toujours dans la promotion résidentielle, quelques postes siège, en direction administrative et financière et communication, complètent le tableau. Notons aussi que les promoteurs de toute taille se montrent actifs. Attitude déjà observée l’année dernière, la « tentation entrepreneuriale » permet désormais aux promoteurs « entrepreneurs » d’être attractifs vis-à-vis de professionnels confirmés de grands groupes. Ainsi quitte t’on sa société, leader ou major national avec une ancienneté de dix ans, ou l’on était directeur du développement à 35/45 ans, pour rejoindre un petit groupe d’associés afin, par exemple, de développer l’activité de promotion en Ile-de-France. L’immobilier du commerce et de la distribution est à égalité avec la promotion immobilière avec près d’un tiers de notre activité en nombre de missions. Nous avons travaillé pour de grandes foncières de galeries marchandes et centres commerciaux, les promoteurs spécialisés, pour les enseignes et les prestataires de services associés. Les postes de commercialisation et merchandising de malls ont eu la primeur des recrutements en 2015, et cela se poursuit chez les opérateurs, tant sur de nouveaux projets que pour les centres commerciaux et retails parks existants. Ces derniers ont pris une nouvelle configuration, toutes les foncières et promoteurs se lancent dans le développement de retail-parks « innovants », en dehors même des spécialistes de ce produit. Il y a en ce domaine plus de création de poste que de remplacement. Les services commercialisation « retail » des grands du conseil en immobilier, ainsi que les sociétés de transaction et de conseil spécialisées en locaux commerciaux ont également recruté bon nombre de responsables de commercialisation, responsables retail-parks en 2015. Ces dernières se structurent en étoffant ou en créant leur département « retail » avec une équipe de conseils-commercialisateurs soit multifonction, soit bien affectés à un domaine de compétences : centre-ville, retail-parks, développement d’enseigne en exclusivité, centre-commercial (moins souvent en 2015), investissement… Signalons aussi des postes d’asset-management spécialisé, toujours complexes car ne correspondant pas au modèle habituel de l’asset-manager dans le tertiaire, bon nombre de postes d’exploitation : property management au sens large (gestion immobilière avec une excellente maîtrise de la gestion locative, de la copropriété), développement de la gestion pour compte de tiers chez les foncières, en concurrence directe des sociétés prestataires spécialisées. L’anglais est impératif. Il y a aussi eu des recrutements de directeur de centre, directeur de zone, marketing….Enfin, les postes de siège, tout particulièrement des responsables et directeurs juridiques, ont été fortement demandés, spécialisés en baux commerciaux, mais ayant hauteur de vue, dimension multidisciplinaire et parlant anglais ce qui n’est pas si fréquent dans cette population. Il s’est agi autant de remplacement que de création. Citons une création de poste de directeur administratif et financier au sein d’une foncière, coordonnant contrôle de gestion, comptabilité, fiscalité et trésorerie et des réflexions depuis la fin de l’année sur la création de nouveaux postes émergents en matière de sécurité des sites à la suite des derniers évènements. Concernant les enseignes, elles ne sont pas toutes au mieux de leur forme, ralentissement et arrêt de l’activité (redressement voire liquidation..) sans compter disparitions et rachats, côtoient néanmoins l’apparition de nouvelles marques dotées d’un plan de développement plus ou moins actif. Notons le retour de l’alimentaire avec de nombreux recrutements de responsables expansion, ce qui s’est considérablement raréfié dans les autres segments, le développement actif de la franchise qui prend bien sa place dans le décor. En ce domaine, les recrutements de franchisés sont beaucoup plus sélectifs et qualitatifs, avec la recherche d’une expérience professionnelle adaptée pour les candidats à la franchise, ou une période de formation probatoire avant d’être sélectionné. Enfin nous avons observé une véritable ouverture sur les profils : nous élargissons les recherches aux métiers du commerce stricto sensu. Les professionnels de l’immobilier « retail » considèrent unanimement que l’immobilier « retail » est du « retail » avant d’être de l’immobilier, notamment dans la commercialisation ou nous avons recruté des acheteurs issus d’enseignes haut-de-gamme, de grands magasins, France et étranger. D’ailleurs, le haut-de-gamme et le luxe se développent plus nettement avec un rayonnement à l’international, en expansion et en commercialisation. Les parcours recherchés sont ceux du négoce sous toutes ses facettes, avec un réseau international, une excellente maîtrise du merchandising et des achats, du marketing et de la communication. De façon générale chez tous les opérateurs, foncières et promoteurs, il s’agit de se différencier dans sa production, de dénoter, sortir du quotidien, imaginer, trouver de nouveaux concepts auprès des consommateurs, susciter « l’effet Waouh », l’extraordinaire, le qualitatif…..Tout en assurant la rentabilité et la rapidité de réalisation de l’opération, ce qui n’est pas toujours aisé à concilier ! Les investisseurs institutionnels hors « retail » ont représenté 15% de nos missions en 2015. Nous avons travaillé essentiellement sur des postes d’asset-management pour un grand gestionnaire d’actifs français, profils confirmés et spécialisés notamment en hôtellerie internationale, pour des sociétés d’obédience étrangère et un family-office, asset-managers confirmés en tertiaire de profil valorisation / développement optique « value add », asset-managers juniors en logistique et en bureau, enfin, asset-managers paneuropéens sur les marchés allemands, UK, Europe du sud. Nous avons aussi été missionnés pour des postes de project management, de property-management intégré, de comptabilité ; enfin un gros family-office nous a mandaté pour un directeur du développement et des investissements, poste très confirmé en charge de la recherche, des acquisitions, du développement-montage d’opérations en « value add » et « opportunistic » de 30 à plus de 100 M€ sur Paris, première couronne et quelques grandes métropoles régionales. Les sociétés de service et de conseil, hors « retail » n’ont représenté en 2015, que 10% de nos missions. Nous avons travaillé en property-management, administration de biens, contrôle de gestion, gestionnaire de fonds professionnels, centrale de vente en résidentiel, pour des postes en gestion de copropriété, gestion locative, un responsable administration des ventes, un responsable du développement de solutions de désamiantage, un mandat de Président… Le solde, de 10% de nos missions, concerne un poste de directeur du développement tertiaire, également chargé du développement de la promotion chez un spécialiste du clés en main, des chefs de projets maîtrise d’œuvre d’exécution, des chargés d’affaires grands projets dans l’ingénierie des ascenseurs, un directeur juridique, deux postes de direction immobilière utilisateur, l’un concernant un responsable de service maintenance technique au sein d’une grande caisse de retraite et de prévoyance, l’autre, un chef de projet MOD chez un leader de l’énergie. Enfin, nous avons été missionnés pour recruter le directeur commercial et marketing d’un grand club sportif et évènementiel. Par fonction, nous avons réalisé près de 25% de nos missions en développement et montage de projets immobiliers, 17% en investissement, gestion de biens et d’actifs, 17% en commercialisation et marketing, 16% en fonctions « corporate » siège : administration, finances, gestion, comptabilité communication, et surtout juridique, 12% en postes techniques, travaux, projet et maintenance, 7% de postes de direction générale et de centre de profit, enfin 8% en missions de conseil. Notons parmi ces dernières, la recherche de trois administrateurs indépendants de haut niveau, d’une part pour un groupe immobilier diversifié, d’autre part pour la filiale promotion immobilière rattaché à un holding financier. Nous avons aussi apporté à notre partenaire allemand, PMC International, une mission executive search de « Finance Manager Germany » pour un fonds spécialisé en logistique avec lequel nous l’avons mis en relation lors d’Expo Real à Munich. D’autres contacts sont d’ores et déjà prévus en ce début d’année 2016, à Düsseldorf et Munich.
Le gouvernement japonais est en train de mettre en place un comité indépendant chargé de préparer un plan de relance pour l’année fiscale débutant en avril, a indiqué le Premier ministre Shinzo Abe. Cette décision intervient après la réunion du G20 qui s’est tenue le week-end dernier à l’issue de laquelle les Etats ont appelé à utiliser l’arme budgétaire pour soutenir la croissance mondiale. Tokyo a par ailleurs émis pour 2.400 milliards de yens (19,5 milliards d’euros) d’obligations à un rendement de -0,015% au prix le plus bas accepté.
Au tournant des années 2000, la richesse des séniors a dépassé celle des actifs, revenus et patrimoine confondus et gagnent du temps pour en profiter. Selon Hervé Le Bras, démographe reconnu, leur espérance de vie en bonne santé, le paramètre essentiel, augmente et retarde l’âge de la dépendance tout en limitant sa durée. En France, environ une personne sur cinq est touchée. Donc, pour lui, l’idée que les problèmes de dépendance vont s’accroître avec l’allongement de la vie est une idée assez largement fausse. Hervé Le Bras n’appréhende pas seul le mot « vieillissement », mais en l’associant avec un domaine pour en prendre la mesure. Avec le secteur de la santé, son impact est contenu.
Evelyn Tortosa rejoint aujourd’hui CNP Assurances en qualité de directeur de la conformité Groupe. Au titre de cette fonction clé de Solvabilité 2, elle rapporte directement au directeur général. Evelyn Tortosa, titulaire d’un DEA de droit privé général de l’université Assas-Panthéon, exerçait, précédemment et depuis 2012, les fonctions de Chief compliance, risk & governance officer pour l’Europe continentale chez Marsh. Après un début de carrière chez Mutex en qualité de responsable du contentieux, puis de responsable juridique au sein du département prévoyance, Evelyn Tortosa devient responsable juridique de la FNMF (Fédération nationale de la mutualité française). En 1997, elle intègre General Electric en qualité de directeur juridique et compliance France puis de directeur juridique Europe du Sud et médiateur Europe. De 2009 à 2012, elle exerce la fonction de Compliance Officer puis de Head of Compliance Western Europe au sein de Metlife.
Dans un point d'étape de la mise en oeuvre de la loi pour la croissance, l’activité et l'égalité des chances économiques (dite loi Macron), le ministère de l’Economie indique que les assureurs-vie sont en train de construire des contrats investis en private equity, «ce qui n’existait pas avant la loi croissance». Les premiers contrats seront commercialisés à l'été, précise Bercy. Autre innovation apportée par la loi Macron, un décret sur le prêt interentreprise est examiné au Conseil d’Etat. Il prévoit que les entreprises puissent se prêter entre elles jusqu'à 50% de leur trésorerie excédentaire, dans la limite de 10 millions d’euros pour une PME, 50 millions pour une ETI et 100 millions pour une grande entreprise. Enfin, l’ordonnance relative aux bons de caisse est en cours de finalisation. Elle donne naissance à une nouvelle classe d’obligations simplifiées : les «minibons».
BNY Mellon Investment Management, gestionnaire d’actifs multi-boutique avec 1600 milliards de dollars sous gestion, a annoncé le 29 février la nomination de Jürg Zollinger comme responsable pour la Suisse, rapporte L’Agefi suisse. Employé depuis août 2011 au sein de l’entreprise, Jürg Zollinger était jusqu’à présent responsable de la clientèle institutionnelle. Sa nomination intervient alors que l’ancien responsable pour la Suisse, Nicolas Kopitsis, est nommé à un nouveau poste de CEO des activités wholesale de la région APAC chez BNY Mellon Investment Management Singapour. Dans le cadre de sa nouvelle fonction, Jürg Zollinger, qui officie également depuis 2015 en tant que membre du conseil d’administration de BNY Mellon Investment Management Switzerland, assumera l’entière responsabilité de la Suisse et sera assisté dans sa tâche d’une équipe de six personnes. Il continuera de se concentrer sur le marché institutionnel.
Le premier ministre Shinzo Abe a indiqué à la presse que son gouvernement est en train de mettre en place un Comité indépendant chargé de préparer un plan de relance pour l’année fiscale débutant en avril. Cette décision intervient après la réunion du G20 qui s’est tenue le week-end dernier à l’issue de laquelle les Etats ont appelé à utiliser l’arme budgétaire pour soutenir la croissance mondiale. «J’ai hâte d’entendre les avis sincères des économistes. Nous devons débattre sur la façon dont les pays du G7 peuvent coopérer», a indiqué Shinzo Abe.