La Cour des comptes rend public, le 18 février 2016, un rapport sur la gestion immobilière du groupe La Poste. Celle-ci a été confiée à un pôle immobilier qui comprend : la direction de l’immobilier et depuis 2004 la filiale Poste Immo. La Cour pointe une organisation complexe et éclatée, la logique de créer une « foncière » du groupe n’ayant pas été menée à son terme. Le coût global de la fonction immobilière est estimé à 1,2 Md€. La Cour relève que la masse salariale du pôle immobilier est dynamique, notamment les plus hautes rémunérations, en dépit de résultats financiers insuffisants. Si le pôle immobilier est parvenu à diminuer les surfaces occupées, passées entre 2005 et 2014 de 7,5 millions à 6,5 millions de m², ainsi qu’à rénover une part importante du parc, le rythme des cessions n’a pas permis de résorber le taux de vacance, qui était de 10,9 % fin 2008 et de 15 % fin 2013. La Cour invite le pôle immobilier à recentrer son action sur un objectif simple : la baisse des charges immobilières du groupe La Poste. Elle formule 5 recommandations visant à mieux piloter la masse salariale et les dépenses, à améliorer la planification de l’emploi des surfaces, ainsi qu’à renforcer le contrôle interne, notamment à l’occasion des cessions ou des apports de ses immeubles. Consulter le rapport et la réponse du président directeur général
Dans le quartier de la Part-Dieu à Lyon, vous ne pourrez pas manquer la tour Incity, la plus haute de la ville, où la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes a établi fin 2015 son siège social. "Une vraie transformation pour l'entreprise", souligne Jérôme Ballet, membre du directoire en charge des finances. Un peu plus loin, à deux pas de l’Université Jean Moulin, vous retrouverez les bureaux d’Alptis Assurances, filiale d'un groupe à l'ADN associatif. Une gouvernance « démocratique » proche d'ailleurs de celle d’Eovi Mcd Mutuelle, structure basée à Saint-Etienne, cité estampillée "meilleure ennemie" de la capitale des Gaules. De par leur nature, à la fois associative et mutualiste, les deux institutions possèdent une approche prudente en matière de placements financiers. April, de son côté, développe une politique différente : le groupe d'assurance lyonnais a récemment renforcé ses actifs de diversification.
Vivarte connaît de nouveaux soubresauts à sa tête. Le conseil d’administration de la chaîne de magasins de prêt-à-porter (La Halle, André, Minelli...) a annoncé vendredi matin le remplacement de son président Richard Simonin par Stéphane Maquaire. Ce dernier, président de Monoprix depuis 2010, prendra ses fonctions au cours du deuxième trimestre 2016. Richard Simonin avait été nommé à la présidence de Vivarte en octobre 2014 par les fonds de dette devenus actionnaires du groupe à la suite de sa restructuration financière. Il «a réussi à apporter de la stabilité au groupe et à mettre son retournement durable sur des bases solides», indique le communiqué de Vivarte. «Aujourd’hui, les fonds actionnaires veulent prendre quelqu’un dans une perspective de moyen terme», a ajouté un porte-parole de la société.
Après Grizzly Responsible Investment, Trucost et les chercheurs Diane-Laure Arjaliès d’Ivey Business School au Canada et Nicolas Mottis de l’ESSEC & Polytechnique, entrés au FIR ces dernières semaines, trois nouveaux acteurs engagés rejoignent le Forum en février.
Courant 2016, l’Association A.R.R.I.A. (Aide aux Religieuses et Religieux Invalides ou Agés) va mettre en place un observatoire éthique des placements. Les instituts religieux sont, depuis longtemps, porteurs d’une exigence éthique dans les placements d’argent qu’ils sont amenés à faire. C’est tout naturellement que l’A.R.R.I.A. a eu cette préoccupation dès l’origine. Ainsi, une des missions de sa Commission déléguée est de veiller à ce que les investissements de l’association soient effectués dans des sociétés respectant les valeurs que les membres de l’A.R.R.I.A veulent promouvoir et fondées sur la doctrine sociale de l’Église. Ainsi, l’A.R.R.I.A. lance une approche originale de notation éthique des investissements réalisés pour son compte propre. Pour rappel, l’association A.R.R.I.A. a été fondée le 3 mars 1971. Son but était de permettre aux instituts religieux de compléter le système de retraite représenté par le département d’allocations vieillesse, aujourd’hui remplacé par le régime de la CAVIMAC. Ces décisions ont été annoncées lors de la réunion annuelle le 26 novembre, à la Maison Mère des Lazaristes, dans le 6ème arrondissement de Paris. Ont assisté aux différentes interventions : Frère Jean-Claude LAVIGNE, auteur d’un ouvrage intitulé « vivre sa spiritualité en EHPAD » et chercheur au Centre de Recherches sur la Vie Religieuse d’Evry ; Insti7 sur l’approche éthique de la gestion financière ; M. Thibault, Conseiller technique de l’A.R.R.I.A et EthiFinance sur les placements réalisés pour le compte de l’A.R.R.I.A.
A l'occasion d'une conférence de presse, CNP Assurance a annoncé un résultat net part du Groupe en hausse de 4,7 % à 1 130 M€ et un taux de couverture Solvabilité 2 de 192 %.
Il partage avec Jean Tirole, le « Nobel » 2014 de l’économie, le même camp de base : la Toulouse School of economics. Sébastien Pouget a cependant choisi de faire de l’investissement socialement responsable, son principal terrain d’étude. Ce co-directeur de la chaire de recherche « Finance Durable et Investissement Responsable », revient sur la brève histoire de la recherche en ce domaine et sur son avenir
Selon nos informations, Fabrice Zamboni, multigérant actions internationales, quitte ses fonctions de gérant délégué au sein du département fonds propres de la CDC. Il était jusqu'à présent chargé de la sélection de fonds, de l'élaboration des due diligences et du suivi de l’allocation (tactique et stratégique) ainsi que de la structuration des portefeuilles. Avant de rejoindre la Caisse des Dépôts, Fabrice Zamboni a évolué 6 ans chez Olympia Capital Management, qu’il a rejoint en 2006 en tant que responsable du développement des produits et de la structuration. il a débuté sa carrière en 1997 au sein de Natixis Banques Populaires aux fonctions de responsable dérivés actions. Il a enchaîné ensuite plusieurs expériences à des postes de spécialiste dérivés actions, d’abord chez IXI CIB (durant 2 ans), puis Fortis Bank (1 an). En 2005, il devient responsable de l’ingénierie financière et des nouveaux produits chez BNP Paribas. Il est, en outre, professeur au sein du Master 272 de l’Université Paris Dauphine, depuis 2012, ainsi qu’au Groupe ESG, depuis 2008.
Dans une interview au Financial Times, Yves Perrier, le directeur général d’Amundi, qualifie les ventes massives des actions de banques de « totalement irrationnelles » et il rejette les craintes selon lesquelles la chute des cours pourrait provoquer un nouveau Lehman Brothers, Selon lui, les investisseurs ne tiennent pas compte du fait que la Banque centrale européenne a inondé le marché avec des liquidité depuis la crise financière. « Lehman a fait faillite en 2008 en raison de problèmes de liquidité », observe Yves Perrier. « Les choses sont très différentes aujourd’hui. J’aimerais savoir ce que les investisseurs voient ». Il estime que ceux qui prédisent la chute de l’une des grandes banques sont « fondamentalement incorrects ».
Après avoir rejoint le groupe Apicil, le 1er janvier dernier. Legal & General en France a choisi d’impulser ses nouvelles ambitions à travers un nouveau nom, GRESHAM, décliné sous la marque GRESHAM Banque Privée pour l’épargne patrimoniale et GRESHAM Assurances Collectives pour les activités de santé, prévoyance et retraite. Pour Philippe BARRET, directeur général du Groupe APICIL : « Après l’acquisition de Skandia l’année dernière, cette opération constitue un cap important pour le Groupe car elle portera les cotisations en Assurances de personnes au-delà de 2 Mds€ et l’encours géré à 13 Mds€ en 2016 ». Le Groupe APICIL a souligné que cette opération lui offrait notamment une meilleure visibilité par la spécialisation des canaux de distribution sur le marché de l’épargne et lui permettait de s’ouvrir aussi vers une clientèle plus aisée, convertie à la diversification de ses actifs. « L’intérêt que nous porte notre nouvel actionnaire conforte la pertinence de nos choix et de notre stratégie, a déclaré de son côté Olivier Potellet, président-directeur général de GRESHAM. Notre collecte en hausse de 20 % en 2015, soit une croissance cinq fois supérieure à celle du marché, témoigne de l’adhésion de nos clients. Le Groupe APICIL va nous permettre de consolider notre croissance, et de poursuivre nos efforts pour répondre aux attentes des clients patrimoniaux en matière de suivi, d’accompagnement et de qualité du conseil. »
Le pôle mutualiste d'AG2R La Mondiale s'organise. Quatre mutuelles de la fonction publique associent leurs forces au sein d’une union de groupe mutualiste (UGM), représentant les trois fonctions publiques.
A la fois présidente du comité d’investissement de la Fondation HEC et fondatrice d’Allfine Consultants, cabinet de conseil à destination des family offices, Arielle Lévi présente un profil atypique. Retour sur le parcours de cette pianiste invétérée, spécialiste du marché actions
La Fondation HEC, qui gère 60 millions d’euros d’encours, a jusqu’à présent essentiellement investi dans des fonds purs pour les actions et le crédit obligataire. Néanmoins, face à des rendements jugés insuffisants, l’institution envisage en 2016 d’effectuer des placements dans les hedge funds. Arielle Lévi, la présidente du comité d’investissement, indique également que la Fondation planche sur une refonte de sa charte d’investissement, dans le but d’accentuer ses placements ISR.
Le jeu des pronostics va bon train sur le successeur de Guillaume Sarkozy à la direction générale de Malakoff Médéric. Mais la priorité des partenaires sociaux est d’abord d’assurer les conditions du rapprochement avec La Mutuelle générale.
Coe-Rexecode et l’AFTE publient ce jour les principaux résultats de l’enquête mensuelle de mai 2016 sur la trésorerie des grandes entreprises. Elle s’est déroulée entre le 4 et le 12 mai. L’enquête, qui vient de passer le cap des dix ans et qui est largement reprise dans la presse, ne demeurera statistiquement pertinente que si de nombreux trésoriers l’alimentent de leurs observations. Merci de répondre au prochain questionnaire qui vous sera adressé le 1er juin : cela ne prend que quelques minutes. En résumé : l’appréciation de la situation de trésorerie des grandes entreprises s’érode tendanciellement. Ce mouvement ne s’est pas aggravé en mai ; une courte majorité de trésoriers estime que leur trésorerie globale s’est plutôt dégradée depuis le mois précédent ; malgré leur remontée récente, les prix des matières premières auraient exercé peu d’influence sur les trésoreries des entreprises ; les délais de paiement des clients comme des fournisseurs paraissent stabilisés ; les marges pratiquées sur les crédits bancaires se détendent à nouveau en mai et les recherches de financement demeurent aisées ; la préférence pour la détention de la trésorerie en cash se renforce encore dans le contexte présent de taux très bas sinon négatifs.
Coe-Rexecode et l’AFTE publient ce jour les principaux résultats de l’enquête mensuelle de février 2016 sur la trésorerie des grandes entreprises. Elle s’est déroulée entre le 3 et le 9 février. L’enquête, qui vient de passer le cap des dix ans et qui est largement reprise dans la presse, ne demeurera statistiquement pertinente que si de nombreux trésoriers l’alimentent de leurs observations. Merci de répondre au prochain questionnaire qui vous sera adressé le 2 mars : cela ne prend que quelques minutes. En résumé : La situation de trésorerie des grandes entreprises est jugée aisée par les trésoriers. La trésorerie globale s’est toutefois dégradée au cours du mois écoulé et d’une manière un peu plus forte qu’anticipé. Les évolutions de prix des matières premières exerceraient une influence très légèrement positive sur la trésorerie des entreprises. L’évolution du taux de change de l’euro/dollar aurait également un effet favorable. La proportion de trésoriers qui estiment que les délais de paiement des clients ont tendance à s’allonger a augmenté. Les délais de paiement des fournisseurs se tasseraient légèrement. Une légère tension sur les marges pratiquées sur les crédits bancaires est relevée. La proportion de trésoriers anticipant de mettre en place des nouvelles lignes de crédit de précaution est en très légère hausse. Les résultats détaillés sont consultables en cliquant ici.
En téléchargement, le rapport trimestriel « Manager Intelligence & Market Trends » publié par le cabinet de conseil international bfinance. Cette publication trimestrielle expose la vision des experts de bfinance sur l’évolution des marchés. Elle est agrémentée d’informations sur l’univers des gérants. Le document est disponible en cliquant sur le lien ci-dessous (en anglais seulement).
Le gestionnaire d’actifs britannique Royal London Asset Management (RLAM) a annoncé, ce 11 février, la nomination de Phil Reid au poste de responsable de la clientèle « wholesale ». La nouvelle recrue sera rattachée à Rob Williams, responsable de la distribution de RLAM et sera chargée de développer l’activité « wholesale » de la société de gestion, notamment auprès des conseillers financiers. Sa mission consistera également à construire l’équipe « wholesale » chargée d’accompagner les services et les produits existants et à venir de RLAM, à l’image de la nouvelle gamme « multi asset ». Phil Reid « rejoindra RLAM prochainement », précise la société de gestion dans un communiqué, sans plus de détails.Phil Reid arrive en provenance de HSBC Global Asset Management (HSBC GAM) où il officiait dernièrement en qualité de responsable de la distribution et de la clientèle « wholesale » au Royaume-Uni. Avant cela, il a été directeur commercial chez Close Asset Management et il a également occupé plusieurs fonctions commerciales chez National Bank of Canada et RJ Temple. Sa nomination intervient alors que l’ancien responsable de la clientèle « wholesale » de RLAM, Ian Goulsbra, a quitté la société de gestion l’année dernière pour rejoindre Canada Life Investments.
Infidélité, trahison, méfiance… D’aucuns pourraient voir ici les bases d’un scénario épais comme un papier à cigarettes d’une série B américaine. Mais il n’en est rien. C’est bien de l’actualité de la gestion d’actifs cette semaine dont il est question… A ce jeu, si l’on peut dire, un géant américain, qui avait fait de la gestion active sa marque de fabrique, se distingue. Après avoir longtemps résisté, Fidelity aurait ainsi succombé aux charmes des ETF et s’apprêterait à lancer ses propres produits. Nul ne sait quelle sera leur nature mais, quoi qu’il en soit, il s’agit d’un changement de taille. Et au vu des capacités de la société de gestion, il y a fort à parier que nombre de concurrents ne s’enthousiasmeront pas de cette incartade. Au passage, on s’amusera d’une coïncidence : toujours cette semaine, le responsable de Vanguard, qui a forgé sa croissance et sa réputation dans les fonds indiciels, explique dans une interview à L’Agefi Suisse comme la gestion active peut être séduisante, lorsque ses coûts sont faibles.Dans un autre genre, ce n’est pas vraiment un divorce mais disons que la confiance des investisseurs européens vis-à-vis des dividendes s’est érodée. Et ce, au profit d’une tendance rivale qui a déjà séduit outre-Atlantique : les rachats d’actions. Cette dernière a pour elle « d’offrir un bon compromis entre « cyclicité et sûreté». De fait, selon un indice établi par JPMorgan à partir des entreprises du Stoxx 600, les groupes qui disposent de plans de rachats d’actions ont progressé de 17% l’an passé, contre une hausse de 3,1 % pour les payeurs de dividendes. En évoquant l’idée d’une main perdue, il est clair que l’activiste Carl Icahn est aussi dans une mauvaise passe. En investissant dans le pétrole, le milliardaire ,dont le nom fait pourtant trembler de nombreux PDG, a vu cette semaine la valeur de certaines de ses participations fondre comme neige au soleil. C’est le cas de sa mise de 1,3 milliard de dollars dans Chesapeake Energy, qui ne valait plus que quelque 146 millions de dollars mardi dernier.Lors d’un différend, l’affrontement n’est pas toujours la meilleure stratégie. Toujours la semaine dernière, l’Association européenne des gestionnaires d’actifs (Efama) avait milité auprès de la Commission pour «un certain degré de stabilité réglementaire durant la période à venir». Bruxelles a visiblement perçu les reproches, qui a accepté de reporter d’un an, à janvier 2018, l’entrée en vigueur de la directive MiFID II. Dans l’affaire de la « baleine de Londres », les autorités britanniques viennent aussi de faire la preuve qu’il y a toujours intérêt à communiquer. C’est assez, ont-elles indiqué en substance à Achilles Macris, l’ancien responsable de la direction des investissements internationaux de JP Morgan à Londres. Pour son manque de coopération, l’intéressé va devoir payer une amende d’un million d’euros.Lorsque l’orage est passé, on peut alors penser à… reconstruire. Après des années difficiles et une profonde réorganisation de ses équipes en 2015, le groupe OFI a annoncé lundi vouloir désormais porter ses encours sous gestion à 100 milliards d’euros d’ici à 2020 – contre 65 milliards aujourd’hui. Une telle ambition ne se réalisera probablement pas sans union. Ce qu’a confirmé le président d’OFI AM, qui table sur une opération de croissance externe dès cette année. Toujours dans le souci de séduire, l’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Association française de la gestion financière (AFG) se sont illustrés cette semaine en annonçant conjointement le lancement d’un programme qui doit renforcer le positionnement de la gestion française à l’international. Toutes les sociétés de gestion hexagonales apprécieront sans doute. Reste qu’à l’heure des résultats financiers, certaines d’entre elles ont d’ores et déjà mis en avant leurs atouts. Telle la gestion d’actifs du groupe Natixis qui, au terme d’une année 2015 exceptionnelle, affiche un encours supérieur à 800 milliards d’euros avec une collecte de 33 milliards. La société s’ancre ainsi à des niveaux où navigue un autre champion français… dont les résultats viennent de tomber. Portés par une collecte record de 80 milliards d’euros, Amundi a vu ses actifs gérés en 2015 s'établir à 985 milliards d’euros. Ces deux géants de l’asset management peuvent-ils espérer de tels chiffres l’an prochain et de telles collectes ? Pour l’instant, cela semble difficile. Il suffit de constater le désamour des investisseurs pour les fonds d’actions. Pour la cinquième semaine consécutive, les premiers se détournent des seconds si l’on en croit l'étude hebdomadaire de BofA Merrill Lynch. Deux chiffres pour illustrer cette défiance: durant la semaine au 3 février, les rachats se sont élevés à 9,9 milliards de dollars, ce qui a porté la décollecte des cinq dernières semaines à 34 milliards de dollars. Est-ce une rupture ou une simple période de flottement ? Nul ne sait. Cela étant, compte tenu de la volatilité des marchés, et des nuages qui continuent de s’amonceler ici ou là, il est peu probable que l’on assiste à un prochain rabibochage. Quand bien même, dimanche, c’est la Saint Valentin…
Zurich Insurance a annoncé ce matin que Mario Greco, l’ancien patron de Generali, prendrait la direction générale dès le 7 mars, et non fin avril comme attendu. Cette accélération du calendrier intervient alors que l’assureur suisse a essuyé une perte nette de 424 millions de dollars au quatrième trimestre 2015. Son bénéfice annuel a plongé de 53% à 1,8 milliard de dollars (1,6 milliard d’euros) alors que les analystes interrogés par Reuters attendaient en moyenne 1,997 milliard. Zurich a néanmoins maintenu son dividende au titre de 2015.
Le gestionnaire d’actifs américain JP Morgan Asset Management (JP Morgan AM) a nommé Paul Farrell en qualité de nouveau responsable des clients institutionnels au Royaume-Uni, rapporte Financial News qui cite une porte-parole de la société. L’intéressé, qui était depuis février 2012 responsable de l’équipe commerciale et de relations clients au Royaume-Uni de la société Dimensional Fund Advisors, rejoindra JP Morgan AM en avril prochain, a précisé cette même source. Il sera rattaché à Patrick Thomson, responsable des clients institutionnels internationaux chez JP Morgan AM. Paul Farrell prendra le poste laissé vacant à la suite du départ de John Stainsby en mai 2015. Avant de rejoindre Dimensional Fund Advisors, Paul Farrell a travaillé pendant 15 ans chez Barclays Global Investors puis chez BlackRock. Ce recrutement intervient au moment où la société de gestion cherche à accélérer son développement outre-Manche avec la mise en place d’une activité de solutions d’investissement visant à proposer des stratégies d’investissement sur mesure à la clientèle institutionnelle britannique, fonds de pension et compagnies d’assurances principalement.
Natixis a annoncé mercredi 10 février la conclusion d’un accord pour l’acquisition d’une participation majoritaire au capital de la société de conseil américaine Peter J. Solomon Company (PJSC). Peter J. Solomon et ses associés conserveront une position significative dans la société, précise un communiqué.Peter J. Solomon Company est une société créée en 1989, spécialisée dans la délivrance de conseils indépendants en fusions-acquisitions, opérations de haut de bilan et restructurations, à destination d’entreprises cotées et non cotées. Elle intervient notamment dans les secteurs suivants : vente au détail et distribution, produits de consommation, santé et média, divertissement, communications et technologie. La société, qui compte une cinquantaine de banquiers, a conseillé plus de 500 transactions depuis sa création.Cette opération s’inscrit dans le développement international et le renforcement de l’activité de conseil en fusions-acquisitions de la banque. L’acquisition de PJSC doit notamment contribuer à la poursuite du développement de la plateforme Amériques de Natixis.
Zurich Insurance a annoncé ce matin que Mario Greco, l’ancien patron de Generali, prendrait sa direction générale dès le 7 mars, et non fin avril comme attendu. Cette accélération du calendrier intervient alors que l’assureur suisse a essuyé une perte nette de 424 millions de dollars au quatrième trimestre 2015. Son bénéfice annuel a plongé de 53% à 1,8 milliard de dollars (1,6 milliard d’euros) alors que les analystes interrogés par Reuters attendaient en moyenne 1,997 milliard. Zurich a néanmoins maintenu son dividende au titre de 2015 alors que les analystes l’attendaient en baisse à 16,40 francs (14,95 euros).
Le cours de l’action de la Société Générale accuse jeudi midi la plus forte baisse du CAC 40, avec une chute de 12,14% à 27,60 euros. Il a cédé jusqu’à 15,3%. Les investisseurs sanctionnent la baisse de l’objectif de ROE annoncée par la banque lors de la publications de ses résultats annuels 2015. La Société Générale indique ne plus pouvoir confirmer pour 2016 son objectif de rentabilité des fonds propres (ROE) de 10%, tout en le maintenant à moyen terme. Lié à «l’environnement actuel», ce revirement intervient après une année 2015 marquée par une progression de 27,4% du résultat net économique du groupe, à 3,56 milliards d’euros, qui a permis au ROE de progresser l’an dernier de 5,3% à 7,9%. Tiré par la banque de détail en France et à l’international, le produit net bancaire hors éléments non-économiques a lui augmenté de 4%, à 25,6 milliards d’euros. La banque française proposera à ses actionnaires de relever le dividende de 66%, à 2 euros.
Le fabricant de médicaments génériques Mylan a annoncé mercredi soir le rachat du suédois Meda pour environ 9,9 milliards de dollars (8,77 milliards d’euros), dette comprise, en numéraire et en actions. L’annonce intervient trois mois après l’échec de l’offre hostile de Mylan sur son concurrent Perigo. Mylan a précisé que l’offre amicale se fait à 165 couronnes suédoises par action et comprend 48,2 milliards de couronnes suédoises (5,09 milliards d’euros) en cash. L’opération devrait être finalisée d’ici au troisième trimestre.
Le roi Salman d’Arabie saoudite se rendra à Moscou à la mi-mars, a signalé mercredi l’agence de presse russe RIA. Cette annonce intervient dans un climat de rumeurs persistantes d’une réduction coordonnée de la production de pétrole. Le ministre iranien du Pétrole a indiqué hier à la télévision que l’Iran était prêt à discuter avec l’Arabie saoudite d’une possible réduction de leur production de pétrole alors que dans la même journée, Igor Sechin, à la tête de Rosneft, proposait une réduction d’un million de barils par jour.
Décidément, les mouvements de rapprochements observés depuis quelques temps dans le secteur mutualiste ne décélèrent pas. Loin de là. Selon les informations de l’Argus de l’assurance, deux mutuelles d’assurance ont acté, depuis peu, leur rapprochement, dont les modalités seront précisées d’ici deux semaines.
Ce passionné de nouvelles technologies partage son temps entre Paris et la banlieue de Lille où il dirige le tout nouveau centre de Natixis Assurances.