
Wolfgang Schäuble exclut un allègement de la dette grecque
Un évènement L’AGEFI
TECH ET DIRECTIONS FINANCIERES
Plus d'articles du même thème
-
EXCLUSIF
Alexis Dupont rejoint Turenne Groupe
Le directeur général de France Invest, qui occupait ce poste depuis six ans, intègrera à compter du 1er octobre la société de gestion en qualité de secrétaire général et responsable des relations avec les investisseurs. -
Private Corner s'ouvre au GP Stake
La plateforme digitale propose un fonds qui sera déployé dans deux stratégies de Blue Owl Capital, le pionnier américain de cette activité qui consiste à prendre des participations minoritaires dans des spécialistes de la gestion alternative. -
Les trésoriers jouent la carte de l'anticipation face au désordre mondial
L'enquête mensuelle de Rexecode, l'AFTE et METI met en lumière l'ensemble des incertitudes qui pèsent sur les trésoreries des grandes entreprises et ETI en cette rentrée. Malgré tout, près de 80 % des trésoriers avaient vu juste dans leurs prévisions sur le mois en cours.
Sujets d'actualité
ETF à la Une

JPM AM va fermer son ETF sur la transition carbone en Chine
JP Morgan AM annonce qu'il sera liquidé le 25 octobre prochain. Son encours reste insuffisant, à 10 millions de dollars.
Les plus lus
- Nicolas Namias assure que le projet de fusion des gestions d’actifs de BPCE et Generali se poursuit
- Groupama cherche son futur directeur de la gestion des placements financiers
- Jean-Baptiste Tricot (Axa) : « Nous continuerons à travailler avec Axa IM dans les mêmes conditions »
- L’absence de traité international sur le plastique contrarie les projets des investisseurs
- Les institutionnels attendent de meilleurs points d’entrée sur la dette de la France
Contenu de nos partenaires
A lire sur ...
-
Evacuations massives en Chine et annulations de vols, alors que le typhon Ragasa traverse le nord des Philippines
Manille - Des centaines de milliers de personnes à évacuer, plusieurs centaines d’annulations de vol... L’Asie de l’Est se prépare au passage du super typhon Ragasa, qui fait souffler lundi des vents violents dans le nord des Philippines tout en se dirigeant vers le sud de la Chine. Le typhon doit atteindre à partir de mardi soir le sud de la Chine, où la mégapole de Shenzhen prévoit de procéder à l'évacuation de 400.000 personnes, tandis que la compagnie aérienne hongkongaise Cathay Pacific anticipe plus de 500 suppressions de vols. Lundi après-midi, Ragasa traverse le détroit de Luçon, entre le sud de Taïwan et le nord des Philippines. A 14H00 (06H00 GMT), des vents soutenus jusqu'à 215 km/h ont été enregistrés au cœur de la tempête qui évolue vers l’ouest, avec des rafales pouvant atteindre 295 km/h, selon le service météorologique philippin. Le typhon a touché terre sur l'île de Calayan vers 15H00 (07H00 GMT), d’après la même source. «Je me suis réveillé à cause du vent violent. Il frappait les fenêtres et faisait un bruit semblable à une machine en marche», raconte Tirso Tugagao, un habitant d’Aparri, une ville côtière de la province de Cagayan (nord). Rueli Rapsing, responsable provincial de la gestion des catastrophes, a dit à l’AFP être prêt au «pire» avec son équipe. Plus de 10.000 habitants ont été évacués dans le pays, et des écoles et bâtiments gouvernementaux ont fermé lundi dans la région de Manille et 29 autres provinces. Le président Ferdinand Marcos Jr a affirmé sur Facebook que toutes les agences du gouvernement se trouvaient «en état d’alerte pour apporter de l’aide n’importe où et n’importe quand» si cela est nécessaire. Les écoles et les bureaux gouvernementaux ont été fermés lundi dans la métropole de Manille et dans 29 provinces philippines, en prévision de fortes pluies. «De graves inondations et glissements de terrain» sont attendus dans le nord de l'île principale de Luçon, a prévenu dimanche le spécialiste météorologique du gouvernement, John Grender Almario. Plus au nord, à Taïwan, les services météorologiques ont mis en garde contre un risque de «pluies extrêmement torrentielles» dans l’est de l'île. Des évacuations ont lieu dans les zones montagneuses près de Pingtung (sud), a dit à l’AFP James Wu, officier des pompiers locaux. «Ce qui nous inquiète le plus, c’est que les dégâts pourraient être similaires à ceux causés par le typhon Koinu il y a deux ans», a-t-il ajouté. Ce typhon avait provoqué l’effondrement de poteaux électriques et arraché des toits en tôle. «Vents violents» Dans le sud de la Chine, les autorités ont déjà pris des mesures avant l’arrivée du typhon à partir de mardi soir. Les services d’urgence de la mégapole chinoise de Shenzhen ont annoncé prévoir d'évacuer quelque 400.000 personnes résidant «dans les zones basses et en bord de mer». De nombreuses villes de la province du Guangdong, où se trouve Shenzhen, ont annoncé des annulations de cours dans les établissements scolaires mais aussi la suspension des transports en commun en raison de la tempête. Les services météorologiques de la région attenante de Hong Kong anticipent des «vents violents» et «tempétueux» mercredi. «Les conditions météorologiques seront défavorables, avec de fréquentes averses violentes et une forte onde de tempête», ont-ils ajouté. Du côté des transports aériens, la compagnie aérienne hongkongaise Cathay Pacific a, elle, annoncé qu’elle prévoyait de supprimer «plus de 500 vols» entre mardi soir et jeudi. Selon les scientifiques, le changement climatique provoque des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses partout dans le monde. © Agence France-Presse -
Identités
Palestine : le temps de la reconnaissance – par Hakim El Karoui
Depuis le discours de François Mitterrand à la Knesset le 4 mars 1982, la « solution à deux Etats » est devenue une antienne du discours diplomatique français. Il était temps de passer des intentions aux actes -
Reconnaissance de l'Etat de Palestine par la France: des mairies hissent le drapeau palestinien malgré les mises en garde de Beauvau
Paris - Plusieurs maires ont commencé à hisser lundi le drapeau palestinien au fronton de leur hôtel de ville, en même temps que la France doit reconnaître ce nouvel Etat, faisant fi des mises en garde du ministre de l’Intérieur démissionnaire Bruno Retailleau. «Ce soir, le Président de la République annoncera à l’ONU la reconnaissance de l'État de Palestine. Nantes accompagne cette décision historique de la République Française en hissant, pour la journée, le drapeau palestinien», a écrit lundi matin sur X la maire PS de Nantes, Johanna Rolland, alors que le drapeau flotte déjà devant sa mairie, a constaté une journaliste de l’AFP. Un drapeau palestinien a également été hissé vers 09H40 au fronton de la mairie de Saint-Denis, en présence du premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, qui avait appelé à ce pavoisement, au moment où le président Emmanuel Macron doit officialiser la reconnaissance par la France de l’Etat de Palestine lors d’une Assemblée générale de l’ONU. «Il ne s’agit pas d’un acte militant de longue durée (...). Nous avons fait le choix de le faire sur un moment, c’est le temps de la reconnaissance de l’Etat de Palestine», a fait valoir auprès de l’AFP le maire socialiste de la commune, Mathieu Hanotin. Il a qualifié lundi matin ce jour d’"historique». Le maire PCF de Stains (Seine-Saint-Denis) Azzédine Taïbi a également «procédé à la pose du drapeau palestinien, ainsi que celui du drapeau de l’ONU et de la Paix», a-t-il déclaré à l’AFP. La bannière rouge, noire, blanche et verte devrait être exhibée au fronton d’autres mairies de la banlieue parisienne, telles Nanterre, Bagneux, Gennevilliers, Ivry-sur-Seine ou Corbeil-Essonnes. A Malakoff, la maire communiste avait précédé l’appel et apposé un drapeau palestinien dès vendredi, resté sur le fronton de l’hôtel de ville, malgré une injonction du tribunal administratif de Cergy-Pontoise, sur recours du préfet des Hauts-de-Seine. A Lille, le drapeau palestinien qui était déployé depuis la visite mi-septembre d’une délégation de sa ville jumelle Naplouse en Cisjordanie, a été ôté lundi matin au départ de cette délégation, a indiqué la mairie à l’AFP, et ne sera pas remis en place dans la soirée, à la demande du préfet. Car Bruno Retailleau a donné consigne aux préfets de faire respecter un «principe de neutralité des services publics». «L’Etat non seulement ne demande pas le pavoisement, mais demande le non-pavoisement», a insisté samedi le secrétaire général du ministère de l’Intérieur, Hugues Moutouh. Invité lundi matin de TF1, Jean-Noël Barrot, ministre démissionnaire des Affaires étrangères, a de son côté qualifié ces débats de «polémiques futiles». «C’est un jour historique pour la paix et je ne souhaite pas (...) qu’il puisse être instrumentalisé aux fins de polémiques politiciennes, aux fins de nous diviser dans un moment où, plus que jamais, nous avons besoin d'être unis pour être fort», a-t-il ajouté. © Agence France-Presse