Dans le cadre de la transposition en droit français de la directive OPCVM 5, une convention cadre dépositaire pourrait être présentée dès le mois de juin, a indiqué le 6 avril Michèle Besse, directeur contrôle dépositaire chez Société Générale Securities Services, qui faisait référence à des travaux en cours avec l’Association française de la gestion d’actifs (AFG), à l’occasion d’un séminaire de l’AFTI sur le thème «L’industrie de la gestion d’actifs à l’heure de l’entrée en vigueur de la directive OPCVM V», organisée en partenariat avec la Fédéraion bancaire française (FBF) et l’AFG. «C’est très ambitieux mais nous devrions être en mesure de proposer un modèle de place d’ici à fin juin 2016", a indiqué Michèle Besse.Cette convention cadre devrait préciser les nouvelles missions du dépositaire, par exemple les dispositions encadrant l’interdiction de réutiliser les actifs par le dépositaire pour compte propre sauf dans certains cas bien précis. Xavier Parain, secrétaire général adjoint de l’AMF, directeur de la gestion d’actifs, a d’ailleurs indiqué que l’instruction précisant le cahier des charges dépositaire devrait être publié à bref délai. Xavier Parain a également souligné l’application immédiate des contraintes du règlement à tous les dépositaires à compter du 13 octobre. Toutefois, «il n’y aura pas de point de blocage» dans la mesure où il n’y a pas d’obligation de mise à jour immédiate des conventions dépositaires mais simplement une bonne pratique de mise à jour d’ici au 13 mars 2018.Plus généralement, Alexis Dupont, adjoint au Bureau Finent 1 à la Direction générale du Trésor, s’est voulu rassurant. «Le gros du travail est derrière vous», a-t-il lancé, soulignant que le nombre d’amendements limité par rapport à la directive OPCVM IV, l’excellence du dispositif français dépositaire et l’alignement sur la directive AIFM en matière de rémunération. Il n’en reste pas moins que la directive comporte certains points d’attention, à l’instar de l’organe de direction dont la définition est structurante pour les sociétés de gestion et les dépositaires en raison notamment de la détermination des règles d’indépendance de la société de gestion par rapport au dépositaire, avec en outre la nécessité de désigner des administrateurs indépendant en nombre suffisant afin d'éviter tout conflit d’intérêts.Stéphanie Saint-Pé, déléguée générale de l’AFTI a par ailleurs quelques sujets encore en suspens, notamment celui de l’opinion juridique indépendante que doit fournir le sous-conservateur au dépositaire sur le cadre juridique susceptible d’assurer la protection des actifs ségrégés. Des difficultés peuvent surgir lorsque parexemple le sous-conservateur opère en dehors d’Europe. D’où des réflexions en cours sur la possibilité de mutualiser la recherche de «legal opinion» auprès de cabinets juridiques. D’autant plus que cette opinion doit être renouvelée chaque année. Autre sujet d’interrogation, l’obligation de ségrégation spécifique des OPCVM au niveau du sous-conservateur. Le CSD «investor» qui intervient en tant que sous-conservateur a les obligations inhérentes à cette fonction mais ce n’est pas actuellement le cas pour un prime broker. L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma/AEMF) travaille sur le sujet et l’AFTI et l’AMF ont également engagé des réflexions sur le sujet...
Après avoir reçu à Bercy Frédéric Oudéa, le directeur général de la Société Générale qui, selon le quotidien Le Monde daté du 6 avril, est l’une des banques ayant créé le plus de sociétés opaques chez Mossack Fonseca (près de 1 000 depuis ses filiales au Luxembourg et en Suisse, entre 1977 et 2015), Michel Sapin, ministre des finances, a rappelé que la banque est responsable des décisions prises en son sein, y compris par ses filiales situées à l’étranger. La banque a un devoir de vigilance et «l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) est en mesure de mener un certain nombre d’enquêtes, aussi bien en France qu’au Luxembourg. Si des faits répréhensibles étaient constatés, l’ACPR en tirera les conclusions», a prévenu le ministre, qui s’est également dit particulièrement attentif à ce qui aura été décidé entre 2012 et 2015, date à laquelle la banque avait décidé de ne plus ouvrir de sociétés offshore.Hier, dans une interview donnée au Figaro, Frédéric Oudéa a également dénoncé les amalgames et les inexactitudes qui sont véhiculés concernant sa banque, dans le cadre de cette enquête. «Celle-ci, en effet, ne remet pas en perspective les changements profonds intervenus ces dernières années dans le système financier en général, et à la Société générale tout particulièrement», a-t-il indiqué, en confirmant par ailleurs ses déclarations de 2012, devant les sénateurs, et l’absence d’implantation de la Société Générale dans les «paradis fiscaux». «Il ne faut pas confondre une implantation détenue et opérée par une Banque et les sociétés ou structures qui sont détenues par nos clients. S’agissant de nos clients, les quelques dizaines de sociétés offshore actives structurées avec le cabinet Mossack Fonseca à Luxembourg sont comme je l’ai dit, revues au plan de la conformité fiscale», a précisé Frédéric Oudéa.Sur son site, la banque avait déjà dénoncé un article mensonger sans rapport avec son contenu, «Le Monde exploite des données incohérentes générant des amalgames scandaleux nuisant à l’image de Société Générale» (...) «Dans le cadre de son activité de banque privée, Société Générale fournit des services bancaires et fiduciaires à des sociétés patrimoniales pour le compte de ses clients. Cette activité, totalement marginale, est opérée de façon transparente dans le respect des règles en vigueur en matière de lutte contre la fraude et l’évasion fiscales.» Enfin, toujours dans son communiqué, la banque a rappelé qu’elle avait décidé d’opérer ses activités de banque privée exclusivement dans des juridictions ayant adopté la norme d’échange automatique de renseignements élaborée par l’OCDE intitulée Common Reporting Standard, permettant aux autorités fiscales d’avoir connaissance en toute transparence des comptes financiers détenus à l’étranger par leurs contribuables, qu’ils soient détenus directement ou par le biais de sociétés patrimoniales.
MutRé, deuxième réassureur de personnes en France, affiche un résultat net et une solvabilité en nette progression à fin 2015. En conséquence de quoi, le conseil d’administration propose le versement de dividendes, à la différence de l’exercice 2014.
Les faits économiques permettent de tenir à distance la crainte d’une récession mondiale qui avait secoué les marchés en début d’année. Les fondamentaux économiques restent cependant assez moroses et la croissance se stabilise à un niveau médiocre. Au sein des pays développés, le premier trimestre 2016 ne permet pas, à ce stade, d’entrevoir une amélioration par rapport à la faible croissance qui a caractérisé le 2nd semestre 2015. L’activité industrielle reprend un peu d’altitude après avoir digéré l’excès de stocks accumulés au cours du T3 2015. Cependant l’ampleur du rebond est limitée et le niveau de confiance des entreprises reste faible aussi bien en zone euro qu’aux USA, tandis qu’il chavire au Japon. La suite en téléchargement ci-dessous.
Les décisions récentes de la Banque Centrale Européenne ne facilitent pas la tâche de leurs gérants financiers. En effet, les moyens à disposition pour faire fructifier leurs provisions dans des conditions de rendement et de liquidité satisfaisantes n’étaient déjà plus très nombreux. Un billet de Jean-Claude Guimiot, directeur général délégué d’Agrica Epargne.
Axelle Davezac, directrice de la Fondation ARC pour la recherche sur la cancer, va quitter ses fonctions le 1er septembre pour rejoindre la direction générale de la Fondation de France.
Un an après sa création, le Club Afrique de l’AFIC a publié le 5 avril 2016 un Livre blanc du capital-investissement sur le continent africain. Manuel pédagogique, le Livre Blanc présente le poids économique, la croissance et le potentiel du secteur. Guide pratique, il initie les intervenants potentiels sur les usages en matière de structuration des fonds, sur les normes juridiques, fiscales et RH qui régissent les processus d’investissement. Ouvrage engagé, il analyse les freins au développement et formule des propositions concrètes pour améliorer l’environnement, qu’il s’agisse de la formation des professionnels, de la création d’un label Société Africaine Innovante pour ouvrir l’accès des start-up au financement, ou encore de faire évoluer la fiscalité africaine pour faciliter les opérations d’investissement. Découvrez le contenu du livre-blanc
En amont du panel dédié aux nouveaux domaines d'externalisation, qui s'est déroulé loirs de la Journée Nationale des Investisseurs, Philippe Goubeault, directeur financier de l'Agirc-Arrco, a précisé à Instit Invest, l'organisation de sa gestion, l'impact du rapport de l'IGAS et ses relations avec ses dépositaires.
Gemalto a annoncé ce matin une évolution inattendue de sa gouvernance. Olivier Piou, directeur général du numéro un mondial des cartes à puce et des solutions de sécurité numérique depuis 18 ans, va passer la main à Philippe Vallée, actuel directeur général adjoint du groupe. La passation des commandes aura lieu en août 2016, après la publication des résultats semestriels. Olivier Piou deviendra administrateur de Gemalto. Agé de 57 ans, Olivier Piou reconnaît sa volonté de souffler et de se consacrer à des projets personnels dans la science et l'éducation. « Après tant d’années à la barre, je pense que l’automne prochain est le bon moment pour installer un nouveau dirigeant, qui est prêt et capable de réaliser notre prochaine phase de croissance », explique Olivier Piou dans un communiqué. Philippe Vallée aura la responsabilité d'élaborer le plan stratégique qui prendra la suite de l’actuel dont l'échéance est prévue pour 2017.
Le Crédit Coopératif, qui compte essentiellement pour clients des structures de l’Economie Sociale et Solidaire (coopératives, associations, acteurs mutualistes, etc.) détient un portefeuille financier s’élevant à près de 2 milliards d’euros. La banque du groupe BPCE souhaite, face à l’érosion des taux, diversifier sa poche obligataire, qui représente plus de 50% de son allocation. Par ailleurs, le Crédit Coopératif affiche son intention d’accentuer son investissement aussi bien dans le micro-crédit que dans le soutien de PME régionales présentant une démarche conforme à sa politique en matière d’ISR.
Marc Becquart a toujours apprécié la dimension humaine des banques du groupe BPCE, au sein duquel il a effectué l’essentiel de sa carrière. « Je me serais moins épanoui dans une structure multinationale », déclare ce père de sept enfants, nommé directeur financier du Crédit Coopératif en novembre 2015.
Un dossier envisageant la suppression d'environ 90 postes dans les activités de marché et de l'ordre de 35 postes chez Lyxor sera déposé le 4 avril pour l'information-consultation des instances représentatives du personnel
Le nombre de mutuelles en France a été divisé par deux en seulement dix ans. Un mouvement qui, contexte réglementaire oblige, n’est pas prêt de ralentir, même si certaines pourraient en réchapper.
A la suite d’un contrat cadre de partenariat signé le 15 décembre 2015, CNP Assurances et AG2R La Mondiale annoncent aujourd’hui le démarrage opérationnel de leur partenariat stratégique dans le domaine de la retraite supplémentaire d’entreprise, au sein d’une filiale commune baptisée Arial CNP Assurances. L’opération a reçu l’approbation de l’Autorité de contrôle prudentiel et réglementaire (ACPR) et de l’Autorité de la concurrence (ADLC). Ce partenariat se matérialise dès à présent par la prise de participation à hauteur de 40% de CNP Assurances dans Arial Assurance, filiale de La Mondiale. Arial CNP Assurances regroupe les équipes, les outils et les portefeuilles d’activité des deux partenaires et entend devenir l’acteur de référence de l’épargne retraite entreprise. La filiale commune d’AG2R LA MONDIALE et de CNP Assurances a vocation à gérer les régimes de retraite supplémentaire de près de 20 000 entreprises, de la PME aux leaders du CAC40, soit environ 12 Mds€ d’encours. Elle s’appuiera pour son développement sur la solidité financière et les expertises de ses deux actionnaires : AG2R LA MONDIALE, 1er groupe de protection sociale et leader de la retraite complémentaire, et CNP Assurances, 1er assureur de personnes en France. La gouvernance d’Arial CNP Assurances reflète l’équilibre entre les deux groupes au sein de la filiale commune : la composition du Conseil d’administration est représentative des poids respectifs des deux partenaires, la présidence est assurée par Frédéric Lavenir, Directeur général de CNP Assurances, et la vice-présidence par André Renaudin, Directeur général d’AG2R LA MONDIALE. La direction opérationnelle se partage entre Patrice Bonin, Directeur général d’Arial CNP Assurances et précédemment Président du Directoire d’Arial Assurance, et Yann Illouz, Directeur général délégué d’Arial CNP Assurances et jusqu’alors Directeur du département Solutions retraite de CNP Assurances. Pour ces derniers : « CNP Assurances et AG2R LA MONDIALE, de par leurs positions respectives sur le marché et leur histoire, se doivent d’être moteurs dans la couverture des besoins de retraite des Français. La naissance d’Arial CNP Assurances, seul assureur en France exclusivement dédié à la retraite supplémentaire, matérialise cette volonté commune. Notre ambition est ainsi de devenir « la solution retraite » au service des entreprises et de leurs salariés, en nous attachant à poursuivre le développement d’offres de service innovantes, en nous engageant sur une qualité de services adossée à des outils propriétaires reconnus pour leur efficience et offrant une sécurité financière de premier ordre à nos clients au travers d’un double actionnariat stable et solide».
Moody’s Investors Service a publié le 31 mars un nouveau service d'évaluation et de recherche GBA (« Green Bond Assessment ») sur les obligations vertes. Ce service est destiné à encourager à davantage de communication et de transparence dans un segment de marché où les pratiques applicables aux processus en matière d’obligations vertes se sont diversifiées, et à normaliser les émissions d’obligations vertes d’un secteur et d’un pays à l’autre. Les évaluations GBA s’appuient dans l’ensemble sur une approche homogène, standardisée et transparente pour évaluer le cadre dans lequel un émetteur procède à une émission d’obligations vertes, via différentes catégories de titres, dans une perspective internationale. « Nous observons que les investisseurs, émetteurs et intermédiaires sont de plus en plus nombreux à juger les obligations vertes particulièrement bien adaptées, en tant que source de capital, au financement d’une transition vers une économie à faible émission de carbone », souligne Matt Donohue, Senior Vice President du département Global Product Management de Moody’s. « Les besoins de financement auprès des marchés de capitaux, associés à une hausse croissante de la demande pour des investissements socialement responsables, une normalisation de l’offre et des émissions d’obligations de référence à un prix efficient, devraient entraîner une augmentation des émissions d’obligations vertes dans les années à venir », ajoute Matt Donohue. Distincte du processus de notation de crédit, la GBA de Moody’s est disponible soit en tant que service optionnel conjointement à une notation publique de crédit MIS au moment de l'émission, soit en tant qu'évaluation indépendante de toute notation publique de crédit MIS. Ce lancement intervient parallèlement à l’entrée en vigueur de la méthodologie de Moody’s sur les obligations vertes, le résultat obtenu s’exprimant sur une échelle dont les scores varient entre GB1 (Excellent) à GB5 (Mauvais). Cette échelle reflète la position de Moody’s sur la base de cinq facteurs : organisation, affectation des produits, communication relative à cette affectation, gestion des produits et, enfin, reporting périodique et communication. Une fois attribuée et communiquée à l'émetteur, l'évaluation est rendue publique et diffusée par communiqué de presse. Le « GBA Assessment Report » sera également publié sur www.moodys.com
Standard & Poor’s a annoncé hier avoir dégradé de stable à négative la perspective de la note de crédit souveraine de la Chine, actuellement de AA-. Cette décision intervient après une révision similaire de la perspective de la note de Moody’s au début du mois. S&P explique que le mouvement de rééquilibrage de l'économie chinoise pourrait être plus lent que prévu mais ajoute que le programme de réformes annoncé par Pékin est «sur les rails». L’agence anticipe une croissance économique d’au moins 6% sur les trois ans à venir.
Retrouvez en téléchargement l’intégralité de l'étude (en anglais) intitulée «Is Smart Beta just Monkey Business? An Analysis of Factor Exposures, Upside-Down Strategies and Rebalancing Effects», publiée par l’EDHEC Risk Institute.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } For the first time since winter 2011, the asset management and wealth management sectors have seen a significant loss of confidence, according to the most recent quarterly CBI/PwC study of financial services. The decline in confidence is largely due to turbulence, political uncertainty and a decline in profitability in early 2016, which led companies to postpone launches of new products, and to call off plans for merger/acquisition operations, instead giving the priority to core professional activities, such as maintaining client bases and strategic partnerships. “Concerns about China and a volatile start to the year on the markets, in parallel with uncertainty related to the potential that a ‘Brexit’ might create a turbulent climate have worked to muffle the optimism in the financial services sector. As we know from our interviews with the members of the CBI, the announcement of the date for the referendum has led some companies to freeze investment decisions, though the phenomenon is not very widespread,” says Rain Newton-Smith, head of the BCI for economics, cited in a statement.
La société immobilière d’investissement Icade a annoncé la nomination de Gad Botbol au poste de directeur des investissements, sous la responsabilité d’Emmanuelle Baboulin, membre du Comité Exécutif d’Icade, en charge de la Foncière tertiaire. Cette nomination intervient dans la continuité du plan stratégique annoncé fin 2015. Gad Botbol est entré chez Icade en 2011 en qualité d’analyste financier. Il a ensuite occupé successivement les fonctions de responsable des acquisitions et cessions du pôle Foncière Tertiaire et d’executive assistant du directeur général d’Icade Olivier Wigniolle.
Schroders va bientôt rechercher un nouveau cabinet d’audit, trois ans après avoir été obligé de faire machine arrière dans sa tentative de remplacer PwC en tant qu’auditeur, rapporte le Financial Times fund management. La société de gestion londonienne va ainsi mettre un terme à une relation de 57 ans avec PwC. Cela intervient après que plusieurs investisseurs se sont interrogés sur la capacité des cabinets d’audit à fournir des avis indépendants lorsqu’ils travaillent pour la même entreprise depuis des dizaines d’années. Schroders a été critiquée en 2013 lorsqu’elle a tenté de remplacer PwC par son concurrent KPMG, alors que ce dernier effectuait d’autres travaux pour la société de gestion britannique. Cette dernière va inviter les cabinets d’audit à concourir pour obtenir le mandat au troisième trimestre 2016. L’objectif sera de choisir un nouvel auditeur d’ici à la fin de l’année, selon un porte-parole de Schroders. Cette initiative a été provoquée par l’arrivée de nouvelles règles dans l’Union européenne en juin obligeant les sociétés cotées à changer d’auditeur tous les 20 ans.
Tilney Bestinvest a nommé Alan Edwards au poste nouvellement créé de responsable de la gestion des investissements (« head of investment management ») pour l’Angleterre, rapporte Fundstrategy. L’intéressé travaillait précédemment chez Julius Baer en qualité de « managing director ». Alan Edwards sera basé à Liverpool et il supervisera également les équipes basées à Londres et à Birmingham. Il siégera également au comité de direction de la société. Avant de travailler chez Julius Baer, Alan Edwards avait officié en qualité de responsable de l’activité régionale Barclays Wealth à Manchester et Liverpool. Au cours de sa carrière, il a également occupé des postes à responsabilité chez Coutts et HSBC. Cette nomination intervient alors que Tilney Bestinvest a récemment annoncé l’acquisition d’Ingenious Asset Management qui permettra au nouveau groupe de gérer 11,2 milliards de livres d’actifs.
Olivier Fric, époux de l’ancienne présidente du directoire d’Areva, a été mis en examen pour délit d’initié et blanchiment dans le cadre de l’enquête sur les conditions du rachat de la société minière canadienne Uramin, rapporte mercredi Reuters de source judiciaire. Le mari d’Anne Lauvergeon est soupçonné d’avoir réalisé une plus-value grâce à des informations dont il aurait bénéficié au sujet de cette opération, remontant à 2007, qui a tourné au fiasco financier pour le groupe nucléaire. L’acquisition en question fait l’objet d’une enquête au parquet national financier (PNF) depuis février 2014.
Entretien croisé entre Jean-Marc Pont, Investment Specialist chez Generali Investments, et Jean-Pierre Cave, Trésorier Général du Groupe Pasteur Mutualité, sur la volatilité du marché actions. Réalisé à l'occasion du Forum Gi, qui s'est déroulé le 17 mars au Pavillon Cambon, à Paris
Apparu il y a quelques années avec l’essor des moteurs de recherche et des réseaux sociaux, le Big Data ou Data Analytics est un phénomène qui désigne un ensemble de données si considérables qu’il devient quasiment impossible de les analyser et visualiser rapidement avec des outils classiques de gestion de base de données. Par Thibault Guénée, Responsable offre produits - Compagnies d'Assurance et Institutionnels de Caceis.
Vents favorables pour CCR en 2015. Après avoir enregistré une baisse de ses bénéfices durant deux exercices consécutifs, le réassureur public voit son résultat net repartir à la hausse pour s’établir à 216 M€ à fin 2015 (+12%), sous l’effet d’une modération de la charge sinistres. Et pour preuve : le ratio combiné en non-vie ressort à 76,8% contre 82,6% en 2014, et ce malgré les violentes inondations qui ont frappé la Côte d’Azur en octobre dernier. SOLIDITÉ FINANCIÈRE Les fonds propres (après dividende) ont augmenté de 5,9 % pour atteindre 2,085 Md€ au 31 décembre 2015 et les actifs affichent un rendement net de 2% (contre 2,3% en 2014). Les produits financiers nets baissent à 174 M€ du fait de l’érosion des produits courants. Forte de cette solidité financière, CCR indique qu’il serait en mesure de couvrir sans le soutien de l’Etat un sinistre cat’ nat’ d’un montant de l’ordre de 5,8 Md€ à l’échelle nationale. RECUL DE L’ACTIVITÉ EN RÉASSURANCE DE MARCHÉ L’environnement de marché difficile ainsi que la poursuite de la baisse des tarifs de réassurance ont toutefois pesé sur l’activité commerciale de CCR. Le chiffre d’affaires brut du réassureur a reculé de 2,7% à 1,287 Md€. Dans le détail, il se compose à hauteur de 869 M€ par les réassurances publiques (dont la réassurance cat’ nat’) et 419 M€ par la réassurance de marché, laquelle recule de 4,7% (hors régularisations comptables). Sur ce segment, CCR a poursuivi sa politique de souscription sélective. Dans le cadre d’un nouveau plan stratégique, que le réassureur dévoilera avant l’été, CCR étudie actuellement un projet de filialisation de cette activité d’ici fin 2016 (une séparation juridique et non une cession). Objectif : gagner en transparence et faire taire les attaques régulières de ses concurrents quant à ses pratiques jugées peu loyales sur la réassurance de marché.
L’AFIC et Grant Thornton présentent l’activité des acteurs français du capital-investissement en 2015. En 2015, les acteurs du capital-investissement français ont investi 10,7Md€ dans l’accompagnement et l’accélération d’entreprises engagées dans des projets de transformation. Un fort rebond de +23% par rapport à 2014, un niveau au plus haut depuis 8 ans. Plus de 10 Md€ investis, un record depuis 8 ans Près de 10 Md€ levés, un palier haut Amélioration du capital-innovation
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Kempen Capital Management is adding to its product range in the euro-credit segment with the recruitment of a team dedicated specifically to the European high yield bond market, the specialist website Fondsnieuws reports. Lars Dijkstra, chief investment officer, says in an interview that the asset management firm is seeking a portfolio manager in particular with at least ten years of experience in the European high yield segment, with entrepreneurial spirit for team-building. Later, Kempen CM may recruit a second portfolio manager.
Après avoir entamé un premier processus de retrait en 2009 – refusé par son ministère de tutelle -, puis un second en mars 2015, la Caisse d’assurance vieillesse des experts-comptables est sortie officiellement de l’association « Groupe Berri » en juin 2015. Désormais indépendante, la CAVEC réorganise aujourd’hui la gestion de ses réserves qui s’élèvent à 1,5 milliard d’euros pour 19 500 cotisants. Behdad Sabet, son directeur, s’apprête d’ailleurs à lancer plusieurs appels d’offres en vue de sélectionner de nouveaux partenaires de gestion.