Ardian a annoncé, ce 31 mai, l’arrivée de Simo Santavirta pour renforcer son équipe Infrastructure, « en ligne avec la volonté stratégique de gérer les sociétés du portefeuille avec une approche industrielle », précise la société d’investissement dans un communiqué. La nouvelle recrue sera basée à Paris et coordonnera la gestion des actifs de l’ensemble du portefeuille d’Ardian Infrastructure. L’intéressé, qui compte 18 ans d’expérience dans l’industrie dont 13 années chez InterGen, groupe international de production d’énergie, pour lequel il a travaillé en Europe, en Asie, en Australie et en Amérique du Nord. Chez InterGen, il était vice-président en charge de la stratégie et de la gestion de portefeuille basé aux Etats-Unis. Auparavant, il a occupé différents postes chez InterGen dont celui de vice-président manager général aux Philippines et directeur du développement pour la zone Nord-Ouest de l’Europe.Le recrutement de Simo Santavirta intervient après plusieurs investissements stratégiques réalisés par Ardian Infrastructure dans le secteur énergétique au cours de l’année passé incluant CLH, Enovos et Géosel.
La BPCE a publié le 30 mai 2016 sa dernière étude sur les ETI et PME qui reste au cœur de l'activité économique malgré la concurrence de l'entreprise unipersonnelle.
Carl Icahn a annoncé hier avoir constitué une importante participation au capital d’Allergan, sans la chiffrer, pour soutenir le directeur général du laboratoire pharmaceutique Brent Saunders. Ce dernier a été dans le passé dirigeant de Forest Labs, dont Carl Icahn a été actionnaire. Son entrée au capital d’Allergan intervient quelques semaines après l’abandon du projet de rapprochement avec Pfizer en raison du changement des règles fiscales américaines. Carl Icahn a publiquement exprimé son opposition au durcissement du cadre régissant les opérations d’inversion fiscale.
Le cours des contrats Futures sur l’indice CSI 300 a chuté de 12% hier. L'incident intervient avant une possible entrée des actions A dans l'indice MSCI mi-juin.
Deborah Zurkow, précédemment directrice des investissements (CIO) en dette d’infrastructure et responsable de cette activité, prend de nouvelles responsabilités élargies chez Allianz Global Investors et devient responsable du pôle Alternatives, dédié aux investissements alternatifs. Elle rejoint le Comité Exécutif mondial de la société de gestion à partir du 1er juin 2016.
Avertissement sans frais. Compte tenu des profonds changements liées à la baisse marquée de la profondeur et de la liquidité des marchés, et les conséquences qu’on peut en attendre, les investisseurs institutionnels doivent se protéger. Telle est la conclusion d’une étude (*) portant sur la nature du marché du crédit du cabinet de conseil Towers Watson, qui invite les investisseurs à prendre également des mesures pour protéger leurs portefeuilles de crédit contre de futurs épisodes de volatilité extrême. Y compris en revoyant les conditions de financement et de liquidité et en évaluant l’efficacité continue des différents styles d’investissement. « Nous craignons que l’offre de liquidité ne soit plus en mesure de satisfaire la demande, explique Pierre Wendling, consultant senior du département investissements du cabinet de conseil. Cette situation sera d’autant plus manifeste et critique lors des périodes de tension sur le marché au cours desquelles les investisseurs cherchent à se repositionner ou à se procurer des liquidités sur des fonds communs qui offrent des conditions de rachat plus qu’avantageuses. » Pour illustrer ses propos, le cabinet cite le « Taper Tantrum » de 2013 et le « US Treasury Flash Crash » en 2014 comme deux exemples de conditions de marché difficiles accompagnées d’une volatilité élevée offrant une fenêtre de sortie intéressante pour mettre en place de nouveaux scénarios et/ou stratégies. Certes, les marchés en question sont vite revenus au calme après le pic de volatilité, mais le constat n’est aucunement réconfortant pour les investisseurs.« Ces deux événements sont intervenus dans un environnement général marqué par des conjonctures économiques globalement favorables et un appétit pour le risque bien orienté parmi les investisseurs. Nous nous inquiétons du comportement possible des marchés de crédit en période de grande incertitude macroéconomique pendant lesquelles les allocations d’actifs changent sensiblement et les investisseurs cherchent à céder leurs portefeuilles de crédits. »Dans une autre étude intitulée « Understanding and measuring the illiquidity risk premium », le cabinet constate que les investisseurs comprennent généralement mal la rémunération qu’ils perçoivent en échange de l’immobilisation de leur capital. En référence au principe : « On gère ce qu’on mesure », le cabinet explore ce que les investisseurs devraient exiger contre l’acceptation du risque d’illiquidité et comment le mesurer grâce à l’utilisation d’un nouvel « Indice des primes de risque d’illiquidité » (IRP). Selon Willis Towers Watson, cet indice propose une comparaison homogène des IRP à travers les différentes catégories d’actifs, permettant d’apprécier l’attrait en valeur relative d’une prise de risque d’illiquidité sur ces actifs.« Cette approche est un outil utile dans la construction de portefeuille s’agissant de déterminer la part du budget d’illiquidité consacrée à une catégorie d’actifs en fonction de ce qu’elle offre réellement en contrepartie de son illiquidité », a indiqué Pierre Wendling. Willis Towers Watson met également en garde contre le fait que son indice IRP montre actuellement que les primes de risque d’illiquidité se situent dans la partie basse de la juste valeur et qu’elles devraient y rester un certain temps, sauf évènement négatif sur les marchés qui favoriserait la hausse de toutes les primes de risque, y compris les primes d’illiquidité.« Alors que nous estimons que la probabilité d’une orientation à la baisse est supérieure à la moyenne et que nous maintenons des perspectives prudentes sur les actifs à risque, pour bon nombre d’investisseurs disposés à prendre un risque d’illiquidité, certains actifs proposent toujours des primes intéressantes en adoptant une approche très sélective. Qui plus est, si un événement négatif intervient et que les primes de risque d’illiquidité augmentent, ces investisseurs doivent se tenir prêts à tirer parti de ces rendements attractifs. Une telle démarche implique souvent d’investir durant les périodes difficiles mais le fait de disposer d’un solide processus d’estimation des primes de risque d’illiquidité facilite la prise de décision », conclut Pierre Wendling(*) Capital market liquidity
Avertissement sans frais. Compte tenu des profonds changements liées à la baisse marquée de la profondeur et de la liquidité des marchés, et les conséquences qu'on peut en attendre, les investisseurs institutionnels doivent se protéger. Telle est la conclusion d'une étude Capital market liquidity portant sur la nature du marché du crédit du cabinet de conseil Towers Watson, qui invite les investisseurs à prendre également des mesures pour protéger leurs portefeuilles de crédit contre de futurs épisodes de volatilité extrême. Y compris en revoyant les conditions de financement et de liquidité et en évaluant l'efficacité continue des différents styles d'investissement.
Si le régime de retraite complémentaire de la Préfon détient plus de 16 milliards d’euros de réserves (en valeur boursière), elle possède néanmoins la particularité de ne pas être la gestionnaire de ses fonds. En effet, trois ans après sa création en 1964, la Caisse nationale de prévoyance de la fonction publique a confié la gestion de ses encours à CNP Assurances, Allianz, Axa et Gan Groupama. Christian Carrega, son directeur général, nous explique le fonctionnement et l’influence du premier fonds de pension français.
Alors que le contexte économique et politique reste morose et que le climat social se tend dangereusement, la finance solidaire tire une nouvelle fois son épingle du jeu. Elle poursuit sa montée en puissance avec des indicateurs qui confirment l’appétence de plus en plus forte des citoyens à donner du sens à leur argent.
« Je suis très fier de mes racines corses, même si je n’y ai jamais vécu », nous raconte sans aucun accent Christian Carrega, directeur général de la Préfon. Si ce Marseillais n’est pas né sur l’île de Beauté, cela ne l’a pas empêché de sillonner le pays durant ses vacances estivales et de prendre ses habitudes à Calvi. Il a pourtant dû quitter le Sud pour rejoindre la capitale à la fin de ses études afin d’entamer une carrière professionnelle riche et variée. De directeur commercial à directeur général en passant par la direction du marketing, Christian a suivi un parcours atypique. Portrait d’un homme qui a su diversifier ses compétences.
Entité de multigestion du groupe AXA dédiée à la gestion privée, fondée en 2008 et opérant depuis Londres, Architas est aussi, depuis début avril, le nom des filiales AXA Private Management de France, de Belgique, d’Allemagne et du Royaume-Uni. Une marque unique de sélection de fonds et de multigestion dont la tête de proue londonienne gère près de 20 milliards d’euros d’encours.
Le chinois Zoomlion Heavy Industry Science & Technology a renoncé vendredi à son offre de 3,4 milliards de dollars (3,05 milliards d’euros) sur le fabricant de grues américain Terex faute d’avoir pu s’entendre sur les termes d’un rachat. La voie est donc désormais libre pour un rapprochement entre Terex et son concurrent finlandais Konecranes. La décision de Zoomlion intervient après des mois de négociations entre les trois sociétés et représente le dernier revers en date pour une entreprise chinoise souhaitant acquérir des actifs aux Etats-Unis.
A l’instar de leurs homologues d’autres secteurs, les directeurs financiers de sociétés de gestion doivent assurer la production des états financiers. Mais ils ont en outre pour mission de surveiller les variations des encours et les stratégies, ce qui nécessite d’avoir une bonne connaissance de l’activité de gestion.
Novethic publie son enquête annuelle sur l’Investissement Responsable en France, réalisée en partenariat avec le Forum pour l’Investissement Responsable (FIR). Il pèse désormais 746 milliards d’euros qu’on peut répartir en trois catégories en fonction de l’impact sur la composition du portefeuille de l’analyse des émetteurs sur des critères ESG. Le centre de recherche de Novethic évalue à 54 milliards les encours pour lesquels l’impact est très significatif, catégorie appelée « ISR de conviction ». +29% en 2015 : une croissance constante et dynamique portée par les assureurs L’enquête menée auprès de l’ensemble des acteurs actifs sur l’ISR (55 sociétés de gestion et une dizaine d’investisseurs institutionnels) établit le montant global des actifs gérés en intégrant des critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) à 746 milliards d’euros. Les assureurs, qui en détiennent plus des deux tiers (soit 465 milliards d’euros), constituent le principal moteur de ce développement. La conversion de leurs actifs traditionnels en investissements responsables est à l’origine de 55% de la croissance des encours. Le marché de l’investissement responsable est aujourd’hui très largement dominé par les investisseurs institutionnels qui détiennent 90% des 746 Mds€ d’actifs, dont les trois quarts en obligations. L’enquête distingue trois niveaux d’impact de l’analyse des entreprises sur des critères ESG sur la sélection des titres en portefeuille. Le plus significatif, appelé « ISR de conviction », concerne 54 milliards d’euros, soit 7% des encours totaux. Il combine les approches de sélection ESG les plus exigeantes et les investissements thématiques sur des dimensions environnementales et/ou sociales. L’effet climat sur les investissements verts Les encours thématiques ont été multipliés par 5 en 2015 pour atteindre 43 milliards d’euros dont 34% sont investis dans des actifs exclusivement verts. Les investisseurs particuliers manifestent un intérêt concret pour l’investissement responsable thématique puisqu’ils détiennent plus d’un tiers des encours. Enfin, on mesure l’impact des engagements sur le climat auprès des investisseurs institutionnels qui ont trois types de cibles : les fonds indiciels bas carbone, les green bonds et les fonds thématiques environnementaux sur les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique ou l’eau. La dynamique la plus forte portant sur les green bonds. Consulter l’enquête
Crowd pour foule et funding pour financement. Le financement participatif interpelle les assureurs qui harponnent le concept avec de multiples casquettes : investisseurs institutionnels, partenaires ou assureurs de ces nouvelles plateformes. À quand, toutefois, une vraie assurance contre le défaut de paiement ?
Nous déplorons la controverse relative à la gouvernance de la Caisse des dépôts apparue dans la presse ces dernières semaines », déclarent ce matin dans un communiqué commun Pierre-René Lemas, directeur général de la CDC, et Henri Emmanuelli, président de la commission de surveillance de l’institution.
La société immobilière d’investissement cotée Icade, filiale de la Caisse des Dépôts, a annoncé, ce 26 mai, l’entrée en exclusivité en vue des cessions, sous certaines conditions, de ses filiales I-Porta, Icade Asset Management et Icade Conseil. « Ces cessions devraient être finalisées d’ici la fin du troisième trimestre 2016 », précise Icade. Cette vente s’inscrit dans la continuité de l’annonce, le 28 avril, de la cession de sa filiale Icade Property Management (IPM). Avec cette nouvelle opération, « Icade poursuit l’exécution de son plan stratégique en franchissant une nouvelle étape dans la réalisation de son objectif de cession de ses activités de services », souligne la filiale de la Caisse des Dépôts.
Selon le rapport 2015 de l’observatoire du financement des entreprises, les fonds propres levées au profit d’entreprises cotées ont progressé de 21% par rapport à 2014.
CCMO Mutuelle et Groupe Smiso Mutuelle des cadres (GSMC) ont engagé des discussions en vue d’une éventuelle fusion. Cette dernière ne pourrait pas être entérinée avant les assemblées générale 2017. « Personne n’a envie de se précipiter. Le dossier n’est pas sans difficulté politique », commente un bon connaisseur du dossier. Créées toutes les deux durant la seconde guerre mondiale, les mutuelles revendiquent chacune quelque 200 000 personnes protégées. Selon le TOP 30 de la Mutualité 2015 (chiffres 2014), CCMO Mutuelle affichait un encaissement en affaires directes de 107 M€, celui de GSMC serait légèrement supérieur. Bref, la fusion conduirait à un doublement de taille, mais l’intérêt de l’opération résiderait surtout dans la complémentarité territoriale. CCMO Mutuelle dont le siège social est implanté à Beauvais est présente en Picardie et en région parisienne, alors que la lilloise GSMC couvre le Nord-Pas-de-Calais. C’est visiblement la réforme de l’aide à la complémentaire santé (ACS) qui a rapproché les deux mutuelles. Elles sont toutes les deux adhérentes à l’UGM-ACS dont l’offre Proxime santé a été labélisée. Et GSMC s’est tournée en début d’année vers CCMO Mutuelle pour lui confier la gestion de ses prestations ACS. Une décision qui aurait ainsi favorisé l’engagement des discussions et qui a par ailleurs valu à CCMO Mutuelle d’être exclue de l’UNMI. GSMC qui a quitté en 2012, le groupe Humanis, est à l’origine de la création de la Fédération nationale indépendante des mutuelles (FNIM). CCMO Mutuelle est pour sa part adhérente de la Fédération nationale de la Mutualité française, sa présidente Marie-Catherine Lallemand siégeant d’ailleurs au conseil d’administration de la FNMF.
L’AMICE est le porte-parole des assureurs mutuels et coopératifs en Europe. L’association, dont le siège est à Bruxelles, préconise un traitement juste et approprié des assureurs mutuels et coopératifs sur le marché unique européen. L’AMICE encourage la création et le développement de solutions innovantes au profit des citoyens et de la société en Europe.
L’heure des grandes manoeuvres a sonné chez Axa. L’assureur français a annoncé, ce 27 mai, une série de nominations afin de former la nouvelle équipe de direction autour de Thomas Buberl, futur directeur général du groupe en remplacement d’Henri de Castries, pour l’aider à définir et mettre en oeuvre la stratégie du groupe et la gestion de ses activités dans le monde. Ce nouveau comité de direction va notamment « refléter l’importance stratégique de la relation du groupe avec ses clients et son ambition de se transformer », indique Axa dans un communiqué. Cette nouvelle organisation doit également traduire le renforcement du rôle des grands pays (Grands Marchés) et des lignes de métier globales, tandis que les régions seront repositionnées pour se concentrer sur le développement des marchés émergents et des petites entités (Marchés Emergents), en Asie et dans le reste du monde, précise l’assureur. Concrètement, à partir du 1er juillet, ce nouveau comité de direction sera composé de 10 membres, y compris Thomas Buberl. Trois membres du comité de direction actuel auront des responsabilités nouvelles ou confirmées. Ainsi Véronique Weill est nommé « Chief Customer Officer » du groupe et directrice générale de la nouvelle ligne de métier Axa Global Asset Management. En parallèle, Jean-Louis Laurent Josi est directeur général d’Axa Asia tandis que Mark Pearson est directeur général d’Axa US. En parallèle, six nouveaux membres intègrent le comité de direction : Benoît Claveranne est nommé Chief Transformation Officer du Groupe ; Paul Evans est nommé Directeur général d’AXA Global Life & Savings et d’AXA Global Health ; Gérald Harlin, Directeur financier du Groupe, Gaëlle Olivier est nommée Directrice générale d’AXA Global P&C, Jacques de Peretti est nommé Directeur général d’AXA France, George Stansfield est nommé Secrétaire général du Groupe, en charge notamment des ressources humaines. Pour sa part, Peter Kraus, Président-directeur général d’AB, conservera son rôle de conseil auprès de Thomas Buberl et des dirigeants du groupe sur une large variété de sujets stratégiques. Axa a également annoncé la nomination d’Amanda Blanc au poste de directrice générale d’Axa UK & Ireland tandis que Nick Lane est nommé directeur général d’Axa Japan. Enfin, Wilm Langenbach est nommé directeur général d’Axa Emerging Markets, EMEALA (Europe, Moyne-Orient, Afrique et Amérique Latine). En outre, Hassan El Shabrawishi est nommé Chief Innovation Officer du groupe, un poste nouvellement créé. Il sera responsable de la conception, du test et de la mise en oeuvre de modèles d’assurance innovants à travers le groupe. Rino Piazzolla est nommé Directeur des ressources humaines du groupe.
State Street Global Advisors can be pleased in the area of ETFs. Via its affiliate SPDR, the asset management firm posted the second largest inflows in Europe, with net subscriptions of USD1.5bn. In the month of May alone, ETFs of the SPDR range attracted a net USD280m. Olivier Paquier, directeur SPDR ETF France, Monaco, Spain and Portugal, emphasizes in an interview with Newsmanagers that the bond ETF range makes a positive contribution. This range alone has attracted USD1.4bn – again the second-largest in Europe – while equity ETFs of the sectoral type have atracted USD400m.
Malgré l’OPA de Bayer sur Monsanto, le rachat de Syngenta par ChemChina et la fusion entre DuPont et Dow, BASF ne ressent pas de pression particulière à se lancer lui aussi dans une grande acquisition. «Nous sommes très à l’aise actuellement et nous regardons avec grand intérêt ce qui se passe dans l’industrie», a expliqué Sanjeev Gandhi, administrateur du groupe de chimie allemand, dans une interview à Bloomberg. S’il ne prévoit pas de se lancer dans une opération de grande envergure, BASF se dit toutefois ouvert si une opportunité venait à se présenter.
L’Union de groupe mutualiste (UGM) Umanens annonce la nomination de Philippe Rancé, jusqu’ici directeur des assurances collectives, au poste de directeur.
L’objectif de cette synergie est de proposer des offres de protection sociale complémentaire adaptées aux besoins des acteurs de la santé, du social et du médico-social.
L’assureur mutualiste Macif a annoncé mercredi vouloir transformer la structure juridique de son pôle prévoyance-santé pour donner naissance d’ici au 1er janvier 2018 à une Union mutualiste de groupe (UMG), constituée de cinq mutuelles, futur poids lourd du secteur mutualiste. Poursuivant sa mue, qui devait passer par la SGAM Sferen, le groupe Macif va regrouper ses cinq mutuelles affiliées (Macif-Mutualité, Apivia Mutuelle, Mutuelle du Personnel Air France, Mutuelle du personnel IBM et Mutuelle nationale des fonctionnaires des collectivités territoriales) afin de répondre à un marché de plus en plus concurrentiel. Des services communs déjà en place Selon le groupe mutualiste, cette nouvelle structure sera « positionnée parmi les premiers acteurs mutualistes du marché, avec près de 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires pour 1,3 million de personnes protégées en santé et 635.000 assurés en prévoyance ». Cette UMG « a vocation à accueillir de nouveaux partenaires en santé-prévoyance », est-il précisé dans un communiqué. Avec ses cinq affiliés, le groupe Macif indique avoir déjà pu déployer notamment une offre collective de complémentaire santé, la mise en place d’un tiers payant commun et d’un réseau de soins communs pour leurs adhérents. Avec cette nouvelle structure, l’assureur table sur une mutualisation des moyens « afin de tirer partie de l’effet de taille » en lui permettant « d’assurer sa solidité et sa capacité de redistribution vis-à-vis des adhérents » et de « s’adapter rapidement aux évolutions du marché ». Solidarité financière et durable entre les partenaires Par ailleurs, son modèle de gouvernance se verra ainsi simplifié en étant doté « du statut et des moyens nécessaires pour répondre d’une seule voix » aussi bien en termes de stratégie que de pilotage opérationnel. Enfin, l’UMG mettra en place des « liens de solidarité financière forts et durables entre les mutuelles membres », assure le groupe Macif qui a dégagé un bénéfice net en hausse de 12% à 205 millions d’euros en 2015.