Après avoir reçu le projet de décret relatif à l’organisation des régimes d’assurance vieillesse gérant des régimes de retraite complémentaires, qui devrait entrer en vigueur le 1er janvier 2017, les institutions concernées s’insurgent contre un texte jugé trop contraignant.
La Financial Conduct Authority a publié des lignes directrices pour les gérants de fonds, notamment immobiliers, tentés de suspendre les sorties d'investisseurs.
Avec 215 milliards d’euros d’encours sous gestion, BNP Paribas Cardif est un important investisseur sur les marchés, notamment obligataires. Depuis l’intervention de la Banque centrale européenne sur le crédit européen, il a adapté sa stratégie d’investissement et poursuit sa recherche de rendement sur d’autres classes d’actifs.
Goldman Sachs a annoncé aujourd’hui avoir recruté l’ancien président de la Commission européenne José Manuel Barroso au poste de conseiller et président non-exécutif de ses activités internationales. Cette nomination intervient alors que la banque doit se préparer aux conséquences de la sortie annoncée de la Grande-Bretagne de l’Union européenne.
« Pour le secteur dans son ensemble, il va devoir y avoir une discussion sur les frais », estime Andreas Utermann, le CEO d’AllianzGI, dans une interview au Financial Times. L’intéressé a découvert les frais excessifs des placements lorsqu’il a investi de l’argent pour ses enfants. Selon lui, le secteur de la gestion d’actifs - des sociétés de gestion aux conseillers financiers - a besoin de réorganiser sa structure de frais. Par le passé, grâce à des vents favorables qui pendant 30 ans ont conduit à des rendements à deux chiffres sur les obligations et les actions, les investisseurs étaient plus enclins à ignorer les frais élevés et opaques. Mais avec la diminution des rendements, cela va changer. « Nous sommes dans un monde de souffrances. Je suis plus optimiste concernant notre société, mais je suis réaliste au sujet des perspectives de notre industrie pour les 10 prochaines années », conclut Andreas Utermann.
Le gestionnaire d’actifs britannique Man GLG a décidé de fermer son fonds American Growth (24 millions de livres d’encours) à compter du 22 juillet 2016, a appris Investment Week. Le fonds était jusque-là géré par John Gisondi qui conservera malgré tout son poste de responsable des actions nord-américaines. Cette décision intervient alors que les investisseurs ont refusé de fusionner ce véhicule au sein du fonds UK Income (104 millions de livres d’encours), géré par Henry Dixon.
Le groupe chimique belge a annoncé hier avoir mené à bien la cession de ses parts dans Inovyn, mettant fin à sa coentreprise dans le secteur des chlorovinyles avec Ineos. Solvay a reçu un paiement final de 335 millions d’euros. La concrétisation de la transaction intervient après l’obtention des autorisations règlementaires habituelles.
CNP Assurances, 1er assureur de personnes en France, et Klesia, groupe de protection sociale multiprofessionnel, ont conclu un protocole d’accord de distribution de produits d’assurance et de services s’appuyant sur un partage des enjeux stratégiques des deux groupes. « Au-delà des relations déjà anciennes de CNP Assurances et de Klesia - nous étions déjà réassureur de solutions Klesia - les deux sociétés partagent de nombreuses valeurs et nous sommes complémentaires en matière d’offre de produits et de services pour les clients. Nous souhaitons, grâce à ce partenariat, développer notre activité dans le domaine de la protection sociale, en ciblant notamment les TPE/PME et en nous appuyant sur l’expertise de notre réseau Amétis, avec l’objectif de devenir le leader de ce secteur en France à l’horizon 2020 », déclare Magaly Siméon, directrice de la business unit protection sociale et services de CNP Assurances. « Les synergies entre nos deux groupes, ainsi que notre volonté d’innover ensemble, constituent des facteurs clés de succès de notre partenariat. Cet accord va nous permettre de renforcer la proximité et le suivi régulier de nos clients historiques en plus de les fidéliser grâce à une offre élargie», estime Catherine Abiven, directeur général délégué de Klesia. Le réseau Amétis de CNP Assurances, fort de 230 conseillers dont 70 certifiés en gestion de patrimoine, implantés sur tout le territoire français, proposera désormais une gamme globale de produits et services (retraite, prévoyance et santé) essentiellement à des TNS ainsi qu’à des TPE clientes de Klesia. Klesia, qui réalise 60 % de son chiffre d’affaires en assurances de personnes auprès d’entreprises relevant de plusieurs secteurs affinitaires (transport, tourisme et commerces de proximité, métiers de la santé et secteur du conseil et des services) se dotera ainsi d’une force commerciale complémentaire. Sur le secteur du transport, par exemple, Klesia confiera aux spécialistes du réseau Amétis, le soin de proposer des produits (santé, prévoyance, retraite supplémentaire) et des services associés, à des entreprises de 4 à 20 salariés, dès lors qu’elles ne sont pas déjà en relation avec un autre réseau (interne ou externe) de Klesia. Les conseillers du réseau Amétis seront formés par une équipe dédiée de professionnels de Klesia aux spécificités du régime de protection sociale du transport et à ses évolutions. Ils deviendront alors des interlocuteurs experts pour ce secteur professionnel.
Selon un communiqué, Mutuelle Entrain vient de signer un partenariat avec la MIF afin d'élargir son offre d’assurance vie. A compter du 1er juillet 2016, Mutuelle Entrain proposera les contrats suivants : «comptes épargne libre avenir», «compte épargne transmission» et «compte MIF projet vie».
Afin de s’adapter à la réglementation Solvabilité 2 rentrée en vigueur, le Groupe APICIL vient de créer une Société de Groupe Assurantiel de Protection Sociale (SGAPS). L’Assemblée Générale du Groupement Paritaire de Prévoyance Confluent du 30 juin 2016 s’est prononcé en faveur de la transformation du CGP Confluent en SGAPS APICIL ainsi que le permettent les textes de transposition de la directive Solvabilité 2.
Le groupe suisse, numéro un mondial de la gestion de fortune, pourrait centraliser en Allemagne une partie de sa banque privée pour disposer d'un siège européen unique, en dehors de la Suisse.
Les mesures de stimuli des autorités chinoises ont pu contribuer à donner l’impression qu’une inflexion haussière du cycle mondial se profilait en ce printemps 2016, mais globalement, la croissance mondiale reste languissante en ce 2e trimestre 2016, et les retombées négatives du Brexit ne risquent guère d’améliorer les perspectives. On constate une sortie du tunnel du côté de certains grands émergents (Brésil, Russie) et une légère inflexion haussière du cycle américain. Mais tout porte à croire que la croissance chinoise a encore ralenti séquentiellement au 2e trimestre, malgré la relance de l’immobilier orchestrée par Pékin faute d’options alternatives rapides. Enfin, la croissance de la zone euro s’est poursuivie au 2e trimestre, mais pourra difficilement rééditer sa performance du 1er trimestre tirée par un phénomène de rattrapage La suite en téléchargement ci-dessous.
Les deux mutuelles régionales du bâtiment et des travaux publics s'allient avec le groupe Apicil, dans l’optique d’un futur pôle BTP au sein du groupe de protection sociale.
La finance n’est plus leur ennemie. Le Forum Paris Europlace a été l’occasion hier pour le gouvernement, la mairie de Paris et la région Ile-de-France d’affirmer leur unité afin de rendre la place plus attractive à l’heure où le Brexit peut laisser espérer des transferts d’activités. «Nous voulons faire de Paris la capitale de la ‘smart finance’», a lancé le Premier ministre Manuel Valls, invité surprise de ces rencontres. Le chef du gouvernement n’est pas arrivé les mains vides. Il n’a certes pas annoncé l’abandon du projet européen de taxe sur les transactions financières, ni la baisse de la taxe sur les salaires, deux mesures réclamées par l’industrie financière. Mais il a accédé à une autre demande : l’assouplissement du régime des impatriés. Ce dernier s’applique aux personnes envoyées par une entreprise étrangère en France, ou directement recrutées à l’étranger par une entreprise française, et qui n’ont pas été domiciliées fiscalement dans le pays au cours des 5 années civiles précédentes. Il permet d’exonérer d’impôt sur le revenu, pendant 5 ans, le supplément de rémunération lié à l’impatriation. «Nous voulons que le régime des impatriés devienne le plus favorable d’Europe», a souligné Manuel Valls. Le bénéfice du régime sera ainsi porté de 5 à 8 ans. Par ailleurs, «la prime d’impatriation sera exonérée de la taxe sur les salaires», a précisé Manuel Valls, un geste cette fois favorable à l’employeur, et notamment aux banques qui souhaiteraient relocaliser des salariés de la City vers Paris. En revanche, le seuil de non-domiciliation fiscale ne devrait pas être abaissé de 5 à 3 ans comme le demandait Paris Europlace. «Ce régime, très efficace, concerne aujourd’hui environ 40.000 personnes en France», soulignait Gérard Mestrallet, président de Paris Europlace, dans un entretien à L’Agefi. Son élargissement ne devrait donc pas coûter très cher à l’Etat et s’annonce rapide à mettre en œuvre. Il sera complété par la création, à la rentrée, d’un «guichet unique» coordonné par Business France pour prendre en charge tous les besoins (fiscalité, immobilier, titres de séjour…) des candidats à l’installation en France. Manuel Valls a aussi assuré que «le taux normal de l’impôt sur les sociétés sera progressivement ramené à 28%». Une promesse davantage sujette à caution, au vu des dernières annonces de l’Elysée et des échéances électorales de 2017.
Acofi Gestion a annoncé, ce 5 juillet, la conclusion de la seconde opération de son fonds de prêts obligataires en euros dédié aux infrastructures en énergies renouvelable, Predirec EnR 2030. Ce fonds vient ainsi de financer un portefeuille de 154 centrales photovoltaïques pour un montant de 25 millions d’euros sur une durée de 5 ans. Ces centrales photovoltaïques sont réparties dans le sud de la France et représentent une puissance cumulée d’environ 82 MWc. Ces projets, en production depuis plusieurs années, ont été développés par Fonroche, l’un des principaux développeurs français, qui intervient à la fois comme concepteur, constructeur, mainteneur et fabricant de panneaux photovoltaïques.Labelisé Transition Energétique et Ecologique pour le Climat (TEEC), le fonds Predirec EnR 2030 met en place des concours d’une maturité de 15 ans maximum, sécurisés par des centrales d’énergie renouvelable bénéficiant de contrats d’achat d’énergie à long terme. Le rendement cible net investisseur attendu est de 5%. Il dispose d’ores et déjà de 45 millions d’euros de capacité d’investissement après sa première levée et vise 200 millions d’euros d’engagements.
Les mutuelles européennes défendaient, lors du dernier congrès de l'Association des assureurs mutuels et coopératifs en Europe (AMICE) à Gand en Belgique début juin, leur manifeste de l'assurance mutuelle et coopérative européenne. La Commission et le Parlement européen ont pour l'instant renvoyé aux calendes grecques l'idée d'une mutuelle européenne.
Annoncé en février dernier, le processus de mise en vente d’un bloc majoritaire de l’actionnariat de MutRé (51%) suit son cours. Selon nos informations, le réassureur aurait reçu des marques d’intérêts d’une dizaine d’acheteurs potentiels dont la plupart sont des fonds d’investissement en quête d’un placement fructueux. Seuls « deux à trois candidats » issus de l’assurance et de la réassurance sont jugés « sérieux » à ce stade.
Le 29 juin dernier, l’Académie de Comptabilité remettait, en présence de Michel Pébereau. le Prix Salustro, à une thèse de doctorant retenue parmi une douzaine de dossiers proposés au jury, par des universités françaises, mais également francophones, belges et canadiennes.
Gilles Dupin, président et directeur général de Monceau Assurances, explique à Instit Invest que l'institution suit son portefeuille (8,3 milliards d’euros d’encours) par le risque de manière plus systématique que par le passé, en raison de Solvabilité 2. Par ailleurs, dans une démarche de diversification et de recherche de rendement, la compagnie d'assurance est actuellement en train de renforcer son exposition à l'immobilier.
Pierre-René Lemas engage une nouvelle étape de simplification de l’organisation de la Caisse des Dépôts en regroupant les fonctions de pilotage de l’établissement public au secrétariat général et en confiant la coordination des politiques d’investissement au pôle financier. Après consultation du comité des nominations de la commission de surveillance, présidé par Henri Emmanuelli, pour ce qui concerne les membres du Comité de direction, il a procédé à plusieurs nominations.
Entretien croisé entre Odile Tissandier, relations commerciales clients institutionnels à la Société Générale Securities Services et l'équipe Solvency II d’Aviva France, à savoir, Christophe Blondeau, responsable du projet Solvency II, Olivier de Montgros, responsable Data Actifs, et Dominique Legras, responsable du projet «transparisation», au sujet de la transparisation des portefeuilles liée à Solvency II.
A l’occasion d’une interview accordée à la rédaction d’Instit Invest, Anne Courrier, directrice partenariats stratégiques et investissements chez Malakoff Médéric, détaille le nouveau programme de private equity que le groupe de protection sociale vient de lancer cette année.
Depuis que Macif et Matmut ont acté, le 12 mai 2016, de leur intention de renoncer au mariage prudentiel au sein de leur Société de groupe d’assurance mutuelle commune Sferen, les deux mutuelles d’assurance doivent s’atteler à formaliser cette rupture. Or, selon les informations de l’Argus de l’assurance, il n’existe, en fait, sous l'ère de Solvabilité 2, aucun texte règlementaire pour dissoudre une Sgam ! Les textes existent pour s’affilier ou pour se retirer, par exemple, mais pas pour cesser d’exister. Les deux directions juridiques concernées gèrent donc cette opération avec les textes du code des assurances en empruntant, entre autres, certains articles sur les retraits.
Le ministre allemand de l’Economie, Sigmar Gabriel, alimente le débat ouvert par le vote britannique en faveur d’un Brexit en préconisant, dans une interview publiée samedi par le Neue Osnabrücker Zeitung, une réduction du nombre de commissaires européens et un réexamen des priorités budgétaires de l’Union. Il juge ainsi utile de vérifier s’il est nécessaire de consacrer encore 40% des fonds européens à l’agriculture, alors que beaucoup moins d’argent est alloué à la recherche, l’innovation ou l'éducation.
Mutuelle Bleue figure parmi les rares mutuelles du Top 30 de la Mutualité à conserver son indépendance. Son directeur général Olivier Raimbault revient sur le plan d’action engagé afin de préserver cette autonomie.
Thierry Croiset, 56 ans, rejoindra le 11 juillet prochain l’assureur-crédit Coface en tant que directeur des risques Groupe. Il rapportera directement à Carine Pichon, directeur finance et risques Groupe. Thierry Croiset a plus de 20 ans d’expérience en gestion des risques globaux qu’il a acquise chez GE Capital, Groupe Banque Populaire et Groupe CIC. Cette forte expertise sera essentielle pour que Coface renforce encore la maîtrise de ses risques financiers et non- financiers dans le cadre du nouveau contexte prudentiel. Thierry Croiset apportera également son expertise en matière de gestion de grands projets règlementaires dans différents pays, notamment dans le cadre des réglementations du Comité de Bâle. Diplômé de l'école supérieure de commerce de Reims, il a débuté sa carrière en 1985 chez Ernst & Young comme auditeur senior. Il rejoint Coface après avoir quitté GE Capital où il a dirigé des projets visant à assurer la conformité à la réglementation de Bâle et de la Fed. Auparavant, il était directeur des risques chez GE Capital au Japon (2011-2015), et pour GE Money Bank en France (2006-2011). Thierry Croiset a également été directeur des risques du groupe Banque Populaire entre 2000-2006 et a occupé différents postes de directions opérationnelles et au sein de la direction des risques en Europe et en Asie pour le groupe bancaire CIC (1988 à 2000).