Afin de se conformer aux exigences de Solvabilité II en termes de gouvernance et de professionnaliser un peu plus son conseil, Monceau Assurances vient d’augmenter le nombre de ses administrateurs. L’institution va en effet désormais compter 18 administrateurs grâce à l’arrivée de 6 nouveaux nommés ayant des compétentes en matière de finance, d’assurance et d’actuariat. Il s’agit de Jean-Luc de Boissieu, président de SMACL Assurances, Patrice Marchand, ancien commissaire contrôleur général des assurances, René Vandamme, président du comité d’audit de la Mutuelle Centrale de Réassurance (MCR), Pierre Ducrochet, directeur général de la Mudétaf, Emmanuel Sales, président fondateur de la Financière de la Cité et enfin de Gilles Dupin, PDG de la Mutuelle Centrale de Réassurance.
Très impliqué dans le développement des fonds de prêts à l'économie et le private equity, le groupe Malakoff Médéric accorde une grande importance au financement de l'économie réelle. Depuis 2011, l'assureur a investi près de 800 M€ dans des obligations privées pour financer à 90% des entreprises françaises. Quant au private equity, les investissements s'élèvent à plus de 500 M€ depuis 2001. Anne Courrier, directrice partenariats stratégiques et investissements, revient sur la stratégie du groupe à l'occasion du questionnaire des Couronnes Instit Invest 2016.
Le gouvernement indien a annoncé hier une refonte en profondeur des règles en matière d’investissements directs étrangers (IDE), ce qui pourrait favoriser la création d’entreprises détenues à 100% par des capitaux non-indiens dans les secteurs de la défense et de l’aviation civile, mais aussi permettre à des acteurs de la distribution, ou à Apple, d’ouvrir des magasins dans le pays. Cette annonce intervient deux jours après l’annonce surprise de la démission du gouverneur de la banque centrale indienne, Raghuram Rajan (lire par ailleurs), très apprécié du milieu des affaires.
L’ARRIA, association d’entraide à destination des religieux et religieuses invalides et âgés, dispose d’un portefeuille de 300 millions d’euros. La structure compte lancer au troisième trimestre 2016, son observatoire des placements éthiques, avec l’aide d’EthiFinance et d’Instit7. « L’ARRIA a mis en place une approche originale de notation éthique des investissements réalisés pour son compte propre », explique Jean-Axel Dieudonné de Boissieu, directeur de l’ARRIA, directeur général de l’Union Saint-Martin et de la Mutuelle Saint-Martin.
Avec son nouveau plan stratégique dévoilé ce mardi, AXA vise une croissance de son résultat opérationnel par action de 3% à 7% par an en moyenne d'ici à 2020. Le deuxième assureur européen espère dégager un rendement des fonds propres (RoE) de 12% à 14% en moyenne de 2016 à 2020. Le nouvel homme fort du groupe français, Thomas Buberl, qui deviendra directeur général le 1er septembre, détaille aux Echos la feuille de route des années à venir.
Jean-Axel Dieudonné de Boissieu, aujourd’hui directeur général de l’ARRIA et de l’Union Saint-Martin, a effectué la majeure partie de sa carrière dans des structures de protection sociale et l’univers mutualiste. « L’originalité de mon parcours est que, si j’avais suivi mon cursus académique, j’aurais logiquement dû évoluer dans une société de gestion de portefeuille », explique-t-il. Jean-Axel a, en réalité, privilégié son goût prononcé pour l’échange.
Si l’assemblée générale constitutive de l’UMG Eovi Mcd-Adrea-Apreva se déroulera le 5 juillet prochain, le nom du groupe vient d’être dévoilé. Le regroupement de ces trois institutions donnera ainsi naissance au groupe Aesio selon les informations du Fil Social. Il sera dirigé par Emmanuel Leroux, ancien directeur de la Mutualité Française. Le 18 décembre dernier, les assemblées générales des trois mutuelles avaient approuvé le projet de constitution de l’UMG. Cette étape portée par les trois présidents Patrick Brothier, Alain Tison et Maurice Ronat avait permis aux mutuelles de lancer les travaux de mise en œuvre opérationnelle du projet d’UMG.
Au lendemain des annonces de la secrétaire d'Etat chargée de l'aide aux victimes, le Fonds de garantie des assurances s'apprête à perdre celui qui le dirige depuis 2009.
In an interview with the specialist website Asia Asset Management, David Quah, an ETF product specialist at Mirae Asset Global Investments, has announced the launch of an ETF on 16 June listed in Hong Kong and dedicated to the oil sector. The new fund will be called Mirae Asset Horizons S&P Crude Oil Futures Enhanced ER ETF (Mirae Oil ETF). “This is the first ETF dedicated to oil to be launched in Hong Kong,” says Quah. “It will allow investors acccess to investments in crude oil.” The new ETF tracks the S&P GSCI Crude Oil Enhanced Index Excess Return index, and invests direcftly in the West Texas Immediate (WTI) oil index.
Belle prise pour Kramer Levin. Le cabinet d’avocats a annoncé le recrutement comme associés de Pierre Appremont et d’Arnaud Guérin, associés de Gowling WLG (ex-Wragge), ainsi que de leurs équipes (3 counsels, 2 collaborateurs et 3 juristes). Tous deux sont spécialistes de l’immobilier, Pierre Appremont (50 ans) étant fiscaliste tandis qu’Arnaud Guérin (46 ans) intervient sur des problématiques de M&A et de structuration de fonds immobiliers pour des investisseurs. Avec ce recrutement, Kramer Levin Europe compte désormais 17 associés.
A l’occasion du 15ème Congrès des actuaires organisé vendredi 17 juin à Paris où 600 personnes sont attendues, rencontre avec Arnaud Cohen, vice-président de l’Institut des actuaires, et président du comité d’organisation du Congrès des actuaires, autour des enjeux actuels de la profession.
Dans un contexte de contraintes réglementaires de plus en plus fortes et de taux «désespérément bas», la gestion institutionnelle continue de s’adapter. La diversification des portefeuilles semble se mettre en place de façon significative, a souligné Patrice Billaut, délégué général de l’association française des investisseurs institutionnels (Af2i), le 15 juin à Paris, à l’occasion de la présentation des résultats de l’enquête Af2i 2016 qui a compté cette année 70 répondants (contre 65 un an plus tôt) représentant plus de 2.000 milliards d’euros d’actifs sous gestion. Alors que les actions (12,1% contre 12% l’année précédente) et les obligations (72,2% contre 73%) marquent le pas, on observe des hausses sensibles sur les actifs de diversification, entre autres la prêts à l'économie , l’immobilier et les infrastructures. Les évolutions en termes de points de pourcentage ne sont pas forcément spectaculaires mais ces progressions représentent par exemple des dizaines de milliards d’euros dans le cas de l’immobilier, a insisté Jean Eyraud, président de l’Af2i. Dans l’examen de la répartition des obligations par classe de notation et par famille, on observe une domination écrasante de l’"investment grade» mais peut-être aussi un repli vers le High Yield dont la part augmente de plus de 20% d’une année sur l’autre au détriment des obligations non notées qui refluent de quelque 35% dans le même temps. Sur le chapitre de la prise en compte des critères ISR/ESG, plus des deux tiers des investisseurs institutionnels indiquent intégrer des critères ISR/ESG dans une partie au moins de leur allocation et ils sont 25% à étudier la question. Les assureurs approchent la barre des deux tiers dans la prise en compte des critères tandis que les institutions de retraite-prévoyance sont nettement engagées dans cette problématique avec un pourcentage de plus de 76%. L’enquête souligne que les intentions des institutionnels pour 2016 sont dans l’exact prolongement de celles de l’année précédente et qui se sont donc réalisées. Les arbitrages des classes d’actifs traditionnelles vers les actifs traditionnels devraient se poursuivre. Les institutionnels sont 67% à prévoir une allocation stable sur les actions et des parts en baisse (42%) ou stables (44%) sur les obligations. En revanche, les investisseurs institutionnels envisagent très majoritairement une «forte hausse» sur les prêts (96%), l’immobilier (80%) et les infrastructures (79%). Ils sont aussi 45% à vouloir augmenter leurs engagements dans le capital investissement et 42% à vouloir les maintenir. Dans ce contexte, les investisseurs vont devoir s'équiper. Il leur faudra notamment former des équipes qualifiées pour la gestion des actifs alternatifs et ils devront en contrepartie intensifier la productivité sur les grandes classes d’actifs traditionnelles. Le panorama institutionnel France pour 2016 montre que l’encours des placements des investisseurs institutionnels se maintient à un niveau stable, 2.838 milliards d’euros au total, dont 2.266 milliards d’euros, soit 82% du total, pour les sociétés d’assurances. L’enquête montre néanmoins que le potentiel de plus-values latentes liées à la baisse des taux d’intérêt semble épuisé. Le secteur de l’assurance au sens large a enregistré des moins-values latentes de 27 milliards d’euros sur sont portefeuille obligataire alors qu’il avait bénéficié l’an dernier de plus-values latentes de 105 milliards d’euros. A noter enfin que les ressources nouvelles des investisseurs institutionnels sont globalement stables, autour de 55 milliards d’euros tant en 2014 qu’en 2015 alors que les engagements continuent d’augmenter. La prédominance des engagements de restitution du capital (74% de l’encours contre 76% un an plus tôt) limite encore la capacité des investisseurs à s’exposer à des actifs risqués.
Un nouveau visage apparaît dans le monde des mutuelles dans le sud-est de la France. La mutuelle Entrenous est, en réalité, issue de la fusion de deux mutuelles départementales, la MUFTI en Isère et la MFA en Savoie, toutes les deux créées à la fin des années 1960. Ce projet de rapprochement entre la mutuelle familiale des travailleurs de l’Isère et la mutuelle familiale des Alpes a d’ailleurs été initié dès 2009, d’abord via un travail en commun sur les systèmes d’information, puis via un projet de fusion lancé en 2013. PRÈS DE 50 000 PERSONNES PROTÉGÉES La mutuelle, qui adhère à la Fédération des mutuelles de France (FMF), protège désormais près de 50 000 personnes dans ces deux départements. L’organisation (près de 40 salariés pour 9 agences) est répartie depuis septembre 2015 entre les deux départements : le centre de gestion est basé à Grenoble alors que le siège social est situé à Chambéry. «Nous nous sommes donné le temps de finaliser ce projet, avec une condition impérative : ne sacrifier aucun emploi. C’est chose faite» se réjouit le directeur général adjoint de la mutuelle Entrenous Aldo Vitale.
Selon nos informations, Jean-Michel Nakache a rejoint, le 6 juin dernier, Swiss Life Asset Managers au poste de directeur commercial et marketing. Il est rattaché à Eric Bourguignon, responsable des activités pour compte de tiers en France, et de Thierry Van Rossum, CIO de Swiss Life France et CEO des activités pour compte de tiers de Swiss Life Asset Managers. Son équipe sera composée, à terme, de quatre commerciaux et de quatre personnes au marketing.
Le projet du gouvernement de réduire le champ d’intervention du Fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO) à l’assurance automobile en cas de défaillance de l’assureur a été retoqué par les députés lors de l’examen du projet de loi Sapin 2. Cette mesure prévue par l’article 50 devait permettre à la France d’éviter des sanctions de la part de Bruxelles.
C’est ce que développe la Mutuelle Générale dans le communiqué de ce jour en commantant ses résultats 2015 ...après l’annonce de sa rupture de rapprochement avec Malakof-Médéric ces dernières semaines. Elle rappelle que, dans un contexte fortement concurrentiel lié notamment à l’ANI et un environnement économique tendu, La Mutuelle Générale affiche pour 2015 un résultat net excédentaire de 19,4 millions d’euros et un chiffre d’affaires de 1,14 milliard d’euros, en hausse par rapport à 2014. Forte de sa solidité financière, elle poursuit avec succès son développement sur les marchés des particuliers et des professionnels. UN EQUILIBRE FINANCIER CONFIRMÉ En amélioration de 20%, le résultat net bénéficiaire de 2015 s’élève à 19,4 millions d’euros. Ce montant, représentant 1,7% du chiffre d’affaires, permet à La Mutuelle Générale d’autofinancer ses investissements et de renforcer la solidité de sa marge de solvabilité. Le ratio combiné s’établit à 100,5%. Il s’améliore de 0,5 point, démontrant l’équilibre des opérations de La Mutuelle Générale. Les fonds propres restent stables à 643 millions d’euros, permettant d’afficher une couverture de la marge de solvabilité à 439% en 2015 (y compris plus-values latentes). UNE FORTE DYNAMIQUE DE DEVELOPPEMENT EN INDIVIDUEL ET EN COLLECTIF La Mutuelle Générale a poursuivi en 2015 son développement, atteignant plus de 1,54 million de personnes protégées, soit une hausse de 5,5% par rapport à 2014. Dans le cadre de l’ANI, La Mutuelle Générale a résolument réorienté son développement vers les séniors et les Travailleurs Non-Salariés mais aussi les TPE. Cette démarche volontariste a été couronnée de succès avec un chiffre d’affaires (en production nouvelle) sur le marché des particuliers et du petit collectif de 42,3 millions d’euros, en progression de 25 % par rapport à 2014. Sur le marché du grand collectif (PME/grands comptes/courtage) la croissance s’est poursuivie avec un chiffre d’affaires (en production nouvelle) de plus de 30,5 millions d’euros et un total de plus de 7 800 entreprises assurées (85% en santé et 15% en prévoyance). Un développement ne se faisant pas au détriment de l’équilibre financier puisque le résultat technique sur le stock progresse chaque année. La Mutuelle Générale veille par ailleurs à la fidélisation de son portefeuille d’entreprises. UNE ANNÉE 2015 DE FORTE MOBILISATION Dans un contexte de concurrence accrue avec la mise en place de l’ANI et les contraintes réglementaires croissantes, La Mutuelle Générale a démontré en 2015 son agilité et sa compétitivité. Tout en renforçant son efficience commerciale, elle a entrepris une profonde transformation digitale, tant au service de la relation avec ses adhérents que pour accroître la maîtrise de ses coûts de fonctionnement. L’année 2015 aura également été marquée par l’ouverture du deuxième centre de soins de La Mutuelle Générale à Paris, le Centre Broca dans le 13ème arrondissement. Ce centre à la pointe de la technologie, qui pratique des tarifs de secteur 1, propose un service innovant dédié aux pathologies rétiniennes et témoigne de la volonté de La Mutuelle Générale d’accroitre le rôle de la complémentaire santé dans l’accès aux soins. Enfin, l’année 2015 aura été consacrée au projet de rapprochement avec Malakoff Mederic qui a pris fin en mai 2016. « Confiante dans la solidité de ses fondamentaux, La Mutuelle Générale dispose d’un horizon de 2 à 3 ans pour trouver le meilleur adossement stratégique possible à un groupe », indique Patrick Sagon, Président.
A l’issue de l’Assemblée générale qui s’est tenue ce mercredi, Olivier Millet a été élu président de l’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic). En poste pour deux ans, le président du directoire d’Eurazeo PME succède à Michel Chabanel. Olivier Millet sera secondé par un nouveau bureau composé de quatre vice-présidents : Luc Bertholat (Naxicap Partners), Benoist Grossmann (Idinvest), Agnès Nahum (Access Capital Partners), Caroline Rémus (Epf Partners). Paul Perpère, ancien sous-directeur en charge de la fiscalité directe des entreprises à Bercy, conserve son fauteuil de délégué général. « Le capital-investissement est un levier efficace pour accélérer la régénération du tissu économique français », a réagi Olivier Millet dans un communiqué. « Pour y parvenir mon ambition est de doubler la taille du capital-investissement français à horizon de 5 ans », a-t-il dévoilé.
Pour sa 9e séance, le Haut conseil de stabilité financière (HCSF), qui juge insuffisant la baisse des rémunérations des contrats d'assurance vie, a une nouvelle fois alerté sur l’impact de l’environnement de taux bas sur les institutions financières.
Le projet de loi relatif à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique dit « Sapin 2 » a été adopté ce mardi en première lecture à l’Assemblée nationale. Le texte, qui doit désormais être débattu au Sénat, a été adopté par 304 voix contre 199, et 45 abstentions. La majorité de gauche a voté pour, le Front de gauche et l’UDI se sont abstenus, tandis que Les Républicains ont voté contre. Le texte aujourd’hui fourre-tout au sortir des différentes commissions (des lois, affaires économique et finances) a été largement enrichi. Parmi les principales dispositions concernant dircetement ou indirectement le secteur de l’assurance, retenons : Le gouvernement pourra légiférer par ordonnance afin de réformer le code la mutualité. Transformation de Groupama SA, l’organe central du groupe, en une Caisse Nationale de Réassurance Mutuelle Agricole ayant le statut de société d’assurance mutuelle (SAM). Le renforcement des pouvoirs contraignants du Haut conseil de stabilité financière (HCSF) sur l’assurance. Création d’un régime prudentiel de résolution en assurance Création par voie d’ordonnance d’un Fonds de retraite professionnelle supplémentaire (FRPS), dans un délai de six mois à compter de la publication de la loi. Possibilité de rachat anticipé des Perp « lorsque ces contrats se caractérisent par un faible encours et l’absence de versements depuis plusieurs années » Renforcement des pouvoirs de sanction de l’Autorité des marchés financiers (AMF) en cas de manquements commis pat l’émetteur de titres financiers non cotés : financement participatif (crowdfunding), parts sociales de banques mutualistes et coopératives ou encore certificats mutualistes. Le Bureau central de tarification (BCT) ne sera plus considéré comme une autorité administrative indépendante (AAI). Limiter la mission défaillance du Fonds de garantie des assurances obligatoires (FGAO) à l’assurance auto uniquement. La mesure vise en outre à mettre fin à une différence de traitement entre les entreprises agréées en France et celles intervenant en libre prestation de services (LPS). La transposition de la directive européenne sur la distribution d’assurances, « DDA », par voie d’ordonnance. Utilisation de la technologie Blockchain pour les titres non cotés. Décalage d’un an la date limite d’habilitation à procéder par voie d’ordonnance la transposition de la directive MiFID II.
Après avoir expliqué pourquoi le pilotage par le risque était au cœur des pratiques de gestion financière des institutions du groupe de protection sociale PRO BTP, Gilles Garnier, directeur des investissements, précise les impacts de la baisse des taux sur ses portefeuilles financiers à l’occasion du questionnaire des Couronnes Instit Invest 2016.
Le fonds pétrolier norvégien de 850 milliards de dollars a établi un plan d’urgence pour protéger ses actifs en cas d’événements politiques extrêmes comme une invasion militaire ou un coup d’Etat, rapporte le Financial Times fund management. Cela intervient au moment où la stabilité de nombreux fonds souverains est remise en question. Norges Bank Investment Management, qui supervise le fonds norvégien, a indiqué au FTfm que ce plan d’urgence avait été conçu pour répondre à divers scénarios représentant une menace pour les actifs du fonds. Mais il a refusé de donner davantage de détails. Le fonds norvégien aiderait d’autres fonds souverains à établir des politiques de protection pour sauvegarder leurs actifs en cas de soulèvement politique.
Les revues de dépenses constituent un dispositif d’évaluation des dépenses publiques, instauré par la loi de programmation des finances publiques 2014-2019 (art. 22). Réalisées par les corps d’inspection et de contrôle, elles ont pour objectif de documenter des mesures et des réformes structurelles de redressement des comptes publics. Elles obéissent à une procédure spécifique, qui associe étroitement Gouvernement et Parlement. Dans ce cadre, l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l’Inspection générale des finances (IGF) ont été chargées d’une mission conjointe relative à l’efficience de la politique immobilière des organismes de sécurité sociale. Dans le prolongement de la politique immobilière de l’Etat et de ses opérateurs, les orientations communes au régime général, à la Mutualité sociale agricole (MSA) et au Régime social des indépendants (RSI), appuyés par l’Union des caisses nationales de sécurité sociale (UCANSS), ont été fixées par la circulaire de la direction de la sécurité sociale (DSS) du 12 avril 2010 : pérenniser la démarche de recensement du patrimoine immobilier ; dynamiser la gestion immobilière des organismes de sécurité sociale ; inscrire la gestion immobilière des organismes de sécurité sociale dans une logique de développement durable ; promouvoir la mutualisation inter-régimes des implantations des organismes de sécurité sociale, notamment en milieu rural ; mettre en œuvre une gouvernance de la stratégie immobilière inter-régimes. Le présent rapport rend compte des constats et pistes de propositions issus de l’analyse de la documentation collectée, des entretiens réalisés avec les administrations de tutelle, les caisses nationales et centrales têtes de réseau des quatre branches du régime général, de la MSA et du RSI, ainsi que des déplacements effectués en Seine-Maritime, en Seine-et-Marne, dans les Hauts de Seine, en Haute-Vienne et en Lozère. Lire le rapport
Les délégués de la mutuelle Intériale ont officialisé, à l’issue de leur assemblée générale tenue le 9 juin, la forme et les objectifs de leur nouvelle alliance stratégique.
L’AFTE publie une synthèse de la réglementation financière, bancaire, comptable et fiscale susceptible d’affecter la gestion des financements, de la trésorerie et des risques financiers au sein des entreprises
Coe-Rexecode et l’AFTE publient ce jour les principaux résultats de l’enquête mensuelle de juin 2016 sur la trésorerie des grandes entreprises. Elle s’est déroulée entre le 1e et le 8 juin. L’enquête, qui vient de passer le cap des dix ans et qui est largement reprise dans la presse, ne demeurera statistiquement pertinente que si de nombreux trésoriers l’alimentent de leurs observations. En résumé : l’appréciation de la situation de trésorerie des grandes entreprises s’érode à nouveau en juin ; la situation de la trésorerie globale des grandes entreprises et ETI évolue peu depuis plusieurs mois ; les évolutions des prix des matières premières et du taux de change de l’euro/$ exercent une influence défavorable sur la trésorerie des entreprises ; les délais de paiement des clients comme des fournisseurs bougent peu ; les marges pratiquées sur les crédits bancaires sont stables et les recherches de financement sont devenues un peu plus aisées ; l’intention d’ouvrir de nouvelles lignes de crédit de précaution s’accroît ; la détention des liquidités en cash est privilégiée au détriment notamment des placements en OPCVM.
Le nouveau fonds bancaire italien n’aura pas besoin de recapitaliser d’autres établissements bancaires, après avoir garanti l’offre publique de vente (IPO) de Veneto Banca et s’être retrouvé avec 99% du capital de Popolare di Vicenza, a assuré hier le ministre de l’Economie Pier Carlo Padoan dans une interview à Reuters. Il réfléchit à mettre à contribution une société publique, la SGA (Società per la Gestione di Attività), pour investir dans des instruments financiers émis par Atlante et aider ainsi le fonds à traiter le problème des créances douteuses.