Comme elle s’y était engagée en mai dernier au moment de la création de l’Association des assureurs mutualistes (AAM), la Réunion des organismes d’assurance mutuelle a entériné l’évolution de ses statuts lors d’une assemblée générale extraordinaire. Désormais, le syndicat professionnel devient une association.
Quatre fonds de pension danois (ATP, PFA, PKA et Sampension) ont annoncé dans un communiqué commun leur décision de revenir au sein de l’organisation mondiale des PRI (Principles for responsable investment) chargée de promouvoir l’investissement responsable. Ces quatre grands investisseurs avaient quitté l’organisation émanant des Nations-Unis en 2013 car ils avaient considéré qu’elle ne respectait pas «des exigences de base dans une structure de management». «La décision de reprendre notre partenariat intervient après trois ans d’un dialogue critique avec le board des PRI. Le retrait était du à des insatisfactions avec la gouvernance propre de l’organisation. Durant cette période où les sociétés n’ont pas pris part à l’organisation, elles ont toutes respecté les principes des PRI d’investissement responsable», assurent les fonds de pension.Ils considèrent aujourd’hui que les principales critiques ont été entendues. «Premièrement, les PRI ont modifié à la fois leur politique et la structure de leur management. Deuxièmement, les PRI ont accru la visibilité concernant les projets de l’organisation et les décisions. Troisièmement, le board a été réceptif aux arguments en maintenant le dialogue avec les fonds de pension danois», explique le communiqué qui indique cependant que tout n’a pas été réglé sur ses inquiétudes relatives au management mais que «les quatre fonds de pension considèrent qu’ils pourront davantage améliorer ces problèmes en étant membre des PRI plutôt qu’en étant exclu».
Le secteur européen de l’assurance détient quelque 1.100 milliards d’euros d’obligations bancaires, selon l’Eiopa dont le rapport de stabilité financière a été épluché par L’Agefi. Cela constitue un canal de transmission du risque en cas de «bail-in» des banques, estime l’autorité européenne de supervision des assurances. une inquiétude qui intervient à l’heure où en Italie, Monte dei Paschi est candidat à un renflouement public (bail-out) ou privé (bail-in) d’envergure.Selon le pointage de l’Eiopa, l’exposition, au sens large, des assureurs à des instruments financiers émis par des banques dépasse 2.200 milliards d’euros, soit 23,8% de leur actif et près d’un tiers de leurs investissements. Il s’agit pour moitié d’obligations, puis de parts dans des organismes de placement collectifs (28%) eux-mêmes investis en partie en titres bancaires, le solde se répartissant entre actions, cash, titrisations et produits structurés. «L’exposition transfrontière est un canal de transmission du risque potentiel, souligne l’Eiopa. Mais une concentration domestique excessive, qui peut être vue comme un manque de diversification, pourrait constituer une faiblesse.» Chez les assureurs français, l’exposition aux banques est à 55% domestique et à 45% internationale. Les Italiens, eux, ne sont exposés qu'à hauteur d’un tiers à leurs banques nationales. L’Eiopa relativise la portée de ce risque. «De gros défauts de banques pourraient avoir un impact limité sur le secteur de l’assurance si les compagnies ont de faibles expositions et/ou sont bien capitalisées», note l’autorité. Une crise bancaire d’envergure pourrait en revanche entraîner «des ventes au rabais d’obligations bancaires ou d’autres actifs touchés, ce qui intensifierait davantage encore le choc».
La banque de financement et d’investissement (BFI) asiatique de Natixis anticipe une croissance de 20% de ses revenus cette année, a déclaré mercredi François Pérol, directeur du groupe BPCE, dans une interview à Bloomberg. Depuis cinq ans, la division profite d’une croissance à deux chiffres de son chiffre d’affaires et elle veut continuer sur cette lancée en cherchant des opportunités en infrastructures, acquisitions et financement de projet. Elle emploie aujourd’hui 600 personnes et prévoit d’embaucher.
Selon Marie Lemarie, directeur des investissements chez Groupama SA, la conjonction de solvabilité et de l’environnement de taux bas ont milité pour une réduction du risque action. L’assureur a ainsi divisé par deux son exposition action entre 2011 et 2016.
Nearly 100% of private equity has engaged with ESG issues. 96% of actors in the private equity industry have already established a socially responsible investment policy, or are planning to do so in the near future, compared with 90% in 2013, according to the global PwC study of sustainable development challenges in private equity, covering 111 asset management firms in 22 countries. Four investors out of 10 say that poor ESG performance has already required them to significantly decrease the size, or abandon a transaction.France, with 28% of respondents, is positioned as the most represented country among the 111 respondents interviewed by PwC. According to the study, ESG has become a mature subject is France, fully integrated into the investment process, with a tiw to value and performance which is not in doubt. Among the 22 countries covered by the study, France places ahead of the United Kingdom, also very active in private equity, and stands out bogh for the dynamism of its asset management firms and their capacity for innovation in ESG issues. France is the place where significant initiatives in the areas of financial valuation and ESG policies were carried out in 2016. The study finds that 20% of actors responding to the survey had carried out analyses of this kind in 2016, three times more than in 2013.“French private equity is extremely dynamic on ESG issues. Driven at first by major institutional investors and by historically advanced regulations in Europe, asset management firms have been faster than elsewhere to understand the attraction of these initiatives as creating secuity, and then performance at the companies in which they invest. In France today not having an ESG analyst on a participation would be to take risks with the future sale,” says Emilie Bobin, director of the sustainable development department at PwC.“In a few years,” Bobin continues, “the subject of ESG has become one of the natural elements in the valuation of participations. Fewer and fewer transactions are going without it, and the study confirms that ESG is now increasingly integrated into the investment policies and development strategies for participations. We have gone from about one ESG due diligence per month in 2013 to nearly five in 2016, which concretely results in a dynamic in the sector in France in this area.”Four out of ten investors say they would be prepared to pay a higher price for a company which has good ESG perfornance. To date, 14% say they have already made a premium for ESG performance on a sale. Although this percentage is not yet significant, it does represent a clear advance over 2013, the date of the previous study, and confirms a real trend in integration of ESG issues into the valuations of participations. In fact, 38% of respondents are already prepared to include ESG factors in their exit strategies.Although the study carried out in 2013 found that regulations and pressures on investors were the foremost motivations for asset management firms to integrate ESG issues, the new study shows a real quantum leap, clearly showing that the subject is now perceived as an essential factor in the business which contributes to the improvement of risk management and the operational performance of participations. Private equity companies have thus anchored ESG management at the core of their investment policies, and 60% of them now say they are undertaking a systematic review of ESG risks associated with busniesses. 77% emphasize the obligatory character of analysis of these issues at the time of acquisition. Finally, 58% integrate ESG issues into the core of the immediate transformation plan for newly-acquired businesses in the first 100 to 180 days.
Le propriétaire des marques Père Dodu et Doux a remis à plat sa structure de financement, combinant 630 millions de crédit syndiqué et 50 millions d'Euro PP.
La banque allemande BHF Bank, acquise l’an dernier par Oddo & Cie, va réduire ses effectifs informatiques et administratifs mais prévoit des embauches dans ses activités de banque d’affaires et de gestion d’actifs dans les trois prochaines années, indiquait hier le Frankfurter Allgemeine Zeitung à la suite d’une interview de Philippe Oddo. BHF souhaite faire passer ses coûts informatiques annuels de 60 à 40 millions d’euros d’ici à 2019. Les suppressions de postes concerneront plusieurs dizaines d’emplois dans les fonctions supports, notamment juridiques. Le nombre total de salariés de BHF devrait toutefois croître à 1.300-1.500 sur trois ans, contre 1.100 aujourd’hui.
Selon nos informations, Alban Jarry va prochainement quitter la Mutuelle Générale où il occupait le poste de directeur du programme Solvabilité 2. Il devrait rejoindre d’ici à trois mois une société de gestion internationale implantée à Paris pour exercer de nouvelles responsabilités dans la communication digitale. En octobre 2013, Alban Jarry a rejoint La Mutuelle Générale, troisième mutuelle française en santé et prévoyance (1,3 millions d’adhérents), pour diriger une fonction transverse sur les 3 piliers de Solvency 2, l’ORSA et de la définition des politiques des risques (stratégiques, gouvernance et opérationnels). Il a démarré sa carrière en banque privée, en 1995, dans le département des produits nouveaux de La Compagnie Financière Edmond de Rothschild Banque. Il entre ensuite chez 2001 chez Edmond de Rothschild Investment Managers, et devient en 2009 directeur adjoint des opérations en charge des directions des systèmes d’information, de la MOA et du Reporting et de la Mesure de Performance des fonds. Dans le cadre de travaux de Place, Alban Jarry préside les groupes de travail « Reporting AIFM-ESMA » et « LEI » de l’AFG (Association Française de Gestion).Il est également membre du bureau du club AMPERE (Asset Management Performance et Reporting) et participe au comité de pilotage du livre blanc « les nouveaux visages du risque en assurance » de Finance Innovation et aux travaux de la FNMF sur l’ORSA. Depuis 2012, il développe des groupes de travail entre Asset Managers et Assureurs pour normaliser les échanges dans le cadre notamment de Solvency II. Alban Jarry a publié plusieurs études sur les réglementations financières, les Market Data Vendors, la finance et les réseaux sociaux professionnels.
La banque allemande BHF Bank, rachetée l’an dernier par Oddo & Cie, va réduire ses effectifs informatiques et administratifs mais prévoit des embauches dans ses activités de banque d’affaires et de gestion d’actifs dans les trois prochaines années, indique ce matin la Frankfurter Allgemeine Zeitung, à la suite d’une interview de Philippe Oddo.
Les rémunérations fixes des directeurs financiers ont enregistré une légère hausse en 2016, selon la 5e édition du baromètre annuel réalisé par Michael Page, la DFCG, l’AFTE, l’IFACI et Option Finance. Cette progression s’explique notamment par le fait que certaines entreprises choisissent désormais d’intégrer la part de variable au salaire fixe des responsables financiers.
L’élection de Donald Trump adossée à une solide majorité républicaine au Congrès représente un tournant positif pour la croissance mondiale. La combinaison d’une baisse massive des impôts (sans équivalent depuis Reagan) et d’amples dépenses d’infrastructures vient à point nommé ajouter à la croissance mondiale les quelques dixièmes de points de croissance nécessaires à une légère accélération. Avant même de décider quoi que ce soit, Donald Trump hérite d’une économie américaine solide après deux mandats Obama. Nulle économie n’a engrangé davantage de révisions positives que le Japon ces dernières semaines. En Chine, la croissance décrétée d’en haut est stable à un niveau élevé mais les capitaux n’ont pas confiance. L’économie britannique continue de défier les pronostics d’un ralentissement. La faiblesse de la Monnaie Unique met la Zone Euro en position idéale pour tirer parti du net raffermissement du cycle manufacturier global. Hélas, le risque politique grossit à vue d’œil et pourrait l’emporter sur toute autre considération dans les calculs des investisseurs. La suite est disponible en téléchargement ci-dessous.
Dans le cadre du Questionnaire des Couronnes 2016, le directeur administratif et financier et président du directoire de la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM) détaille la composition de son portefeuille. Il fait également un point sur la gouvernance de l'institution, des prises de décision en gestion financière à la maîtrise des risques.
Presqu’un an après l’entrée en vigueur de Solvabilité 2, l’ACPR, le gendarme des banques et assureurs va recevoir une vision détaillée des politiques de gestion des risques et des investissements des assureurs. Les premiers contrôles sur place sur le principe de « la personne prudente » commenceront en 2017.
Selon Jean-Philippe Médecin, directeur ALM et financement au sein de la direction des investissements, les équipes de CNP Assurances intègrent de plus en plus de couvertures pour limiter les effets de chocs à la baisse des marchés...
Alors que la Commission européenne étudie actuellement la possibilité d’une révision du cadre macro-prudentiel en Europe, l’Autorité de supervision européenne des assurances et des pensions professionnelles (Eiopa) a engagé une consultation publique en vue de proposer une harmonisation du cadre de résolution en assurance au niveau européen.
UniCredit devrait vendre sa société de gestion d’actifs Pioneer au français Amundi pour plus de 3 milliards d’euros, assure le Financial Times. L’opération, qui écarte Poste Italiane et Ameriprise, intervient alors que la banque italienne s’apprête à dévoiler un plan de redressement le 13 décembre. Ce plan devrait inclure une augmentation de capital de 13 milliards d’euros et des ventes d’actifs (dont Pioneer et Pekao), indiquent des sources proches du dossier. UniCredit va aussi se défaire d’un portefeuille de créances douteuses d’un montant de 50 milliards d’euros. UniCredit tient à se différencier de Monte dei Paschi di Siena, en grande difficulté, commente le FT. Mise à jour: Unicredit et Amundi ont annoncé ce matin, peu après l’envoi de notre Newsletter, être effectivement en négociation exclusives pour le vente de Pioneer
La deuxième tentative pourrait être la bonne pour Amundi. La filiale de gestion du Crédit Agricole et UniCredit ont annoncé lundi matin leur entrée «en négociation exclusive pour une possible vente des activités de Pioneer Investments à Amundi». Une annonce qui intervient au lendemain de la victoire du «non» au projet de réforme constitutionnelle défendu par le Premier ministre Matteo Renzi, qui a annoncé sa démission dans la foulée.
La deuxième tentative pourrait être la bonne pour Amundi. C’est par un bref communiqué que la filiale de gestion du Crédit Agricole et UniCredit ont annoncé lundi matin leur entrée «en négociation exclusive pour une possible vente des activités de Pioneer Investments à Amundi». Une annonce qui intervient au lendemain de la victoire du «non» au projet de réforme constitutionnelle défendu par le Premier ministre Matteo Renzi, qui a annoncé sa démission dans la foulée.
Jean-Marc Pont, investment specialist chez Generali Investments, nous explique la façon dont Generali Investments accompagne les investisseurs institutionnels pour les aider à relever les nouveaux défis qui se présentent à eux. Il précise notamment les avantages des approches de gestion dynamique et sous contrainte de risques. Jean-Marc Pont participera le 8 décembre prochain au Panel de la Journée nationale des investisseurs intitulé : La crise financière de 2008 aurait-elle été plus violente sans la gestion systématique ? Comment l’approche scientifique et quantitative permet-elle la mobilité de l’allocation d’actifs sans créer de volatilité ?
D’après Good Value for Money, «prescripteur d’assurance» du cabinet Facts & Figures, la provision pour participation aux bénéfices moyenne du secteur devrait se situer entre 2,80 % et 3,00 % de rendement en réserve à fin 2016. A fin 2015, la PPB était estimée à 2,40 % et à 2,08 % en 2014. Dans le contexte actuel, le rythme de dotation des assureurs-vie à la PPB serait de l’ordre de 0,30 % par an. Dans un environnement de taux bas, les assureurs font preuve de prudence en dotant la PPB des fonds en euros. « A la fois pour être en capacité de tenir les rendements à venir et pour faire face à une éventuelle remontée brutale des taux d’intérêts », indique le cabinet. A cela s’ajoute en cette fin d’année « la pression mise par les assureurs-vie en termes de leur dotation à la PPB par la loi Sapin 2 », souligne le cabinet. Au cours de l’année 2015, Good Value for Money a constaté de très fortes dotations réalisées par les « poids lourds » du secteur en termes d’encours : Prédica (199 Md€ d’encours en euros fin 2015) a désormais une PPB de 5,39 M€ fin 2015, en croissance de + 2,36 Md€ par rapport à fin 2014. « Si Prédica a pu réaliser des plus-values importantes en 2015 et a fait le choix d’en doter une très large partie à sa PPB, il est hautement probable que cela ne puisse se reproduire (du moins dans les mêmes volumes) en 2016 », précise le cabinet. CNP Assurances (254 Md€ d’encours en euros fin 2015) a désormais une PPB de 7,24 Md€ fin 2015, en croissance de + 1,45 Md€ par rapport à fin 2014. Cardif Vie (90 Md€ d’encours en euros fin 2015) a désormais une PPB de 2,67 Md€ fin 2015, en croissance de + 0,62 Md€ par rapport à fin 2014.
La provision pour rendements futurs (PRF), ce dispositif contra-cyclique de place qui vise à lisser les rendements de l’assurance vie dans le temps, ne verra pas le jour fin 2016. La question de la déductibilité fiscale, l’une des conditions posées par la Fédération française de l’assurance (FFA), pourrait même repousser son application… en 2018.
AP Moller-Maersk a annoncé hier le rachat de son concurrent allemand Hamburg Süd, confirmant ainsi la concentration du secteur du transport maritime de marchandises en proie à une offre excédentaire et à des baisses des tarifs du fret. Cette opération, dont le montant s'élèverait à 4 milliards de dollars (3,77 milliards d’euros) selon le Wall Street Journal, intervient après la décision, annoncée par Maersk en septembre, de scinder ses activités dans l'énergie, touchées par la chute des cours du pétrole, pour se recentrer sur son cœur de métier.
Morningstar a choisi de baser ses compétences de conseil financier pour l'Europe continentale à Paris. Le groupe a privilégié la proximité avec le plus gros marché européen de la gestion d'actifs.
Selon Agnès Lossi, Directrice Associée au sein de la société de conseils Indefi, la contribution du risque de marché aux besoins de fonds propres est élevée. Il représente près de 50 % des exigences en capital d’après une analyse de l’ACPR…
Une enquête réalisée en novembre 2016 par MorningstarPro.fr (52 institutionnels français interrogés) montre que 63% d’entre eux considèrent qu’ils pourraient y avoir un léger problème d‘adéquation actifs/passifs à moyen terme si la situation perdure, à cause de l’environnement de taux bas, les contraintes réglementaires, la persistance du risque pays en zone euro et l’anticipation d’une croissance faible. Dans ce contexte de taux bas voire négatifs, le poids des liquidités a eu tendance à diminuer pour 60% des institutionnels. En revanche, la majorité des investisseurs interrogés (57%) a eu tendance à conserver le poids des taux dans leur allocation ces dernières années, notamment pour des raisons de passif, quitte à diversifier et faire évoluer les répartitions des stratégies à l’intérieur de cette poche de taux. 5 grandes sources de diversification et de rendement ont été privilégiées par les institutionnels pour près de 90% d’entre-eux : le risque géographique (obligations internationales, émergentes…), le risque de crédit (High Yield…), le risque de liquidité (dette privée en zone euro…) , le risque sectoriel (obligations d’entreprises, obligations bancaires…) et la diversification des allocations sur d’autres classes d’actifs ayant un profil « obligataire » ou « income » (immobilier, infrastructure…). Voir l'étude