Avec l'immeuble Vendôme Saint Honoré, acquis un milliard d'euros, le fonds souverain norvégien signe la plus grosse transaction de 2016 sur un marché effervescent.
Dans un contexte marqué par un niveau de taux historiquement bas, Mutavie, la filiale assurance-vie de la Macif, a déterminé les taux de rendement 2016 des fonds en euros de l’ensemble de ses contrats. Multi vie (livret) = 1,20% Activer (multi Perp) = 1,90% Actiplus Option = 1,80% Mutavie indique avoir «fait le choix d’une gestion prudente en renforçant ses réserves», dans un communiqué. «Pour éviter à terme l’érosion monétaire, c’est-à-dire la perte de son pouvoir d’achat, l’épargnant doit diversifier ses placements sur des marchés à la fois plus volatiles, mais aussi potentiellement plus rémunérateurs. C’est la fin du modèle de l’assurance-vie 100% euros.», déclare Philippe Michel Labrosse, directeur du pôle finance épargne du groupe Macif.
L’Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (EIOPA) a publié, le 15 décembre 2016, les résultats des tests de résistance conduits sur les principaux acteurs européens du marché de l’assurance, en collaboration avec les autorités nationales de supervision. L’exercice avait pour objectif de tester la résistance des acteurs de l’assurance vie en Europe dans un contexte de taux très bas, sans viser à identifier des besoins individuels de recapitalisation. Aucun calcul des ratios de solvabilité n’était donc requis après l’application des chocs. Modalités de l’exercice Les résultats des tests portent sur 236 entreprises d’assurance, représentant 77 % des provisions techniques vie et santé hors unités de compte. Ils ont fait l’objet d’un processus de contrôle qualité associant les autorités compétentes nationales et européennes. Les assureurs implantés en France ont démontré une forte implication dans la réalisation des tests et la qualité des données remises s’est améliorée par rapport à l’exercice précédent (décembre 2014). Les organismes participants devaient appliquer deux chocs principaux : l’un correspondant à une situation de taux bas durable caractérisée par la baisse des rendements à long terme (dit « low-for-long »), l’autre reflétant une augmentation soudaine des primes de risque combinée à une baisse des taux et une chute des marchés d’actifs (appelé « double hit »). Un marché français résistant, dans la moyenne du marché européen Au niveau européen, les résultats montrent des organismes convenablement capitalisés en situation initiale avec un ratio de solvabilité moyen de 196 % (136 % si les mesures du paquet « branches longues » sont exclues). Les deux scénarios ont des effets significatifs : on observe, pour le scénario double hit, une baisse de 160 milliards d’euros de l’excédent actif sur passif de l’ensemble des participants européens, et dans le scénario low-for-long, une baisse de 100 milliards d’euros. Ces résultats moyens masquent les disparités observées, dans un scénario ou l’autre, sur les organismes pris individuellement ou sur les marchés domestiques. Les différences observées correspondent à des caractéristiques propres aux marchés nationaux et/ou à des structures de bilan variées. Suite à cet exercice, l’EIOPA a formulé des recommandations à destination des autorités de supervision nationales afin qu’elles encouragent les organismes à mettre en œuvre une politique de gestion des risques et des stratégies suffisamment prudentes dans l’environnement de taux bas. Par ailleurs, elles sont appelées à évaluer la façon dont les vulnérabilités identifiées au niveau solo sont reconnues et prises en compte au niveau du groupe. Au niveau du marché français, les assureurs vie ayant participé à l’exercice européen présentent un ratio de solvabilité initial égal à la moyenne européenne (196 %). Ce ratio est supérieur à la moyenne européenne lorsqu’il n’est pas fait usage des mesures « branches longues » (152 % contre 136 %). L’analyse exhaustive des données remises à l’ACPR depuis l’entrée en vigueur de solvabilité 2 au 1er janvier 2016 confirme la bonne solvabilité du marché français. La variation absolue du ratio actif sur passif (-1,38 point de pourcentage dans le scenario double hit et -1,34 point dans le scenario low-for-long, sur un ratio initial de 105,4%) reste inférieure à la moyenne européenne. La variation relative de l’excédent des actifs sur les passifs (- 32,1% dans le scenario double hit et - 21,8% dans le scenario low-for-long) lui est très légèrement supérieure. Dans un contexte français où les taux garantis paraissent plutôt limités, l’ACPR ne peut qu’inviter les assureurs français à limiter et contrôler les risques qu’ils prennent afin de préserver dans la durée leur solvabilité et adopter une attitude prudente en matière de revalorisation pour l’année 2016.
La Fédération nationale de la Mutualité Française (FNMF) a tenu son assemblée générale extraordinaire ce 15 décembre. Parmi ses principales annonces, la meilleure représentation annoncée des mutuelles de petite et moyenne taille au sein de ses instances.
Le responsable de la gestion d'actifs de M comme Mutuelle fait part, dans le cadre du Questionnaire des Couronnes 2016, de ses projets en matière de gestion des risques, et de ses succès en matière de financement de l'économie réelle.
Twenty-First Century Fox a annoncé aujourd’hui une offre ferme de 14,6 milliards de dollars (14 milliards d’euros), en numéraire, sur le télédiffuseur britannique Sky, maintenant son prix de 10,75 livres par action en dépit des critiques de certains actionnaires. Le groupe de Rupert Murdoch a obtenu un arrangement lui permettant de se contenter du soutien de 75% des actionnaires indépendants de Sky pour mener à bien son offre, qui valorise sa cible à 18,5 milliards de livres (22,1 milliards d’euros).
Christophe Aubin est depuis novembre 2016 directeur de l’audit chez Crédit Agricoles Assurances et membre du comité exécutif. Christophe Aubin occupait auparavant le poste de directeur adjoint des investissements du groupe, et ce depuis 2010. Son poste de directeur adjoint des investissements ne sera pas remplacé. Diplômé de la Toulouse School of Economics, Christophe Aubin a commencé sa carrière chez EDF où il est resté près de 9 ans en terminant au poste de responsable ALM. Il passe chez E&Y puis chez Allianz Global Investors France en 2003 en tant que responsable de la recherche quantitative. En mars 2006, il rejoignait le Fonds de Réserve des Retraites comme responsable de la stratégie des investissements puis comme directeur des risques et directeur général adjoint de l’institution.
Timothy Ryan qui officiait précédemment au sein du groupe Axa prendra à compter du 9 janvier 2017 la direction des investissements de Generali. Le groupe Generali annonce la nomination de Timothy Ryan au poste de directeur des investissements et membre du comité de direction. Il prendra officiellement ses fonctions le 9 janvier 2017 et succèdera ainsi à Nikhil Srinivasan qui quitte le groupe pour de nouvelles responsabilités dans la gestion d’actifs. Au cours de sa carrière, Timothy Ryan (47 ans) a exercé au sein de sociétés de gestion d’actifs du groupe Axa – Axa Investment Managers et Alliance Bernstein - en France, au Japon et au Royaume-Uni. MOUVEMENT EN ITALIE Par ailleurs, Marco Sesana est nommé responsable des activités du groupe en Italie en plus de ses fonctions de directeur général de Generali Italia. Marco Sesana a rejoint l’entité italienne du groupe en 2013. En tant que directeur des opérations de Generali Italia jusqu’en 2015, il a notamment contribué à la rationalisation des activités de l’assureur, pilotée par Philippe Donnet, devenu depuis directeur général du groupe en mars 2016. Marco Sesana fera son entrée au comité de direction de Generali en janvier 2017.
Parmi toutes les dispositions de la récente loi dite « Sapin II » relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique, celles concernant l’assurance-vie ont fait couler beaucoup d’encre. Odile Renaud-Basso, la directrice générale du Trésor, défend, en particulier, le bien-fondé de la possibilité donnée aux pouvoirs publics de bloquer ou restreindre temporairement les rachats sur les contrats d’assurance-vie, pour protéger le système financier d’une remontée brutale des taux. La loi Sapin II a pris un certain nombre de mesures pour sécuriser davantage le secteur de l’assurance. En quoi s’imposaient-elles ? En 2008, nous avions bien mesuré la nécessité d’avoir des outils de gestion de crise pour le secteur bancaire, ce qui a été mis en place. Pour assurer la complétude de notre dispositif, il était donc logique d’avoir également des outils adaptés au monde de l’assurance et à ses spécificités. Les mesures de la loi Sapin II, aussi bien en ce qui concerne les pouvoirs du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) que la mise en place d’un régime de résolution en assurance, sont de nature préventives pour se préparer à toute éventualité, et conforter la stabilité à long terme du secteur. Le secteur de l’assurance français est robuste et dispose de niveaux de solvabilité satisfaisants. La mesure qui prévoit de bloquer les rachats sur les contrats d’assurance-vie en cas de crise a été assez contestée par des épargnants et des assureurs... J’entends parfois que l’on donne des pouvoirs exorbitants aux autorités. Ce n’est pas le cas ! Ce pouvoir nouveau donné au HCSF est très circonscrit et encadré. Il ne pourra s’exercer que dans des circonstances tout à fait exceptionnelles, afin de prévenir des risques représentant une menace grave et caractérisée pour la stabilité financière, et pour une période de trois mois renouvelable, soit six mois au maximum. Cette mesure a pour objet d'éviter de faire face à des retraits massifs, par exemple en cas de remontée brutale des taux d’intérêt. C’est aussi une manière d’assurer une égalité de traitement, pour éviter de faire une différence entre les épargnants les plus avertis et les autres. Il ne faut en aucun cas y voir une remise en cause des contrats. Les pouvoirs donnés au HCSF sont donc une mesure de protection des épargnants en cas de choc extrême. De même, le HCSF pourra si besoin moduler les règles de dotation et de reprise de la provision pour participation aux bénéfices (PPB), sans amputer le montant servi aux assurés, afin de faciliter l’adaptation des acteurs à une remontée des taux. N’est-ce pas là un moyen d’encadrer les rendements de l’assurance-vie ? Ce n’est en rien le but de la loi. Cela dit, il paraît absolument normal, comme l’ont dit le HCSF et le gouverneur de la Banque de France, que les rémunérations de l’assurance-vie s’adaptent à la situation des taux de marché. Celles-ci ont baissé, mais il y a toujours un décalage par rapport à l'évolution des taux d’intérêt. L’assurance-vie a été en décollecte nette au mois d’octobre. Les interrogations autour de la loi Sapin II ont-elles pu jouer ? La situation est plus nuancée puisque si la collecte nette a été très légèrement négative, la collecte brute a continué, elle, à progresser. Cela dit, des facteurs conjoncturels ont pu jouer : il y a toujours des creux dans la collecte d'épargne, qu’il s’agisse de l’assurance-vie ou du Livret A, surtout dans les derniers mois de l’année quand les Français doivent payer leurs impôts. La remontée actuelle des taux d’intérêt est-elle une bonne nouvelle... ou un risque pour le secteur financier ? Elle se fait de façon progressive et ne suscite donc pas de préoccupation particulière pour le secteur bancaire comme pour celui de l’assurance. Ce scénario a, par ailleurs, fait l’objet de tests de résistance par le régulateur bancaire et assuranciel.
Découvrez les meilleurs moments de la cérémonie de remise de prix de la gestion institutionnelle, qui s'est déroulée le 8 décembre dernier, à l'Hôtel Salomon de Rothschild. Animée par Stéphane Bern, la soirée a rassemblé plus de 600 personnes.
Alors que l’une des principales sociétés de gestion italiennes – Pioneer – va passer sous pavillon français, une autre renforce son ancrage en France. Eurizon, la filiale de gestion d’actifs de Intesa Sanpaolo, la première banque italienne, va en effet ouvrir un bureau à Paris en janvier. « Nous avons obtenu l’autorisation de l’Autorité des marchés financiers pour l’ouverture d’un bureau début 2017 », confirme Gabriele Miodini, responsable commercial et des relations avec la clientèle pour l’international, dans une interview à Newsmanagers. La société de gestion italienne renforce ainsi progressivement sa présence en France, dont la genèse remonte à début 2015 avec le recrutement de Romain Roucoules pour piloter le développement de la maison italienne en France. Elle avait franchi une étape supplémentaire en juillet 2016 en embauchant une deuxième personne, Cédric Genet, en tant que senior sales manager. « Nous avons décidé d’ouvrir un bureau en France, car certains de nos clients - fonds de pension – apprécient une présence locale et nous pensons que c’est le meilleur moyen pour être en relation avec les clients. Ce bureau pourra voir ses effectifs grandir en fonction de l’augmentation des encours », explique Gabriele Miodini. « Cette ouverture reflète aussi l’appréciation de nos stratégies par les clients français », ajoute Gabriele Miodini. En France, Eurizon met en avant trois stratégies principales : les actions flexibles avec une volatilité faible, le haut rendement et les obligations gouvernementales.Ces projets s’inscrivent dans le cadre de la stratégie de développement européenne et internationale d’Eurizon. La société va ainsi également ouvrir un bureau en Allemagne, début 2017, avec un commercial. Et elle est en train de faire enregistrer ses produits en Suisse. Parallèlement, elle est présente, via des partenariats avec des commerciaux locaux, en Espagne et dans les pays d’Europe du Nord. En Angleterre, où Eurizon a récemment acquis une société de gestion, la société étudie le moyen de développer des synergies en matière de distribution.« Nous avons la volonté de nous développer durablement en Europe », commente Gabriele Miodini, qui reste toutefois discret sur les chiffres. « Ce que nous pouvons dire, c’est que sur nos 284 milliards d’euros d’encours (à fin septembre), une centaine de milliards sont promus par la société luxembourgeoise et qu’une partie de cela vient de l’extérieur du groupe ». Eurizon reste principalement une société italienne, plus de 50 % de ses encours étant représentés par l’activité italienne. Mais Gabriele Miodini souligne qu’Eurizon a été classée en 2015 comme deuxième dans la vente de fonds européens. Et depuis le début de l’année, la société de gestion a collecté plus de 12 milliards d’euros…
At a time when one of the largest Italian asset management firms, Pioneer, is about to pass into French hands, another Italian player is strengthening its bases in France. Eurizon, the asset management affiliate of Sanpaolo Intesa, the first-largest Italian bank, will open a branch in Paris in January. “We have received the auhorization from the financial market authority (Autorité des marchés financiers) to open a branch in early 2017,” Gabriele Miodini, head of sales and international customer relations, has announced in an interview with Newsmanagers.The Italian asset management firm is thus gradually building its presence in France, from a beginning in early 2015 with the recruitment of Romain Roucoules to lead the development of the Italian asset management firm in France. It took a further step in July 2016 with the recruitment of a second person, Cédric Genet, as senior sales manager. “We have decided to open an office in France, as some of our clients (pension funds) appreciate a local presence, and we think it is the best way to join customers. The office can grow along assets,” Miodini explains. “This opening also reflects the appreciation of our strategies by French clients,” Miodini adds.These projects come as part of the Eurpoean and international development straegy at Eurizon. The firm will also be opening a branch in Germany in early 2017, with one salesperson. And it is in the process of registering its products for sale in Switzerland. It is also present, via partnerships with local actors, in Spain, and in the countries of Northern Europe. In England, where Eurizon has recently acquired an asset management firm, the company is studying means to develop synergies in the area of distribution.“We have a desire to develop sustainably in Europe,” Miodini comments, though he remains discreet about the figures. “What we can say is that our of our EUR284bn in assets (as of the end of September), a hundred of billions are promoted by the Luxembourg company, and a part of that comes from outside the group.” However, Eurizon remains mainly an Italian company, with over 50% of its assets represented by its Italian activities.However, Miodini points out that in 2015, Eurizon was ranked second for sales of European funds. Since the beginning of this year, the asset management firm has posted inflows of over EUR12bn.
Depuis sa création il y a cinq ans, le Fonds Ambition Numérique (FAN) a investi dans 35 start-up un montant total d’environ 150 millions d’euros au total, soit la moitié de son enveloppe sous gestion, ont annoncé ce matin Bpifrance et le Commissariat général à l’investissement (CGI). Les sociétés numériques financées par le fonds emploient 3.000 personnes, dont 85% en France, précise leur communiqué commun.
Le sort du groupe Generali n’en finit pas d’alimenter les rumeurs. La presse italienne se fait l’écho « d’indiscrétions » concernant le rachat de Generali France par Allianz avant un rapprochement avec Axa. De quoi soulever des inquiétudes du côté des syndicats, malgré les démentis de la filiale française du groupe italien.
Ayant fait le pari de l'ISR, Préfon a réussi à imposer ses convictions à ses prestataires de gestion. Désormais, le régime réfléchit à sa politique de vote et à disposer d’une norme commune de mesure de son empreinte carbone, avec ses assureurs. Christian Carrega a participé, le 8 décembre dernier, à la JNI dans le panel intitulé : « Les investisseurs auraient-ils pu éviter des catastrophes écologiques majeures dans l'Histoire récente ? Post COP 21, l’avenir de la planète a-t-il une place nouvelle dans l'allocation d’actifs des institutionnels ? ».
Fininvest, la holding de Silvio Berlusconi, premier actionnaire de Mediaset, a porté plainte contre Vivendi devant le parquet de Milan et la Consob, l’autorité des marchés financiers italiens, accusant le groupe français de médias de manipulation de cours. Cette annonce intervient après celle de Vivendi de sa montée au capital de Mediaset à hauteur de 3% et de son intention de porter sa participation à 20%. Mediaset a déclaré lundi soir que cette démarche s’apparentait à un «rachat hostile».
Tanguy Le Saout, jusque-là responsable de l’obligataire européen, et Ali Chabaane, responsable de la construction de portefeuille, ont démissionné de Pioneer Investments avec effet immédiat, rapporte Citywire Selector. Les deux dirigeants, basés à Dublin, avaient été récemment suspendus de leurs fonctions après avoir été accusés d’être impliqués dans la création d’une autre société de gestion. Pioneer Investments avait d’ailleurs diligenté une enquête interne contre les deux responsables pour avoir agi contre les intérêts commerciaux de la société de gestion. Le gestionnaire d’actifs a même porté l’affaire devant les tribunaux de Dublin afin « de protéger ses intérêts commerciaux ». A la suite de ces démissions, Cosimo Marasciulo, actuellement responsable des obligations souveraines européennes, a été nommé responsable de l’obligataire européen. Pour sa part, Declan Murray, actuellement directeur des équipes de gestion, va désormais prendre les rênes de l’équipe dédiée à la construction de portefeuilles.Cette affaire intervient alors que Pioneer Investments, filiale d’UniCredit, vient d'être cédée au groupe français Amundi pour la somme de 3,54 milliards d’euros.
Avec 17 ans d’expérience dans les relations entre employeurs, syndicats et salariés, Ellen de Laender, responsable de la gestion du fonds de pension d’Euroclear pour la Belgique et les Pays-Bas, aurait pu se contenter d’affiner son expertise en matière de dialogue social. Mais c’était sans compter sa soif d’apprendre, et son désir de comprendre les interactions entre les questions juridiques, économiques et sociales. Depuis trois ans, son rôle d’investisseur lui permet d’appréhender sa pratique des ressources humaines sous un jour nouveau.
Le fonds de pension paneuropéen d’Euroclear, qui fournit à plus de 2500 salariés du dépositaire central une retraite additionnelle à prestation définie, est solidement financé. Ses 220 millions d’euros d’actifs couvrent en effet 1,26 fois ses engagements au passif. Néanmoins, la direction conduira une étude ALM au cours de l’année 2017. Une nouvelle allocation d’actifs devrait être élaborée dans la foulée.
For Quilvest Asset Management, the asset management firm of the Luxembourg Quilvest group, 2016 has been a complicated year. In oder to simplify strucvtures, the Paris office is closing its doors, which makes it possible to centralise support functions in Luxembourg. But Xavier Leroy, chairman of Quilvest Asset Management, says that the firm desires to remain close to its clients and has retained a bond team in Paris, which has been transferred from the private bank. Leroy also discusses his outlooks for 2017.
Les fonds commercialisés en Suède ont accusé en novembre des rachats nets de 4,2 milliards de couronnes suédoises (460 millions d’euros), montrent les dernières statistiques de l’association suédoise des fonds Fondbolagens Förening. Cela intervient après quatre mois de solde positif. A l’exception des fonds diversifiés, qui ont drainé 2,2 milliards de couronnes (240 millions d’euros), toutes les catégories de fonds sont dans le rouge. Ainsi, les fonds actions voient sortir 2,7 milliards de couronnes, tandis que les fonds obligataires et les fonds monétaires accusent des rachats nets de respectivement 1,3 milliard de couronnes et 1,8 milliard de couronnes. Les hedge funds sont également en légère décollecte (-0,5 milliard de couronnes).« Après plusieurs mois de collecte stable dans les fonds actions, la tendance s’est inversée en novembre. Les épargnants ont rapatrié leurs capitaux investis dans les fonds marchés émergents. De plus, les rachats des fonds monétaires continuent, conséquence des taux d’intérêt extrêmes », commente Fredrik Pettersson, analyste en chef de l’association suédoise.Malgré ce mois négatif, les fonds vendus en Suède affichent des souscriptions nettes de 9 milliards de couronnes depuis le début de l’année. En outre, les encours ont augmenté sur le mois de 22 milliards de couronnes pour atteindre le niveau record de 3.480 milliards de couronnes suédoises, soit 380 milliards d’euros. Les fonds indiciels représentent 8 % de ces encours et près de 14 % des encours des fonds actions, qui eux même composent 56 % environ du total des encours.
Eramet a annoncé ce matin la signature d’un accord de cession d’Erachem (chimie du manganèse) à la société PMHC II, maison mère de Prince International Corporation. Le montant de la transaction s'élève à environ 190 millions de dollars, pour un chiffre d’affaires annuel de 187 millions de dollars en 2015, précise la société minière française. Erachem est constituée de plusieurs filiales de la société gabonaise Comilog, détenue par Eramet à hauteur de 63,7%. Ses sites sont localisés aux Etats-Unis, en Belgique, en Chine et au Mexique.
Les autorités de régulation financière britanniques ont ouvert une enquête à grande échelle sur le marché des prêts immobiliers, afin de déterminer si les consommateurs pouvaient obtenir de meilleures conditions et si des liens entre acteurs du secteur limitaient leurs choix. La Financial Conduct Authority (FCA) avait entamé un travail préliminaire à cette enquête en octobre 2015, afin de déterminer si la concurrence pouvait être améliorée dans certains segments du marché.
La banque publique vient de lancer Bpifrance Family, une offre regroupant des prestations de conseil sur la transmission et des possibilités d’investissements.
La banque de financement et d’investissement (BFI) asiatique de Natixis anticipe une croissance de 20% de ses revenus cette année, a déclaré vendredi François Pérol, directeur du groupe BPCE, dans une interview à Bloomberg. Depuis cinq ans, la division profite d’une croissance à deux chiffres de son chiffre d’affaires et elle veut continuer sur cette lancée en cherchant des opportunités en infrastructures, acquisitions et financement de projet. Elle emploie aujourd’hui 600 personnes et prévoit d’embaucher.
Moins d’un an après son entrée en vigueur, la directive Solvabilité 2 inaugure son premier chantier de révision à horizon 2018, dans le cadre de la clause de revoyure. L’Autorité de supervision européenne des assurances et des pensions professionnelles (Eiopa) vient d’engager une consultation publique pour faire évoluer les méthodes de calibrage du SCR (capital de solvabilité requis) dans la formule standard.
Comme elle s’y était engagée en mai dernier au moment de la création de l’Association des assureurs mutualistes (AAM), la Réunion des organismes d’assurance mutuelle a entériné l’évolution de ses statuts lors d’une assemblée générale extraordinaire. Désormais, le syndicat professionnel devient une association.