Après avoir fait ses armes pendant une dizaine d’années dans la gestion financière d’une caisse de retraite régionale, Hubert Clerbois, cofondateur d’EPS Partenaires, s’est lancé dans le conseil et la formation en épargne salariale auprès des entreprises. Au cœur du dialogue entre les responsables des ressources humaines et les sociétés de gestion, il est également à l’écoute et conseille les syndicats et les salariés. Un rôle central autour d’une question touchant à la répartition de la valeur ajoutée qui trouve sans doute ses racines dès les premières années de sa carrière.
Installé sur le segment de l’épargne salariale et l’épargne retraite auprès d’entreprises du CAC 40, EPS Partenaires conseille les directeurs des ressources humaines dans la sélection de gérants de fonds dédiés et l'optimisation des plans d'épargne. La société a développé son propre outil d’analyse et de sélection des sociétés de gestion, à l’usage des directions des ressources humaines. Un outil qui intègre une vingtaine de sociétés de gestion partenaires, tant des acteurs historiques de l’épargne salariale que des asset managers indépendants désirant percer un marché pour l’heure fortement concentré.
Les modèles multifactoriels sont des outils standards d'analyse de la performance et du risque des portefeuilles actions. Outre l'impact des facteurs ordinaires, les gérants de portefeuilles actions analysent également comment les attributs propres aux actions peuvent expliquer les différences observées entre divers actifs et portefeuilles en matière de performance et de risque.
Jonathan Sorrell, le président de Man Group, a vendu la moitié de ses actions dans la société de hedge funds, ce qui lui a rapporté 800.000 livres, rapporte le Wall Street Journal. Le fils de Martin Sorrell, directeur général de WPP, a ainsi cédé jeudi près de 640.000 titres à un peu plus de 125 pence chacun, selon une note de la société. Il conserve près de 600.000 actions, d’après les calculs du WSJ. Ni Jonathan Sorrell, ni un porte-parole de Man n’ont souhaité faire de commentaire. Cette cession intervient à une période de transition pour Man, qui gère 80,7 milliards de dollars d’actifs. Manny Roman, qui avait essayé de redresser la société en tant que directeur général, est parti fin août chez Pimco.
Le président de la commission finance de la Fondation pour la mémoire de la guerre d'Algérie, des combats du Maroc et de la Tunisie évoque, dans le cadre du questionnaire des Couronnes Instit Invest, le développement de sa poche immobilière, qui représente désormais 26% de son allocation d'actifs. Ses investissements se dirigent ainsi davantage vers les SCPI, avec pour objectif de conserver un rendement satisfaisant.
Lors de sa réunion de ce jour, le conseil d’administration de l’UFF a décidé, sur proposition d’Aviva France, de coopter Patrick Dixneuf en tant qu’administrateur en remplacement de Nicolas Schimel, dont la démission a pris effet au 5 novembre dernier, et de le nommer président du conseil d’administration. Patrick Dixneuf a également été désigné membre du comité d’audit et des risques et du comité des nominations et des rémunérations. La cooptation de Patrick Dixneuf sera proposée à la ratification de la prochaine assemblée générale des actionnaires. Patrick Dixneuf, 52 ans, est diplômé de l’Ecole polytechnique et des Universités de Paris V et Paris VI. Il commence sa carrière en 1986 chez Alcatel puis dans le conseil. En 1997, il rejoint Paribas à Paris puis à Londres jusqu'à la fusion avec la BNP. Au sein du groupe Allianz à partir de 2000, il occupe divers postes de direction, dont celui de directeur financier des AGF à Paris puis de directeur des opérations groupe au siège à Munich. Au sein du groupe Aviva à partir de 2011, il prend notamment la direction générale d’Aviva Italie à Milan dont il assure la transformation opérationnelle et financière puis le retour à la croissance. Depuis le début de l’année 2016, il dirige pour le directeur financier groupe, au siège à Londres, le plan d’Innovation et de changement de la fonction Finance. Il est le directeur général d’Aviva France depuis le 1er novembre 2016.
Axa Investment Managers – Real Assets (Axa IM – Real Assets) a annoncé, jeudi 17 novembre, avoir finalisé, pour le compte d’Axa Germany et d’Axa France, et en coentreprise avec Crédit Agricole Assurances, l’acquisition de 42% d’Atlandes, le concessionnaire de l’autoroute A63 dans le Sud-Ouest de la France. Le vendeur, InfraRed Capital Partners, un des leaders de la gestion de fonds d’investissement en infrastructure et immobilier, agissant pour le compte d’InfraRed Infrastructure Fund III, a cédé l’intégralité des parts détenues par le fonds. Les 58% restants sont contrôlés par un consortium de partenaires industriels et d’investisseurs financiers, précise Axa IM – Real Assets.Cette opération intervient peu de temps après la nomination de Mark Gilligan en tant que « Head of Infrastructure Equity », note la société de gestion. Il s’agit surtout du premier investissement direct de la nouvelle équipe dans le secteur de l’infrastructure. « Cet investissement illustre notre ambition d’accroître nos investissements directs dans cette classe d’actifs », indique Axa IM – Real Assets dans un communiqué.
BNP Paribas et le groupe Matmut ont signé un protocole d’accord en vue de la création d’une société d’assurance commune qui sera lancée en 2018. La structure, détenue à 66% par BNP Paribas Cardif et à 34% par la Matmut, sera spécialisée en assurances dommages. Son offre au démarrage de l’activité - assurance automobile, habitation, scolaire, protection juridique, services d’assistance - sera proposée aux clients de BNP Paribas en France, de la banque de détails puis de BNP Paribas Personal Finance, mais également, à terme, de partenaires tiers dans une logique de multi-distribution. Avec cette alliance, BNP Paribas renforce son activité bancassurance à côté de BNP Paribas Cardif. Le groupe Matmut trouve des nouvelles opportunités sur le marché de l’assurance dommages. L’expertise de Matmut, dont l’assurance dommages constitue le cœur de métier, sera utilisée pour la structuration de la filiale commune et des contrats qu’elle proposera. La structure sera principalement implantée à Rouen.
La liste « La profession unie » a obtenu une nette majorité lors des élections des délégués qui composeront l'assemblée générale de la C.N.B.F, à compter de 2017. Elle obtient 33 des 48 sièges pour le Barreau de Paris.
State Street and the Alternative Investment Management Association (AIMA), the global association representing alternative investment managers, have released a new report (1) indicating that a decline in liquidity on the markets represents a profound and sustainable change for nearly half (48%) of respondents to the survey. “Regulations emerging from the financial crisis of 2008, historically low interest rates, and a low rate of growth in the global economy have together contributed to restrict the capacity of many banks to fulfil their traditional roles as market maker, consequently affecting liqudiity conditions on the market in general,” a statement says.Nearly 60% of respondents to the survey estimate that liquidity conditions on the current market have affected their management strategy – nearly one third consider this impact significant – and are currently re-evaluating the way of managing risk in their portfolios. More generally, they are adapting to an environment characterised by less liquidity, in which brokerage roles have been transformed, new participants have broken into the market, and elecrtronic platforms, and retail lending in particular, have changed the way in which businesses make their transactions.(1) : State Street instructed Longitude Research to undertake a global survey of 300 institutional investors and asset managers in June and July 2016. Of these, 150 are institutional investors, including pension funds, insurance companies, endowments and foundations, and 150 are active managers, including 50 hedge funds. In total, those surveyed represent 14 different countries. Nearly 35% of these are based in America, 40% in Europe, and 35% in Asia-Pacific. In addition to this survey, a number of detailed interviews were carried out with a restricted group of directors throughout the industry.
Difficile de ne pas tendre l’oreille quand on a vent de rumeurs sur un rapprochement majeur… Surtout quand les enjeux du mariage dépassent largement l’avenir des deux protagonistes pour avoir au contraire des conséquences pour l’ensemble du secteur. C’est ce qui se passe régulièrement dans le monde institutionnel, notamment côté assurance et mutuelles… Quels seront les prochains regroupements ? Difficile de prédire l’avenir, et nous n’avons d’ailleurs pas le talent de lire l’avenir dans une boule de cristal… Privilégions donc l’analyse froide des différents enjeux sans prétendre à l’exhaustivité, mais qui aidera à apprécier la probabilité de certaines hypothèse….
La Banque publique d'investissement Bpifrance, née du regroupement des quatre entités Oséo, CDC Entreprises, Fonds stratégique d'investissement (FSI) et FSI Régions, a été créée en 2012 pour poursuivre et amplifier le soutien public au financement des entreprises et faire face au risque d'assèchement du crédit. Sa mise en place réussie a donné naissance à un groupe aux capacités d'action démultipliées, dont les interventions, en crédits comme en investissements en fonds propres, se sont élevées à 18,8 Md€ et ont bénéficié à près de 71 200 entreprises en 2015. Une stabilisation de son activité est désormais souhaitable, de même qu'une maîtrise rigoureuse de ses charges d'exploitation. Enfin, une clarification de la stratégie du financement par l'État des activités de Bpifrance devrait accompagner les réflexions des actionnaires sur l'évolution du modèle économique et financier du groupe.
Asset management firms are anticipating significant growth in their assets under management and their earnings over the next three years, according to a study released by SimCorp. The study, entitled “Accelerating growth through innovation” (“Accélérer la croissance par l’innovation,”) was conducted by Lindberg International, and supplemented by qualitative interviews by Citisoft. As part of the study, 83 asset management firms in Europe, North America and Asia-Pacific gave information about their projections for the next three years.84% of the largest asset management firms (over 200 employees) and 36% of smaller asset management firms (fewer than 200 employees) are predicting annual growth in their earnings of 6% or more. For assets under management, 73% of large companies and 56% of smaller companies are also predicting annual growth of over 6%.This optimism may be surprising, given that growth in global earnings and assets under managemetn in the asset management sector remained relatively low in 2015. But according to asset management firms, the provision of quality services and product innovation can be expected to figure among the major factors supporting growth. However, companies are giving less importance to growth strategies based on mergers and acquisitions or geographical expansion.Another finding of the study is that respondents in Europe and Asia-Pacific are more optimistic about growth in their assets under management than their North American counterparts. 48% of respondents in Europe and 55% in Asia-Pacific are betting on growth of more than 10% in their assets under management, compared with only 17% of respondents in North America.
Citadel Securities, la société sœur du hedge fund bien connu, cherche à devenir l’une des rares institutions choisies par le gouvernement américain pour l’aider à vendre la dette du pays, rapporte le Financial Times. Cette décision intervient suite à des changements réglementaires de la Federal Reserve Bank of New York annoncés la semaine dernière. Ces réformes réduisent les barrières à l’entrée, de manière à étendre et diversifier le vivier de sociétés éligibles au statut de «primary dealer».
La zone euro dans son ensemble doit assouplir légèrement sa politique budgétaire l’an prochain pour la rendre modérément expansive et contribuer ainsi à la relance de l'économie, a déclaré ce mercredi la Commission européenne. Dans un communiqué, l’exécutif européen dit qu’une position fiscale «plus positive» est justifiée dans la zone euro, en soutien de la politique monétaire ultra-accommodante mise en œuvre par la Banque centrale européenne. La Commission juge ainsi qu’une expansion budgétaire «allant jusqu'à 0,5% du PIB» est souhaitable en 2017 dans l’ensemble de la zone euro.
Le cabinet Indefi a réalisé, pour CPR AM, une étude auprès de de 31 investisseurs institutionnels sur leur gestion assurantielle dans le cadre de Solvabilité 2.
Pierre Valentin, président du directoire d'Ecofi Investissements, est conscient du rôle proactif des sociétés de gestion dans l’appréhension de l’article 173 par les investisseurs institutionnels. Le risque de réputation est un des leviers pour les faire bouger. Les acteurs de la gestion vont devoir faire preuve de pédagogie pour montrer les opportunités de disposer d’une politique ISR et les risques financiers de ne pas en avoir.Pierre Valentin détaille les solutions proposées par Ecofi Investissements en amont du panel de la Journée nationale des investisseurs auquel il participera le 8 décembre prochain et qui est intitulé « Les investisseurs auraient-ils pu éviter des catastrophes écologiques majeures dans l'Histoire récente? Post COP 21, l’avenir de la planète a-t-il une place nouvelle dans l'allocation d’actifs des institutionnels ? »
Thierry Giami, le chef d’orchestre des fonds Novo, Novi et Nova à la Caisse des Dépôts, se lance à son compte. A travers sa société, opportunément baptisée « NOVEim », il proposera dans un premier temps du conseil aux investisseurs, émetteurs et sociétés de gestion. L’ancien conseiller de la direction de la Caisse des Dépôts prévoit ensuite de créer une véritable société de gestion « en mesure de proposer différents outils susceptibles de faciliter les financements privés et, à terme, une plate-forme multi-assets permettant tout type d’investissement aussi bien en fonds propres qu’en dette pour tout type d'émetteur». Son parcours Ancien élève de l’ENA (1987), Thierry Giami a commencé sa carrière dans la galaxie Caisse des Dépôts, avant de rejoindre en 1997 le cabinet du Premier ministre Lionel Jospin. En 2002, il devient directeur général adjoint de Groupama, puis en 2004 directeur de la stratégie du groupe Galeries Lafayette. En 2007, il intègre le comité de direction des Caisses d’Epargne avant de revenir à la Caisse des Dépôt en 2008, conseiller du directeur général pour le FSI. A partir de 2012, il conçoit les fonds Nova, Novo et Novi. Sa vision Après avoir mobilisé 2,2 milliards d’euros auprès de vingt-cinq grands investisseurs pour les véhicules créés dans le giron de la CDC, Thierry Giami compte bien capitaliser sur son expérience et « continuer de développer le marché du financement privé ».
Est-on certain d'avoir tiré les bons enseignements du passé ? C'est ce qu'illustre pour nous l'économiste Daniel Cohen, qui interviendra lors de la Journée Nationale des Investisseurs le 8 décembre à l'Hôtel Salomon de Rothschild.
Les trésoriers ont bénéficié en 2016 de revalorisations salariales moyennes de 2,3 %, contre 1,8 % l’an dernier, selon la 5e édition du baromètre annuel réalisé par Michael Page, l’AFTE, l’IFACI, la DFCG et Option Finance. Cette progression s’explique notamment par l’arrivée sur le marché de l’emploi de jeunes profils plus diplômés que par le passé.
Didier Saint-Georges, managing director and member of the investment committee at Carmignac, discusses the election of Donald Trump last week and its impact on financial markets and the economy with Newsmanagers. He feels that the rise of populism is a sign that people have been the ones ignored for the sake of an increase in financial assets, and that there will now need to be a change of direction to engage to rebalance between monetary and budgetary policies.
Le milliardaire activiste Carl Icahn, soutien de Donald Trump aux élections américaines, a su tirer profit de la volatilité sur les marchés juste avant leur ouverture à Wall Sreet. Dans une interview la semaine dernière à la chaîne CNBC, il a ainsi raconté que, alors qu’il s’apprêtait à fêter la victoire de son poulain, il est rentré chez lui pour acheter des actions sur les marchés à terme durant la nuit. Le montant de ses achats s’est élevé à près de 1 milliard de dollars. «Cette élection est un pas dans la bonne direction, a-t-il déclaré. Avant cette élection, mon portefeuille était très couvert et protégé car j'étais très négatif sur l'économie. L’administration Obama était davantage contre les entreprises qu’en leur faveur, ce qui n’aide pas à investir. Cela devrait changer». Dans une autre interview accordée à Bloomberg TV, Carl Icahn a précisé qu’il avait vendu des protections. Son portefeuille aurait enregistré un gain net de 700 millions de dollars. Sur les marchés à terme, les futures sur le S&P500 ont perdu jusqu'à 5 % le matin de l'élection puis sont remontés brutalement en territoire positif.
L’AMF reprend à son compte les recommandations de l’ESMA sur la mise en œuvre de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers. Celle-ci entrera en application à compter du 1er janvier 2018. Dans cette perspective, l’ESMA précise les informations qu’elle attend des sociétés cotées, d’ici cette date, pour permettre aux utilisateurs d’évaluer et de comprendre les impacts attendus sur les états financiers au moment de la première application de cette norme. L’AMF intègre ces éléments dans une recommandation (DOC-2016-12). Que recouvre la norme IFRS 9 ? La norme IFRS 9 sur les instruments financiers comprend, notamment : de nouveaux principes pour le classement et l’évaluation des actifs financiers, un nouveau modèle de dépréciation s’appuyant sur les pertes de crédit attendues, et un nouveau modèle de couverture sur les expositions individuelles qui améliore l’alignement entre la gestion des risques financiers et non financiers et la comptabilité de couverture. Objectif des recommandations de l’ESMA et de l’AMF: Les autorités publient aujourd’hui des recommandations, à l’intention des sociétés cotées et de leurs commissaires aux comptes, sur la mise en œuvre de cette norme et sur l’information à fournir au marché d’ici 2018. L’objectif étant de permettre au marché de comprendre les principaux changements induits, de le préparer aux impacts attendus et de lui fournir une information pertinente sur les principaux éléments structurants liés à la mise en place de la norme IFRS 9. Mise en œuvre de la norme IFRS 9 et informations à fournir : L’ESMA et l’AMF demandent aux sociétés de fournir des explications en annexes en adaptant le détail des informations à l’importance relative du sujet et à l’avancement du projet de mise en œuvre. Les autorités attendent un enrichissement de la communication sur les impacts de cette nouvelle norme à l’approche de sa date d’entrée en application. Dans la mesure du possible, les autorités attendent des sociétés qu’elles présentent dans les comptes semestriels 2017 un ordre de grandeur des impacts attendus. L’ESMA et l’AMF rappellent également l’importance de prendre en considération certains éléments pertinents comme les échanges au sein du « Transition Resource Group » mis en place par l’IASB et encouragent les institutions financières à suivre les recommandations de l’« Enhanced Disclosure Task Force » (EDTF). Enfin, l’ESMA et l’AMF proposent un exemple de calendrier pour la communication sur les impacts de cette nouvelle norme. La recommandation de l’AMF sur la mise en œuvre et les informations à fournir au titre de la norme IFRS 9 porte la référence DOC-2016-12.
CNP Assurances maintient le cap. Le premier assureur de personnes en France a publié mercredi un résultat net en hausse de 1,3 % sur les neuf premiers mois de l’année, à 886 millions d’euros (+7 % à périmètre et taux de change constants). Son chiffre d’affaires a progressé de 3,2 %, à 24,3 milliards d’euros (+5,8 % à périmètre et taux de change constants). Les mois écoulés reflètent les efforts de CNP Assurances pour réorienter son modèle face à l’environnement de taux bas . En France, il affiche sur la période une collecte nette positive de 1,5 milliard d’euros sur les contrats en unités de compte, une bonne chose pour un assureur-vie , puisque ces supports rapportent plus et sont moins consommateurs de capitaux propres que les fonds euros, à capital garanti. « Nous avons lancé cette dynamique et entendons désormais l’entretenir », souligne Antoine Lissowski, directeur général adjoint de CNP Assurances. Autre tendance favorable, la collecte nette sur les contrats traditionnels en euros a été négative de 1,4 milliard d’euros dans l’Hexagone. Cela tient avant tout « à l’arrivée à échéance de certains contrats », précise toutefois Antoine Lissowski. « Le choix de la qualité » En assurance-emprunteur, activité aux marges élevées, CNP Assurances indique retirer les bénéfices du nouvel accord avec BPCE « qui fonctionne à plein ». Celui-ci a été élargi en début d’année aux Banques Populaires et au Crédit Foncier. L’activité prévoyance a été « impactée » par des mesures de redressement techniques sur le portefeuille collectif. « Nous avons fait le choix de la qualité, quitte à accepter une baisse d’activité », explique Antoine Lissowski. Le chiffre d’affaires total de CNP Assurances en France a augmenté de 4,2 %, à 19 milliards d’euros. Au Brésil, son deuxième marché , le chiffre d’affaires publié est en légère progression (+0,7 %, à 2,49 milliards), mais ressort en hausse de 12,9 % à taux de change et périmètre constants. « Malgré le -contexte économique global de ce pays, nous continuons de tirer notre épingle du jeu », se félicite Antoine Lissowski. Alors que le contrat d’exclusivité pour la distribution de ses produits par la banque locale Caixa Econômico Federal arrive à échéance en 2021, les discussions sur son renouvellement n’ont pas encore commencé, indique par ailleurs aux « Echos » l’assureur. « Mais comme l’activité fonctionne bien, nous sommes confiants sur la poursuite de notre partenariat », déclare Antoine Lissowski.
Comment les fintech de l’agrégation bancaire vont-elle négocier l’arrivée de la Directive sur les services de paiements (DSP2), actuellement en discussions ? Quelles sont les sources de développement futures pour ces sociétés de gestion des finances en plein essor ?