En cas de crise grave, les pouvoirs publics pourront, suite au projet de loi Sapin 2, limiter les retraits des épargnants et réguler les taux servis par les compagnies. Un «?chiffon rouge?» qui tend à confirmer le caractère potentiellement systémique de l’assurance vie dans un contexte de taux bas durable.
Depuis 2008, un nouveau modèle de développement se met en place lentement basé sur les échanges entre zone économique de même niveau de développement (stratégie autocentrée), qui se fera sans doute à des niveaux de croissance plus faible et exigera une transition importante des structures de production précédentes (cout de la transition associée à une progression plus faible des consommations internes) ; la partie la plus dynamique concernera le développement de la nouvelle économie et passe par la création de sociétés nouvelles, TPE ETI réactives et innovantes ; le réservoir de demande globale se situe dans les pays en rattrapage de croissance.
Amundi veut très officiellement racheter Pioneer Investments, la filiale de gestion d’actifs d’UniCredit que la banque cherche à vendre, mais pas à n’importe quel prix. Tel est en substance le message délivré mercredi matin par la société de gestion française, filiale du Crédit Agricole. Cette communication est un fait marquant dans la course à l’acquisition de Pioneer, car c’est la première fois que l’un des prétendants au rachat se manifeste ouvertement.Amundi a indiqué que ce projet « s’inscrit dans la stratégie de développement présentée à l’occasion de son introduction en Bourse ». En revanche, la société de gestion française « dément les niveaux de valorisation de Pioneer qui lui sont attribués ». Interrogée, elle n’a toutefois pas précisé la somme qu’elle a proposé. On sait seulement que le montant des fonds propres disponibles, susceptibles de financer des opérations de croissance externe, s’élève officiellement à 1,5 milliard d’euros. Mais Amundi rappelle que « sa politique d’acquisitions s’inscrit dans des critères financiers stricts, avec notamment un retour sur investissement supérieur à 10% sur un horizon de trois ans ». Cette annonce intervient « suite à un certain nombre de rumeurs dans le journal italien Il Messaggero concernant la soumission par Amundi d’une offre non engageante d’achat de Pioneer », indique le communiqué. Un premier article, diffusé le 6 octobre par le quotidien italien, affirmait que la société de gestion française avait soumis une offre d’environ quatre milliards d’euros pour reprendre Pioneer Investments. Cette information avait également été confirmée à Reuters. Dans un deuxième article publié le 18 octobre, Il Messaggero allait plus loin en indiquant qu’Amundi pourrait porter son offre jusqu’à 4,2 ou 4,3 milliards d’euros pour surenchérir face au groupement italien candidat au rachat composé de Poste Italiane, Cassa Depositi e Prestiti et Anima. La poste italienne chercherait, toujours selon le journal italien, à emprunter 2,5 à 3 milliards d’euros afin, justement, de pouvoir s’aligner sur l’offre d’Amundi. Jusqu’ici, Pioneer était plutôt valorisé autour de 2,5-3 milliards d’euros, sachant que la société gère 227 milliards d’euros. D’après Il Sole 24 Ore du 19 octobre, Poste Italiane aurait défini la structure pour l’offre sur Pioneer. Elle prévoirait deux niveaux de holdings. La première holding serait composée de Poste à hauteur de 80 % et de CDP à 20 % et aurait une dotation financière de 2,5 milliards d’euros (500 millions de CDP et le reste issu de financements recueillis par Poste). Dans un second niveau de holding, qui serait le véhicule de l’offre, Anima interviendrait. Le quotidien économique et financier italien évoque plutôt un prix de 3 milliards d’euros.Les autres acteurs intéressés par incluraient par ailleurs l’australien Macquarie et le britannique Aberdeen, tous les deux plus discrets.Le résultat des courses sera connu avant la fin de l’année, sachant que la date butoir pour le dépôt des offres définitives aurait été repoussée, du 3 novembre à la mi-novembre, selon un article du 19 octobre du site italien Milano Finanza.
AG2R La Mondiale a débuté la commercialisation de certificats mutualistes. Les certificats mutualistes sont des titres perpétuels créés par la Loi du 31 juillet 2014 relative à l’économie sociale et solidaire dite « Loi Hamon », pour les organismes d’assurance mutualistes ou paritaires. Ces certificats, d’une valeur nominale de 10 €, sont proposés aux sociétaires et assurés de La Mondiale et de ses filiales, aux adhérents et participants d’AG2R Réunica Prévoyance et assurés de sa filiale Prima. SGAM AG2R La Mondiale a obtenu l’approbation de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) le 21 juillet et le visa de l’Autorité des marchés financiers (AMF) sur le prospectus le 12 septembre (n°16-428) pour une émission d’un montant maximal de 100 M€ pour 2016 et 2017. Ce produit de placement est disponible dans 6 régions « pilotes » : Bretagne Pays-de-Loire, Centre Touraine, Lorraine Alsace, Midi-Pyrénées, Paris Centre et Grand Paris. Le déploiement national est prévu en janvier 2017. Jusqu'à présent, seul Groupama a émis de tels instruments, à hauteur de 129 millions d’euros au 26 août. Lors de la présentation de ses résultats en juin, AG2R La Mondiale avait évoqué un montant de 500 millions d’euros à lever sous forme de certificats mutualistes.
Pour répondre à l’augmentation des dépenses d’indemnisation des victimes de terrorisme, Michel Sapin, ministre de l’Économie et des Finances, Juliette Méadel, secrétaire d’État chargée de l’Aide aux victimes, et Christian Eckert, secrétaire d'État chargé du Budget, annoncent l’augmentation de la contribution de solidarité, prélevée sur tous les contrats d’assurance de biens, de 4,30 à 5,90 euros, à partir du 1er janvier 2017. Cette décision garantit la solidité financière du Fonds d’indemnisation dans la durée. Spécificité française, le Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et d’autres infractions (FGTI) indemnise intégralement le préjudice des victimes et proches des victimes (préjudices moral, physique et économique). Il est financé par une contribution prélevée sur chaque contrat d’assurance de biens (automobile, multirisque habitation…) : environ 90 millions de contrats en 2016. Le coût total de l’attentat de Nice du 14 juillet 2016, comparable à ceux du 13 novembre 2015, est estimé entre 300 et 400 millions d’euros, réparti sur plusieurs années. Avec 1,45 milliard d’euros de réserve, le FGTI n’a aucune difficulté à faire face aux demandes actuelles d’indemnisation. Toutefois, sans augmentation de la contribution de solidarité, le Fonds aurait puisé dans ses réserves à hauteur de 130 millions d’euros dès 2017. En augmentant cette contribution de 4,30 à 5,90 euros, le Gouvernement garantit la solidité financière du Fonds dans la durée. L’Etat sera en outre garant de l’indemnisation des victimes de terrorisme. Enfin, l’indemnisation ne doit pas être vécue comme une épreuve supplémentaire pour les victimes. Dans la continuité du travail engagé par Juliette Méadel, en collaboration étroite avec le FGTI, afin de rendre les règles d’indemnisation plus transparentes : le conseil d’administration du FGTI se prononcera, à la demande de la ministre, sur la publication d’un référentiel indicatif d’indemnisation, répondant à une demande forte des victimes et des associations ; une convention sera conclue entre le secrétariat d’Etat chargé de l’Aide aux victimes et le FGTI pour préciser sa mission de service public en termes d’objectifs (transparence, prévisibilité de la procédure, politique financière, réduction des délais…) et de qualité de service.
La Banque de France et le gouvernement ont interpellé la direction du Crédit Mutuel Arkéa sur les conséquences néfastes que pourrait avoir, selon eux, son projet d’autonomie de la Confédération nationale du Crédit mutuel (CNCM). «L’hypothèse d’une séparation avec la CNCM ne manquerait pas de poser des questions nouvelles et importantes», estiment dans un courrier publié par le quotidien Les Echos le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau et la directrice générale du Trésor Odile Renaud-Basso.
Les entreprises partenaires dans le projet du réacteur nucléaire EPR de Olkiluoto (3 OL3) en Finlande ont salué mercredi le passage de «deux jalons majeurs» dans sa construction, à savoir le démarrage de la mise en eau du circuit nucléaire et la finalisation des essais d’un simulateur. «Il s’agit là d’un des préalables à un autre jalon du projet : le début des essais fonctionnels à froid, planifiés pour le début de l'été 2017", écrivent dans un communiqué commun les membres du consortium, Areva et Siemens ainsi que son futur exploitant, la compagnie finlandaise d'électricité TVO.
La réforme des fonds monétaires en projet au sein du Parlement européen porte des recommandations qui visent à encadrer les fonds pour préserver leur stabilité financière grâce à la création de fonds monétaires à valeur liquidative constante, dit fonds CNAV. Dans une interview accordée au journal Les Echos, Vanessa Casano, responsable de la division régulation de la gestion d'actifs au sein de la direction de la régulation et des affaires internationales de l'AMF, explique en quoi que cette réforme, qui pourrait être applicable à l'été 2018 et mise à disposition d'investisseurs français, amène quelques réserves sur l'équilibre entre impératif de stabilité financière et financement de l'économie.
Francis Playt est devenu le nouveau trésorier général de Mutuelle Entrain, mutuelle de cheminots. Il présidait depuis 2013 la mutuelle Mtra, mutuelle des transports Rhône-Alpes dont il a été aussi le trésorier jusqu’en 2011. Francis Playt a commencé sa carrière à la SNCF en 1995 en tant qu’agent commercial voyageur. Il a été responsable de communication, responsable des questions d’organisation et de l’activité maîtrise des cadres au sein de la région SNCF de Chambéry (1995-09) avant de rejoindre Mtra.
Au cours de la dernière Assemblée générale de l’Association, les adhérents de l’ASPIM ont adopté à l’unanimité la « Charte d’engagement en faveur du développement de la gestion ISR (Investissement Socialement Responsable) en immobilier ».
Le groupe APRIL a diversifié depuis plusieurs années son portefeuille d'actifs de rendement. Jean-Sébastien Lyonnaz, directeur trésorerie, financement et gestion d’actifs du groupe, nous détaille la composition de celui-ci et justifie la place prépondérante qu'ont pris récemment les comptes à termes. Marc Le Doze, son directeur financier poursuit la discussion en mettant en avant l'importance des contre-pouvoirs des mandataires envers la gestion d'actifs d'APRIL. Cette interview a été réalisée dans le cadre du questionnaire des Couronnes Instit Invest 2016.
Entretien croisé entre Raphaël Chauvin, directeur général de CEPAC Immobilier (filiale de la Caisse d’Epargne Provence Alpes Corse), et Julien Ganier, directeur adjoint du pôle structuration et gestion de portefeuille pour SwissLife REIM, au sujet de l’investissement immobilier en région PACA, à l’occasion des Clubs Dates qui se sont déroulés à Marseille le 15 septembre dernier.
In an interview with NewsManagers, Jean-Denis Bachot, the new head of the Fidelity International office in France, discusses a “complicated” year in 2016, and talks about plans for the asset management firm. The ambition is to diversify assets, in order to offset a high exposure to equities.
La banque UBS investit un milliard de francs pour uniformiser ses plates-formes informatiques dans la gestion de fortune. Plus de 1400 personnes travaillent pour ce projet qui devrait se terminer en 2018, rapporte L’Agefi suisse. «Il s’agit d’intégrer nos infrastructures historiquement fragmentées dans une plate-forme», a dit le manager d’UBS Dirk Klee lors d’une interview avec l’agence de presse Reuters publiée hier. M. Klee est responsable des activités opérationnelles dans le domaine de la gestion de fortune internationale.La plate-forme unitaire doit faciliter l’introduction de nouvelles offres numériques à l’échelle mondiale. Un exemple est un produit de gestion de fortune en ligne, qui propose différentes stratégies d’investissement, selon les objectifs financiers des clients. UBS veut le proposer en Grande-Bretagne dès 2017. Si la plate-forme a du succès, elle sera aussi mise à disposition des grands marchés européens et en Asie, selon M. Klee.
Interrogée par nos confrères de Patrimoine TV, Géraldine Métifeux, fondatrice du cabinet de CGP Alter Egale, dresse un bilan de l'année écoulée et revient sur sa stratégie d'investissement pour la fin 2016 et le début 2017.
Report de l’entrée en vigueur du règlement Priips, révision de Solvabilité 2 en intégrant davantage le rôle de l’assurance en matière d’investissement dans l’économie, ou encore compatibilité des textes avec les impératifs d’innovation : la réglementation a été au cœur des échanges lors de la 8ème conférence internationale de l’assurance organisée par la FFA.
Alors que la mutuelle d’assurance est engagée dans un vaste programme de réorganisation à horizon 2020 avec Macifutur, l’organigramme de la direction générale entourant Jean-Marc Raby est amené à évoluer dans les prochaines semaines. Avec un recrutement extérieur.
Les versements nets sur les dispositifs d’épargne salariale ont doublé sur un an et atteignent 3 milliards d’euros. Les salariés ont davantage épargné leur intéressement et ils ont moins puisé dans leur épargne salariale disponible.
Société anonyme d’habitation à loyer modéré (SA HLM), Erilia est un acteur majeur de l’habitat social, notamment en région PACA où elle est fortement implantée. Présent dans 8 régions et 38 départements, ce bailleur social gère et entretient aujourd’hui près de 57 000 logements. Chaque année, il investit environ 300 millions d’euros dans la construction et l’acquisition de logements locatifs. Plus de 65% de ces investissements sont financés par des prêts de la Caisse des Dépôts via le livret A. Bernard Ranvier, directeur général d’Erilia, nous explique en détail le montage financier lui permettant de soutenir l’habitat social.
A moins de quinze mois de son entrée en vigueur, la norme IFRS 9 sur les instruments financiers suscite encore peu d’intérêt de la part des entreprises non financières. Or les changements qu’introduira ce texte, en ce qui concerne notamment la comptabilisation des créances et des placements, sont loin d’être négligeables.
Les syndicats CGT, CFDT et SNB du Crédit Mutuel Arkéa ont écrit lundi aux administrateurs des caisses locales du groupe pour s’inquiéter des conséquences du conflit qui oppose Arkéa à la Confédération nationale du Crédit Mutuel. « Les organisations syndicales partagent la volonté du président Jean-Pierre Denis de préserver l’autonomie du groupe Crédit Mutuel Arkéa, mais émettent de fortes réserves sur la stratégie qu’il a retenue pour y parvenir », selon un communiqué. Les syndicats craignent qu’un divorce entre Arkéa et le reste du groupe ne fasse perdre au premier le bénéfice de la marque Crédit Mutuel.
L’indice des actions chinoises de classe B cotées à Shanghai libellées en dollar s’est effondré brutalement hier matin de 6,7% en l’espace de moins de deux heures pour clôturer en baisse de 6,2%. Plusieurs titres appartenant à l’indice qui en compte 52 au total, tels que ceux de Kama ou Shanghai Lingyun Industries Development, ont même dépassé le seuil limite de variation de 10%.
Gouverneur de la Banque de France et président de l'ACPR, François Villeroy de Galhau estime que les assureurs-vie ne diminuent pas assez vite le rendement des contrats en euros. Président de la Fédération française de l'assurance, Bernard Spitz appelle aussi la profession à la prudence
La mutuelle Audiens, qui a voté son départ du groupe de protection sociale de la presse, du spectacle et de l’audiovisuel, vient d’entériner l'entrée en négociation exclusive avec un nouveau partenaire.
Le Régime social des indépendants (RSI) entend faire évoluer ses règles de conventionnement avec les organismes assureurs. Conséquence?: l’obligation pour les 18 mutuelles concernées de nouer de nouvelles alliances.
A l'occasion du questionnaire Couronnes Instit Invest 2016, Christophe Harrigan, directeur financier et Alban Jarry, directeur du programme Solvabilité II à La Mutuelle Générale présentent la politique d'investissement, la gouvernance et la politique de gestion des risques de la mutuelle.
p { margin-bottom: 0.25cm; direction: ltr; color: rgb(0, 0, 0); line-height: 120%; }p.western { font-family: «Droid Sans»,sans-serif; font-size: 12pt; }p.cjk { font-family: «Droid Sans Fallback"; font-size: 12pt; }p.ctl { font-family: «FreeSans"; font-size: 12pt; } The number of reported cases of suspected money-laundering has increased sharply, Mark Branson, head of the Swiss federal financial market supervisory agency (Finma) has said in an interview with the Geneva Tribune newspaper. In his opinion, this is a sign that the sector is now paying more attention to this issue. “We know pertinently that the illegal behaviour ordinarily originates with the client and not the bank,” he explains. But the tolerance of Funma ends when “alerts are not taken into account or when control systems are deliberately short-circuited by top management.” Finma is also giving more priority to procedures against individuals who are suspected of severe violations of surveillance law, “in order to strengthen the preventive effect of our detailed investigations,” the director says. “Offences are committed by individuals, and not by institutions,” says Branson. According to the director of the administrative body, “wealth management, the most important financial activity in the country, is at this time going through a paradigm change.” Before, banking secrecy had motivated people in the middle class from neighbouring countries for tax reasons, but since that no longer exists in the same form, Swiss wealth management has had to turn to clients from much further away, often from emerging countries,” he explains. “The source of their wealth is much more difficult to understand.”
Après avoir mené à bien le chantier Solvabilité 2, Stéphane Désert qui dirige la Mutuelle de Poitiers Assurances depuis janvier 2014 entend investir le marché de la prévoyance et moderniser l’entreprise en maintenant des relations de proximité avec ses sociétaires.