C’est avec une grande tristesse que le groupe Macif a annoncé le décès de Monsieur Jean-Paul Moreau, survenu samedi 8 octobre 2016. Jean-Paul Moreau a rejoint la Macif en 1983 en tant qu’attaché de direction auprès de Jacques Vandier, Président du groupe Macif jusqu’en 1987, sur les dossiers immobiliers. Devenu gestionnaire et représentant de la Macif , il a participé à la restructuration de l’environnement des participations mobilières et immobilières et a notamment assuré la présidence et la direction générale de MACIFIMO, de Macif Participations, de la Compagnie Foncière Macif, de Foncière de Lutèce et de la SIEM (Société de l’Immobilier d’Exploitation Macif). Directeur des Investissements Groupe au sein de la Direction générale déléguée Pilotage économique et financier, il a été un réel acteur reconnu de l'économie sociale et du mutualisme, son engagement et son implication au service du groupe Macif ont été exemplaires.
François Hollande dénonce l'« excès de pouvoir » des Etats-Unis en matière de sanctions à l'égard des groupes européens, notamment dans le secteur bancaire, dans une interview à paraître demain dans L’Obs. «Quand la Commission poursuit Google ou des géants du numérique qui ne payent pas les impôts qu’ils devraient acquitter en Europe, l’Amérique s’offusque», relève François Hollande. «Elle est pourtant sans aucune gêne quand il s’agit de demander huit milliards à la BNP ou cinq milliards à la Deutsche Bank», poursuit-il dans cet entretien.
Le ministère du Travail américain a refusé d’octroyer à RBS le statut de gestionnaire d’actif professionnel qualifié, qui lui permet de gérer des fonds de retraite, indique Bloomberg après avoir pu consulter la lettre de refus datée du 6 octobre. La décision intervient après un premier refus temporaire communiqué l’année dernière et est liée à l’admission de culpabilité de RBS dans une affaire de manipulation de taux d’intérêts.
Le résultat net part du groupe Caisse des Dépôts s’établit à 988 millions d'euros au 1er semestre 2016 contre 1 077 millions d'euros en juin 2015. Cette baisse est principalement imputable à la mise en place de prêts à taux zéro pour soutenir la rénovation du parc de logement social et la réhabilitation des bâtiments publics des collectivités territoriales. Ces prêts, distribués sur Fonds d’épargne font en effet l’objet d’une bonification prise en charge par la Section générale qui impacte les comptes du Groupe à hauteur de 188 millions d'euros.
La caisse de retraite et de prévoyance des professions libérales (CIPAV) craint pour son équilibre financier. A partir de 2018, une importante partie de ses cotisants pourrait la quitter pour rejoindre le RSI.
Très souvent désignés comme formule par défaut dans les plans d'épargne d'entreprise (PEE), les FCPE monétaires ne rapportent plus grand chose. Leur performance est devenue nulle ou négative pour 95% d'entre eux au troisième trimestre 2016 et s'élève en moyenne à -0,06% contre 0% en 2015, selon les premiers résultats de l'édition 2016 de l'étude "Argus des FCPE" (1) du spécialiste de l'épargne salariale Eres. 19% des fonds ont une performance nulle depuis le début de l'année 2016.
L’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) et Grant Thornton présentent l’activité des acteurs français du capital-investissement au 1 er semestre 2016.
Le nouveau groupe formé par les mutuelles Adrea, Apréva et Eovi MCD fera son démarrage commercial le 1 er novembre. Il veut pousser les feux sur les grands comptes. Le nouveau poids lourd de l’assurance-santé formé par l es mutuelles Adrea, Apréva et Eovi MCD est dans les starting-blocks. Porté sur les fonts baptismaux début juillet, le groupe Aesio va faire son démarrage commercial le 1er novembre prochain. Avec près de 1,7 milliard d’euros de chiffre d’affaires en santé, plus de 3 millions de personnes protégées et plus de 40.000 entreprises en portefeuille, il se pose comme le deuxième groupe mutualiste français en santé derrière le futur géant MGEN-Istya-Harmonie qui doit voir le jour dans les mois à venir. En 2017, cette union mutualiste de groupe (UMG) prudentielle devrait prendre une autre dimension encore, et atteindre les 2 milliards d’euros de chiffre d’affaires, avec l’arrivée prévue de Solimut, une union rassemblant plusieurs mutuelles. Aesio est « une union structurante avec trois mutuelles en bonne santé financière », affirme Maurice Ronat, son président. Celle-ci affiche ainsi une marge de solvabilité II de 350 %. Dans le cadre de leur UMG, Adréa, Apréva et Eovi MCD ont opté pour une solidarité financière intégrale. « Pour maximiser notre capacité de développement, il faut maximiser notre solidarité », souligne Emmanuel Roux, le directeur général d’Aesio . Chacune des mutuelles « conserve sa marque, son identité et sa gouvernance », mais « nous aurons une politique de souscription groupe, une politique de performance groupe, un business plan groupe », précise-t-il. Avec environ 1,5 milliard d’euros de fonds propres, le nouvel ensemble a « une très forte capacité d’investissement ». Diversification sur la prévoyance Aesio va en particulier chercher à se développer sur le grand collectif - c’est-à-dire les grands grandes entreprises -, le courtage et les branches professionnelles. « Ce doit aussi être un outil pour faire de la prévoyance en direct », ajoute Maurice Ronat. Pour l’heure, Adréa, Apréva et Eovi MCD réalisent l’essentiel de leur activité en prévoyance via Mutex, une société commune avec d’autres mutuelles, dont Harmonie Mutuelle, qui veut en devenir l’actionnaire majoritaire. Pour Aesio, l’enjeu de diversification est particulièrement fort, puisque son chiffre d’affaires repose pour 90 % sur la santé. D’autant plus que la généralisation de la complémentaire santé d’entreprise (ANI) induit une pression sur les résultats techniques des assureurs, étant donné les faibles marges des contrats collectifs. « Nous faisons aujourd’hui un petit 10 % de notre chiffre d’affaires en prévoyance. L’objectif est d’arriver à 20 % en trois ans », annonce Maurice Ronat. Cette stratégie de diversification porte aussi sur l’assurance IARD (auto, habitation). Aesio a fait un appel d’offres pour trouver un assureur dont il distribuera les produits.
François Hollande dénonce l'« excès de pouvoir » des Etats-Unis en matière de sanctions à l'égard des groupes européens, notamment dans le secteur bancaire, dans une interview à paraître demain dans L’Obs. Le Président français, qui estime que les Etats-Unis disposent d'« un excès de pouvoir pour récupérer de l’argent et (d’)une insuffisance de pouvoir pour faire la paix », plaide pour que « l’Europe dispose des mêmes pouvoirs pour sanctionner des groupes américains ».
Christian Martin, 48 ans, a été nommé le 1er octobre dernier, directeur des finances groupe et du pilotage de l’assurance des personnes chez Humanis, et intègre ainsi le comité exécutif du groupe. Précédemment, directeur de l’actuariat, il hérite ainsi d’une partie des activités finances gérées jusqu’à présent par Gilles de Margerie qui renforce de son côté ses responsabilités dans la partie Retraite. A ce poste, Christian Martin conserve la supervision de l’actuariat qui comprend une centaine de personnes et qui sera désormais sous la direction de Luca de Dominicis, arrivé chez Humanis le 1 er octobre également, après avoir travaillé précédemment chez Generali comme Head of Savings and Pensions. Actuaire de formation, Christian Martin a rejoint le groupe Humanis en janvier 2014, après avoir passé près de quatre ans chez Aviva France, d’abord comme directeur Produits Vie et Prévoyance, puis en tant que directeur Epargne et Prévoyance. Cette expérience faisait suite à dix années passées chez Fortis Assurances, en tant que responsable du contrôle de gestion et de l’actuariat puis en prenant la responsabilité de directeur Actuariat et Produits. Très prochainement, un portrait lui sera consacré sur le site Instit Invest.
D’ici à 2030, les Français de plus de 75 ans seront plus de 8,5 millions. Comment permettre l’avancée en âge dans les meilleures conditions, pour les personnes concernées et leur entourage ? Comment pallier la baisse inéluctable des retraites, profiter du temps libre et financer le maintien à domicile ? Face à ces constats et questions, la société Monetivia, spécialisée en immobilier et en gestion de patrimoine, s’est rapprochée d’Allianz France pour proposer une solution permettant aux plus de 70 ans de monétiser leur patrimoine immobilier en toute sécurité auprès d’investisseurs de long terme. Si la vente en viager permet déjà aux personnes âgées de monétiser leur patrimoine immobilier, les chiffres montrent que cette solution ne les convainc pas, principalement à cause de l’aléa de longévité et du risque de perte de valeur qu’il fait porter tant aux acheteurs qu’aux seniors et à leurs héritiers. Si l’on veut vraiment permettre aux seniors de tirer profit de leur immobilier, il faut les sécuriser sur l’usage de leur bien ainsi que sur la valeur qu’ils vont effectivement percevoir, avec leurs héritiers, à l’issue de la vente de leur bien. Thomas Abinal et Amaury de Calonne, co-fondateurs de Monetivia, ont relevé le défi et élaboré un nouveau type de transaction immobilière baptisé Contrat Monetivia. Leur solution combine un démembrement, une assurance et un complément de prix pour les héritiers. Grâce à Monetivia, les seniors de plus de 70 ans ont la garantie de pouvoir rester chez eux jusqu’à la fin de leur vie tout en percevant immédiatement un capital important, et cela sans devoir prendre un risque de perte en cas de décès prématuré. Monetivia transforme ainsi un patrimoine immobilier dormant et coûteux en projets de vie et en un patrimoine financier dégageant des revenus. « Le Contrat Monetivia peut contribuer à relever le défi du vieillissement grâce à une démarche intergénérationnelle, qui peut venir en relais des politiques publiques visant le maintien à domicile. Ce nouveau type de transaction permet à une génération qui veut préparer sa retraite d’investir dans la résidence principale d’une personne de plus de 70 ans avec une approche gagnant-gagnant », indique Thomas Abinal. Bien sûr, cette solution ne peut fonctionner que si les investisseurs en immobilier y trouvent aussi leur compte. Avec le Contrat Monetivia, ils disposent désormais d’une solution innovante dans l’ancien qui leur permet, à un prix d’entrée avantageux d’éviter bon nombre de soucis de l’investissement locatif traditionnel (recherche de locataires, plafonnement des loyers, fiscalité, charges, contraintes de gestion …). « Le Contrat Monetivia permet à un investisseur d’acquérir de la pierre à des conditions très favorables. La nue-propriété a séduit de plus en plus les investisseurs ces dernières années mais il manquait une offre dans l’immobilier ancien, entre particuliers, attractive et sécurisante », souligne Amaury de Calonne. Les avantages du Contrat Monetivia pour un investisseur : il acquiert la nue-propriété du bien dans le cadre d’un démembrement temporaire avec un usufruit de longue durée (10 à 20 ans), bénéficie d’une décote importante sur le prix du bien (liée à l’usufruit), n’est confronté à aucun risque locatif, ni souci de gestion, bénéficie d’une fiscalité attractive et fait un investissement éthique en facilitant le mieux vieillir des seniors. Ensemble, Monetivia et Allianz France ont développé une assurance pour couvrir le risque de longévité des personnes âgées. Un contrat d’assurance est souscrit par le vendeur senior au bénéfice de l’investisseur lors de la transaction. Ce contrat lui assure le versement automatique d’une rente mensuelle si le vendeur est encore en vie et occupe le bien à l’extinction de l’usufruit temporaire. S’il décide de le quitter, l’investisseur récupère alors le bien et en informe Allianz. C’est alors le vendeur qui perçoit la rente jusqu’à la fin de sa vie. Une approche qui a séduit Allianz France. « Cette solution s’inscrit dans l’engagement sociétal d’Allianz France. Nous participons ainsi au bien-être des seniors vendeurs qui pourront profiter de leur patrimoine en toute sérénité, préserver leur santé et leur confort, mais aussi des plus jeunes, souhaitant investir dans l’immobilier ancien en vue de leur retraite. Nous avons également la conviction que le passage de la propriété à l’usage, de l’ « avoir » au « mieux vivre », est un facteur clé de l’économie de demain », conclut Alain Burtin, directeur des Marchés et du développement produits d’Allianz France.
Echanges entre Laurence Giraudon, directrice M/O-B/O de la direction des investissements chez CNP Assurances, et François Thaury, director, Account Management, chez SimCorp, au sujet des objectifs du projet de modernisation du système d’information de CNP Assurances.
A l’occasion du questionnaire des Couronnes Instit Invest 2016, Eric Dubos, directeur financier de la MACSF, détaille l'évolution de sa gestion du risque et de son reporting entamée dès 2013, et sa stratégie d'investissement en dehors de l'obligataire.
D'après une information du Financial Times, le pôle gestion d’actifs de M&G, envisagerait sérieusement de s’établir au Luxembourg afin de garder un pied dans le marché unique européen.
Dans une interview accordée à l’Agefi, Yves Perrier, président de l’AFG et directeur général d’Amundi revient sur les conséquences du Brexit et notamment la perte prochaine du passeport européen pour les sociétés de gestion britanniques. Une situation propice aux opportunités pour la Place parisienne qui souhaite concurrencer la place luxembourgeoise sur le domaine de la distribution de fonds.
Au terme de plus d’un an de médiation, Smacl Assurances et Smacl Santé entérinent les conditions de leur séparation. Conséquence directe : la décision de dissolution de leur société de groupe d’assurance mutuelle(Sgam) commune sera prise d’ici fin octobre tandis que Smacl Santé abandonne sa dénomination sociale et sa marque.
Au-delà des divergences sur la gouvernance du futur groupe prudentiel les deux mutuelles du groupe Audiens invoquent des raisons plus profondes pour justifier le divorce avec l’institution de prévoyance. Elles devraient se tourner désormais vers un partenaire mutualiste
Créée il y a deux ans par d’anciens dirigeants de la Banque Syz, la société de gestion privée et institutionnelle Decalia gère déjà 1,8 milliard d’euros. La maison genevoise a pour le moment concentré son développement sur la Suisse, mais elle va dans les semaines qui viennent s’implanter en Italie, confie Xavier Guillon, l’un des associés, lors de sa première interview en France depuis son arrivée dans la nouvelle structure. Et dès l’an prochain, c’est dans l'Hexagone qu’elle fera ses premiers pas
L’incident sur la livre fait suite à celui sur les Treasuries américains en octobre 2014 dans un contexte de faible volatilité sur un grand nombre d’actifs.
Conformément à l’accord annoncé il y a deux semaines, Bpifrance a cédé tous les titres Ubisoft qu’elle détenait à l'éditeur de jeux vidéo, indique l’AMF dans un avis. La banque publique disposait de 3,2% du capital. La transaction représente un montant total de 122,5 millions d’euros. Cet achat, financé par la récente émission d’Oceane, intervient alors qu’Ubisoft tente de résister à Vivendi, son premier actionnaire avec un peu plus de 22% de son capital.
A l’occasion d’un panel sur la gestion flexible organisé par Boursorama lors de l’Investor day 2016, qui s’est déroulé à l’Hôtel Potocki, à Paris, le 5 octobre dernier, Pierrick Louis, gérant de portefeuilles du Crédit Agricole Assurances a donné sa vision sur ce type de stratégie qu’il utilise notamment sur le portefeuille financier de Pacifica.
À écouter son directeur général, le premier groupe de protection sociale français n’entend pas fléchir dans sa politique de croissance externe. Et André Renaudin défend très clairement la liberté de choix des branches professionnelles de maintenir une désignation pour gérer leur régime santé ou prévoyance.
A l’occasion du questionnaire des Couronnes Instit Invest 2016, Dominique Letourneau, président du directoire de la Fondation de l’Avenir, explique son schéma de gouvernance ainsi que les actions menées par la fondation dans le financement de l’économie réelle.
Conformément à l’accord annoncé il y a deux semaines, Bpifrance a cédé tous les titres Ubisoft qu’elle détenait à l'éditeur de jeux vidéo, indique un avis de l’Autorité des marchés financiers. La banque publique disposait de 3,2% du capital. La transaction représente un montant total de 122,5 millions d’euros. Ce rachat, financé par la récente émission d’Oceane, intervient alors qu’Ubisoft est convoité par Vivendi, son premier actionnaire avec un peu plus de 22% de son capital.
Christophe Collet vient de rejoindre l'équipe de Florence Dard, head of client group France d'Axa IM, au poste de responsable commercial investisseurs institutionnels.
La Tribune de l’assurance et le cabinet de recrutement Robert Half Financial Services ont publié les résultats d’une étude sur les mutations du secteur de l’assurance et leurs impacts sur son organisation. L’analyse met en évidence l’apparition de nouvelles fonctions dans contexte concurrentiel sous pression.
L’AMF vient de publier son rapport sur les chiffres clefs de la gestion collective en France en 2015. Récapitulatif des principales tendances :- Les OPC actions ont connu une évolution positive de leurs encours en 2015. Avec un encours porté à 309 milliards d’euros à fin 2015, soit une croissance de 3,4% par rapport à l’an passé, les OPC actions connaissent une cinquième année consécutive de hausse. Ils sont aidés par la hausse de l’encours des ETF actions qui a progressé de 19,81% par rapport à 2014. Ils représentent en 2015, 77,8% de l’ensemble des ETF français.- les OPC obligataires ont connu un léger repli en 2015 (-1,9%) après une forte hausse de leurs encours en 2014 (+24,7%) due à un effet collecte positif.- Les organismes de placement collectif monétaires et monétaires court terme enregistrent en 2015 une hausse de +8,7% de leurs encours qui s’élèvent à 344 milliards d’euros. Une progression qui intervient après deux années de décollecte (-73 milliards d’euros entre 2012 et 2014) indique l’AMF. - L’encours des OPC diversifiés s’élève à 325 milliards d’euros en 2015 soit une hausse de +5,3% par rapport à 2014. Sur les cinq dernières années, cette classe d’actifs est celle qui a vu ses encours progresser le plus : +31,6% sur la période allant de 2010 à 2015
La Cour des comptes a publié le 29 septembre, un rapport concernant les comptes de la Fondation Notre-Dame (FND), créée à l’initiative du diocèse de Paris et reconnue d’utilité publique en 1992. Le rapport, qui porte sur les exercices 2010 à 2014, conclut à la conformité des objectifs poursuivis par l’appel à la générosité du public et par l’organisme des dépenses engagées par la FND.