Newrest a pris une participation de 34,4% au capital de la société de restauration collective française Coralys. Le montant de la transaction n’est pas précisé. Coralys a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 41 millions d’euros, principalement dans les secteurs scolaire et médico-social. Cette acquisition intervient après le récent rachat de la société Apetito.
Alors que les deux tiers de son capital sont désormais en vente, le deuxième réassureur de personnes en France espère se trouver un acquéreur d’ici à fin octobre. À défaut, Matmut, actionnaire à 33,33?% de MutRé, n’écarte pas l’hypothèse d’une liquidation des portefeuilles.
Le groupe des gouverneurs de banque centrale et des superviseurs rappelle que l’ajustement de Bâle 3 ne doit pas conduire à des exigences supplémentaires en capital
Les bancassureurs s’avèrent un peu plus en retrait du fait de la prépondérance de l’assurance vie dans leur activité. Mais globalement, le secteur de l’assurance dispose de réserve, constate Facts & Figures. La baisse des taux d’intérêts ne se répercute que progressivement sur les portefeuilles d’actifs. Le rendement financier des placements des 16 opérateurs les plus importants est de 3,54% en moyenne 2014. Les meilleures performances financières : Covéa Axa CNP Swiss Life Allianz Classement basé sur quatre indicateurs à fin 2014 : taux de plus-values latentes non obligataires en IARD et en vie, rendement financier des placements en IARD et en vie. Source : baromètre 2016 « Croissance x rentabilité », Facts & Figures
Les deux principaux rapprochements mutualistes attendus en cette année 2016 se sont concrétisés cet été?: les géants Aesio et MGEN-Istya-Harmonie s’attellent désormais à leur stratégie, alors que le marché de la santé perd en attractivité.
La Caisse centrale de réassurance (CCR) achève la séparation juridique de ses deux métiers historiques. A compter du 31 décembre 2016, l’ensemble des activités de réassurance dites de marché sera transféré et logé dans une nouvelle société de réassurance, CCR Re, distincte de la réassurance des catastrophes naturelles couverte par la garantie de l’Etat.
Changement de direction au sein du pôle épargne salariale et retraite d’Amundi. Jusque-là directeur de cette activité, Pierre Schereck a en effet été nommé, hier, directeur des relations commerciales avec les organismes paritaires et sociaux au sein du pôle clients institutionnels d’Amundi, a annoncé la société de gestion. Sous la direction de Pierre Schereck, le pôle épargne salariale et retraite est «devenu le leader de la gestion de l'épargne salariale en France avec près de 50 milliards d’euros», a indiqué Amundi. Pierre Schereck est également membre du comité exécutif d’Amundi. En parallèle, Xavier Collot a été nommé directeur de l’Epargne salariale et retraite en remplacement de Pierre Schereck, dont il était précédemment l’adjoint. L’intéressé a notamment travaillé sur les solutions pan-européennes de retraites individuelles et collectives. Il a pour mission de poursuivre le développement du pôle Epargne salariale et retraite et en particulier d’accompagner les entreprises dans l'évolution de leurs dispositifs de retraite collectifs sur l’ensemble des zones où elles sont présentes, a précisé Amundi. Xavier Collot rejoint le comité exécutif d’Amundi.
Hargreaves Lansdown s’apprête à écrire une nouvelle page de son histoire. Le gestionnaire d’actifs et de fortune britannique a en effet annoncé, ce 7 septembre, que son directeur général Ian Gorham a décidé de quitter son poste en 2017. L’intéressé, en place depuis plus de 7 ans, partira d’ici au 30 septembre 2017. Chris Hill, 45 ans, actuel directeur financier du groupe, deviendra directeur général adjoint à compter du 1er octobre 2016 puis remplacera Ian Gorham. Ce dernier, âgé de 44 ans, avait intégré Hargreaves Lansdown en septembre 2009 en qualité de directeur des opérations avant d’être nommé directeur général un an plus tard.Cette annonce intervient alors que la société britannique a réalisé une solide année 2015-2016. A l’occasion de la publication de ses résultats annuels clos au 30 juin 2016, Hargreaves Lansdown a en effet annoncé avoir dépassé pour la première fois de son histoire le cap des 60 milliards de livres d’actifs sous administration. De fait, ses encours s’établissent à 61,7 milliards de livres à fin juin 2016, en hausse de 12% sur un an. Cette forte progression a été essentiellement tirée par une collecte nette de 6 milliards de livres. Dans ce contexte, les revenus nets du groupe ont augmenté de 11% en l’espace d’un an pour atteindre 326,5 millions de livres. Pour sa part, son bénéfice avant impôt a progressé de 10% pour ressortir à 218,9 millions de livres. Enfin, son résultat net atteint 177,3 millions de livres, en hausse de 13% sur un an.
Altran a nommé Albin Jacquemont au poste de directeur financier, en remplacement d’Olivier Aldrin qui a choisi de «donner une nouvelle orientation à sa carrière et reste conseiller du PDG», Dominique Cerutti. «Cette nomination intervient alors que le groupe a posé les fondations de son nouveau modèle Altran 2020 Ignition et entend accélérer son exécution», a indiqué le groupe d’ingénierie et de R&D externalisée.
Scor entend normaliser sa politique en abaissant la liquidité à un niveau cible de 5% et en réduisant «le très haut niveau de prudence qui caractérise actuellement le portefeuille d’investissements», indique un communiqué. Le rendement annualisé moyen des actifs devrait être compris entre 2,5% et 3,2%. Denis Kessler, PDG du groupe : «Il y a trois ans, nous avions utilisé le consensus de marché, qui tablait sur une remontée graduelle des taux, comme hypothèse. Or, il s’est produit exactement l’inverse ! Nous avons élaboré trois scénarios, tous conservateurs, aucun d’entre eux ne prévoyant une forte hausse des taux d’intérêt.» Les principaux indicateurs du plan stratégique de Scor 2016-2019 : Rendement annualisé des fonds propres (ROE) : égal ou supérieur à 800 points de base au-dessus du taux sans risque à 5 ans au cours du cycle Ratio de Solvabilité 2 : 185% à 220% du SCR (capital de solvabilité requis) Rendement des actifs compris entre 2,5% et 3,2% Croissance annuelle moyenne entre 4% et 7% dont +3% à +8% en dommages et +4,5% et +6% en vie Ratio combiné en dommages : entre 95% et 96% Marge technique vie entre 6,8 et 7% Ratio de coûts : entre 4,9% et 5,1%
Les sociétés de gestion BlackRock et Vanguard et au moins la moitié des principaux investisseurs à travers le monde sont accusés « d’hypocrisie gênante » en raison de leur attitude à l’égard de la politique d’ExxonMobil sur le réchauffement climatique.L’attaque vient de l’Asset Owners Disclosure Project, une organisation indépendante dont l’objectif est de protéger l’épargne et les investissements des risques posés par le changement climatique, et qui a épluché les votes de l’assemblée générale de mai du groupe pétrolier américain.Lors de ce rendez-vous, 38 % des actionnaires ont voté en faveur d’une résolution pour que le groupe pétrolier coté publie des informations sur l’impact sur ses activités de l’objectif mondial de Paris de limiter le réchauffement climatique en dessous de 2 degrés. Un score honorable mais qui n’a pas suffi.L’analyse des votes réalisée par AODP révèle que 50 % des investisseurs d’Exxon ayant apporté leur soutien au conseil d’administration et ayant voté contre la résolution ont signé les Principes pour l’investissement responsable (PRI) des Nations Unies en vertu desquels ils s’engagent à intégrer des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les décisions d’investissement. Parmi eux figurent BlackRock et Vanguard, qui sont les principaux actionnaires d’ExxonMobil et détiennent ensemble 11 % du capital. En revanche, State Street Global Advisors (4,5 % du capital) a voté en faveur de la résolution.Pour l’AODP, « les sociétés de gestion et les détenteurs d’actifs qui ont aidé Exxon à faire échec à cette résolution modeste sur le climat ne risquent pas seulement leur argent, ils trahissent des millions de gens ordinaires dont les retraites sont investies dans l’action Exxon ». L’étude identifie aussi une « crise de responsabilité » entre de nombreux fonds de pension et retraite et leurs membres, révélant que plus de 1.000 d’entre eux ont ignoré les lettres de membres les exhortant à apporter leur soutien aux résolutions climat lors de l’assemblée générale et demandant dans quelle direction le fonds allait voter.« L’engagement mondial de limiter le changement climatique à deux degrés pose une menace claire au business model des sociétés de combustibles fossiles. Les actionnaires ont le droit de savoir comment Exxon prévoit de gérer le risque climatique », conclut l’AODP.La critique intervient alors que le BlackRock Investment Institute, qui assure la connectivité entre les gestionnaires de portefeuille de BlackRock, a publié une étude sur l’adaptation des portefeuilles au changement climatique. Il assure qu"il est «temps pour tous les investisseurs de s’intéresser au changement climatique». Selon lui, des ajustements de portefeuille peuvent contribuer à atténuer les risques et il existe un potentiel de surperformance dans les secteurs liés au changement climatique.
Céline Kalfa, anciennement responsable de la sélection et du conseil en fonds externes chez VEGA IM, a rejoint Insti7, selon nos confrères d’Investment Europe. Chez le consultant dédié à la sphère institutionnelle, Céline Kalfa dirigera le département de recherche et d’analyse des fonds et des gérants.
Présent dans le financement de l’économie réelle depuis quelques années, Aviva France multiplie les initiatives pour accompagner les entreprises françaises. Philippe Taffin, directeur des investissements de la compagnie d’assurance, explique en détails sa stratégie d’investissement à l’occasion du questionnaire des Couronnes Instit Invest 2016.
Le Groupe Atland et Edmond de Rothschild Investment Partners, déjà présent chez Atland au travers du fonds Winch Capital 3, annoncent ce jour l’acquisition de la société de promotion immobilière Financière Rive Gauche (FRG), filiale française du groupe espagnol Martinsa-Fadesa. Avec ce rachat, Atland, également actif sur les métiers de l’investissement et de l’asset management, renforce sa présence dans la promotion immobilière logement. Le Groupe Atland est un opérateur global de l’immobilier, qui intervient sur trois marchés : le logement, l’hôtellerie et l’immobilier d’entreprise à travers Foncière Atland (investissement, asset management et développement de bâtiments clé-en-main). Ses clients sont les particuliers, les investisseurs institutionnels et les entreprises. Au 31 Décembre 2015, Foncière Atland gérait pour compte propre et compte de tiers un patrimoine de 631 millions d’euros hors droits.L’opération a été financée notamment grâce à une dette unitranche mise en place par Tikehau Investment Management. «Après l’acquisition de Voisin en septembre 2015 qui a complété le dispositif d’investissement de Foncière Atland sur le marché des SCPI (235 millions d’euros sous gestion), l’intégration de FRG va permettre à l’activité Promotion d’atteindre la taille critique en Ile de France. Ces acquisitions transformantes sont le coeur de la stratégie d’investissement des fonds Winch gérés par Edmond de Rothschild Investment Partners : être le partenaire des entrepreneurs pour financer une politique de croissance soutenue organique et externe, et accélérer la transformation en ETI de groupes français leaders dans leur secteur».
Alors étudiant, Didier Réault est attiré par les thèses libérales prônées par Alain Madelin et François Léotard. Il décide donc d’axer ses études afin de pouvour intégrer le monde politique. « J’ai tout de suite été ancré à droite, proche des idées du Parti Républicain de l’époque », confirme le vice-président du conseil départemental des Bouches-du-Rhône.
Le conseil départemental des Bouches-du-Rhône possède un budget annuel d’investissement avoisinant les 500 millions d’euros, soit le deuxième de l’hexagone en termes de montant. Le département doit néanmoins faire face à la baisse des dotations de l’Etat. « Alors qu’elle était de 71% en 2015, notre capacité d’auto-financement se situera entre 60 et 65% d’ici à 2019 », précise Didier Réault, le vice-président. Dans ce contexte, le conseil départemental développe une politique d’emprunts, notamment par le biais d’émissions obligataires.
Selon cette enquête, les actifs mondiaux des plus grands fonds de pension affichent un repli pour la première fois depuis la crise financière mondiale.
Le règlement IFRS 9, qui devrait être adopté en septembre par la Commission européenne, déterminera les conditions de comptabilisation des actifs financiers dans le secteur bancaire et assurantiel. Avec le projet IFRS 4 phase 2 (relatif au passif), ces nouvelles normes auront un impact majeur sur la présentation des résultats financiers.
Michel Sapin et Ségolène Royal ont annoncé ensemble, le 2 septembre au matin, que la première obligation verte d’État serait lancée par la France en 2017. Cette annonce conjointe des ministres de l’Économie, des Finances et de l’Environnement est destinée à souligner l’ambition affichée par Michel Sapin de "faire de Paris l’une des places financières de référence dans le soutien à la transition énergétique".
Le nouveau directeur général d’Axa, Thomas Buberl, a annoncé la création d’un comité « Partners ». Composée de 40 dirigeants, cette instance va piloter la mise en œuvre du plan stratégique « Ambition Axa ».
La marque Myriade, essentiellement implantée dans le sud-ouest de la France, disparaît officiellement au profit d’Eovi MCD : les deux mutuelles ont en effet fusionné en janvier 2015.