Un décret et deux arrêtés ont (enfin) été publiés au Journal Officiel du 14 juillet 2016 pour compléter le dispositif temporaire visant à stimuler l’eurocroissance que les assureurs appelaient de leurs vœux. Ils précisent les modalités de fonctionnement de ce dispositif et fixent les obligations d’information que les assureurs devront fournir aux assurés. Le décret et les deux arrêtés qui viennent d’être publiés au JO du 14 juillet 2016 étaient attendus depuis la consultation publique lancée par le Trésor fin 2015 ayant abouti à proposer deux projets de décret pour instaurer un dispositif temporaire de transfert des plus-values latentes lors de la transformation d’un fonds euros en fonds eurocroissance. Nouvelles obligations d’information des assureurs dans le cadre de l’eurocroissance issues de l’arrêté du 13 juillet 2016 : Les assureurs qui doteront la provision collective de diversification conformément au décret du 16 juillet devront fournir aux assurés : Une information dédiée ; Sur un support papier individualisé ; Au plus tard trois mois après l’exercice de cette faculté de dotation. L’information devra contenir plusieurs mentions obligatoires précisées dans le texte ; L’information devra restée sur le site internet jusqu’au 31 décembre 2018 (2019 dans certains cas) et dans le rapport annuel. L’arrêté prévoit également une information annuelle et individuelle après la clôture de l’exercice à l’ensemble des souscripteurs et adhérents concernés. Sources : Décret n° 2016-959 du 13 juillet 2016 relatif aux transferts d’actifs vers des engagements donnant lieu à constitution d’une provision de diversification Arrêté du 13 juillet 2016 relatif aux possibilités temporaires de transfert d’actifs vers des engagements donnant lieu à constitution d’une provision de diversification Arrêté du 13 juillet 2016 relatif aux obligations d’information des organismes d’assurance prenant des engagements donnant lieu à constitution d’une provision de diversification
C’est une goutte d’eau dans le patrimoine d’ AXA. Mais c’est sans doute l’un des actifs auxquels le géant français de l’assurance tient le plus. Le groupe est le propriétaire, en France et à l'étranger, de plusieurs vignobles bien connus des amateurs de (très) bonnes bouteilles, comme Château Pichon Baron ou Château Suduiraut, dans le Bordelais. C’est sous l’impulsion de Claude Bébéar, son fondateur, qu’AXA s’est constitué ce patrimoine. Epicurien et fin gastronome, le polytechnicien, parti d’une petite mutuelle d’Elbeuf pour bâtir un empire de l’assurance, a aussi réussi à se faire une place dans ce monde très fermé. Après les achats, en 1987, de Château Pichon Baron et du Domaine de l’Arlot, près de Nuits-Saint-Georges, en Bourgogne, ce grand amateur de chasse va multiplier les acquisitions. Plusieurs propriétés de Bordeaux tomberont dans son escarcelle les années suivantes. En 1992, AXA profitera du mouvement de privatisation en Hongrie pour mettre la main sur Diznoko, un grand domaine de Tokaj. L’année suivante, il s’offrira aussi Quinta do Noval, une maison de porto. Aujourd’hui, l’assureur exploite sept propriétés et 455 hectares, via une filiale à part entière. Son positionnement se veut haut de gamme. « Notre compétence, ce sont les vins exceptionnels », résume Denis Duverne, directeur général délégué d’AXA et président, depuis 2009, du conseil d’administration d’ AXA Millésimes, l’entité viticole du groupe. Ainsi, il n’aura gardé qu’une dizaine d’années Mas Belles Eaux, un domaine du Languedoc moins prestigieux que ses autres vignobles, revendu en 2015 et qui aura été sa seule incursion en dehors du luxe. « Les vins ordinaires, sur quinze ans, n’ont pas vu leur prix augmenter alors que les premiers crus ont vu leur valeur multipliée par cinq ou six », fait valoir Denis Duverne. Le portefeuille des actifs viticoles d’AXA s’est apprécié de 7 % par an depuis 1987. Dirigé depuis seize ans par Christian Seely, un Anglais diplômé de Cambridge et de l’Insead, qui a été l’artisan du redressement de Quinta do Noval après son rachat par l’assureur, AXA Millésimes mène une « politique réfléchie pour chaque propriété ». Ces efforts porteraient leurs fruits : « Nous avons passé un vrai cap en termes de qualité. Notre vin le plus réputé et le plus cher, Château Pichon Baron, a progressé dans les classements depuis quinze ans. C’est un deuxième cru classé, mais il ressort au milieu des premiers crus. Et en sauternes, Suduiraut vient immédiatement après Yquem », se félicite Denis Duverne. AXA Millésimes écoule 1,6 million de bouteilles par an, en France, mais aussi aux Etats-Unis ou en Grand-Bretagne - ses deux débouchés principaux à l’export -, pour un chiffre d’affaires de 60 à 80 millions d’euros selon les années. En bordeaux, il ne vend désormais plus en primeur que la moitié de sa production et garde le reste en stock pour le revendre plus cher plus tard. S’agrandir en Bourgogne « Le rendement régulier n’est pas extraordinaire. La rentabilité reste assez fluctuante du fait de la volatilité des prix et des volumes. En Bourgogne, cela fait quatre ans que nous n’avons pas eu de grande récolte à cause de la grêle et du gel, mais cela fait partie du métier », précise Denis Duverne, qui a lui-même baigné dans cet univers, avec des parents à la tête d’une petite propriété en Bourgogne. Si AXA Millésimes est aujourd’hui rentable, « cette société n’est pas encore en mesure de payer un dividende du fait des réinvestissements importants qu’il faut faire dans certaines propriétés. Mon objectif est qu’elle puisse en verser un », annonce-t-il. A l’image de ce qu’il fait pour d’autres investissements, AXA pratique « une politique active de gestion de ce portefeuille ». Ce qui l’a, par exemple, conduit à revendre en 2006 Château Cantenac Brown, classé troisième grand cru en Margaux. L’assureur ne cache par ailleurs pas qu’il aimerait agrandir son territoire en Bourgogne, mais « c’est très difficile, les moindres parcelles se vendent aujourd’hui à des prix astronomiques ».
Vincent Malandain est nommé directeur financier de la Mutuelle des Architectes Français Assurances. Il était, depuis 2007, directeur financier au sein de Thélem Assurances où il a notamment participé à la création de la société Thélem prévoyance, à la mise en place du processus budgétaire, du contrôle de gestion et du pilotage et à l’intégration des contraintes Solvabilité 2. Pour rappel, c’est désormais Benoit Jullien (l’ancien directeur technique, investissements et placements de la MAIF) qui occupe le poste de directeur financier chez Thélem Assurances. Vincent Malandain débute sa carrière professionnelle en 1987 en tant qu’attaché de presse au sein de la French Technology Press Bureau. Il évolue ensuite 12 ans chez Generali France, d’abord au poste de responsable marketing entreprise, puis de souscripteur dommages international et enfin de responsable des placements de réassurance de groupe en France. En 2001, il intègre Zurich Financial Services en tant que directeur branche Transport, avant d'être nommé directeur financier France, fonctions qu’il occupera jusqu’en 2006.
Véronique Hoffmann vient d’achever une mission d’audit en placements financiers auprès d’une caisse de retraite pour le compte du cabinet de consultants Instit7. Actuaire de formation, elle a été, pendant 20 ans, spécialiste des placements obligataires pour le compte de clients institutionnels. Elle cherche actuellement à rejoindre ou conseiller une direction financière de caisse de retraite, mutuelle, assurance, fondation ou association. Véronique Hoffmann a débuté sa carrière professionnelle en 1988 en tant qu’opérateur sur les marchés à terme au sein de la Banque La Hénin (Entenial). Elle rejoint ensuite l’Union Européenne de CIC en tant que gérante monétaire et obligataire où elle restera 9 ans. Après un passage de 5 ans à la CIPF, filiale du groupe Médéric, elle intègre en 2003 Fédéris Gestion d’Actifs, où elle reste pendant une dizaine d’années et est nommée directeur de la gestion taux en 2010. Elle a évolué, en 2014, en tant que responsable des mandats au sein d’Humanis Gestion d’Actifs.
Retrouvez tous les replays des panels TV qui ont eu lieu lors de la Journée Nationale des Investisseurs en 2015, ainsi que l’intégralité des panels radio. Découvrez les thématiques de l'édition 2016.
Après avoir progressé de 28 points de base en moins de deux jours, les rendements des obligations à 10 ans portugaises se sont légèrement détendus hier en fin de journée. L'économiste en chef de l’agence de notation DBRS s’est dit à l’aise avec le niveau actuel de notation du pays. Ces deux derniers jours, à la suite d’une interview d’un analyste de DBRS, le marché redoutait que l’agence retire sa note investment grade au pays, ce qui l’exclurait du programme de rachats d’actifs de la BCE. DBRS doit achever sa revue sur la situation du Portugal en octobre.
Le principal responsable du développement des moteurs électriques chez Daimler, Harald Kröger, va rejoindre l'équipementier Robert Bosch , a appris Reuters de deux sources proches du dossier. Ce transfert illustre la course aux compétences engagée dans le secteur. Les deux groupes ont refusé de commenter l’information. Le départ d’Harald Kröger, un diplômé de l’université américaine de Stanford, intervient alors que Mercedes-Benz, la marque phare de Daimler, se prépare à lancer plusieurs modèles électriques.
Aréas Assurances accuse une légère baisse de son résultat net en 2015 mais continue à renforcer ses fonds propres, ce qui constitue une de ses priorités depuis plusieurs années.
La société Skandia Life, rachetée en février 2015 par le groupe de protection sociale APICIL, se voit infliger une amende d’1,2 millions d’euros pour ne pas s’être conformée à ses obligations en matière de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT).
Alors que le RSI est au centre de toutes les préoccupations, la question se pose clairement de son avenir. Le Ministre de l’Économie se demande si le RSI ne devrait pas rejoindre le Régime Général des salariés. Le Premier Ministre rappelle qu’il ne saurait en être question car cela entrainerait une augmentation de 30% des cotisations des artisans et commerçants. Par Bruno Chretien, président de l'Institut de la protection sociale.
Alors que les statistiques de l'inflation et des ventes de détail éloignent le risque d'un durcissement du loyer de l'argent outre-Atlantique, William Dudley croit "possible" une telle hausse dès septembre
L’arrivée au début de 2017 d’un nouveau directeur général pourrait accélérer le rythme des acquisitions du groupe suisse qui présente ses résultats semestriels jeudi.
La Caisse de dépôt et placement du Québec présente aujourd’hui la mise à jour de sa performance au 30 juin 2016. Le rendement annuel moyen pondéré des fonds des déposants atteint 9,2 % sur cinq ans, ce qui porte les résultats de placement nets pour cette période à 86,8 G$. Par rapport à son portefeuille de référence, la Caisse produit 9,4 G$ de valeur ajoutée. Pour les six premiers mois de 2016, le rendement moyen se chiffre à 2,0 %, ce qui représente une valeur ajoutée de 1,6 G$. L’actif net atteint 254,9 G$.
Après avoir mis en place deux poches d’investissements pour financer l’économie locale, La France Mutualiste compte investir davantage dans les fonds de prêts à l’économie. Sa directrice générale, Anne Mazzanti, nous précise sa stratégie à l’occasion du questionnaire des Couronnes Instit Invest 2016.
Quelles seront les stratégies des institutionnels en 2016 en matière d’allocation d’actifs ? A travers son enquête, l’Af2i a essayé d’y répondre en interrogeant près de 70 investisseurs institutionnels, soit plus de 90% de ses membres, et représentant par moins de 2038 milliards d’euros (au 31/12/2015). L’association relève principalement la poursuite des arbitrages des classes d’actifs traditionnelles vers les actifs alternatifs. Instit Invest revient sur les grandes tendances qui semblent se dégager pour 2016.
Le fonds Anandar Capital Management va être liquidé pour retourner ses capitaux à ses investisseurs, avance Bloomberg. Selon l’agence de presse, des désaccords entre les associés seraient à l’origine de la décision, qui intervient dans un contexte difficile pour les hedge funds spécialisés comme Anandar Capital sur les stratégies event-driven. Ces dernières, qui misent notamment sur la réussite ou l’échec d’une OPA, ont enregistré 3,6 milliards de dollars de sorties au deuxième trimestre, selon HFR.
Interview de Jacques Richier, PDG d'Allianz France sur la stratégie du groupe en 2017 et les grands dédis que vont devoir affronter les assureurs dans les années à venir.
La troisième convention d’objectifs et de gestion (Cog) du régime social des indépendants a été signée le 22 juillet 2016. Un plan d’une durée de quatre ans qui se focalisera sur l’amélioration de la qualité de service.
Si les femmes sont bel et bien présentes dans le secteur de la finance aujourd’hui, elles restent néanmoins sous-représentées aux plus hautes responsabilités. Quel est le profil de celles qui réussissent à se distinguer dans le monde institutionnel ? Depuis près de quatre ans, la rédaction d’Instit Invest a réalisé 22 portraits de dirigeantes d’institutions. Nous vous proposons aujourd’hui de (re)découvrir les parcours de quatre profils très différents mais qui présentent tous le même point commun : un véritable sens de l’engagement.
La dernière enquête de l’Af2i sur les allocations d’actifs des institutionnels en 2015 a notamment détaillé l’évolution de leurs investissements par classe d’actifs. Si les actions n’ont pas fait l’objet de stratégie de différenciation particulière, les taux ont, quant à eux, subit des changements. L’association relève un glissement des obligations privées financières vers les non financières et un retour confirmé du souverain alors que les dettes émergentes sont délaissées. L’allongement des durations des portefeuilles obligataires est également à signaler. Instit Invest revient sur les principales observations de l’enquête.
Les temps sont durs pour la gestion d'actifs d' Allianz. Au cours du deuxième trimestre 2016, ce pôle d'activité a en effet subi une décollecte nette de 19,1 milliards d'euros, a annoncé l'assureur allemand ce 5 août à l'occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Dans le détail, Pimco a enregistré 18 milliards d'euros de sorties nettes, contre 10 milliards de dollars de rachats nets au premier trimestre 2016 et 29 milliards de décollecte nette au deuxième trimestre 2015. Pour sa part, Allianz Global Investors ( AllianzGI) a accusé une décollecte nette 1,1 milliard d'euros au deuxième trimestre, pénalisé notamment par la volatilité des marchés actions, précise le groupe Allianz.
Au cours du premier semestre 2016, Crédit agricole Assurances a dévoilé un résultat net de 560 M€, en progression de 18,7% par rapport au premier semestre 2015. L'entité conserve le même niveau de contribution au résultat net du groupe bancaire, soit un peu plus de 20%.
Société Générale Insurance a dévoilé un résultat net part du groupe de 175 M€, en hausse de 11,5% au premier semestre 2016. Une croissance en ligne avec celle de sa maison-mère.
Avec la persistance de taux ultra-bas, la donne a changé du tout au tout pour les assureurs. S’ils réalisaient autrefois une bonne partie de leurs résultats grâce à leurs placements financiers, ils ont dû faire une croix dessus. « Alors que la plupart d’entre eux sont en train d'étudier des changements dans leur mix d’investissements, les allocations d’actifs stratégiques sont restées dans l’ensemble largement stables au cours des cinq dernières années », constate toutefois l’agence Standard & Poor’s, en se penchant sur les quelque 40 groupes d’assurance et de réassurance basés en Europe de l’ouest qu’elle note. Ceux-ci sont d’abord investis en obligations, qui représentent en moyenne 74 % de leurs portefeuilles d’actifs, une proportion inchangée ces cinq dernières années, indique S&P dans un rapport publié mercredi. Leur exposition aux actions tourne autour de 6 % en moyenne. Ils ont aussi 5,7 % d’immobilier ou 6,8 % de liquidités et dépôts bancaires. Pour les années à venir, S&P s’attend à ce que les changements dans les allocations d’actifs soient « graduels et limités ». « Les assureurs n’ont pas beaucoup de place pour augmenter de manière substantielle les actifs risqués », souligne l’agence. Les nouvelles normes prudentielles de Solvabilité II n’encouragent en effet pas à investir en actions. Dans ce contexte, les assureurs doivent être plus performants sur leur coeur de métier. D’où, par exemple, le choix fait par beaucoup d’entre eux de lever le pied sur certaines activités (comme l’assurance-vie en euros) et d’accélérer sur l’assurance-dommages ou la prévoyance. « Nous pensons que la plupart des assureurs en Europe vont continuer à agir sur la structure de leurs produits et sur les tarifs », à « fermer certains portefeuilles ou à externaliser plus de risques », anticipe S&P. Pour autant, « il nous semble exagéré de parler d’une transformation soudaine des «business models» », affirme l’agence.
Au cours du premier semestre 2016, les activités de gestion d'actifs du groupe Axa ont enregistré une collecte nette de 19 milliards d'euros, a annoncé ce 3 août le groupe français à l'occasion de la publication de ses résultats. Dans le détail, Axa Investment Managers (Axa IM) a réalisé 17 milliards d'euros de souscriptions nettes, provenant principalement des co-entreprises en Asie (16 milliards d'euros, ou 7 milliards d'euros en part du Groupe). Pour sa part, AllianceBernstein (AB) a enregistré une collecte nette de 2 milliards d'euros, provenant principalement des produits obligataires.
Aux Etats-Unis, la décélération économique persiste, la thèse du second souffle garde cependant des partisans. Tombée à 1% annualisé au premier semestre 2016, la croissance américaine a été divisée par deux par rapport au rythme qui prévaut depuis la reprise de 2009. Malgré l’embellie de la consommation des ménages et la robustesse de la construction immobilière, un parfum de fin de cycle continue de flotter sur l’économie américaine. Le PIB du 2e trimestre, à +1,2% annualisé en première estimation, déçoit fortement. L’accélération tant attendue de la consommation des ménages s’est bien matérialisée, mais n’a pas compensé le recul persistant de l’investissement depuis 9 mois, qui s’amplifie au T2 puisqu’il s’écroule de presque 10%. Notons cependant que la médiocrité du PIB est également liée à un phénomène temporaire qui est un déstockage important, et qui pourrait logiquement agir dans le bon sens ultérieurement. Désormais les prévisions divergent fortement sur l’avenir de la croissance américaine, certains continuant de parier sur un maintien de la croissance autour de 2% (FMI), d’autres révisant fortement leurs prévisions vers 1%. Les optimistes tablent sur un rebond de l’investissement énergétique après plusieurs trimestres de coupes drastiques. La reprise des embauches dans le secteur manufacturier (aval de l’énergie) en juin va dans leur sens. On observe également un regain de confiance des ménages et des PME , qui est de bon augure, et qu’il n’est pas interdit de relier au discours « anti-globalisation » porté, à des degrés divers, par les deux candidats à la présidence. Les pessimistes mettent en avant la très faible productivité de l’économie américaine. Mêmes modestes, les hausses de salaires (+2,6%) dans un contexte de plein emploi érodent les marges des entreprises et les dissuadent d’investir. Pour les pessimistes, le fait que l’emploi continue de croitre alors que la croissance est si faible, montre que la croissance potentielle (ou « naturelle », soit celle qui permet de créer de l’emploi) s’est considérablement affaiblie. La suite en téléchargement ci-dessous.