Sous la pression d’un environnement de taux désespérément bas et redoutant la volatilité des marchés d’actions, les investisseurs institutionnels sont toujours à la recherche de refuges pour leurs investissements. Grâce à la dernière enquête de l’Af2i*, qui détaille entre autres les différentes allocations d’actifs par type d’engagements des investisseurs institutionnels, Instit Invest vous propose de décrypter les différentes stratégies qu’ont effectuées les institutionnels en 2015 en matière d’allocation d’actifs.
Souhaitant jouer un rôle croissant dans le financement de l’économie française, l’ERAFP multiplie ses investissements dans ce secteur jusqu’à ouvrir son portefeuille au private equity et aux infrastructures cette année. En tant qu’investisseur responsable, l’établissement a de nouveau été très actif sur les enjeux du changement climatique. Philippe Desfossés, son directeur, détaille les différentes initiatives en matière de gestion financière qu’a lancées l’ERAFP cette année, à l'occasion du questionnaire des Couronnes Instit Invest 2016.
Le groupe BPCE a publié un résultat net part du groupe en hausse de 12% au premier semestre 2016. En assurance, l'activité continue d'afficher une croissance sur tous les segments.
Une quarantaine d’institutions s’est vue attribuer le Label Transparence 2016 en répondant aux questionnaires des Couronnes Instit Invest 2016. La cérémonie de remise des prix, qui aura lieu le 8 décembre prochain, à l’hôtel Salomon de Rothschild, à Paris, dévoilera les lauréats. D’ici là, nous vous proposons de découvrir en exclusivité la liste des labellisés ainsi que les portraits des dirigeants de quatre institutions qui, pour la première fois, ont obtenu le label.
Dans une interview accordée samedi au journal autrichien Kurier, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, redoute que l’accord conclu en mars entre l’Union européenne (UE) et la Turquie pour freiner les arrivées de migrants en Europe ne s’effondre. Ankara a jusqu’ici appliqué les termes de l’accord qui consiste à empêcher les candidats à l’exil de gagner les rives de la Grèce en échange d’une aide financière et de la promesse d’un assouplissement du régime des visas pour les Turcs dans l’UE. Mais le pouvoir turc estime que l’UE n’applique pas sa part de l’accord.
Avec un encours total de 2 210 Md€, les placements financiers des assureurs français progressent de 25,7 Md€. La progression est de 22,7 Md€ pour les sociétés d’assurances vie et mixte, qui franchissent le cap des 2000 Md€.
Le troisième assureur européen a dévoilé des résultats semestriels en repli, bien que supérieurs aux attentes du marché, affectés par la « volatilité des marchés et le niveau bas des taux d’intérêt ». Malgré cet environnement économique difficile, Philippe Donnet, patron du groupe depuis mars 2016, a confirmé les objectifs du plan stratégique 2015-2018.
AllianceBernstein poursuit sa marche en avant. Le gestionnaire d’actifs américain a en effet enregistré une collecte nette de 3,5 milliards de dollars au cours du deuxième trimestre, portant à 5,7 milliards de dollars les souscriptions nettes engrangées depuis le début de l’année, a-t-il annoncé à l’occasion de la publication de ses résultats trimestriels. Dans le détail, au cours du trimestre écoulé, son activité auprès des institutionnels a réalisé 1 milliard de dollars de collecte nette. Dans le même temps, AllianceBernstein a capté 2,3 milliards de dollars de flux nets entrants auprès des clients «retail». Enfin, son activité « Private Wealth Management » a enregistré 200 millions de dollars de collecte nette.Dans ce contexte, ses actifs sous gestion ressortent à 489,5 milliards de dollars à fin juin 2016, en hausse de 2,2% par rapport à fin mars 2016 et en progression de 0,9% seulement par rapport à fin juin 2015.Au 30 juin 2016, AllianceBernstein a réalisé 603,9 millions de revenus nets ajustés, en hausse de 2,3% par rapport à fin mars 2016 mais en baisse de 8,1% par rapport à fin juin 2015. Son résultat opérationnel ajusté s’établit, pour sa part, à 134,8 millions de dollars, en progression de 2,1% par rapport à fin mars 2016 mais en chute de 14,8% par rapport à fin juin 2015. Son bénéfice net ressort à 39,13 millions de dollars contre 48,65 millions de dollars un an plus, soit un repli de 19,6%.En marge de l’annonce de ses résultats, AllianceBernstein a décidé de mettre un terme à ses discussions portant sur le fonds Global Fund de Visium Asset Management. Cette annonce intervient alors que le hedge fund Citadel a récemment annoncé avoir recruté une équipe de 17 gérants provenance de Visium Asset Management. Mi-juin, la société de gestion avait en effet annoncé avoir signé une lettre d’intention selon laquelle AllianceBerstein devait prendre la gestion du Global Fund de Visium Asset Management.
La société de gestion italienne Azimut Holding a annoncé, ce 28 juillet, la nomination de Sergio Albarelli en qualité de nouveau directeur général (« CEO »). L’intéressé compte plus de 25 ans d’expérience dans l’industrie financière et la gestion d’actifs en Italie. Après avoir contribué au développement de Deutsche Asset Management en Italie, il a rejoint Franklin Templeton en 2000 comme responsable du bureau italien. Sergio Albarelli a travaillé pendant plus de 15 ans chez Franklin Templeton, ses responsabilités s’étant étendues à l’Espagne (2005), à la France (2008) et au Benelux (2010).Cette nomination intervient à l’issue d’un premier semestre en demi-teinte pour Azimut. Au 30 juin 2016, la société de gestion a en effet dégagé un bénéfice net de 67,8 millions d’euros contre 180,4 millions d’euros au 30 juin 2015, soit un recul de 62,4 % sur un an. Ses revenus diminuent de 25% pour s’établir à 312,5 millions d’euros à fin juin 2016 contre 414,7 millions d’euros à fin juin 2015. A l’issue du premier semestre 2016, ses actifs sous gestion ressortent à 32,6 milliards d’euros. En incluant les actifs sous conservation et les fonds tiers, les encours d’Azimut atteignent 39,1 milliards d’euros. Au cours des six premiers mois de l’année, sa collecte nette s’établit à 3,4 milliards d’euros, « en partie grâce à la consolidation d’un certain nombre de coentreprises étrangères qui on contribué pour environ 1,3 milliard d’euros d’actifs », précise la société de gestion. Désormais, les actifs sous gestion hors Italie représentent 15% des encours totaux.Preuve de l’importance stratégique du développement à l’international, Azimut a annoncé l’acquisition, via sa filiale Azimut Brasil Wealth Management Holding, de BRZ Gestao de Patrimônio, une société de gestion de fortune brésilienne qui gère aujourd’hui environ 140 millions d’euros d’actifs. Le montant de l’opération s’élève à environ 1,1 million d’euros.
CNP Assurances vient de présenter ses résultats du 1er semestre 2016. Son chiffre d'affaires s'élève à 17,3 Md€ (+6,4%), le résultat brut d'exploitation à 1 280 M€ (+3,6%), le résultat net part du Groupe à 620 M€ (+0,8%). Quant à leur taux de couverture du SRC, il est de 165%.
Philippe Foulquier, de l’Edhec Business School, concentre depuis 10 ans l’essentiel de ses travaux sur l’Enterprise risk management (ERM) et la mesure de la performance. Dans sa dernière étude, il montre qu’à travers la notion d’appétence au risque, Solvabilité 2 bouleverse la façon dont est pilotée la performance des organismes d’assurance.
Les banques italiennes UniCredit et espagnole Santander ont décidé d'abandonner leur projet visant l'intégration de leurs filiales respectives de gestion d'actifs Pioneer Investments et Santander Asset Management, a annoncé mercredi UniCredit dans un communiqué.
La Cour des Comptes vient de rendre public un rapport qu’elle a établi sur les comptes de la Fondation Assistance aux Animaux pour les exercices 2011 à 2014. La Cour y a constaté plusieurs irrégularités : la non-conformité de l’emploi des fonds collectés aux objectifs poursuivi par l’appel à la générosité publique, de nombreuses faiblesses dans la gouvernance et des méthodes de gestion inappropriées.
Le Brexit n’est pas un sujet d’inquiétude pour Scor. Le réassureur français a tenu hier un discours très rassurant sur les conséquences du référendum au Royaume-Uni sur sa stratégie et son activité. D’un point de vue financier, le groupe dirigé par Denis Kessler assure que sa politique de couverture et de gestion du capital «garantit une stricte congruence (alignement, ndlr), selon les normes IFRS, entre le portefeuille d’actifs et les engagements en matière de souscription, qui représentent 1,7 milliard de livres, soit 9% du total des actifs». Scor, dont 6% des capitaux propres sont libellés en livre (soit 300 millions de livres), minimise également une éventuelle dévaluation de la monnaie britannique. Le groupe précise aussi que les biens immobiliers qu’il détient au Royaume-Uni sont situés dans des «emplacements privilégiés». Scor indique avoir maintenu, à l’approche du référendum du 23 juin, une grande prudence en termes de politique d’investissement avec un «positionnement très défensif du portefeuille libellé en livres», principalement investi dans des titres de dette notés AA- en moyenne et d’une duration de 2,7 ans. Le groupe a privilégié les poches de trésorerie et équivalents de trésorerie et s’est tenu à l'écart des actions et de l’immobilier britanniques. Sur le plan opérationnel, le réassureur estime être protégé des répercussions du Brexit par son organisation «globale et multicentrée», son implantation européenne et une activité d’assurance directe transfrontalière «marginale». Au premier semestre, les primes brutes émises ont progressé de 3,7% sur un an pour atteindre 6,73 milliards d’euros. C’est la division vie qui a tiré la croissance (+8,3% à 3,93 milliards d’euros à taux de change courants), alors que le pôle dommages affronte un cycle baissier (-2% à 2,8 milliards d’euros). Dans le contexte d’une sinistralité élevée en matière de catastrophes naturelles, le ratio combiné (frais de gestion et sinistres rapportés aux primes) de la branche dommages s’est dégradé de 2,9 points pour ressortir à 93,8%. Les renouvellements en juin et juillet sont qualifiés de «solides», avec une hausse des primes arrivant à renouvellement de 14,2% à taux de change constants, et des prix quasi stables. Enfin, Scor Global Investments a dégagé un rendement des actifs de 3,1% (-0,3 point) dans un contexte de taux bas. Le résultat net semestriel s’inscrit à 275 millions d’euros (-15,9%). Scor présentera son nouveau plan stratégique le 7 septembre.
L’actualité économique et financière confirme chaque jour que nous vivons dans un monde de faible croissance et de faible inflation. La conséquence en est le caractère toujours très accommodant de la politique monétaire à l’échelle mondiale. Cette situation conduit de plus en plus à de fortes irrationalités économiques et financières.
Les investisseurs n’ont pas toujours une vue claire de leur exposition consolidée par classes d’actifs, donc des risques. Des solutions existent pourtant.
Synonyme de contraintes et de lourds travaux de mise en conformité, le nouveau cadre prudentiel se révèle aussi, grâce à la discipline et aux outils qu’il impose, un moyen de gagner en fiabilité et en robustesse. Retour d’expérience...
Verizon a enregistré une baisse plus importante que prévu de son chiffre d’affaires et de son bénéfice pour le deuxième trimestre. L’opérateur de téléphonie mobile voit son bénéfice net reculer de 4,23 milliards de dollars à 702 millions de dollars et son chiffre d’affaires opérationnel baisser à 30,53 milliards de dollars, contre 32,22 milliards un an plus tôt. Les analystes prévoyaient en moyenne 30,94 milliards. En Bourse le titre perdait 1,44% après ces annonces, au plus bas depuis 1 mois.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } In an interview with Handelsblatt, Kevin Clifford, chairman of the board at Capital Group, explains his ambitions for the European market. The US asset management firm has a total of EUR1.4trn in assets under management in the United States, and EUR15bn in Europe, most of it managed on behalf of institutional investors. Kevin Clifford woul like to accelerate the growth of the retail client segment to get to “EUR50bn to EUR60bn in assets under management in Europe.” Germany will be the starting point for European development. Recently, three salespeople joined the asset management firm as additions to the team dedicated to Europe.
La loi sur la réforme du régime prudentiel des activités de retraite professionnelle supplémentaire devrait être adoptée en septembre prochain. Les principaux acteurs du marché de l’épargne retraite se préparent déjà à la création du fameux «?fonds de pension à la française?».
Selon nos informations, Christophe Point, le directeur de Natixis Global Asset Management (NGAM) Distribution France, Suisse romande et Monaco est décédé, vendredi 22 juillet, à la suite d’un AVC. Il était âgé de 53 ans. Cette triste nouvelle est un choc terrible pour les équipes de NGAM et tous ceux qui appréciaient ses qualités professionnelles, son dynamisme et sa joie de vivre. La rédaction de Distrib Invest s’associe à la peine de sa famille et de ses proches. Diplômé de Sciences Po Paris et du Centre d’Etude Supérieure en Aménagement (MST-Université François Rabelais de Tours), Christophe Point débute sa carrière en 1989 en tant que directeur commercial chez Dexia Crédit local. En 1995, il devient directeur du développement de Dexia CLF Banque, puis directeur des institutionnels du Crédit Local de France en 1999. Il rejoint la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne en 2001 au poste de directeur des institutionnels. Il est également président de Gérer Intermédiation de 2002 à 2004. En 2004, il devient rejoint directeur grands comptes secteur public de IXIS CIB puis, en 2006, il prend les responsabilités de directeur des ventes banques et réseaux partenaires chez IXIS Asset Management, fonction qu’il occupe ensuite en 2008 chez Natixis Asset Management. En 2013, il devient directeur de Natixis Global Asset Management Distribution France, Suisse Romande et Monaco.
Compte tenu de la nécessité de diversifier leurs investissements et de capter un surplus de rendements, de plus en plus d’investisseurs institutionnels renforcent leur exposition au private equity. C’est notamment le cas de Neuflize Vie et d’Allianz France qui continuent d’investir chaque année dans cette classe d’actifs. En effet, le financement de l’économie réelle fait partie de l’ADN de l’assureur allemand qui y investit 3,1% de son portefeuille financier (dont l’encours s’élève à près de 86 milliards d’euros) via sa poche d’actifs dits alternatifs. 41% de cette poche est ainsi dédié aux investissements en private equity. D’autres, comme le fonds de pension du CERN (5,5 % du portefeuille investi dans le non coté), souhaitent cette année augmenter de manière substantielle l’allocation allouée au private equity. De son côté, CNP Assurances poursuit sa stratégie en investissant, sur 2016, près de 5,5 milliards d’euros dans le private equity. Les équipes dédiées à cette classe d’actifs réalisent environ une trentaine d’investissements chaque année en grande partie en primaire et quelques co-investissements. Très active sur le marché du private equity, la responsable de cet actif au sein de la compagnie d’assurance, Hélène Falchier, a d’ailleurs créé, en avril 2015, le Club des LP’s dans l’objectif de partager les bonnes pratiques d’investissements avec les autres institutionnels.
Trois mois après avoir annoncé la prise de contrôle de Cleaveland, Vincent Taupin, le président du groupe Edmond de Rothschild, explique dans une interview accordé à Business Immo pourquoi la banque privée a misé sur l’immobilier. Aux côtés d’Inès Reinmann et de Laurent Fermaut, il dévoile ses ambitions pour une classe d’actifs socle de l’épargne de ses clients qui recèle toujours un potentiel de création de valeur.