Sequana a annoncé hier qu’il prévoyait de distribuer à ses actionnaires 18,36% du capital de sa filiale Antalis International. Cette scission intervient dans le cadre de la procédure de sauvegarde engagée par le groupe papetier en réponse à son litige avec BAT. L’entrée en Bourse d’Antalis International, n°1 de la distribution de papiers et de produits d’emballage en Europe, reste soumise à l’approbation d’une assemblée générale mixte des actionnaires de Sequana, convoquée le 6 juin, et à l’obtention du visa de l’Autorité des marchés financiers.
A l'occasion d'une interview accordé à EasyBourse, Nicolas Caplain, responsable de la sélection de fonds chez LBPAM passe en revue son process de sélection de fonds mettant en avant la tracking error, la taille des fonds sélectionnés, l'historique des gérants ou encore la liberté de pilotage du fonds laissée à l'équipe de gestion.
L’étude annuelle de l’ONG britannique Asset Owners Disclosure Project, qui évalue la performance en matière de gestion des risques financiers liés au climat des 500 plus gros investisseurs mondiaux (gérant au total 39 725 milliards de dollars d’actifs) et, pour la première fois, des 50 plus gros gestionnaires d’actifs apporte un éclairage sur la part des investissements consacrés à l’économie bas-carbone.
Frédéric Bernard a rejoint Klesia en qualité de directeur de l'action sociale au mois de mars, à l'occasion de l'intégration dans le groupe de la Mutuelle UMC, dont il était directeur général depuis 2013.
Après Axa, BNP Paribas Cardif et CNP Assurances, Generali vie lance un support en unités de compte en private equity. Créée en partenariat avec la société de gestion Isatis Capital, cette nouvelle UC est proposée dans les contrats d’assurance vie et de capitalisation Himalia, Xaélidia, Octuor, Espace invest 5 et Espace horizon 8.
In an interview with NewsManagers, Massimo Mazzini, head of marketing and business development at Eurizon Capital SGR, discusses the international development of the Italian asset management firm, an affiliate of the Intesa Sanpaolo group, which as of the end of the year had about EUR260bn in assets under management. The firm, which has opened an office in France, will soon set up in Germany, the director has announced. The director also indicates that there are prospects for growth in China.
FFP, la holding cotée de la famille Peugeot, a annoncé vendredi la cession de sa participation de 5,1% dans le réseau autoroutier français Sanef à son actionnaire majoritaire, l’espagnol Abertis. Le montant de la transaction s'élève à 238 millions d’euros. Cette cession intervient après la vente en janvier par la Caisse des dépôts d’une participation de 15% dans Sanef à Abertis pour un montant qui s'élevait à 700 millions d’euros.
Dans le cadre d'une interview accordée à la rédaction de Distrib Invest pour participer aux Coupoles 2017, Dominique Villeroy de Galhau, directeur général, et Jean Grabowski, responsable de la multigestion de La Financière Tiepolo passent au crible les éléments constitutifs de la sélection de fonds de la société de gestion privée parisienne.
FFP, la holding cotée de la famille Peugeot, a annoncé la cession de sa participation de 5,1% dans le réseau autoroutier français Sanef à son actionnaire majoritaire, l’espagnol Abertis. Le montant de la transaction s'élève à 238 millions d’euros. Cette cession intervient après la vente en janvier par la Caisse des dépôts d’une participation de 15% dans Sanef à Abertis pour un montant de 700 millions d’euros.
L’Inspection Générale des Finances a remis, mercredi 19 avril, son rapport sur « le rôle économique des fondations ». L’IGF met en exergue le poids qu’ont les autres fondations européennes dans l'économie, notamment en détenant des entreprises. Les fondations allemandes détiendraient par exemple 100 milliards d’euros d’actifs et les britanniques 70 milliards d’euros, contre 22 milliards d’euros seulement pour les fondations françaises. «Surtout, plusieurs pays permettent aux fondations d’avoir un objet commercial, si bien qu’elles y sont utilisées comme outil de détention et de protection d’entreprises : 54 % de la capitalisation boursière danoise serait ainsi détenue par des fondations. Des groupes d’ampleur mondiale tels que Carlsberg, Rolex ou Lego sont détenus par des fondations», souligne l’IGF. Le rapport soulève la question de l’encouragement de la détention d’actions dans le patrimoine des fondations, en vue de l’allocation optimale de leurs actifs et de la diversification de leurs ressources. Cette question est rendue d’autant plus importante que le contexte de taux d’intérêt bas fragilise le modèle économique traditionnel des fondations. En moyenne, les revenus des placements ne représentent que 8 % des ressources des fondations, qui sont principalement constituées de recettes d’activité (42% des ressources) et de dons et subventions (40%), auxquels s’ajoutent des produits divers (10 %). L’allocation d’actifs moyenne des fondations privilégie très nettement les produits monétaires et obligataires (67 % des placements), au détriment des actions (28 %) et autres actifs (5 %). L’IGF s’interroge sur la contribution des fondations à certains objectifs de politique industrielle, tels que la transmission et la conservation du capital des entreprises, ainsi que le rôle que pourraient jouer les fondations dans le soutien des entreprises en difficulté, dans le respect des règles européennes. Enfin, le financement de l’économie sociale et solidaire et de missions d’intérêt général par le secteur privé est aussi abordé. En conséquence, la mission estime «que les conditions de détention majoritaire d’une entreprise par une fondation gagneront à être assouplies, en restant encadrées. Les fondations actionnaires majoritaires constituent un outil de politique industrielle. En protégeant des entreprises contre des délocalisations ou des restructurations, et en encourageant l’investissement, elles permettront de lutter contre certaines faiblesses de notre économie. L’intérêt d’entrepreneurs pour ce modèle invite à en faciliter le développement, d’autant qu’un tel élargissement de l’offre juridique aura très probablement pour effet de stimuler la demande».
Le spécialiste américain du trading à haute fréquence Virtu Financial a conclu un accord en vue d’acquérir son concurrent KCG Holdings pour 1,4 milliard de dollars en numéraire. Avec cette opération, Virtu représentera environ 20% des volumes d’actions échangés aux Etats-Unis.
La principale mutuelle des fonctionnaires territoriaux, qui a déménagé en novembre dans son nouveau siège parisien, s’est lancé dans un vaste chantier de transformation interne.
La technologie engendre 7 % des revenus de BlackRock, a déclaré Larry Fink, le patron de la plus grande société de gestion dans le monde, dans une interview fleuve accordée à Bloomberg. Et selon lui, cette proportion pourrait passer à 30 % dans les cinq ans, « si nous faisons bien notre travail ». Larry Fink, pour qui Google est l’entreprise qui l’impressionne le plus, indique aussi envisagé des acquisitions dans ce domaine. En revanche, même si BlackRock souhaite grandir dans de nombreuses classes d’actifs alternatives, Larry Fink n’envisage pas de réaliser d’acquisitions dans ce domaine. En effet, il estime que dans l’alternatif, il y a un risque « homme clé » trop important qui rend les opérations plus onéreuses.Revenant sur le récent remaniement de sa gestion active en actions, Larry Fink déclare que « le but n’était pas de remplacer les êtres humains par les machines ». Selon lui « dans un an, nous aurons autant de personnes dans les actions que maintenant, mais elles auront juste des expertises différentes. Cela sera davantage d’analyse de données, il y a aura davantage de concepteurs de modèles. Nous ne disons pas que la gestion active est morte. Nous pensons que la gestion active peut être plus vivante, en utilisant des connaissances différentes ».Concernant la taille de BlackRock, Larry Fink estime qu’elle n’a pas de limite tant que la société répond aux besoins des clients. Enfin, concernant sa succession, le patron de BlackRock âgé de 64 ans indique vouloir encore rester CEO. Mais le jour où il partira, il compte partir vraiment, et ne pas rester président. Interrogé sur l’absence de successeur désigné, Larry Fink répond que s’il choisissait quelqu’un, « certains membres de notre équipe dirigeante ne grandiraient pas aussi vite qu’ils grandissent. La beauté de ce que nous avons fait est que maintenant, sept ou huit personnes figurent pleinement dans le club [des successeurs) ».
Jean-Rémy Roulet, directeur de la Caisse paritaire de prévoyance de l’industrie et de la construction à Genève, détaille la gestion de son portefeuille et notamment ses investissements récents dans l’immobilier. En tant que président de l'Association suisse des institutions de prévoyance (ASIP), il nous explique les contraintes imposées par la loi fédérale.
Entretien croisé entre Antoine Maspétiol, responsable dette privée et crédit entreprises chez Aviva Investors France, et Catherine Vialonga, directeur des investissements et de l'ALM de l'ERAFP, sur les critères d'investissement ESG appliqués à l'investissement en dette privée, à l'occasion des Clubs Dates Invest qui se sont déroulés à Lyon le 23 mars dernier.
Premier actionnaire de GAM avec 19% du capital, Silchester International Investors a apporté jeudi dernier son soutien aux résolutions de GAM, en amont de l’assemblée générale du 27 avril prochain. Une annonce qui intervient alors que le fonds activiste RBR de l’investisseur Rudolf Bohli a posé des exigences en termes d'économies de coûts et a réclamé la destitution du CEO, Alexander Friedmann. Il a été récemment soutenu en cela par le cabinet Institutional Shareholders Services (ISS). GAM a publié ce 18 avril ses résultats de collecte pour le premier trimestre 2017 (voir par ailleurs). Mettant en avant la réussite de la nouvelle stratégie du groupe et son soutien au CEO, Hugh Scott-Barrett, membre du conseil d’administration et proposé en tant que futur président, en a profité pour annoncer qu’il surveillera en outre «personnellement un examen complet des structures et des politiques de rémunération du groupe», en mettant notamment l’accent sur un meilleur alignement de la rémunération avec la réussite à long terme de l’entreprise. Cette revue sera dirigée par Nancy Mistretta, qui a rejoint le conseil l’année dernière et est une ancien associée chez Russell Reynolds Associates. «Le directeur général, Alexander Friedman, a demandé que, parallèlement à ce réexamen, toute rémunération variable qui lui a été attribuée pour 2017 ne soit que sous forme d’actions à long terme et soit limitée à son salaire fixe», explique le communiqué.
In an interview with Entreprendre magazine, Yves Perrier, CEO of Amundi, says that in the asset management profession “it is essential to grow. Size makes it possible to industrialize processes and lower costs.” When asked about the reasons behind the initial public offering for Amundi in 2015, he adds: “we are facing a steep deterioration in our profit margins, meaning the ratio of earnings to assets under management. It is now 18 bases points at Amundi, compared with an average of about 30 points 10 years ago.”
Patrick Viallanex, consultant partenaire en gestion d’actifs chez A2 Consulting, a décortiqué l’article 173 de la loi sur la transition énergétique. Il nous explique comment les investisseurs institutionnels se sont emparés du sujet. Ce spécialiste de l’investissement socialement responsable (ISR) les a classés en quatre populations en fonction de leurs avancées. Nul ne pourra bientôt refuser d’intégrer des critères extra-financiers dans sa gestion. Patrick Viallanex détaille les enjeux que représentent l’article 173 notamment pour les sociétés de gestion, en amont du panel de la Journée nationale des investisseurs auquel il a participé le 8 décembre dernier et qui est intitulé : « Les investisseurs auraient-ils pu éviter des catastrophes écologiques majeures dans l'Histoire récente ? Post COP 21, l’avenir de la planète a-t-il une place nouvelle dans l'allocation d’actifs des institutionnels ? ».
Avec 25 ans de carrière à la Française des Jeux (FDJ) en tant que trésorier, Eric de La Loge a vu le Loto et autres jeux de grattage de la FDJ compter toujours plus d’adeptes et s'adapter au digital. Il est attaché à cette entreprise dynamique et innovante dont la création remonte à la Grande Guerre.
La Française des Jeux n’est pas un institutionnel comme les autres. Ses placements doivent prendre en compte une gestion des risques particulière liée à l’organisation de jeux de hasard. Essentiellement investie dans des comptes à terme et des OPCVM, elle privilégie une allocation très prudente et de court terme. Mais depuis un an et demi, elle élargit sa poche de diversification.
« Au-delà des arbitrages à très court terme, nous essayons aussi de générer un surcroît de rendement en optimisant notre positionnement sur la courbe des taux, précise Clément Simard, responsable gestion de taux et trésorerie d’AG2R La Mondiale. A ce titre, nous vendons des papiers courts afin d’acheter des titres longs et de bénéficier ainsi d’un surcroît de rendement. Par ailleurs, nous disposons d’engagements très longs sur des contrats de retraite qui nous permettent de prêter des titres afin de dégager de la marge additionnelle. » « Nous avons investi une part significative de nos encours, soit un peu plus de 2 %, dans des fonds de prêts à des entreprises non notées, dont des petites et moyennes entreprises (PME), et à des collectivités locales, indique Clément Simard, responsable gestion de taux et trésorerie d’AG2R La Mondiale. Ces actifs nous permettent de dégager des rendements supérieurs aux titres liquides sans trop dégrader la qualité de nos portefeuilles.»
Créée dans le Sud-Ouest par des artisans, et issue de la fusion de Mutuelle Oréade, Mutuelle des Landes et Prévifrance Mutualité, la mutuelle santé Prévifrance a publié aujourd’hui un chiffre d’affaires de 178 millions d’euros au titre de 2016, contre 151 millions en 2015. Ce surplus d’activité a notamment été permis par l’absorption en septembre dernier de la mutuelle bourguignonne GRM. « Les rapprochements opérés avec succès depuis quelques années, et notamment avec GRM en 2016, devraient permettre d’inscrire Prévifrance, au regard de notre chiffre d’affaires, dans le top 20 des mutuelles en France », se félicite dans un communiqué Henry Mathon, directeur général de Prévifrance. Le groupe compte désormais 300.000 personnes protégées en santé et 6.500 entreprises adhérentes contre respectivement 250.000 et 5.000 en 2015. Ses effectifs sont passés de 520 à 485 salariés. Les ventes d’Orchestra-Prémaman ont crû de 8,9% en 2016-2017
Dans une interview accordé à H24 Finance, Géraldine Métifeux, fondatrice d'Alter Égale revient sur la non transparence des méthodes de calcul des rétrocessions versées aux CGP par des plateformes d'assurance. Elle milite pour la création d'un fichier de calcul permettant facilement au CGP de vérifier les frais et les commissions.
Le conseil d’administration de CNP Assurances a reconduit dans leurs fonctions les deux dirigeants de CNP Assurances. L’assemblée générale, de son côté, a approuvé le relèvement du dividende de 3 cents d’euro par action.
Les années passent, le constat demeure. D’un côté, les Français épargnent beaucoup - ils sont même les vice-champions de la catégorie en Europe - mais ils privilégient les placements les plus liquides et les moins risqués. Ils rechignent donc à investir directement ou indirectement (au travers de fonds ou de contrats d’assurance-vie) en actions. De l’autre, les entreprises se financent certes sans difficulté par de la dette (via un crédit bancaire ou une émission obligataire), mais elles peinent justement à lever des fonds propres. « La part de la dette est très supérieure à celle des fonds propres dans le bilan de nos entreprises », remarquait récemment Anne Le Lorier, sous-gouverneur de la Banque de France, lors d’une conférence consacrée à l’orientation de l'épargne vers les entreprises. Or, dans une économie avancée ou vieillissante - telle que la nôtre -, les entreprises doivent innover pour se développer, et « la banque n’est pas le canal le plus adapté » pour y parvenir, souligne-t-elle. Le crédit bancaire va, de fait, souvent avec des prises de garantie physiques, incompatibles avec le financement de l’innovation, par définition immatérielle. Pas de «désintermédiation» Deux statistiques publiées mercredi par la Banque de France témoignent une fois de plus de cette préférence française pour la dette en général, et la dette bancaire en particulier : une première touche aux placements financiers réalisés par les sociétés d’assurance françaises. Les flux de titres de capital ont certes totalisé près de 75 % des investissements nets au dernier trimestre 2016. Mais, à fin décembre, ils ne représentaient toujours qu’un petit 8 % des 2.522 milliards d’euros des placements financiers des assureurs. Autre chiffre parlant, le grand mouvement de « désintermédiation » tant annoncé depuis la crise financière, n’a eu jusqu'à présent que des effets limités. La part des banques dans l’endettement des entreprises tournait autour de 70% des encours avant crise. Elle s’est stabilisée à niveau élevé, autour de 60% en février 2017. C’est peu ou prou la proportion inverse de celle observée outre-Atlantique. De nombreux chantiers Comment faire évoluer les comportements? « Il y a un nombre de facteurs qu’on ne peut faire varier qu'à moyen et long terme », a souligné Anne Le Lorier lors de la conférence. De fait les chantiers sont nombreux: parmi les points évoqués, améliorer la culture financière des ménages, réformer les produits d'épargne réglementés (Livret A, PEL...) dont la rémunération n’est pas « sensible aux taux de marché », réformer la fiscalité de l'épargne, mais surtout imaginer de nouveaux produits d'épargne. Un véritable graal de l'épargne, que les pouvoirs publics pensaient avoir découvert ces dernières années en inventant l'« euro-croissance ». Mais ce nouveau produit d’assurance-vie, conçu comme une voie médiane entre le fonds euros (à capital garanti) et les unités de compte (qui ne donnent pas la garantie du capital, mais font espérer un rendement plus élevé), n’a pas rencontré de succès massif. L’environnement de taux bas est, il est vrai, venu percuter de plein fouet son démarrage. « Trouver le bon produit est difficile car il faut réconcilier les attentes des épargnants en matière de rendement, de risque, et de liberté minimale d’entrée et de sortie de ce placement avec les besoins des entreprises en fonds propres » tout en ayant à l’esprit la stabilité financière, détaille Anne Le Lorier. Une feuille de route pour les autorités peut-être, mais aussi pour le secteur financier invité à faire preuve d’innovation.
Au moins deux fonds d’investissement s’intéresseraient à la branche hygiène du groupe suédois SCA, connu pour ses marques Lotus, Okay ou Nana, selon le journal Dagens Nyheter. Le quotidien local écrit que deux fonds auraient fait une offre conjointe de 200 milliards de couronnes suédoises (21 milliards d’euros). Ce montant est supérieur à la capitalisation boursière d’ensemble du groupe de produits forestiers et d’hygiène, qui atteignait 194,5 milliards de couronnes à la clôture mercredi soir.