Pour la première fois depuis 2011, le niveau de produits financiers tirés des placements mobiliers de l’Institut devrait être négatif en 2016 et conduire à la diminution de la valeur de ces actifs. Il importe de noter que la hausse des produits financiers de l’Institut au cours des derniers exercices est essentiellement sous-tendue par une augmentation des rendements annuels demandés aux gestionnaires d’actifs de la structure. Ces rendements demandés ont toutefois chaque année, entre 2011 et 2015, été inférieurs à la performance des actifs concernés. Or, ce schéma ne devrait pas se reproduire en 2016, cet exercice devant être marqué par : une performance négative des placements mobiliers de l’Institut (- 0,1 %, soit - 1,2 M€) ; un rendement demandé par l’Institut néanmoins porté à 27 M€, essentiellement afin de compenser le déficit – croissant – d’exploitation de la structure. Cet « effet de ciseau » devrait se traduire par une diminution (pour la première fois depuis 2011) de la valeur de marché des actifs concernés, qui passera de 590,9 M€ en 2015 à 562,7 M€ en 2016. Si ce phénomène peut en partie revêtir un caractère conjoncturel, lié notamment à l’évolution des marchés financiers, la mission appelle l’attention des instances de gouvernance de l’Institut sur le risque résultant de l’effet cumulé, d’une part, de la rigidité à la hausse des besoins de compensation du déficit annuel d’exploitation de la structure et, d’autre part, du caractère volatile, voire tendanciellement moins élevé, des performances de ses placements mobiliers. L’Institut Pasteur dispose d’un fonds de dotation d’un niveau très élevé et en croissance constante, lui permettant de dégager des produits financiers nécessaires à l’équilibre de son résultat courant. Le fonds de dotation de l’Institut Pasteur, qui s’élevait à 759,5 M€ fin 2015, représentait à cette date 91 % de ses fonds propres. Ce montant se caractérise par une hausse constante en euros courants : entre 2010 et 2015, elle a atteint 17,6 % (de 645,9 M€ à 759,5 M€). Le fonds de dotation est constitué, lors de l’affectation du résultat, d’un montant équivalent au flux annuel de libéralités supérieures à 300 000 € inscrites au titre de l’année en résultat exceptionnel et des plus-values de cession d’actifs. Cette situation conduit à un niveau de fonds propres considérable, assurant à la structure un fonds de roulement très confortable. Ces fonds propres permettent à l’Institut Pasteur de financer des investissements d’exploitation ainsi que de constituer un patrimoine immobilier et financier essentiel pour garantir la pérennité de la fondation. Les revenus issus de ce patrimoine sont en hausse globale constante sur la période 2011-2015, passés de 17,9 M€ à 33,2 M€ (dont 23,9 M€ en 2015 au titre des valeurs mobilières détenues (FCP en actions ou « diversifiés » majoritairement), qui représentaient 73 % du patrimoine productif de l’Institut en 2015. La hausse continue du niveau du fonds de dotation de la fondation pourrait à terme, dans l’objectif d’une stratégie financière maîtrisée, justifier une discussion au niveau du conseil d’administration sur l’évolution souhaitable de ce fonds au regard des besoins de l’Institut en matière de produits d’exploitation (prélèvements exceptionnels sur les flux de libéralités) et de produits financiers (revenus tirés des placements adossés au fonds de dotation). Lire le rapport IGAS
Le député socialiste Marc Goua a été désigné mercredi pour succéder à Henri Emmanuelli, récemment décédé, à la présidence de la Commission de surveillance de la Caisse des Dépôts, a annoncé la CDC dans un communiqué. La Commission de surveillance, qui est toujours présidée par un parlementaire, a pour rôle de veiller sur les décisions majeures, les orientations stratégiques, les prises de participation, la gestion du fonds d’épargne et la vérification des comptes de la Caisse des Dépôts. Agé de 77 ans, Marc Goua est député du Maine et Loire depuis 2007 et membre de la commission des Finances de l’Assemblée nationale.
La société de capital-risque Sofinnova Partners a annoncé, ce 28 mars, la nomination d’Antoine Papiernik en tant que président en remplacement de Denis Lucquin qui a occupé cette fonction pendant 10 ans. Denis Lucquin demeure l’un des « managing partner » de la société, précise Sofinnova Partners dans un communiqué. « Cette nomination marque une nouvelle impulsion dans la stratégie de croissance de Sofinnova Partners pour conforter sa position de leader en Europe de l’investissement dans les sciences de la vie », avance la firme de capital-risque.Antoine Papiernik avait rejoint Sofinnova Partners en 1997 et été le premier investisseur dans des sociétés cotées comme Actelion, ProQR, NovusPharma, Movetis, Mainstay, Pixium Vision ou Stentys.Denis Lucquin tire sa révérence après dix ans à la présidence, à l’issue desquels les actifs sous gestion ont atteint 1,6 milliard d’euros.Ce changement de président intervient alors qu’a eu lieu le premier « closing » à hauteur de 106 millions d’euros du fonds IB 1 dédié à la biotech industrielle. « D’autres véhicules d’investissement sont à l’étude autour de la thématique de la santé », avance la société sans donner plus de détails. Sofinnova Partners dispose actuellement d’une équipe de 29 personnes. « Au gré du déploiement de sa stratégie, la société prévoit d’étoffer ses équipes avec un nombre important de recrutements au cours des deux prochaines années », indique Sofinnova Partners.
La banque publique turque Halkbank a perdu jusqu'à 19% ce matin à la Bourse d’Istanbul après l’arrestation aux Etats-Unis de son directeur général adjoint. Les autorités américaines reprochent à Mehmet Hakan Atilla d’avoir profité de ses fonctions pour favoriser le contournement des sanctions américaines envers l’Iran. Il est formellement accusé de conspiration et de fraude bancaire.
Le vice-président de la Réserve fédérale, Stanley Fischer, a indiqué hier lors d’une interview avec la chaîne CNBC qu’il estimait que deux nouvelles hausses de taux était un objectif raisonnable en 2017. Le membre du comité de politique monétaire a également indiqué que la Fed avait inclus dans ses projections une légère expansion budgétaire, mais que davantage de détails étaient nécessaires avant de faire des projections sur les effets potentiels de la politique budgétaire à venir.
L’Association Française des Investisseurs pour la Croissance (AFIC) et Grant Thornton ont présenté ce mardi l’activité 2016 des acteurs du capital-investissement français.
Selon Philippe Desfossés, directeur de l'ERAFP, l'agriculture consomme beaucoup de pétrole, que ce soit de manière directe pour faire tourner les machines ou pour produire les intrants et autres engrais dont elle ne peut se passer. Ce système productiviste conduit d'après lui à une situation paradoxale.
Fabrice Rossary, directeur des investissements chez SCOR Investment Partners, Romain Durand, directeur des investissements chez SHAM, Philippe Frémond, responsable de la gestion obligataire chez APICIL et Frédéric Sadaca, responsable gestion overlay chez Pro BTP, ont tenté de répondre à cette question lors d’un débat organisé le 23 mars dans le cadre des Clubs Dates Invest à Lyon.
Plus de 80 professionnels de la gestion d'actifs sont venus assister aux Clubs Dates Invest le 23 mars à Lyon. Revivez les temps forts de cette événement réunissant banquiers privés, CGP, investisseurs institutionnels, gérants d'actifs et family offices.
A l'occasion d'une interview accordée à la rédaction de Distrib Invest, Jean-Pierre Grimaud, directeur général d’OFI AM, nous a dévoilé ses objectifs et notamment sa stratégie de conquête de la clientèle retail. Possibles rachats de cabinets de CGP, rapprochement avec des sociétés de gestion, finance responsable, réorganisation de la multigestion, doublement des encours gérés par OFI Gestion Privée, positionnement sur les unités de compte ou encore investissement dans la blockchain, le dirigeant détaille le plan de marche de la société de gestion parisienne.
Marc Le Doze, directeur financier du groupe April à la rédaction d’Option Finance : «Solvabilité 2 a renforcé la volonté du groupe de limiter son exposition au risque. Mais cette réglementation n’a pas été le moteur essentiel de notre aversion pour le risque, puisque cette culture était déjà présente au sein du groupe. Cependant, notre niveau de fonds propres étant relativement élevé et notre budget de risque traditionnellement limité, Solvabilité 2 n’a pas conduit à faire des arbitrages dans notre gestion. Néanmoins, elle génère de nouvelles obligations en termes de reporting prudentiel. Notamment, il nous faut être capable de «transpariser», c’est-à-dire de déterminer ligne par ligne le contenu de notre portefeuille. Or les sociétés de gestion avec lesquelles nous travaillons n’ont pour le moment pas suffisamment industrialisé leur méthode pour répondre à nos exigences. Des normes existent en matière de transfert de fichiers d’inventaires (matrices Ampère), mais nous continuons à rencontrer certains problèmes. Par exemple, il n’existe pas de référentiel mondial des émetteurs ou des groupes d’émetteurs. Pour être certain que nous ne possédons pas, dans nos fonds, deux émetteurs similaires, nous devons effectuer un travail manuel pour vérifier que deux terminologies différentes ne recouvrent finalement pas le même émetteur. Les sociétés de gestion devraient être capables de mieux couvrir le nouveau jeu de contraintes liées à Solvabilité 2 pour le compte des investisseurs institutionnels. Cela constitue un vrai facteur d’amélioration pour l’industrie de la gestion d’actifs à l’avenir.»
Dette privée : un nouveau mode de financement de l'économie réelle ? Tel fut le sujet du débat auquel a participé Antoine Maspétiol, responsable dette privée crédit entreprises chez Aviva Investors France, Henri Biscarrat, directeur général délégué d'ORAPI Group et Catherine Vialonga, directeur des investissements et de l'ALM de l'ERAFP, organisé le 23 mars dernier dans le cadre des Clubs Dates Invest à Lyon.
As Métropole Gestion celebrates its fifteenth birthday, the firm is optimistic and serene as to its future, despite the difficult years past in ‘value’ management. Isabel Levy, CEO of the firm, says the company is on course to achieve its defined objectives. With EUR5.5bn in assets, Métropole Gestion is now planning to accelerate internationally. In addition to a forthcoming license to manage 40 Act mutual funds in the United States, the firm has just converted all of its FCP funds nto a French-registered Sicav, in a first achievement for the FROG group.
Après la crise financière de 2008, le secteur européen de la gestion d’actifs a connu un fort développement des solutions dites « multi-asset ». L’année 2016 a encore été une année exceptionnelle en termes de souscriptions nettes pour ces stratégies. Jean-Marc Pont, Investment Specialist chez Generali Investments et Cédric Baron, Head of Multi-Strategies expliquent en quoi ces stratégies multi-asset sont devenues pertinentes et recherchées dans la plupart des pays européens, et pourquoi cette tendance de fond devrait durer.
« Ce qui m’a intéressé dès le début, dans le métier de banquier, c’est qu’il soit rythmé par les transactions et porté par la relation clients », pose d’emblée Guillaume d’Engremont, directeur général d’EDF Invest. De ses 13 ans en banque d’affaires, dont dix années passées en fusions-acquisitions chez Rothschild & Cie, il apporte à la filiale en charge de la poche non coté du fonds de démantèlement des centrales nucléaires d’EDF l’expérience de nombreux deals dans des secteurs variés, nécessaire à la diversification voulue du portefeuille.
Au cours du deuxième « Face aux Experts » des Clubs Dates Invest à Lyon, le 23 mars, les discussions ont porté sur la gestion d’actifs dans le contexte économique et politique, à commencer par le risque politique en France à l’approche des élections présidentielles. Deux investisseurs, Jean-Sébastien Lyonnaz, directeur trésorerie, financement, gestion d'actifs chez April et Pierre Fromont, directeur de la gestion financière et ALM à la Caisse d'Epargne de Bourgogne Franche-Comté ont échangé avec un gérant, François Millet, responsable du développement produits ETF et gestion indicielle chez Lyxor AM et un économiste, Cyril Blesson, associé chez PAIR Conseil.
A l’occasion du premier Face Aux Experts du Clubs Dates Invest de Lyon, Fabrice Lombardo, membre du directoire de Swiss Life REIM, Jean-Rémy Roulet, directeur de la Caisse paritaire de prévoyance de l’industrie et de la construction à Genève, Francis Weber, membre de la Commission de gestion du Fonds de pension de la Principauté d'Andorre et Jean-Marie Paluel-Marmont, président de l’AFFO, ont échangé sur la thématique de l’immobilier et l’Europe.
En charge de la gestion des actifs non cotés dans le cadre du financement du démantèlement des centrales nucléaires, l’équipe d’EDF Invest est active dans l’acquisition d’infrastructures et d’actifs immobiliers, et privilégie le positionnement de « LP » dans les fonds en matière de private equity. Constituée à l’été 2013, elle a déjà investi 2 milliards d’euros de fonds propres, et devrait en investir deux autres dans les prochaines années. Devant un passif ayant un horizon de plus de 25 ans, l’entreprise recherche des partenaires d’investissement de très long terme, tant du coté des institutionnels que des industriels.
L’actualité a été chargée en France cette semaine. Le fonds Emergence, dédié à l’incubation des sociétés de gestion entrepreneuriales, a annoncé le lancement d’un nouveau compartiment actions « Emergence Actions II ». De quoi permettre, peut-être, d’atteindre le milliard d’euros d’investissements dans l’écosystème français de la gestion.Dans le sillage de son plan stratégique 2020, BNP Paribas a dévoilé de nouveaux objectifs pour ses activités de gestion. Le pôle d’activité qui réunit BNP Paribas Wealth Management, BNP Paribas Real Estate et BNP Paribas Investment Partners doit porter ses actifs sous gestion à plus de 900 milliards d’euros, contre 784 milliards en 2016. La gestion collective devra croître de 5% par an en encours à partir d’une base de 416 milliards d’euros fin 2016. Aucun détail précis n’a cependant été donné. Autre plan stratégique, celui d’Aviva Investors France. Sous la houlette d’Ines de Dinechin, l’objectif de la filiale française d’Aviva Investors est de doubler les encours externes dans les trois ans pour atteindre 9 milliards d’euros. Quant à Groupama, sa direction s’est dite intéressée par un rôle d’acteur de la consolidation entre mutualistes dans les métiers de la gestion d’actifs comme dans d’autres. Aucune cession de Groupama AM n’est toutefois envisagée.Enfin, Natixis Global Asset Management a cédé sa participation de 25% dans l’indien IDFC Asset Management Company, son actionnaire principal souhaitant rester seul maître à bord. Mais la filiale de Natixis entend bien continuer de se développer dans cette région. Toujours chez les acteurs français, Newsmanagers a appris qu’après 12 ans passés au sein de la banque privée Neuflize OBC, dont neuf années en qualité de président du directoire, Philippe Vayssettes va quitter ses fonctions dans le courant du second semestre 2017, au plus tôt après l'été. Une décision qui intervient alors qu’un plan de départs volontaires portant sur un quart des effectifs vient d’être annoncé. Autre départ marquant de la semaine, celui du célèbre Mark Mobius, âgé de 80 ans et grand spécialiste des marchés émergents chez Franklin Templeton.Enfin, en Allemagne, deux grands acteurs bancaires, Commerzbank et Deutsche Bank, ont confirmé revoir leur stratégie concernant tout ou partie de leurs activités de gestion. Deutsche Bank a réitéré son intention de coter en Bourse sa filiale Deutsche AM d’ici la fin de l’année, tandis que Commerzbank devrait coter son activité EMC où se trouvent ses ETF (environ 6,5 milliards d’euros d’encours) et son activité de produits structurés.
Cinq ans après sa création, le fonds Emergence, dédié à l’incubation de sociétés de gestion entrepreneuriales, étoffe son dispositif. Après un premier compartiment consacré à la performance absolue (Emergence Performance Absolue), puis un second dédié aux actions (Emergence Actions), le fonds de place a annoncé, hier, le lancement du troisième compartiment dédié aux actions et baptisé Emergence Actions II. Ce nouveau compartiment investira dans les fonds de sociétés de gestion entrepreneuriales de plus de 3 ans établies en France ou souhaitant s’y installer pour accélérer leur croissance en vue d’atteindre un objectif de 1 milliard d’euros d’encours nécessaire à leur développement international. « Nous visons les sociétés qui sont dans une phase d’accélération plutôt que des sociétés en création, a précisé Alain Leclair, président d’Emergence. Nous ciblons des sociétés disposant déjà d’un track-record et d’au moins un véhicule ». Les fonds des sociétés sélectionnées recevront entre 30 et 50 millions d’euros. Le premier closing de ce nouveau compartiment doit intervenir fin mai 2017 avec un deuxième closing prévu en janvier 2018. « L’objectif est de lever un minimum de 300 millions d’euros sur ce nouveau compartiment, a avancé Antoine Rolland, président du directoire de NewAlpha Asset Management, le gérant délégataire du fonds Emergence. Une trentaine de sociétés sont d’ores et déjà à l’étude et les premiers investissements sont prévus avant l’été 2017. Nous allons également regarder de près des sociétés créées par des Français de l’étranger. » Emergence s’intéressera tout particulièrement aux gestions quantitatives et systématiques, aux gestions de « stock pickers large caps » et, enfin, aux gestions « small & mid caps ». Le fonds de place avance que, sur les 450 sociétés de gestion entrepreneuriales en France, 170 offrent de fonds actions européennes dont l’encours moyen est de 230 millions d’euros. Autant de fonds qui constituent donc un vivier pour Emergence.Le lancement de ce troisième compartiment doit surtout permettre à Emergence d’accélérer sa montée en puissance et de mettre le cap sur le milliard d’euros investi dans l’écosystème de la gestion. Un objectif que le fonds de place veut atteindre « le plus tôt possible », selon Antoine Rolland. « Tout va aussi dépendre du closing de ce troisième compartiment », a-t-il précisé.La création de ce nouveau compartiment intervient alors que le fonds Emergence fête ses 5 ans d’existence. « Notre bilan est excellent », s’est enthousiasmé Antoine Rolland. « Emergence arrive à un stade de maturité après 5 ans d’existence et avoir fait ses preuves », a insisté Alain Leclair. Avec le soutien de 15 grands investisseurs institutionnels français, le fonds Emergence a en effet investi un total de 450 millions d’euros dans 15 sociétés dont 12 sont encore actives. « Nous avons reçu et étudié près de 300 dossiers depuis la création d’Emergence, a précisé Antoine Rolland. Les capitaux levés par Emergence ont surtout permis « d’aider le financement de jeunes sociétés de gestion afin de les accompagner dans leur développement et les faire passer du stade de la PME à celui de l’ETI de la gestion », a souligné Alain Leclair. Preuve que le dispositif porte ses fruits, les sociétés incubées par Emergence ont porté leurs encours à 4,2 milliards d’euros, soit un doublement depuis 2012, ont souligné les promoteurs du fonds de place.
Le groupe Le Conservateur a recruté Bénédicte Mazelier en tant que directrice des investissements. Elle remplace à ce poste Thibaut Cossenet, nommé pour sa part directeur du développement du groupe.
La 6ème cérémonie de remise de prix des investisseurs institutionnels aura lieu le jeudi 30 novembre 2017 à l'Hôtel Salomon de Rothschild. 10 prix seront remis des institutions mais aussi à une personnalité. Différentes surprises artistiques rythmeront également cette soirée festive et prestigieuse animée par Stéphane Bern.
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La réforme du Code de la Mutualité se précise avec l’examen du projet d’ordonnance par le Conseil d’Etat depuis début mars. Le texte défendu par la Mutualité Française doit permettre de « moderniser la gouvernance des mutuelles » selon Albert Lautman, directeur général de la Mutualité Française. Au contraire, pour la Fnim, regroupant les mutuelles de proximité, ce projet risque de « fondre peu à peu le mutualisme dans les règles ordinaires de l’assurance », explique Philippe Mixe, son président.
Issue du plan de résolution ordonnée du groupe bancaire Dexia, SFIL (ex-Société de financement local) est détenue à 75 % par l’État, 20 % par la Caisse des dépôts et consignations et 5 % par La Banque Postale. Sa filiale, la Caisse française de financement local (Caffil), est l’ancienne société de crédit foncier du groupe Dexia. La Cour dresse, en premier lieu, un bilan des missions confiées par le plan de résolution. Elle constate que les opérations de « désensibilisation » des crédits structurés contractés par le secteur public local s’exécutent avec deux ans de retard sur le calendrier prévu ; la montée en puissance de nouveaux prêts a également été plus lente que prévu. En revanche, Caffil a réussi, avec succès, à se financer sur les marchés financiers, préservant la crédibilité du modèle français de société de crédit foncier. La Cour note, en second lieu, que les résultats financiers de SFIL, négatifs jusqu’en 2015, se redressent en 2016 mais qu’il convient d’alléger les coûts de fonctionnement. Elle appelle enfin les actionnaires de SFIL à clarifier les options possibles pour l’avenir de la société dans un contexte d’abondance de fonds publics et privés pour financer le secteur public local et d’incertitudes sur le relais de croissance constitué par la mission nouvelle relative au refinancement des crédits export qui lui a été confiée par l’Etat. La Cour formule quatre recommandations. Consultez le rapport et les réponses
Roland Lescure, premier vice président de la Caisse de Dépôt et Placement du Québec (CDPQ), explique pourquoi son institution privilégie désormais l’investissement direct dans un marché en surchauffe.
Neuflize OBC s’apprête à tourner une page de son histoire. Après 12 ans passés au sein de la banque privée, dont neuf années en qualité de président du directoire, Philippe Vayssettes va en effet quitter ses fonctions dans le courant du second semestre 2017, au plus tôt après l’été, a appris NewsManagers auprès de sources internes. Selon nos informations, son départ a déjà été annoncé en interne auprès des équipes.Agé de 63 ans, le dirigeant travaillait déjà à sa succession et il avait déjà prévenu qu’il n’entendait pas accompagner le plan de transformation de la banque au-delà de 1 ou 2 ans, a-t-on appris. Ce calendrier a cependant été accéléré sous l’impulsion de sa maison-mère ABN Amro. Depuis le renouvellement de son directoire et la nomination fin 2016 d’un nouveau directeur général en la personne de Kees van Dijkhuizen, le groupe néerlandais a en effet décidé de procéder à une réduction drastique du nombre de ses dirigeants et de réduire le nombre d’échelons hiérarchiques. Une démarche qui se traduit par la diminution de 60% du nombre de cadres supérieurs et par un resserrement de son conseil d’administration, de 19 à 9 membres. Dans ce contexte, la succession de Philippe Vayssettes à la tête de Neuflize OBC a été accélérée cette année avec un départ qui doit intervenir dans le courant du second semestre. A ce stade, selon nos informations, la succession de Philippe Vayssettes n’est pas encore assurée, aucun remplaçant n’ayant été annoncé en interne.Le départ annoncé de Philippe Vayssettes intervient alors que Neuflize OBC vient de lancer un plan de départs volontaires portant sur la suppression de 245 postes nets, soit environ un quart des effectifs à horizon 2019. Ce vaste plan de transformation comprend également des investissements de 50 millions d’euros, dont environ 40 millions dans les technologies de l’information et la transformation digitale. Selon les sources internes contactées par NewsManagers, l’actuel président du directoire de Neuflize OBC, qui conserve toutes les prérogatives liées à sa fonction, compte dans les prochains mois lancer ce vaste plan de transformation tout en assurant sa succession et stabiliser la gouvernance de la banque privée.
Dans le cadre du calcul de son ratio prudentiel selon les normes Solvabilité 2, les autorités de contrôle italiennes ont informé Generali le 6 mars de l’approbation pour l’exploitation par Generali France de l’intégralité de son modèle interne.
Daniel Collignon, directeur général de Spirica, revient sur une année 2016 placée sous le signe de la croissance pour la compagnie d'assurance-vie (filiale à 100% du Crédit Agricole) et une restriction sur les fonds en euros. Il évoque par ailleurs ses perspectives pour 2017, et sur le poids de la réglementation qui devrait peser sur l'institution cette année.