Le groupe UBS a relevé ses provisions pour litiges en raison de l’affaire des titres adossés à des créances hypothécaires résidentielles (RMBS) aux Etats-Unis. Cette hausse a entraîné une révision à la baisse des résultats 2016 de la banque, selon le rapport annuel publié ce 10 mars. A fin décembre, les réserves pour l’affaire des RMBS - l’un des instruments financiers ayant déclenché la crise financière de 2008 - atteignaient 1,5 milliard de dollars, soit un montant supplémentaire de quelque 280 millions de dollars par rapport à fin 2015. Les provisions globales pour litiges ont atteint fin 2016 une somme de 3,26 milliards de francs suisses. Cette hausse intervient après l’accord trouvé en février 2016 avec l’agence gouvernementale National Credit Union Association, suite à une plainte déposée à New York. Cette affaire constitue l’un des plus importants litiges pour la banque, avec celui encore en cours en France. L'établissement a été mis en examen en 2013 pour complicité de démarchage illicite de clients dans l’Hexagone et en tant que témoin assisté pour blanchiment de fraude fiscale. En septembre 2014, UBS a payé une caution de 1,1 milliard d’euros. Des rumeurs récentes ont fait état d’un arrangement devisé à 300 millions d’euros. Cette hausse des provisions entraîne un ajustement à la baisse du résultat annoncé à fin janvier. L’année dernière, UBS a dégagé un bénéfice net à 3,20 milliards de francs, soit un peu plus d’une centaine de millions de moins que le montant initialement publié. Le résultat avant impôts s’est inscrit à 4,090 milliards de francs, inférieur aux 4,19 milliards annoncés précédemment.Le rapport annuel dévoile également le détail des rémunérations de la direction et du conseil d’administration. Le directeur général (CEO) d’UBS a gagné 13,7 millions de francs en 2016, moins que les 14,3 millions de francs encaissés il y a deux ans (-4,2%). La rémunération fixe du patron de la grande banque est resté plus ou moins stable, à 2,8 millions de francs, tandis que la part variable s’est inscrite à 10,9 millions de francs, soit un recul de 5,2%, En revanche, le montant attribué au comité de direction dans son ensemble a été renforcé à 97,9 millions de francs, ce qui représente une progression de 4,8% par rapport aux 93,4 millions de 2015. Cette hausse s’explique par l'élargissement du comité exécutif à 12 membres, contre 10 précédemment.
After a solid year in 2016, Candriam Global Investors (Candriam) is focusing seriously on external growth. “Previously, we had not grown externally, since we preferred to concentrate on organic growth,” Naïm Abou-Jaoudé, CEO of Candriam Investors Group and chairman of NYLIM International, says in an interview with NewsManagers. “Today, we feel we have succeeded with organic growth, since we have met our objectives.”Last year Candriam recruited Elias Farhat, who, as head of the strategy, will assist Abou-Jaoudé to identify acquisition opportunities on the market. “We are focusing on companies which manage between EUR2bn and EUR10bn in assets,” Abou-Jaoudé says.The idea is not to undertake an Amundi-Pioneer type operation, but to add to the expertise at Candriam with targeted acquisitions in the multi-boutique spirit close to the heart of the parent company. “Companies will above all need to be complementary in terms of asset classes and/or clients, and will need to have a business culture close to ours,” he says.Among the asset classes which are missing from the product range at Candriam are private equity, infrastructure, loans, real estate, and special themes.Though external growth projects appear to be the fad of the day, no deadline has been set. “There is no urgency for now,” but one may suppose that an operation may take place in the next five years, since the five-year asset objective of EUR150bn includes an external growth operation.Meanwhile, in 2016, Candriam posted net subscriptions of EUR5.5bn, and increased its assets to EUR102bn. That is less than a record EUR12bn in 2015, but “we are in line with our objective of EUR5bn to EUR6bn in net inflows per year,” says Abou-Jaoudé. “In addition, these inflows were in a difficult market context. In Europe, inflows in 2016 excluding passive and money market assets totalled only EUR75bn, compared with EUR300bn in 2015 (Morningstar statistics),” he adds. The director also emphasizes the fact that assets have increased by more than 50% in three years.2017 will also be an important year in the digital field. Candriam has announced the launch of a robo-advisor by the end of the year. The project, launched internally 18 months ago, is mobilizing several people. A client interface only remains to be created. “It is a decision-making assistance tool for distribution platforms and financial advisers,” says Abou-Jaoudé.
Born from the acquisition of the British firm F&C Asset Management, the Canadian group BMO Global Asset Management opened an office in Paris in late 2016, which already had EUR1bn in assets under management for French clients, mostly institutionals. Jean-Michel Bongiorno, director of commercial development for France, details the plans of the firm in France for NewsManagers. In France, the firm is planning to extend its client base, by gradually adding to its sales and distribution personnel.
La Compagnie des Alpes espère parvenir à un accord «bien avant la fin 2017» sur une ouverture de son capital au conglomérat chinois Fosun, ainsi qu'à d’autres investisseurs potentiels, a déclaré vendredi son PDG Dominique Marcel dans une interview au site Boursorama. L’exploitant de stations de ski et de parcs de loisirs est en discussions depuis plus d’un an avec Fosun, propriétaire du Club Med, et d’autres investisseurs. La prise de participation n’excéderait pas 10% du capital. La société est contrôlée à 40% par la Caisse des dépôts, qui a toujours dit sa volonté de demeurer son actionnaire de référence.
Dans la 21ème édition du Baromètre MSCI, les panélistes ajustent leurs anticipations pour 2017 et se positionnent pour la première fois sur 2018 dans un contexte de légère reprise de la croissance et d’incertitudes économiques et politiques. Cependant l’inflation, toujours très faible, continue de générer un afflux de liquidité vers les actifs immobiliers.
Mercer renforcera cette année son activité Retraite et Investissements pour permettre aux entreprises de mettre en place des mesures sociales adaptées à leurs orientations stratégiques et au contexte réglementaire.
Si le protocole de la blockchain est complexe, il offre néanmoins la possibilité de transmettre des informations de façon simple, efficace, sécurisée et à faible coût. Développeur d’applications concrètes intégrant la blockchain ou ses protocoles, BELEM est un véritable laboratoire expérimental. En contact régulier avec les acteurs financiers, Romain Rouphaël, co-fondateur de cette start-up, nous dévoile sa vision sur l’émergence de cette nouvelle technologie en amont de son intervention à la Journée nationale des investisseurs le 8 décembre, à Paris.
Selon nos information, l’édition 2017 du Forum Gi n’aura finalement pas lieu. Prévue initialement le 14 mars 2017, l'événement avait été, une première fois, décalé au 25 avril 2017. Dans un univers très concurrentiel, le groupe Infopro a décidé de se recentrer sur ses cœurs de métier (gestion de patrimoine, assurance, investisseurs individuels) et de consacrer son énergie à des développements sur ces secteurs, notamment à l’international, ce qui est plus en phase avec la stratégie d’Infopro Digital. Depuis 13 ans, l'équipe Forum Gi propose aux investisseurs institutionnels un événement qui leur permet de s’informer sur l’actualité économique et financière, d’adapter leurs stratégies d’allocation et de rencontrer des sociétés de gestion. Cette année, les conditions ne sont pas réunies pour proposer l’événement haut de gamme que l'équipe Forum Gi souhaite offrir. Ainsi, une pause a été décidée afin de réfléchir au format du Forum Gi avec la volonté de proposer un rendez-vous inédit.
Omnes Capital et Bpifrance cèdent leur participation dans le groupe Grain d’Or Gel, spécialisé dans la fabrication de produits surgelés de boulangerie, notamment de pâtes à pizzas et de snacking. Cette cession intervient dans le cadre du rapprochement de Grain d’Or Gel avec le groupe Lubrano qui donne naissance au groupe Novepan. Le nouvel ensemble affiche un chiffre d’affaires de près de 50 millions d’euros.Cette opération associe le fonds Azulis Capital en majoritaire, aux côtés de l’équipe dirigeante qui se renforce au capital lors de ce nouveau tour de table. Omnes Capital et Bpifrance sont entrés au capital du groupe en 2008, dans le cadre d’une opération de Management-Buy-In (MBI) aux côtés du dirigeant Marc Levy.
Axa Investment Managers (Axa IM) a annoncé ce 9 mars la nomination d’Alban Jarry au poste de responsable digital ( «Chief Digital Technology Officer») pour définir les différentes feuilles de route digitales d’Axa IM et proposer des conseils sur les opportunités et les solutions offertes par la technologie numérique, dans le cadre de la transformation digitale entreprise par Axa IM. « Les nouvelles technologies continuent de jouer un rôle de plus en plus central dans nos processus de gestion des investissements et dans la manière dont nous travaillons et communiquons avec nos clients. Nous avons conscience de l’importance qu’occupe le digital pour transformer la manière dont nos clients investissent et interagissent avec nous. À cette fin, nous avons défini une stratégie pour fixer le cadre de nos ambitions digitales et du Big Data, et développons actuellement plusieurs initiatives visant à concrétiser ces objectifs. », commente Joseph Pinto, Global COO au sein d’Axa IM, cité dans un communiqué.Alban Jarry totalise 20 ans d’expérience dans la gestion de projets informatiques dans le secteur financier puis en management des risques dans l’assurance. Avant de rejoindre Axa IM, il travaillait à La Mutuelle Générale où il était directeur du programme Solvabilité II, de l’ORSA (pour «Own Risk and Solvency Assessment», système d’évaluation interne des risques et de la solvabilité, NDLR) et des risques stratégiques depuis 2013. Avant d’exercer cette fonction, il a occupé des postes clés au sein d’Edmond de Rothschild Investment Managers, notamment celui de directeur adjoint de la direction des opérations, en charge des directions des systèmes d’information, de la MOA (maîtrise d’ouvrage) et du reporting clientèle. Depuis 2013, Alban Jarry intervient régulièrement à HEC Paris sur les thèmes de l’influence, des stratégies digitales et de l’utilisation des réseaux sociaux. Il est également président délégué et membre du comité scientifique sur le numérique et le Big Data de l'École Polytechnique d’Assurances, et Vice-Président de XBRL France.
D’après GoodValueforMoney.eu, le taux moyen servi sur les fonds en euros en 2016 se situe autour de 1,80 %. Voir tous les taux ici. Les assureurs ont été incités par les autorités de contrôle (ACPR et HSCF) à baisser les taux servis davantage que « la normale » afin de « dissuader » les épargnants de continuer à y investir, de renforcer encore plus leur provision pour participation aux bénéfices (PPB) avec des dotations moyennes de l’ordre de 0,20 % à 0,40 %, de se « protéger » en conséquence face à une éventuelle hausse brutale des taux d’intérêts. Les contrats Internet délivrent des taux (à nouveau) parmi les meilleurs du marché. En outre, ils se combinent avec une absence de frais d’entrée sur les versements pour l’épargnant. La baisse des taux servis donne une acuité particulière à l’existence et au niveau des frais payés à l’entrée par l’épargnant sur ses versements. A titre d’exemple, l’assuré qui paie (encore) 5 % de frais d’entrée sur son « vieux » contrat, et ne perçoit en parallèle qu’un rendement (net de frais) de 1,30 %, soit 1,10 % après prélèvements sociaux, devra attendre près de 5 années ne serait-ce pour ne pas perdre d’argent (en sachant en outre que la fiscalité due, le cas échéant sera calculée sur le montant brut investi). Pour l’épargnant, il y a clairement une « fenêtre d’opportunité » avec tous les contrats Internet existants sur le marché fonctionnant avec une pratique de « zéro frais sur versements ». Dans ces conditions, tout rachat partiel sur le fonds en euros permettra toujours de dégager un rendement positif, alors que c’est loin d’être le cas lorsqu’on paie des frais d’entrée. Pour mémoire, Good Value for Money a sélectionné plusieurs contrats Internet : • Hedios Life (Hedios Patrimoine) : 2,30 % sur le fonds en euros « classique », • Puissance Avenir (assurancevie.com) : 2,30 % sur le fonds en euros « classique », • Solid’R Vie (Asac Fapes) : 2,25 % sur le fonds en euros « classique ». Fidèles à leur promesse, les associations d’épargnants continuent à figurer dans le haut du tableau en termes de taux servis en 2016, bien qu’il y ait parfois des baisses importantes (du fait de Sapin II). Etant anciennes, les associations d’épargnants bénéficient d’un « effet d’aubaine » lié à l’âge moyen de leurs adhérents et au vieillissement de leur portefeuille. Bien que ces associations fassent leur travail très correctement, la plupart d’entre elles sont désormais en situation de collecte nette négative sur leur fonds en euros. Dans le contexte actuel de taux très bas, c’est évidemment favorable en termes de performance financière de leur actif général ; la dilution liée à l’acquisition de nouvelles obligations avec des taux bas est beaucoup plus faible que chez des assureurs-vie en forte collecte nette sur leurs fonds en euros (comme peuvent l’être, par exemple, bon nombre de filiales d’assurance-vie de mutuelles sans intermédiaires). Pour mémoire, Good Value for Money a sélectionné plusieurs contrats d’associations d’épargnants : • Afer Multisupport (Afer) : 2,65 % sur le fonds en euros « classique ». • Cler (Agipi) : 2,25 % sur le fonds en euros « classique », • Epargne Retraite 2 Plus (Asac Fapes) : 2,80 % sur le fonds en euros « classique ». Les fonds en euros immobiliers affichent toujours des performances élevées, mais il faut désormais montrer « patte blanche » pour pouvoir y accéder. Les fonds en euros immobiliers bénéficient de la performance de cette classe d’actifs. Aussi, les taux délivrés en 2016 restent très favorables, comme on peut le constater chez les quatre leaders du marché en la matière : • Suravenir : 3,60 % sur Sécurité Pierre Euro en 2016 (en baisse de - 0,40 % par rapport à 2015), • Spirica : 3,04 % sur Euro Allocation Long terme en 2016 (en baisse de - 0,47 % par rapport à 2015, mais toujours supérieur au seuil de 3,00 %). • Generali Vie : 2,65 % sur Netissima en 2016 (en baisse de - 0,45 % par rapport à 2015) • ACMN Vie : 2,50 % sur Europierre en 2016 (en baisse toutefois de - 0,70 % par rapport à 2015), dans un souci évident de juguler la collecte. Face à ces performances attractives, les promoteurs de ces fonds doivent faire face à des demandes importantes (et « logiques ») de collecte de la part des épargnants. Mais le niveau très élevé du marché immobilier (notamment le marché de bureaux en région parisienne) limite la capacité des assureurs-vie à acquérir des biens dans des conditions financières satisfaisantes. Aussi, Primonial limite la possibilité d’investissement dans son fonds Sécurité Pierre Euro (au sein du contrat Sérénipierre) à 35 % maximum de l’encours du contrat, avec en outre une exigence de 50 % d’unités de compte. Pour mémoire, Good Value for Money a sélectionné plusieurs contrats avec des fonds immobiliers : • Arborescence Opportunités (UAF Life Patrimoine) : fonds Euro Allocation Long Terme (3,04 % en 2016), • Diade Evolution (CD Partenaires) : fonds Europierre (2,50 % en 2016), • Sérénipierre (Primonial) : fonds Sécurité Pierre Euro (3,60 % en 2016). Les performances délivrées par les fonds en euros dynamiques sont fortement contrastées ; elles dépendent des options prises début 2016 par leur gérant en termes de dynamisation. Les fonds en euros dynamiques ont délivré des performances couvrant quasiment toute la largeur du spectre pour l’épargnant. Celles-ci dépendent du choix (« des options ») de diversification du fonds réalisé par leur gérant en début d’exercice. A titre d’illustration, certains acteurs avaient « joué » la baisse des marchés financiers en 2016, tandis que d’autres s’étaient positionnés sur une hypothèse de hausse. L’élection de Donald Trump à l’automne 2016 a propulsé les marchés vers le haut ; cette élection n’était pas « gagnée » d’avance pour le candidat du parti républicain aux Etats-Unis. Notons quelques performances de fonds dynamiques : • €urocit (La Mondiale Partenaire) : 0,25 % • Euro dynamique (Neuflize Vie) : 2,00 % • Euro exclusif (Generali Patrimoine) : 2,65 %. Concernant 2017, plusieurs fonds dynamiques ont « parié » sur la performance des marchés actions européens, considérant à la fois que le marché français est trop étroit et que les marchés américains sont trop hauts. Pour mémoire, Good Value for Money a sélectionné plusieurs contrats avec des fonds en euros dynamiques : • Puissance Avenir (assurancevie.com) : fonds Suravenir Opportunités (3,10 % en 2016), • Target + (Primonial) : fonds Sécurité Target Euro (1,90 % à 2,40 % en 2016), • Version Absolue (UAF Life Patrimoine) : fonds Neo Euro Garanti (1,82 % en 2016). Les premiers taux annoncés pour les fonds en Euro Croissance doivent être pris avec prudence, car ils sont encore peu significatifs d’une performance dans la durée avec des encours plus élevés. Pour mémoire, Good Value for Money a sélectionné plusieurs contrats avec des fonds en Euro Croissance : • Fonds Afer euro croissance • Fonds Agipi euro croissance
Les fonctions de trésorerie d’entreprise sont aujourd’hui de plus en plus dématérialisées et transversales, plaçant le trésorier en position de chef d’orchestre de certains sujets au sein de l’entreprise.
Bourbon a annoncé avoir signé avec ses prêteurs un «réaménagement durable» de la majeure partie de son endettement financier, soit 910,8 millions d’euros. Des dettes de long et moyen termes, d’un montant total de 692 millions d’euros, ont vu leur montant de remboursement au titre des années 2016 à 2018, soit 365 millions, être réaménagé et réduit à un niveau amortissable de 63 millions au total, payable uniquement au cours de 2018. L’ensemble du solde de la dette, soit 629 millions d’euros, sera désormais remboursé de manière progressive de 2019 à 2025.
Le cabinet Forward Finance, spécialisé dans le conseil en gestion d’actifs avec 11 milliards d'euros d’actifs conseillés, connait une croissance de son activité et recherche dans ce cadre un consultant en gestion d'actifs.
Pascal Christory, directeur des investissements d’Axa France, nous explique quel impact ont les très bas niveaux des taux d’intérêt sur sa gestion, mais aussi les perspectives d’une remontée et les conséquences de l’élection de Donald Trump. Il a participé le 8 décembre dernier au panel de la Journée nationale des investisseurs (JNI) intitulé : « Les taux négatifs remettent-ils en question les apports de la théorie économique et financière ? Comment optimiser la gestion des placements à revenus fixes ? »
Le fonds d’épargne centralise une partie de l’épargne liquide (encours de 238 Md€ sur 396 Md€ à fin 2015) que les banques collectent au titre des livrets dits réglementés (livret A, livret de développement durable et livret d’épargne populaire). Géré par la Caisse des dépôts et consignations, il a pour mission principale de financer le logement social et des opérations liées à la politique de la ville. La Cour dresse un bilan mitigé du relèvement des plafonds des livrets d’épargne décidé en 2012. Cette mesure s’est avérée coûteuse pour les finances publiques, dans un contexte où le logement social disposait déjà de ressources suffisantes. Compte tenu de la structure de détention des livrets d’épargne réglementée et du patrimoine financier des ménages, ce sont les détenteurs de livret A les plus aisés qui en ont bénéficié. De plus, la Cour relève que le modèle économique du fonds d’épargne est, dans la période actuelle, fragilisé par le contexte macroéconomique caractérisé notamment par un écart entre le taux de rémunération des livrets réglementés et des taux de marché aujourd’hui plus bas. Elle estime, enfin, que le fonds d’épargne doit être doté, pour ses interventions non liées au logement social et principalement consacrées au financement des collectivités territoriales, d’une doctrine d’emploi publique et opposable, l’État devant opérer les choix nécessaires en matière d’outils publics de financement des collectivités locales. La Cour formule trois recommandations. Télécharger le rapport de la Cour des comptes
Swiss Life REIM France, société de gestion d’actifs immobiliers de Swiss Life Asset Managers, complète son offre à destination du grand public avec le lancement de la SCPI Pierre Capitale. Cette annonce intervient alors que la société a obtenu l’agrément de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour l’extension de son programme d’activité à la gestion de SCPI, indique-t-elle dans un communiqué. Cette SCPI de rendement, disponible à la commercialisation à partir du 20 février 2017, a pour stratégie une exposition à l’immobilier de bureau avec une diversification dans les services à la personne (hôtellerie, santé,…). « Les immeubles seront situés en France mais également en Europe, notamment en Allemagne », précise Swiss Life REIM France.Cette SCPI va déployer « une stratégie tournée vers une diversification tant sectorielle que géographique », indique la société de gestion. Elle pourra notamment s’appuyer sur les 1.000 collaborateurs de Swiss Life Asset Managers présents dans les quatre centres de gestion en Suisse, en Allemagne, au Luxembourg et au Royaume-Uni pour l’investissement immobilier hors du marché français. Pierre Capitale sera disponible dans les réseaux du groupe Swiss Life, en particulier les conseillers en gestion de patrimoine (CGP) et les banques privés, mais également auprès des plateformes et assureurs vie.En 2016, Swiss Life REIM France avait créé une direction « Grand Public » et recruté Nicolas Kert, ancien directeur du pôle solutions d’épargne aux particuliers chez Amundi, afin de promouvoir une offre SCPI. Cette direction avait également vocation à « dynamiser la distribution de l’OPCI grand public Swiss Life Dynapierre, lancé en 2010 », conclut Swiss Life REIM France.
Dans une interview au site danois FW Asset Management, Christine Bergstedt Jørgensen, la nouvelle responsable des pays nordiques pour Scor Investment Partners, rappelle que la société de gestion de Scor Group, fondée en 2008, s’est ouverte aux investisseurs externes en 2012. Fin 2016, les encours sous gestion de la société de gestion étaient de 14,4 milliards d’euros et les investisseurs externes représentent 2,4 milliards d’euros. Scor IP concentre son offre aux investisseurs institutionnels externes sur des stratégies obligataires de diversification.
p { margin-bottom: 0.1in; direction: ltr; color: rgb(0, 0, 0); line-height: 120%; }p.western { font-family: «Liberation Serif»,"Times New Roman»,serif; font-size: 12pt; }p.cjk { font-family: «Droid Sans Fallback"; font-size: 12pt; }p.ctl { font-family: «FreeSans"; font-size: 12pt; } In an interview with the Danish website FW Asset Management, Christine Bergstedt Jørgensen, the new country head for Scandinavia at Scor Investment Partners, says that the asset management firm of Scor Group, founded in 2008, opened to external investors in 2012. In late 2016, assets under management at the asset management firm totalled EUR14.4bn, and external investments represented EUR2.4bn. Scor IP concentrates its product range for external institutional investors on diversification bond strategies.
Le nouveau plan stratégique de la banque allemande prévoit la mise en Bourse d’une part minoritaire de sa division de gestion d'actifs d’ici à deux ans.
Le niveau bas des taux d’intérêt a transformé ces dernières années la gestion assurantielle. Pour la MACSF, l’impact sur l’allocation d’actifs s’est fait surtout ressentir à travers les actifs de diversification. « Nous avons surtout augmenté la part de l’immobilier et des actifs non cotés avec pour objectif d’être moins soumis aux fluctuations quotidiennes des marchés financiers », présente Roger Caniard, directeur financier et membre du comité exécutif du groupe MACSF, dans un entretien à Option Finance. Une gestion active des actions « Depuis deux ans, le rendement est obtenu grâce aux actifs de diversification qui font vraiment la différence. Nous menons à ce titre une gestion active de notre portefeuille actions. Cette classe d’actifs qui permet d’obtenir un rendement, grâce aux dividendes, de 3,5% nous semble attractive, mais doit être gérée de façon opportuniste », ajoute-t-il. Dans sa poche actions, la mutuelle essaie de lisser les points d’entrée en investissant régulièrement dans ces titres. « Cela est beaucoup plus facile à réaliser en conservant une gestion en interne, plutôt qu’à travers des OPCVM », explique Roger Caniard. « Enfin, nous n’utilisons pas d’instruments de couverture et nous pilotons directement l’exposition aux actions car la taille de notre portefeuille et nos choix de valeurs nous permettent de rester liquides », ajoute-t-il. Trouver des actifs non corrélés en période de stress de marché Cependant, la diversification des actifs comporte des limites pour la MACSF. D’abord, la corrélation des rendements de ces actifs augmente en période de fort stress sur les marchés, note Roger Caniard, ce qui réduit l’intérêt de la diversification. De fait, « le vrai sujet est de parvenir à trouver des actifs en période de stress qui ne soient pas corrélés aux autres et qui évitent les recorrélations à la baisse », estime le directeur financier. Enfin, la mutuelle ne peut pas aller vers une diversification internationale, même si elle apporte un vrai plus, car tout son passif est en euros. Remontée des taux Par ailleurs, la remontée récente des taux d’intérêt peut apporter une bouffée d’oxygène aux institutionnels, mais seulement pour ceux dont le portefeuille permet des tombées régulières, relève le directeur financier de la MACSF. En effet, il y encore a quelques mois, les institutionnels plébiscitaient une stratégie consistant à allonger la maturité de leur portefeuille afin de ne pas avoir beaucoup de tombées dans un environnement de taux très bas voire négatifs, rappelle Roger Caniard. Ces investisseurs vont devoir désormais porter pendant longtemps des actifs avec des moins-values latentes.
Selon la convention-cadre signée le 3 mars, l’Etat apportera son concours financier lorsque les dépenses annuelles d’indemnisation dépasseront 160 millions d’euros.
Olfa Ghoudi, 40 ans, gérante multigestion et analyste OPC chez AG2R La Mondiale depuis 2008. En ayant fait presque exclusivement sa carrière au sein du groupe de protection sociale, elle apprécie la gestion avec un horizon d’investissement de long terme. Elle porte un intérêt particulier aux rencontres avec les gérants, notamment dans le domaine des petites capitalisations. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Troisième et dernier épisode des talents de la gestion institutionnelle sélectionnés par la rédaction d’Instit Invest. Découvrons à présent quinze profils âgés entre 40 et 45 ans. A la tête d’une direction des investissements, ou sélectionneur de gérants avec près de 20 ans d’expérience, nos investisseurs possèdent une connaissance fine des enjeux des institutionnels et des marchés financiers. Ils ont déjà vécu de nombreuses évolutions dans la pratique de leur métier, et estiment donc ne pas pouvoir prévoir la suite de leur carrière. Mais pour chacun d’entre eux, quitter la gestion financière est inconcevable !
Jean-Philippe Olivier, 44 ans, directeur des investissements, du financement et du cash-management du groupe Coface depuis 2014. Grâce à ses sept années passées au FRR, qui font de lui une figure de la gestion institutionnelle, Jean-Philippe aura influencé plusieurs talents présents dans notre sélection. Désormais, il apprécie l’aspect de stratégie d’entreprise inhérente à sa nouvelle position. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Jean-Claude De Sousa, 44 ans, responsable de la salle de marché de la Coface depuis 2010. Du middle office à la tête de la salle de marché de la Coface, il aura gravi l’ensemble des échelons en sachant rester flexible. Pas étonnant alors qu’il reste ouvert à toute évolution potentielle de carrière pour les prochaines années. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
David Tomi, 41 ans, analyste-gérant actions à la CRPN depuis 2000. Ayant effectué l’ensemble de sa carrière à la Caisse de Retraite complémentaire du Personnel Navigant, il a su perfectionner son expertise, sur un poste alliant sélection de titres vifs et de sélection de gérants. En fin de carrière, il aimerait se rapprocher de sa ville natale, Marseille. Découvrez tout son parcours et ses impressions.