Hervé Azancot, 36 ans, analyste financier senior chez Groupe Pasteur Mutualité depuis 2016. Doté d’une expérience en gestion des risques et en analyse crédit acquise au cœur de la crise financière, Hervé Azancot appréhende son métier d’investisseur institutionnel avec un esprit critique et l’envie de rester généraliste. Il envisage un jour de tenter l’expérience entrepreneuriale. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Cédric Fouché, 38 ans, directeur financier délégué chez Agrica Epargne depuis janvier dernier. Après dix ans passés chez AG2R La Mondiale et des expériences courtes et variées notamment à l’AMF ou encore au sein de Groupe Experia, il appréhende ses nouvelles fonctions chez Agrica Epargne comme la première d’une longue liste à la tête de directions financières, où il espère toujours véhiculer des valeurs humaines. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Cédric Chavot, 36 ans, gérant au sein de l'équipe de diversification de BNP Paribas Cardif depuis 2012. Au sein de ce grand groupe, le premier qu'il a intégré, cet actuaire de formation a déjà pu évoluer à diverses fonctions passant d'ingénieur financier à responsable de l'ingénierie produits. Ce qui lui plait avant tout ? Le contact avec le marché financier et ses problématiques immanentes. Hors de question pour lui donc, de se tourner vers le management pur. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Boris Jacquet, 37 ans, responsable de la gestion financière chez La France Mutualiste depuis 2011. Il a découvert les contraintes d'un grand groupe chez HSBC Assurances, où il a d'ailleurs été confronté à la crise des marchés financiers. Ses fonctions, régies par les normes réglementaires, lui imposent également de faire face à un monde en pleine digitalisation. Malgré sa capacité à gérer sur le long terme, il préfère ne pas trop anticiper l'avenir et se laisser toutes les possibilités d'évolution. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Pierre-Olivier Billard, 36 ans, responsable du département d’allocation stratégique et tactique du FRR depuis 2014. Au cœur de l’investissement de long terme pour le Fonds de Réserve pour les Retraites, Pierre-Olivier Billard apprécie faire prévaloir l’utilité publique sur la recherche de performance. De son poste, il apprécie également pouvoir s’exposer aux innovations comme l’ISR ou le smart beta. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Philippe Gaboriau, 35 ans, directeur général du Fonds de dotation du Musée du Louvre depuis 2014. Doté d’un tempérament entreprenant, Philippe Gaboriau a apprécié, au cours de ses différentes expériences, participer au développement de sociétés. Le Fonds de dotation du Musée du Louvre est, à ce jour, sa plus belle réussite, puisqu’il a su réorganiser le process de gestion d’un institutionnel jusque là peu expérimenté en matière de gestion financière pour le rendre plus réactif et plus diversifié. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Olivier Bonnet, 35 ans, responsable de la sélection des sociétés de gestion à l’ERAFP depuis 2016. Avec une carrière entièrement tournée vers l’ISR, Olivier Bonnet a trouvé à l’ERAFP la possibilité d’exprimer ses convictions au service d’une institution ayant pleinement intégré les enjeux écologiques à sa politique d’investissement. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Linda Yam, 35 ans, chargée de gestion du portefeuille immobilier de l’ERAFP depuis 2011. Après un début de carrière dans les produits de crédit et de taux, elle a pris le risque de changer de spécialité en termes de classe d’actifs. Linda Yam apprécie la variété des expertises à posséder pour exceller en tant qu’investisseur en immobilier. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Nicolas Rocheteau, 35 ans, gérant d’actifs, produits structurés, dérivés et alternatifs chez Natixis Assurances depuis 2008. Ce diplômé de l'Ecole des Mines et formé à la finance de marché a travaillé chez JP Morgan à Londres et pour le groupe BPCE à New York, Boston et Paris. Il s'épanouit aujourd'hui en tant que gérant institutionnel en identifiant les meilleurs gérants et en développant une gestion internalisée performante et réactive. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Olivier Benoist, 39 ans, responsable de la gestion financière à la MACSF depuis 2009. Il a effectué toute sa carrière au sein du service finance de la mutuelle d'assurance des professionnels de santé. Ce qui lui a permis d'exercer presque tous le métiers de ce service et de voir l'encours du portefeuille de la mutuelle passer de 8,5 milliards d'euros en 2001 à 30 milliards d'euros aujourd'hui. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Vincent Cordier, 35 ans, directeur d’investissement du département de gestion déléguée du FRR depuis 2013. A la recherche de réactivité et de technicité dans la gestion, il a trouvé au Fonds de Réserve pour les Retraites la possibilité de s’exposer à des classes d’actifs et des zones géographiques variées. Aujourd’hui responsable de 9 milliards d’euros d’encours, il souhaite poursuivre sa carrière vers un poste de directeur financier au sein d’un institutionnel. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Steven Allain, 39 ans, responsable opérationnel du suivi des placements moyen et long termes des fédérations de retraite complémentaire Agirc et Arrco depuis 2005. Passionné par la macroéconomie, la stratégie d’entreprise et l’économie industrielle, Steven Allain fut, à ses débuts, surpris de découvrir dans la gestion institutionnelle un fort lien avec l’économie réelle. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Rodolphe Caillaux, 39 ans, allocataire d’actifs chez AXA France depuis 2013. Entré en 2004 chez Axa IM, il travaille actuellement chez Axa France sur une quarantaine de portefeuilles, soit environ 130 milliards d’euros sous gestion, de fonds généraux Vie et Retraite et de fonds propres. Dans les années à venir, il espère rester dans la communauté Investissements des entités du groupe AXA. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
La 4ème Journée Nationale des Investisseurs se tiendra le jeudi 30 novembre 2017 à l'Hôtel Salomon de Rothschild. Au programme, des panels sur des thèmes prospectifs et des rencontres de qualité entre institutionnels, fournisseurs de solutions et personnalités.
Inscription sur sur http://www.journeedesinvestisseurs.com
2016 was a year of great change for Ossiam. The ETF provider, founded in 2009, in which Natixis GAM became the majority shareholder shortly after, has taken control of many support functions which had previously been handled by its shareholder. The objective is to be more efficient in benefiting from the massive move on the part of investors to ETFs. Bruno Poulin, chairman of Ossiam, tells NewsManagers about the changes made and his plans for the coming months.
Les investisseurs institutionnels français doivent intégrer dans leur reporting des informations sur la gestion des risques liés au climat et la prise en compte des dimensions environnementales et sociales de leurs investissements. Cette obligation créée par l’article 173 de la loi sur la Transition Énergétique et Écologique s’applique dès aujourd’hui et nécessite un changement de culture et de pratiques important pour tous les investisseurs. C’est pourquoi, Novethic, expert de la finance durable, propose une gamme de formations dédiée.
La Caisse de dépôt et placement du Québec publie aujourd’hui ses résultats financiers pour l’exercice terminé le 31 décembre 2016. Le rendement moyen pondéré annualisé des fonds gérés par la Caisse s'élève à 10,2 % sur cinq ans et à 7,6 % en 2016, selon les résultats financiers de la Caisse pour l’exercice à fin décembre publiés le 24 février. L’actif net atteint 270,7 milliards de dollars, soit une progression de 111,7 milliards sur cinq ans, dont 100 milliards de résultats de placement nets et 11,7 milliards de dollars de dépôts nets de ses clients. En 2016, les résultats de placement nets ont atteint 18,4 milliards et les dépôts nets, 4,3 milliards. Sur cinq ans, l'écart entre le rendement de la Caisse et celui de son portefeuille de référence représente une valeur ajoutée pour ses déposants de plus de 12,3 milliards de dollars. En 2016, l'écart équivaut à 4,4 milliards de dollars de valeur ajoutée. Sur cinq ans, les principaux déposants obtiennent des rendements qui se situent entre 11,4 % et 8,7 % et reflètent leurs politiques de placement, lesquelles diffèrent selon leur tolérance au risque. Pour l’année 2016, leurs rendements s'établissent entre 8,2 % et 6,3 %. Le communiqué précise que le portefeuille Obligations, qui s'élève à plus de 68 milliards de dollars, affiche un rendement de 3,9 % sur cinq ans, supérieur à celui de son indice. L'écart équivaut à 1,6 milliard de valeur ajoutée. Les titres de sociétés ouvertes et fermées et la gestion active des écarts de crédit contribuent tout particulièrement au rendement du portefeuille. En 2016, malgré une hausse des taux d’intérêt en fin d’année, le portefeuille affiche un rendement de 3,1 %. Il profite de la poursuite de déploiement dans la dette des marchés en croissance et du bon rendement des titres de sociétés, particulièrement dans le secteur industriel. Sur la période de cinq ans, le rendement annualisé de l’ensemble du portefeuille de marchés boursiers atteint 14,1 %. En plus de témoigner de la forte progression des marchés au cours de la période, ce rendement, qui surpasse celui des indices, reflète la bonne diversification du portefeuille, la concentration sur les titres de qualité et les choix sélectifs de partenaires dans les marchés en croissance. Les mandats Qualité mondiale, Canada et Marchés en croissance génèrent respectivement des rendements annualisés de 18,6 %, 10,6 % et 8,1 % et une valeur ajoutée de 5,8 milliards de dollars. Pour l’année 2016, le rendement de 4% du mandat Qualité mondiale reflète la dépréciation des devises internationales face au dollar canadien. Le mandat continue d'être beaucoup moins volatil que le marché. Le mandat Canada, avec un rendement de 22,7 %, profite pour sa part d’un marché canadien en forte hausse, poussé par la remontée des prix du pétrole et des matériaux de base et la bonne performance du secteur financier, particulièrement en deuxième moitié d’année. Les trois portefeuilles d’actifs moins liquides – Immeubles, Infrastructures et Placements privés – affichent un rendement annualisé de 12,3 % sur cinq ans. Sur cette période, les investissements réalisés atteignent plus de 60,1 milliards de dollars. En 2016, 2,4 milliards ont été investis dans les marchés en croissance, dont 1,3 milliard en Inde où les perspectives de croissance sont favorables et les réformes structurelles bien entamées. Les portefeuilles d’actifs moins liquides sont au coeur de la stratégie de mondialisation de la Caisse, leur exposition hors Canada atteignant aujourd’hui 70 %, souligne le communiqué.
Interview de Jean-Philippe Naudon, médiateur du RSI qui réagit à un article paru sur Décider et Entreprendre : Le RSI est représenté au sein de la gouvernance d’un OPCVM d’Amundi. Cette représentation signifie-telle que le RSI investit dans cet OPCVM? Quelle est la pertinence, pour le RSI, d’être représenté dans cette structure financière ? Non, le RSI n’investit pas cet OPCVM d’Amundi dont il est, par ailleurs, administrateur. L’intérêt pour le RSI d’assister aux séances du CA de cette structure financière est uniquement de bénéficier d’informations de marché sur les actifs sous-jacents (obligations convertibles), dans le cadre de la gestion de nos réserves. Il s’agit d’un canal d’informations parmi d’autres. Enfin, les jetons de présence perçus par la participation à ce CA sont intégralement reversés au régime complémentaire retraite des artisans et des commerçants. Pouvez-vous nous indiquer quels sont les montants d’actifs placés par le RSI? Dans quels véhicules financiers investissez-vous? D’où viennent ces sommes? Qui en contrôle l’utilisation ? Le RSI est un investisseur institutionnel qui agit en conformité à une réglementation stricte en matière de placement d’actifs issus des cotisations sociales obligatoires. Les actifs placés par le régime complémentaire des artisans et des commerçants (RCI) et le régime d’invalidité-décès, fonctionnant, rappelons-le, tous deux en répartition provisionnée, s’élèvent, au 31/12/2016, à 17,8 Md€. Les investissements sont largement diversifiés, dans un souci de maîtrise des risques de marchés et se décomposent en 10% en immobilier, 33% en actions, 47% en obligations, 10% en monétaire. Ces réserves correspondent aux excédents techniques cumulés, c’est à dire la différence entre les cotisations encaissées et le paiement des pensions et des charges de gestion, et au rendement financier de ces excédents. La gestion des réserves et le pilotage financiers de ces régimes sont développés dans la publication l’Essentiel du RSI en chiffres (https://www.rsi.fr/chiffres.html, pages 196 à 204). Tous les placements réalisés par le RSI sont décidés par des administrateurs nationaux élus, représentants leurs pairs, artisans et commerçants. Ces administrateurs siègent au sein de la Commission des placements émanant du Conseil d’administration. Comme les autres administrateurs du RSI, ils sont élus au suffrage universel direct tous les six ans. Les dernières élections ont eu lieu en 2012 et les prochaines sont attendues pour 2018. Les décisions de cette commission sont strictement encadrées par la réglementation (Décret n° 2002-1314 du 25 octobre 2002, Arrêté du 9 février 2012 portant approbation du règlement du régime complémentaire obligatoire d’assurance vieillesse des professions artisanales, industrielles et commerciales), sont contrôlés, d’abord, en interne par un contrôleur financier indépendant puis par un contrôleur général économique et financier dépendant du Ministère de l’Economie et des Finances et par des représentants des Ministères des affaires sociales et du Budget qui siègent à cette commission. La gestion des placements est également contrôlée une fois par an par un audit externe (cette mesure va au-delà des prérequis réglementaires actuels) et peut faire l’objet de missions de contrôle par l’Inspection générale des finances, l’Inspection générale des affaires sociales ou la Cour des comptes. La Cour des Comptes a d’ailleurs souligné la rigueur de la gestion des réserves par le RSI dans son rapport sur la sécurité sociale de 2014 (chapitre XVI, page 482 du rapport) : « Le RSI s’est imposé des règles de gestion qui respectent, voire sont parfois plus rigoureuses que celles qu’impose la législation en la matière… La gestion elle-même tient compte des obligations de décaissement et des objectifs de durée de vie du régime, le rendement recherché découlant du choix d’une exposition limitée au risque. ». Enfin, il est précisé que la gestion des réserves par le RSI a été certifiée ISO 9001 dès 2008. Le RSI fait l’objet de beaucoup de passions. Le sujet des placements financiers du régime n’en est lui-même pas exempt. Comprenez-vous l’agacement de certains cotisants du régime? Que souhaitez-vous leur répondre ? Cette question revêt un caractère politique qui va bien au-delà de la question des placements financiers du régime de retraite complémentaire. L’agacement de certains cotisants du régime est à mettre en lien avec le poids des cotisations qu’ils jugent excessif. Pourtant ces cotisations sociales des indépendants sont moindres, d’au moins un tiers, à celles qui seraient acquittées si l’indépendant était affilié au régime général. Cette problématique des cotisations occulte très souvent les prestations sociales servies par le RSI, dont c’est la mission fondamentale. Ainsi, il faut donc rappeler que les placements financiers sont nécessaires au pilotage des régimes complémentaires qui fonctionnent, comme rappelé ci-dessus, en répartition provisionnée ce qui garantit aux artisans et commerçants, d’une part, le versement de leur pension de retraite complémentaire jusqu’à la fin de leur vie avec, d’autre part, un rendement du régime pour les actifs (estimé par le rapport entre la valeur de service et le revenu de référence) à 6,8 %, supérieur à celui offert par la plupart des autres régimes et notamment l’ARRCO. Depuis le rapport de la Cour des Comptes de 2012 qui portait sur la période compliquée des années 2008 -2011, le RSI est régulièrement vilipendé et sa gestion est mise en cause. Continuer à le faire aujourd’hui, c’est sans fondement sérieux. Le RSI a mis en œuvre de nombreuses réformes qui ont porté leurs fruits, notamment dans la normalisation des procédures de gestion du recouvrement impliquant également les Urssaf. Il est dommage qu’elles ne soient pas perçues comme des avancées positives par les assurés. Nous pourrions citer la mise en œuvre d’un bouquet de télé service accessible par « mon compte RSI », la modification du calcul et du paiement des cotisations (réforme du 3 en 1) qui est qualifiée comme étant une réussite par les cotisants et leurs experts comptables, la baisse des cotisations minimales pour la maladie et le régime complémentaire de retraite. Il faut également ajouter les améliorations apportées à la protection sociale avec la validation de 3 trimestres par an pour les chefs d’entreprise ayant opté pour le paiement d’une cotisation forfaitaire. L’objectif du RSI est d’obtenir le passage à 4 trimestres.
Romain Fitoussi, 39 ans, responsable des investissements, analyse et pilotage chez Mutex depuis 2016. Avant d'intégrer le monde des investisseurs institutionnels chez Mutex et BNP Paribas Cardif, Romain Fitoussi s'est essayé à différents métiers en lien avec l'ingénierie financière, que ce soit au sein d'un cabinet de conseil, d'un hedge funds, ou d'une banque d'affaires à Londres.
p { margin-bottom: 0.25cm; line-height: 120%; } Pioneer is preparing an Italian individual savings plan (piano individuale di risparmio, PIR) to invest in equities, Francesca Ciceri, head for institutional and wholesale distribution at Pioneer Investments, says in an interview with Bluerating. The asset management firm, now in a phase of acquisition by Amundi, has already launched a first diversified PIR. These instruments are designed to incite Italians to save over the long term and to channel savings into Italian businesses.
Pioneer prépare un plan individuel d’épargne italien (piano individuale di risparmio ou PIR) investi en actions, a indiqué Francesca Ciceri, responsable distribution institutionnelle & wholesale de Pioneer Investments, dans une interview à Bluerating. La société de gestion, en phase d’acquisition par Amundi, a déjà lancé un premier PIR diversifié. Ces instruments ont été conçus pour inciter les Italiens à épargner sur le long terme et canaliser cette épargne vers les entreprises italiennes.
La société foncière Gecina vient de louer les derniers locaux qui lui restaient dans le programme Dock-en-Seine à Saint-Ouen. L’heureux locataire des 8.700 m2 encore vides construits à plus de 10.000 euros le m2 n’est autre que le RSI. Le régime des indépendants devrait y installer sa caisse régionale parisienne, en application des redéploiements géographiques décidés par la Convention d’Objectifs et de Gestion. Mais combien ça coûte, Saint-Ouen? Officiellement, Gecina avance une rentabilité de son opération à 7,8%. Les petits malins feront les calculs sur le coût du loyer que le RSI va acquitter pour installer ses collaborateurs dans ce bâtiment ultra-moderne. On notera simplement que les prix affichés pour cette opération situe le m2 annuel hors taxe et hors charge entre 250 et 300€. Assez logiquement, on déduira donc que le loyer annuel se situera autour de 2,5 millions €. Pourquoi le silence du RSI sur ces chiffrages est perturbant On notera que le RSI ne communique pas sur le coût de ces opérations. Ce silence est, de notre point de vue, maladroit dans la mesure où il nourrit le sentiment que le régime a des choses à cacher sur une question pourtant très sensible. On se souvient en effet qu’en 2014 la Cour des Comptes avait consacré un chapitre de son rapport sur la sécurité sociale au dossier de l’immobilier du RSI. Elle avait à l’époque pointé que le RSI employait 6.000 collaborateurs environ, mais disposait de plus de 150.000m2 pour les faire travailler, soit la bagatelle de 25 m2 par collaborateur. Pas mal! Voici ce qu’elle disait alors : La fusion des caisses a partiellement entrainé la libération de surfaces de bureaux et la réinstallation d’équipes, généralement sur un site unifié. En 2005, la surface hors œuvre nette (SHON) gérée par les trois caisses nationales préexistantes au RSI atteignait 167 000 m² pour 226 sites. En 2012, un nouveau recensement mené conjointement par le RSI et l’UCANSS a établi une surface SHON occupée égale à 152 650 m². La réduction des surfaces depuis 2006 était alors de 14 350 m², soit un recul encore limité à 8,6 %. À fin 2013, 92 sites sur les 118 à céder avaient été vendus. Selon le RSI, sur les 26 sites restants, 12 avaient fait l’objet d’une offre à fin avril 2014. Dans l’hypothèse où l’ensemble des 26 sites non encore cédés serait vendu, les surfaces occupées s’établiraient à 116 650 m², soit alors 43 % de réduction par rapport à la situation initiale. Lire la suite
Il y aura un avant et un après IFRS9 pour le marché des ETF en Europe. Cette réforme comptable qui doit être mise en application en janvier 2018, pourrait sonner la fin de son utilisation chez les institutionnels, alors pourtant qu’ils sont aujourd’hui les plus friands utilisateurs de ces fonds cotés. Invité au 9ème Forum ETF et Gestion indicielle de l’Agefi qui se tenait à Paris ce 22 février 2017, Patrick de Cambourg, président de l’Autorité des normes comptables, n’a pas offert de perspective réjouissante aux promoteurs d’ETF. En termes de traitement comptable en effet, et au regard de la manière dont sont utilisés les ETF par les investisseurs institutionnels, leur détention pourrait causer une plus grande volatilité des comptes de résultats. «La classification de ces instruments va changer. Aujourd’hui, les actifs financiers de manière générale sont classés selon la durée de détention (à maturité, pour le trading, ou disponible à la vente). Demain, ils seront classés soit par catégorie d’instrument de dette, soit par instrument de capital propre. Les ETF seront, eux, considérés comme un instrument de dette en raison de leur caractère rachetable », explique Patrick de Cambourg. Et aucune distinction ne sera faite en fonction des sous-jacents, c’est-à-dire qu’un ETF obligataire sera traité comme un ETF actions. «Ensuite, dans la plupart des cas, les ETF ne passeront pas le test SPPI qui permet à un instrument de dette d'être en coût amorti. Ils devraient donc être comptabilisés en juste valeur par le compte de résultat, ce qui conduira à une grande volatilité des comptes de résultats. L'échec au test SPPI peut aussi mener à une comptabilisation en OCI (other comprehensive income) , une catégorie intermédiaire du compte de résultat où on met la plus-value latente, mais alors il le sera définitivement et ne pourra jamais revenir dans le compte de résultat». Une situation qui pourrait affecter les investisseurs de long terme comme ceux qui couvrent leur passif de long terme, de type provisions de réhabilitation des usines nucléaires, en investissant pour 30 ou 40 ans dans ce type d’actifs. Selon Patrick de Cambourg, les assureurs sont exemptés temporairement de cette réforme IFRS9, mais pas les bancassureurs. Des discussions sont toutefois en cours pour qu’elles soient exclues également. «La commission européenne hésite car l’Allemagne bloque», explique Patrick de Cambourg. Par ailleurs, les interprétations de la norme comptable peuvent parfois varier selon les pays .
La Caisse des Dépôts a lancé le 22 février sa première obligation verte d’un montant de 500 millions d'euros et d’une maturité de 5 ans. Les fonds levés grâce à cette opération permettront de financer trois secteurs : l’immobilier performant (neuf ou réhabilitation lourde), les énergies renouvelables et la dépollution de sites.
Laurence Massot-Delorme, 52 ans, devient directrice de la trésorerie et corporate finance de Generali France après avoir exercé chez l’assureur à Trieste, en tant que Head Office Corporate Finance & Treasury. Diplômée de l’ICS Bégué, Laurence Massot-Delorme débute à la Banque Worms en 1988, aux services comptables et financiers avant d’être promue en 1993, au poste de contrôleuse Front Office de la salle des marchés. En 1998, elle rejoint Generali Finances en tant que manager du Middle Office. Elle poursuit sa carrière chez l’assureur italien en 2003 où elle prend la responsabilité de la trésorerie groupe de Generali France puis du Cash Management et du Reporting. Depuis 2014, elle était Head Office Corporate Finance & Treasury, en charge du projet stratégique du pilotage de la trésorerie.
Le conseil d’administration du 22 février de CNP Assurances a arrêté l’ordre du jour de l’assemblée générale mixte des actionnaires convoquée le 13 avril 2017. Dans le cadre des résolutions proposées à l’assemblée générale, figure la nomination ou le renouvellement du mandat de 7 administrateurs : Sopassure, Virginie Chapron du Jeu, Delphine de Chaisemartin, Rose-Marie Van Lerberghe, l’Etat, Jean-Paul Faugère et Frédéric Avenir. Si l’assemblée générale adopte ces résolutions, le conseil d’administration entend reconduire les dirigeants mandataires sociaux Jean-Paul Faugère et Frédéric Lavenir dans leurs responsabilités respectives de président du conseil d’administration et de directeur général de CNP Assurances. A cet effet, un conseil d’administration se tiendra à l’issue de l’assemblée générale.
Cedrus Partners souhaite recruter deux chargés de relations auprès des institutionnels, un sélectionneur de fonds et un expert en problématiques de retraites et fonds de pension.
Filippo Di Naro a quitté Banca Esperia, la banque privée de Mediobanca qu’il avait rejointe en 2009 et où il était administrateur délégué et directeur des investissements de la société de gestion Duemme Sgr, rapporte Milano Finanza. L’intéressé aurait accepté le poste de directeur des investissements d’Anima. Cette arrivée intervient à quelques mois de l’intégration d’Anima et de Banco Posta Fondi, la société de gestion de Poste Italiane.
ALG Credits, filiale d’ALG Finance spécialisée dans le courtage en crédit pour particuliers et professionnels, a annoncé hier le rachat pour un montant non dévoilé de deux agences de regroupement de crédits de la franchise Crédit Conseil Finance (2CF), l’une à Mérignac, et l’autre à Andernos-les-Bains, en Gironde. Ce rachat intervient dans une perspective de hausse des taux de crédits amenée à faire baisser les demandes de rachat de crédit immobilier. L’entreprise poursuit ainsi son développement axé sur le numérique et la proximité.
Michel Mottet quitte la direction générale de l’UNMI, union technique de 80 mutuelles, en partant à la retraite. Sur la proposition du président Michel Liautard et de Michel Mottet, le conseil d’administration a nommé comme remplaçante Loredana Maier, actuelle directrice juridique. Sa prise de fonction est effective en février. Michel Mottet, en tant que directeur général délégué, l’accompagnera jusqu’en juin prochain. Diplômée d’un Master 2 de droit des affaires de l’université de Paris Descartes et d’un magistère de droit international et européen de l’université de Paris Nanterre, Loredana Maier débute sa carrière dans la société de recouvrement MCS. Puis elle rejoint la Mutuelle Générale de la Police, en tant que juriste. Elle en est nommée responsable juridique quatre ans plus tard. Elle participe, à ce titre, au déploiement de la stratégie de la mutuelle. Elle entre à l’UNMI en avril 2016, en tant que directrice juridique et conformité. Elle veille à la bonne gouvernance de l’union. Membre du comité de direction, elle participe aux décisions stratégiques et à leur mise en oeuvre aux cotés de Michel Mottet.