Dans le cadre du questionnaire des Couronnes Instit Invest 2016, le Groupe Humanis a dévoilé ses objectifs en matière de financement de l'économie et des actifs réels, des infrastructures au private equity, en passant par les Euro-PP et l'immobilier. La dimension stratégique des investissements en private equity, au delà de leur apport financier, permet notamment à Humanis d'effectuer des veilles sur des secteurs connexes à celui de la protection sociale.
Thibaud Sybillin, 32 ans, analyste fonds de pension au sein du groupe Total depuis 2016. Après avoir acquis une solide expérience de sélectionneur de fonds pour le compte de l'ERAFP, il a récemment fait le choix de rejoindre le groupe Total, pour suivre l'évolution des fonds de pension de la multinationale. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Romain Durand, 33 ans, directeur des investissements chez Sham, depuis 2012. Curieux et touche à tout, il a trouvé sa voie dans la gestion d'actifs. Pour preuve, il gère aujourd'hui un portefeuille de près de 2 milliards d'euros. Mais ce Lyonnais est avant tout fier d'avoir trouvé un métier qui fasse sens dans l'économie et sur les marchés. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Btissam Jadar, 34 ans, analyste financière chez Groupe Pasteur Mutualité depuis 2012. Après une formation et un début de carrière dans le monde des sciences dures, Btissam Jadar a fait le choix de reprendre ses études afin d'évoluer dans la gestion d'actifs. Pari gagné. Aujourd'hui, elle suit l'évolution de toutes les classes d'actifs du portefeuille d'une institution qui pèse plus d'un milliard d'euros d'encours. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Raja Kchia, 34 ans, multigérante chez Agicam depuis 2013. Spécialiste des actions américaines et des obligations investment grade et high yield, elle travaille également sur les fonds de prêt à l'économie. Elle apprécie la richesse intellectuelle de son métier en constante évolution. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Aurélie Ferey, 34 ans, gestionnaire d'actifs à L'Auxiliaire depuis 2011. Affectionnant particulièrement sa profession qu'elle se voit toujours exercer dans plusieurs années, elle essaie d'en étudier tous les pans et commence d'ailleurs à s'intéresser aux problématiques ISR. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Sonia Martin-Ducasse, 35 ans, responsable du département placements chez Malakoff Médéric depuis 2016. En charge actuellement d'un portefeuille retraite complémentaire de 6 milliards d'euros, elle souhaite avant tout "œuvrer pour l'intérêt général". Sa source d'inspiration : Aurélie Dupont et la danse classique. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Shahin Toussi, 29 ans, gérant d'actifs chez Natixis Assurances depuis 2014. Ce jeune gérant participe à la stratégie et l'allocation de la poche actions. Passionné par les marchés financiers, il se voit plus tard gérer un fonds actions pour le compte d'un assureur. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
La MACSF, la mutuelle d’assurance des professionnels de la santé, recherche un ingénieur financier (en CDI) pour rejoindre le service « Actuariat Groupe » de la direction « Pilotage et Risques ». La principale mission consiste à participer à la modélisation des actifs financiers et à la gestion actif-passif. Il s’agit également de contribuer à la conception et à la maintenance d’un outil d’optimisation automatique de sélection des fonds en unités de compte en support, à la souscription des contrats ou aux arbitrages des sociétaires entre fonds. Le candidat devra également contribuer à la conception et à l'évolution des outils de génération des scénarios économiques, paramétrer ces générateurs et produire les scénarios stochastiques nécessaires aux besoins de modélisation financière du groupe. Enfin, il devra travailler sur les calculs réglementaires Solvabilité 2 relatifs aux actifs financiers, sur la projection des portefeuilles d’actifs financiers dans le cadre de l’ORSA et la mise en place d’un suivi des risques financiers et actif-passif d’un point de vue Solvabilité 2. Voir l’offre
Le pôle d’assurance de BNP Paribas a annoncé aujourd’hui la nomination de Fabrice Bagne à la fonction de directeur général pour la France. Il est placé sous la responsabilité de Virginie Korniloff, directeur général adjoint, responsable des marchés domestiques de BNP Paribas Cardif. Cette dernière, qui assurait la fonction de responsable de BNP Paribas Cardif France, prend la direction des marchés domestiques (France, Italie et Luxembourg). Fabrice Bagne a effectué la majeure partie de sa carrière au sein du Groupe BNP Paribas. Depuis 2014, il était directeur de Cardif Patrimoine, pôle dédié à la clientèle patrimoniale de BNP Paribas Cardif.
Paul Gasly, 33 ans, responsable de la sélection de fonds chez Humanis et multigérant chez Humanis Gestion d'Actifs. Ayant vécu la création du groupe Humanis au début de sa carrière, il a pu rapidement prendre conscience des enjeux économiques et réglementaires du secteur de la protection sociale. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Baptiste Buisson, 34 ans, directeur adjoint des investissements d'Aviva France depuis 2014. Diplômé du master 222 en gestion d'actifs de Paris-Dauphine, il a fait ses premières armes chez AXA avant de rejoindre Aviva en 2009. Où se voit-il dans dix ? Pourquoi pas directeur de la politique d’investissement d’un institutionnel. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
La rédaction d’Instit Invest vous présente une sélection de près de 40 profils en 3 épisodes, un par semaine, en commençant par ceux de moins de 35 ans. Qui sont les jeunes talents de la communauté institutionnelle, déjà reconnus ou prometteurs ? Avec la soif de démontrer leurs compétences, les plus jeunes de notre sélection ont déjà des responsabilités financières importantes. Certains ont même déjà en charge la gestion de portefeuilles pesant plusieurs milliards d'euros… Appréciant l’absence de routine au sein de la profession, ils soulignent la variété et la complexité des problèmes comme source d’enrichissement personnel. Nos douze profils admettent avoir encore à apprendre de leurs supérieurs, dont beaucoup sont considérés comme leurs mentors. A plus long terme, certains se voient à la tête d’une institution, d’autres dans la gestion d’actifs…
Philippe Rey, 33 ans, directeur des investissements de l'UMR depuis 2012. Ce jeune nantais a aujourd'hui en charge la gestion d'un portefeuille de près de 9,5 milliards d'euros. Conscient de la diversité et de l'évolution du métier qu'il exerce aujourd'hui, il se dit prêt à relever les défis qui lui incombent, notamment en termes de gestion du risque, de rigueur financière et d'excellence opérationnelle. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Omar Hamaoui, 34 ans, responsable de la modélisation ALM et de l’allocation stratégique chez Pro BTP depuis 2012. Avoir le soutien de ses proches est pour lui source d'inspiration dans son parcours. Ingénieur et actuaire de formation, il appréhende son métier sous l'angle du service aux adhérents. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Loris Vidal, 30 ans, analyste crédit obligataire chez Apicil depuis 2015. Fort d'une expérience internationale dans l'audit des fonds d'investissement au Luxembourg, Loris Vidal souhaite désormais affiner son expertise en matière d'analyse obligataire après de Philippe Frémond, et souhaiterait à l'avenir se spécialiser sur un secteur d'activité. Découvrez tout son parcours et ses impressions.
Ardian a annoncé le 17 février la signature d’un accord portant sur l’acquisition de six actifs détenus parle fonds immobilier italien Cloe géré par Prelios SGR. Il s’agit de la première transaction réalisée en Italie par le fonds Ardian Real Estate Europe Fund (AREEF), souligne un communiqué. Elle intervient dans la foulée de l’acquisition de Wappenhalle, un ensemble de bureaux et un centre d’affaires situé à Munich, en novembre 2016. Le vendeur Prelios SGR est un gérant de portefeuilles immobiliers de premier plan en Italie qui gère 33 fonds dont l’encours total avoisine les 4 milliards d’euros. Cette transaction comprend l’acquisition de six immeubles de bureaux pour une surface totale de 91000 m² détenus par le fonds Cloe, actif depuis 2004. Trois actifs sont situés à Milan (Corso Italia 13, Via Washington 70, Strada 4 Palazzo A Assago), deux sont à Rome (Via Colombo 80, Via V. Veneto 89) et un dernier actif de petite taille est à Bari. Les acquisitions d’actifs Core Plus s’inscrivent parfaitement dans la stratégie d’investissement d’Ardian Real Estate qui cible en priorité les grandes villes des trois économies les plus dynamiques de la zone euro – à savoir l’Allemagne, la France et l’Italie –, où Ardian dispose déjà d’une solide expérience en matière d’investissement direct, rappelle le communiqué.
Hasard du calendrier, la MACSF (Mutuelle d’Assurance du Corps de Santé Français) a été citée dans deux opérations en janvier. Tikehau Capital, nouvelle société mère, d’abord : « La société d’investissement Tikehau Capital Partners (TCP) et sa filiale cotée Salvepar fusionnent, explique Roger Caniard, directeur financier de la MACSF. Nous sommes présents à leurs côtés depuis 2013 et notre participation reste stable à environ 15 %, avec les convertibles. Le groupe Tikehau pèse maintenant 1,3 milliard d’euros de fonds propres. » Comme Château Lascombes, la ligne est traitée en titres de participation (22 % de charge sous Solvabilité 2). Mais Roger Caniard suit de près le dossier. Son TRI (taux de rentabilité interne) ne doit guère excéder les 8 %, la MACSF ayant été sollicitée par BNP Paribas pour investir alors que Tikehau avait déjà une taille importante. « Nous sommes le troisième actionnaire de Tikehau Capital, souligne le directeur financier qui entend soutenir – au minimum cinq ans – le développement de la société. « Le dividende est d’au moins 3 % par an. Ce n’est pas extrêmement relutif au regard du taux net de frais de gestion (à 0,50 %) de notre principal contrat d’assurance-vie, 2,40 %, mais le niveau de risque est faible. » Convictions AM ensuite. L’entrée au capital de la MACSF, aux côtés de La Financière de l’Echiquier et du groupe La Française, n’est pas un investissement important, mais « toutes les conditions étaient réunies, remarque Roger Caniard. Nous avons toujours eu un œil sur la gestion d’actifs : nous étions dans La Française des Placements jusqu’à sa vente au Crédit Mutuel Nord Europe – et retrouvons aujourd’hui des membres fondateurs. Nous nous associons, à hauteur de 10 %, au retournement de Convictions AM qui n’a plus que 160 millions d’euros sous gestion. Si cela réussit, le TRI sera bien plus important que dans Tikehau. » Pour la mutuelle, qui compte plus de 950.000 sociétaires, l’objectif est d’aller chercher du rendement par la diversification. Ainsi, le non-coté représente environ 2,5 % de ses 21 milliards d’euros d’actifs. Le groupe, qui compte 71 % des médecins libéraux parmi ses sociétaires, a aussi investi dans les cliniques de Vivalto Santé – « avec des espoirs de rentabilité significatifs et dans le cadre d’un actionnariat médical très important », note le directeur financier. Pousser les unités de compte Le coté, lui, reste à hauteur de 6 %, mais « géré de manière de plus en plus dynamique depuis deux ou trois ans, toujours en interne. Compte tenu du niveau de l’OAT et de l’immobilisation en capital nécessaire pour générer un million d’euros de produits financiers, mieux vaut réaliser des plus-values sur les actions en immobilisant peu de capital : il n’y a pas d’intérêt à s’inscrire dans le long terme », prévient-il. Ainsi, la MACSF prend soin de son fonds euros dont le rendement est condamné à la baisse, mais auquel les Français restent attachés. Son objectif est de maintenir l’écart avec la moyenne du marché (1,95 %). Mais l’intérêt de tous les assureurs-vie est de pousser les unités de compte (UC). « Notre plan stratégique 2020 met l’accent sur les transferts Fourgous (transformer un contrat mono en multisupport avec l’antériorité fiscale, NDLR), rappelle Roger Caniard. En 2016, cela a représenté 822 millions d’euros. Si nous doublons ce montant cette année, ce serait un beau succès. » Dans le même temps, la MACSF a décidé de faire évoluer les profils et certains supports dans sa gamme. Outre le fonds euros et à côté du « profil libre » (un tiers des sociétaires), la mutuelle propose trois profils permanents : Sécurité (avec 20 % d’UC), Equilibré (50 %) et Dynamique (80 %). « Pour des clients prudents qui choisissent 80 % de fonds euros, on limite aussi les risques sur les 20 % restant avec nos nouveaux profils à faible volatilité », souligne Roger Caniard. Les deux autres profils sont ouverts au DWS top dividende (Deutsche Bank) : « Notre premier fonds actions en volumes, très performant sur le long terme et peu volatil », mais « pour réduire la volatilité, nous faisons également monter en puissance le JPM Global Income A (JPMorgan, NDLR), précise-t-il. Par ailleurs, nous proposons toujours le fonds Carmignac Patrimoine A mais, comme notre support Médi Emergents (Amundi), nous le réservons à une clientèle patrimoniale car il nécessite un conseil et un choix convaincu ». Mieux vaut prévenir que guérir.
L’américain Kraft Heinz a renoncé dimanche à racheter le néerlandais Unilever, regrettant que son porjet ait été éventé vendredi. Le géant anglo-néerlandais de la grande consommation avait repoussé cette offre de fusion à 143 milliards de dollars (134 milliards d’euros). Le groupe «rejette la proposition qui n’a aucun intérêt, qu’il soit financier ou stratégique, pour les actionnaires d’Unilever. Unilever ne voit pas de base pour de nouvelles discussions», déclarait-il dans un communiqué vendredi.
Un tribunal a invalidé la reconnaissance de l’union économique et sociale Covéa. Le groupe qui rassemble la GMF, MAAF et MMA se dit déterminé à poursuivre la construction de «l’entreprise unique ».
Le Parlement européen a demandé jeudi à la Commission européenne de définir des normes juridiques et éthiques applicables aux robots qui devraient de plus en plus remplacer les humains dans certaines de leurs tâches au cours des décennies à venir. Véhicules autonomes, drones, robots médicaux ou de soins à la personne, les domaines dans lesquels intervient l’intelligence artificielle se multiplient, souligne la résolution élaborée par la social-démocrate luxembourgeoise Mady Delvaux et adoptée par 396 voix contre 123 et 85 abstentions.
La banque UBS France a été mise en examen pour harcèlement moral, les juges la soupçonnant d’avoir voulu faire pression sur un lanceur d’alerte à l’origine des révélations sur le système présumé de fraude fiscale dont elle est accusée, a appris mercredi l’AFP de sources concordantes. La banque, déjà poursuivie pour subornation de témoin dans cette affaire, a été mise en examen le 8 février de ce nouveau chef, a précisé une des sources.Cette décision des juges d’instruction «démontre la réalité de mes découvertes, les pressions que j’ai subies et leur conséquence depuis 2009 sur ma vie de tous les jours», a déclaré à l’AFP le lanceur d’alerte Nicolas Forissier. UBS France est également poursuivie depuis juillet pour harcèlement moral à l’encontre d’une ancienne cadre de la banque, la lanceuse d’alerte Stéphanie Gibaud.Cette nouvelle mise en examen intervient alors que le parquet national financier (PNF) a demandé en juin le renvoi en procès de la maison-mère suisse UBS AG et de sa filiale française, accusées d’avoir mis en place une fraude fiscale «systématique» au profit de contribuables français. Des négociations sont actuellement en cours entre la banque et le PNF afin d'étudier la possibilité de mettre en place une convention judiciaire d’intérêt public (CJIP), une nouvelle procédure qui permet à une entreprise poursuivie pour corruption et/ou blanchiment de fraude fiscale de négocier une amende, sans aller en procès ni plaider coupable. «Les discussions sont toujours en cours, mais à un stade qui reste encore informel», a indiqué mercredi soir à l’AFP une source proche du dossier.
Mapfre Asset Management (Mapfre AM), la société de gestion de l’assureur espagnol Mapfre, a annoncé hier le lancement du fonds Good Governance, un nouveau véhicule qui combine investissement dans des titres « value » et bonne gouvernance d’entreprise, selon un communiqué. Ce lancement intervient alors que deux études académiques de l’Université de Sienne en Italie et de la Cranfield School of Management au Royaume-Uni ont démontré que les investissements dans des entreprises socialement responsables et disposant d’une bonne gouvernance sont plus rentables à long terme, précise la société de gestion.L’étude de l’Université de Sienne avance en effet que les entreprises arrivant en tête des classements en termes de bonne gouvernance affichent des meilleurs taux de rendement sur capitaux, dégagent des meilleurs bénéfices et une meilleure croissance des marges. La Cranfield School of Management arrive à une conclusion similaire après avoir analysé 357 entreprises non financières de 15 pays européens affichant une capitalisation boursière supérieure à 5 milliards d’euros. « Les entreprises ayant une bonne gouvernance et une qualité élevée de gestion ont un comportement boursier bien plus positif », juge l’étude. C’est dans ce contexte que Mapfre AM a décidé de lancer son fonds Good Governance, un nouveau véhicule qui sera disponible aux investisseurs à travers les plateformes d’Inversis et d’Allfunds. Ce nouveau fonds s’appuiera sur une nouvelle approche d’investissement socialement responsable et s’intégrera dans la sicav luxembourgeoise de la société de gestion espagnole. L’objectif sera de générer des rendements positifs sur le long terme pour les investisseurs.
Pour faire face à la complexification croissante de son métier, le DAF du futur devra s’imposer en manager d’hommes polyvalent et innovant, tout en conservant son rôle de technicien du chiffre.
Les actifs des régimes à cotisations définies augmentent deux fois plus vite que ceux des régimes à prestations définies depuis 2006, d'après une étude menée par Willis Towers Watson.
Le groupe Crédit agricole a annoncé des résultats 2016 en hausse. Les encours en assurance vie progressent de 3,5% et le bancassureur gagne des clients en dommages.
La montée en puissance des fonds indiciels cotés (ou ETF) suscite des interrogations voire de l’inquiétude au sein des régulateurs. Dans une étude de 32 pages réalisée sur le marché français, l’Autorité des marchés financiers (AMF) a décidé d’analyser les conséquences de l’envolée de ces produits d’investissements sur la liquidité et la stabilité des marchés. « Sous l’influence d’investisseurs à la recherche de rendements et de produits à faibles coûts, les marché des ETF a connu, ces quatre dernières années, un essor important dont témoigne une progression annuelle des encours mondiaux de 20% », observe le régulateur hexagonal. De fait, les ETF représentent désormais plus de 2.800 milliards d’euros d’actifs sous gestion, soit 7% des encours de la gestion collective mondiale. Un poids croissant qui n’est pas sans poser quelque problème. « Différents épisodes, tels que le décrochage des ETF américains ou l’impact de la fermeture des bourses grecques à l’été 2015, montrent toutefois que les risques associés sur la liquidité et la stabilité des marchés, notamment des sous-jacents, demeurent mal évalués », estime ainsi l’AMF. Dans son étude, qui intervient en parallèle des réflexions existantes au niveau international, le régulateur français souhaite donc apporter un éclairage sur ces questions, en analysant le marché français. Actuellement, le marché des ETF cotés sur Euronext Paris se compose de 477 fonds pour un encours sous gestion total de 103 milliards d’euros à fin 2016, en hausse de 66% par rapport à 2014. De prime abord, l’AMF se veut plutôt rassurant sur l’impact des ETF sur les marchés financiers. Ainsi, les résultats de l’étude montrent, en premier lieu, que « les mécanismes de court-circuits en vigueur sur Euronext Paris permettent de contenir le risque d’écartement massif entre le prix négocié de l’ETF et la valeur liquidative instantanée du panier sous-jacent », juge L’AMF. En outre, le régulateur estime que « les taux d’emprise des ETF sur le marché parisien ne semblent pas suffisants pour avoir seuls, en cas de retrait massif, un impact significatif sur leurs marchés sous-jacents ». Enfin, l’institution avance que « les mouvements de souscription / rachats de parts d’ETF semblent contra-cyliques, jouant ainsi davantage un rôle d’amortisseur que d’amplificateur des grands mouvements de cours ».Malgré ces constats plutôt rassurants pour l’industrie des ETF, l’AMF entend pourtant faire preuve de prudence. « Il convient néanmoins de demeurer vigilant si l’attrait pour ces produits se confirme notamment en période de marchés stressés », avance le régulateur. Et pour cause. « Durant ces périodes, les prix des parts des ETF sont susceptibles de connaître une importante décote et les effets de corrélation peuvent amplifier la volatilité sur les marchés sous-jacents », avertit L’AMF.
Dévoilé en mai 2016, le projet de fusion entre CCMO Mutuelle et Groupe Smiso Mutuelle des Cadres (GSMC) est abandonné. GSMC aurait mis un terme aux discussions en invoquant des « problèmes de gouvernance » quand bien même le projet en était encore au stade de consultation des instances représentatives du personnel. SI CCMO s’oriente aujourd’hui vers un partenariat avec Groupama, sans passer par la création d’une nouvelle structure juridique, GSMC n’a à ce jour pas annoncé de nouveau projet de rapprochement. GSMC avait quitté il y a quelques années le giron du groupe paritaire Humanis, rappelle-t-on. Selon la dernière édition du Top 30 des mutuelles de l’Argus de l’assurance, CCMO Mutuelle affichait un chiffre d’affaires de 107 millions d’euros (données 2015), se plaçant au 29 ème rang du classement. GMSC, qui n’a pas commuiqué ses résultats, n’indique sur son site que 109 millions d’euros de «prestations versées». Le projet de ces deux mutuelles de taille comparable se caractérisait notamment une grande complémentarité géographique. CCMO Mutuelle est basée à Beauvais et a une forte présence en Picardie ainsi qu’en région parisienne tandis que la lilloise GSMC couvre le Nord-Pas-de-Calais.
Jocelyn Waroux a succédé à Anne-Marie Cozien le 1er janvier 2017 en qualité de directeur général de MFP Services, union de mutuelles issues des fonctions publiques d’Etat, Territoriale et Hospitalière.