Allianz va former une co-entreprise en assurance-dommages avec le groupe britannique LV= dans une transaction qui lui coûtera plus de 700 millions de livres.
Legal & General Investment Management (LGIM) a décidé de délocaliser la gestion de ses fonds indiciels actions asiatiques à Hong Kong, rapporte Reuters. Cette équipe était jusque-là implantée à Londres et à Chicago. Ces fonds, qui affichent 290 milliards de dollars d’encours, seront transférés au cours du quatrième trimestre 2017. Cette annonce intervient alors que la société de gestion a décidé, la semaine dernière, de transférer la négociation et l’exécution des ordres sur les actions asiatiques à Hong Kong. LGIM a également récemment nommé Danny Kwok au poste de responsable de la négociation des actions pour l’Asie-Pacifique. Le gestionnaire d’actifs justifie ces changements par la nécessité de renforcer sa présence localement « afin d’être mieux à même de répondre aux besoins des clients et de saisir les opportunités dans la région ».
Standard Bank Group Ltd., la plus grande banque d’Afrique, va lancer une activité de «prime broker» en septembre pour bénéficier des changements réglementaires en Afrique du Sud où il est basé, rapporte l’agence Bloomberg. Le groupe s’attend en effet à ce que la réforme mise en place sur le secteur stimule l’industrie des hedge funds. Selon Andy Hall, head of global markets, l'établissement pourrait avoir cinq clients hedge funds d’ici la fin de l’année. «Il y a encore une grande part de marché à prendre dans la croissance significative que nous attendons des hedge funds», a-t-il déclaré lors d’une interview mardi à Johannesburg. La banque compte aussi sur les recommandations des régulateurs incitant les hedge funds à engager plus d’un prime broker. Les régulateurs ont en effet introduit en 2015 de nouvelles règles visant à améliorer la transparence des hedge funds en les traitant quasiment comme des «mutual funds». L’industrie gère environ 5,3 milliards de dollars et ses encours ont doublé entre 2013 et 2016.
Les investissements d’Allianz IARD France ont permis de générer un résultat de 404,2 millions d’euros à fin 2016 contre 357,7 millions d’euros en 2015, soit une progression de 13%. Allianz a enregistré « une baisse des revenus issus des actifs obligataires (consécutive à la baisse des taux observés sur les marchés) pour -26 870 milliers d’euros ; et une moindre reprise des provisions pour dépréciations durables (PDD) et une dotation sur 2016 (Calypso) pour -43 942 milliers d’euros partiellement compensées par des plus-values exceptionnelles suite à la vente des parts dans la Foncière de Paris et Allianz Real Estate pour 120 797 milliers d’euros », indique le rapport de solvabilité et de situation financière. La valeur du portefeuille d’investissement a augmenté en 2016 (12,75 milliards d’euros) comparativement à 2015 (12,58 milliards d’euros). « Cette variation est principalement due à la hausse de la valeur des actifs obligataires qui ont bénéficié des taux bas et de l’investissement dans les actifs alternatifs en énergies renouvelables », explique Allianz. Le groupe investit une part importante de ses actifs dans des produits stables et de long terme, principalement des produits de taux (obligations d’Etats et du secteur privé) pour 71% des encours. La répartition des investissements en 2016 et 2015 est représentée ci-dessous : Allocation du portefeuille à fin 2016 (en valeur de marché) : 12,75 milliards d’euros.
Generali France envisage d’augmenter la part de l’immobilier dans son portefeuille (actuellement de 6%) avec un profil de risque plus important, indique Cristiano Borean, directeur financier de l’assureur en France, dans une interview pour les Couronnes Instit Invest 2017. « Par ailleurs, depuis le 7 avril 2017 et la parution de l’ordonnance créant des fonds de retraite professionnelle supplémentaire (FRPS), nous avons pu transférer dans ce nouveau support une partie de nos activités de retraites professionnelles, ce qui permet de réaliser des investissements avec une véritable vision des risques », ajoute-t-il. Au cours de l’année 2016, Generali France a réduit sa poche actions et a rallongé la duration de son portefeuille obligataire. Pour les investissements de taux, l’assureur se tourne vers des stratégies « alternative fixed income » visant des rendements absolus à long terme comme les investissements obligataires d’infrastructures. L’encours du portefeuille, y compris avec les unités de comptes, atteint 105 milliards d’euros à fin 2016 pour la France. 96% du portefeuille est géré en interne par les équipes de la direction des investissements soit une cinquantaine de personnes qui s’occupent du pilotage et du contrôle financier, de la gestion des risques, de la comptabilité, des placements et de l’évolution du capital consommé. Generali Real Estate s’occupe en particulier des actifs immobiliers (fonds pierre et papier), soit 8% du portefeuille. 4% des encours restants sont gérés par les équipes de Generali France mais sont administrés par des partenaires. Ils appliquent les règles de gestion qu’on leur donne, ils exécutent des ordres sans avoir le droit de faire des choix d’investissement. Cela a des origines historiques : les fonds propres correspondant au capital de la société sont en effet optimisés par ces partenaires.
Procter & Gamble (P&G) a adressé une fin de non-recevoir à l’investisseur activiste Nelson Peltz, qui veut un siège au conseil d’administration du géant américain des produits de grande consommation. Pelz n’a aucun droit à réclamer un siège et il est épaulé par des gens qui ne sont pas familiers de l’entreprise, écrit P&G dans un courrier adressé à ses actionnaires. Ce refus intervient plusieurs semaines après la même demande de la société de gestion de Nelson Peltz, Trian Fund Management (qui détient 1,5% du capital de P&G).
Sogecap, filiale d’assurance vie et prévoyance du groupe Société Générale, a présenté un résultat financier en baisse de 11,4% soit 330 millions d’euros sur un an, en atteignant 2,56 milliards d’euros à fin 2016 contre 2,89 milliards d’euros à fin 2015. Sogecap a subi une érosion de 3,4% ( soit 71 millions d’euros) des revenus des ses placements obligataires, représentant 1,9 milliard à fin 2016 et une baisse de 35% ( soit 245 millions d’euros) des revenus des fonds d’investissement, portés à 438 millions d’euros à fin 2016. Par ailleurs, à fin 2016, le portefeuille d’actifs financiers (hors placements en représentation des contrats en unités de compte) de Sogecap est en situation de plus-value latente à hauteur de 10,308 milliards d’euros contre 8,757 milliards d’euros à fin 2015. L’encours des actifs financiers atteint 104,2 milliards d’euros à fin 2016 (valeur au bilan aux normes Solvabilité 2). « Dans un contexte de maintien de taux bas, l’objectif stratégique consiste à limiter l’effet dilutif de la collecte en épargne sur le rendement des actifs en portefeuille, d’une part en orientant la collecte nette vers les supports en unités de compte et en développant la prévoyance, d’autre part en diversifiant les actifs financiers dans le respect de la politique de gestion du risque d’investissement », indique Sogecap dans le rapport de solvabilité et de situation financière. Composition du portefeuille d’actifs financiers (autres que UC) : 104,2 milliards d’euros à fin 2016
Moins d’un an après la publication de la loi, les OPCI font déjà partie des classes d’actifs à considérer au Maroc. Le projet de circulaire de l’ACAPS (l’organisme régulateur des assurances au Maroc) portant sur les compagnies Takaful, prévoit que les assurances de ce type peuvent investir dans des OPCI. Ceci permettra à l’industrie des OPCI d’avoir accès à d’importantes ressources financières ce qui se traduira par un rapide développement des OPCI. L’année 2018 s’annonce riche en événements pour les OPCI au Maroc.
Groupe Pasteur Mutualité est candidat aux Couronnes Instit Invest 2017 pour le Prix de la meilleure initiative en matière de financement de l'économie locale et pour celui de l'aide à la création d'emploi. Jean-Pierre Cave, trésorier présente sa stratégie dans le private equity, lancée en 2006 et représentant 50 millions d'euros d'encours. Il annonce qu'une première prise de participation dans une entreprise française est prévue. Quant à Thierry Lorente, directeur général, il nous parle du projet de la Villa M qui sera créateur d'emplois.
Issu d'une famille paternelle de militaires et d'intellectuels, François Mollat du Jourdin, président et fondateur de MJ & Cie, a pourtant choisi de tracer son propre sillon en se lançant dans la finance. « Je suis un peu un vilain petit canard, s'amuse-t-il à déclarer. J'étais plutôt destiné à une carrière militaire, comme mon père, officier dans l'armée de terre, ou trois de mes oncles, dans la marine. Mais j'ai préféré choisir un autre chemin : entrepreneuriat et finance, des voies inexplorées dans l’histoire familiale ! » Des bancs du lycée militaire de La Flèche aux théâtres d’Avignon en passant par le bidonville de Libreville, parcours d'un entrepreneur à l'âme d'artiste.
BNP Paribas Asset Management (BNP Paribas AM) a décidé de déménager son équipe obligataire basée à Singapour, pour l’installer à Hong Kong, a appris le site spécialisé Asian Investor. Cette équipe est actuellement composée de 5 collaborateurs. Cette décision intervient alors que la société de gestion entend se concentrer davantage sur le marché chinois, ce qui nécessite une plus grande proximité géographique. Dans le cadre de ce changement, Adeline Ng, responsable de l’obligataire asiatique chez BNP Paribas AM depuis 2008, a décidé de ne pas suivre l’équipe à Hong Kong et elle quittera donc la société d’ici à la fin de l’année 2017. Spécialiste des portefeuilles obligataires mondiaux et asiatiques, elle avait rejoint BNP Paribas AM en décembre 2001, précise Asian Investor. Les quatre autres membres de l’équipe doivent encore décider s’ils déménageront ou pas, a expliqué au site d’information Bryan Carter, responsable de l’obligataire des marchés émergents basé à Londres. Ce dernier a d’ailleurs indiqué que la société de gestion envisage de recruter un responsable adjoint dédié à l’obligataire des marchés émergents qui lui sera directement rattaché.
Vivendi, premier actionnaire de Telecom Italia, ne prévoit pas de fusionner l’opérateur italien avec Orange ni de le transformer en entreprise française, a déclaré le président du directoire de Vivendi Arnaud de Puyfontaine dans une interview à La Stampa samedi. La semaine dernière, Vivendi a pourtant poussé vers la sortie son dirigeant Flavio Cattaneo et ouvert la voie à une coentreprise avec Canal+. Amos Genish, qui était responsable de la convergence chez Vivendi, a été nommé vendredi directeur des opérations du groupe italien. «Une fusion avec Orange? Je veux être clair: cela ne se produira pas. Telecom Italia sera un consolidateur, pas une proie», assure Arnaud de Puyfontaine, également président et administrateur délégué par intérim de Telecom Italia.
Les encours moyens nets s’établissent à 309,2 Md€ (306,6 Md€ à fin juin 2016) sous l’effet de la croissance des encours en UC qui atteignent 47,2 Md€ (+ 16,4 %) et de la baisse des encours hors UC qui s’établissent à 262,1 Md€ (- 1,5 %). Frédéric Lavenir, directeur général, a déclaré : « CNP Assurances enregistre une solide performance opérationnelle ce semestre qui se traduit notamment par une réorientation progressive des encours vers les supports en unités de compte. Toutes les zones géographiques contribuent positivement à cette excellente dynamique et concourent à la forte hausse du résultat brut d’exploitation.» ÉLÉMENTS CLÉS Amélioration continue du mix produits sur l’ensemble des zones géographiques : la collecte nette épargne/retraite positive en unités de compte (+ 2,4 Md€) et, symétriquement, la décollecte nette en euro (- 5,0 Md€) se traduisent par une hausse des encours moyens en unités de compte (+ 16,4 %) et la baisse des encours moyens hors unités de compte (- 1,5 %) Chiffre d’affaires de 16,4 Md€ en baisse de 5,2 % du fait de l’arrêt des nouvelles souscriptions de contrats épargne/retraite des Caisses d’Epargne, partiellement compensé par la très bonne dynamique de l’activité au Brésil Taux de marge sur affaires nouvelles en forte hausse à 17,8 % grâce à l’amélioration du mix produits et au contexte économique plus favorable Résultat brut d’exploitation de 1 477 M€ en hausse de 15,4 % (+ 9,1 % à périmètre et change constants) Résultat net part du Groupe de 657 M€ en hausse de 6,0 % (+ 1,7 % à périmètre et change constants) Taux de couverture du SCR Groupe de 193 % (177 % à fin décembre 2016)
Jacques Attali, président de la Fondation Positive Planet remet en cause le postulat selon lequel aucun signe de semble prédire une crise économique et financière mondiale. En témoigne selon lui la dette publique, allant toujours grandissant, ou encore les valorisations artificielles des entreprises, qui pourraient mener à une catastrophe économique si des solutions collectives et législatives ne sont pas rapidement trouvées.
La baisse du taux Selic atteint désormais 500 pb depuis octobre dernier, alors que l'inflation a chuté de 8 points à un plus bas depuis 18 ans de 2,78%.
Au sortir d’un congrès annuel 2017 réussi, l’Institut des actuaires ouvre de nouveaux chantiers. David Dubois, son président, évoque ces travaux actuels et à venir.
Dans sa dernière analyse sur le marché de l'investissement en immobilier d'entreprise en France, publiée ce jour, Cushman & Wakefield révèle qu’au cours des 6 premiers mois de l’année 2017, 8,9 milliards d'euros ont été investis en immobilier d’entreprise banalisé (bureaux, commerces, entrepôts et locaux d’activité). Un niveau est comparable à celui du 1er semestre 2016 et en hausse de 21 % par rapport à la moyenne décennale (7,3 milliards d'euros).
Le gouvernement britannique a annoncé hier vouloir mettre fin à la vente de voitures diesel ou essence à partir de 2040 dans le cadre de son nouveau plan de lutte contre la pollution de l’air. Cette décision intervient trois semaines après une annonce similaire de la France. L’objectif est de réduire la pollution au dioxyde d’azote, produit en particulier par les voitures et camions. Selon des chiffres officiels, cette pollution tue plus de 40.000 personnes par an outre-Manche et elle provoque une épidémie de maladies respiratoires, en particulier chez les jeunes enfants.
Le SIF (Sustainable Insurance Forum) qui regroupe des régulateurs du secteur des assurances issus de 15 pays dont l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) française, a pris position hier en faveur de l’application des recommandations du groupe d'experts sur le climat, la TCFD (Task-Force on climate-related financial disclosures), déjà soutenues par plus de 100 dirigeants de grandes entreprises dont BNP Paribas, AXA, EDF, Engie, Kering, Veolia, Suez, Solvay, Shell, Aviva, Barclays, Citigroup, Dupont, Unilever, Iberdrola, Tata Steel.
La Vaudoise investit CHF 15 millions dans le fonds de capital-innovation dédié aux fintechs, assurtechs et regtechs européennes de la société d’investissement BlackFin Capital Partners. Par cet engagement et la collaboration mise en place avec la société BlackFin, la Vaudoise Assurances s’investit dans les domaines novateurs et au fort potentiel de développement des fintechs, assurtechs et regtechs. Ce partenariat permet à la Vaudoise de bénéficier des conseils et de l’appui de BlackFin qui lui donne également accès à un réseau de start-ups européennes qui façonnent l’avenir du digital. Ainsi, la Vaudoise entend compléter son engagement par des investissements ciblés qui font stratégiquement sens pour son propre développement. BlackFin Capital Partners est une société de gestion de services financiers active en Europe continentale. « L’expertise de BlackFin n’est plus à démontrer, de même que son succès », déclare Philippe Hebeisen, directeur général et CEO de la Vaudoise. « Notre Compagnie travaille activement sur sa propre transformation digitale, consciente que les métiers de l’assurance évoluent. Il est donc tout à fait pertinent pour le Groupe Vaudoise d’investir dans des sociétés fintechs, assurtechs et regtechs au travers du fonds de BlackFin, tout en continuant d’investir pour son propre compte, afin de lui permettre de se développer encore davantage. » Le 25 juillet, BlackFin Capital Partners a réalisé un premier closing à plus de 100 millions d’euros pour son Fonds BlackFin Tech 1 auprès d’investisseurs institutionnels européens tels que Bpifrance, qui intervient pour son compte propre et dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir via le fonds MultiCap Croissance, le Groupe Vaudoise Assurances, le Groupe Groupama, Sogecap (Société Générale Insurance), Natixis Assurances, Swiss Life ainsi que plusieurs banques et family-offices. Ce closing ouvre la voie à une levée de fonds institutionnelle plus large, la société de gestion cible un closing final à plus de 150 ME. Fondé par quatre entrepreneurs de la FinTech en 2009 - Laurent Bouyoux, Paul Mizrahi, Eric May et Bruno Rostain - BlackFin a levé un premier fonds de capital-développement de 220 millions d’euros en 2011. Depuis, BlackFin investit et soutient le développement d’entreprises de services financiers à travers l’Europe continentale. Suite au succès de leur premier fonds, un second fonds de capital-développement de 400 ME a été levé en 2016. Le fonds sera déployé à travers l’Europe continentale par une équipe d’investissement dédiée menée par Julien Creuzé. Maxime Mandin couvre les pays germanophones. Trois autres professionnels de l’investissement viendront compléter l'équipe dans les prochains mois. BlackFin emploie aujourd’hui plus de 20 professionnels à Paris, Bruxelles et Francfort. L'équipe d’investissement s’appuie sur un réseau grandissant de plus de 25 Venture Partners pour sourcer et qualifier les opportunités d’investissement. Ces anciens entrepreneurs et dirigeants de l’industrie partagent leurs expériences et ouvrent leurs réseaux pour accélérer le développement des entreprises du portefeuille.
Moins d’un an après la création de son équipe dédiée aux Fintech, BlackFin Capital Partners annonce avoir levé 100 millions d’euros «pour un fonds de capital-innovation dédié aux Fintech, Assurtechs et Regtechs européennes». Il s’agit d’un premier closing, la société visant 150 millions d’euros. BlackFin, avec son réseau de Venture Partners, compte soutenir les Fintech européennes en leur fournissant des accès commerciaux et des conseils «pour développer la prochaine génération d’entreprises de services financiers».Ce premier closing du fonds BlackFin Tech 1 a été réalisé auprès d’investisseurs institutionnels européens tels que Bpifrance, qui intervient pour son compte propre et dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir via le fonds MultiCap Croissance, le groupe Vaudoise Assurances, Groupama, Sogecap (Société Générale Insurance), Natixis Assurances, Swiss Life ainsi que plusieurs banques et family-offices.Le fonds sera déployé à travers l’Europe continentale par une équipe d’investissement dédiée menée par Julien Creuzé. Maxime Mandin couvre les pays germanophones. Trois autres professionnels de l’investissement viendront compléter l’équipe dans les prochains mois. BlackFin emploie aujourd’hui plus de 20 professionnels à Paris, Bruxelles et Francfort.Fondé par quatre entrepreneurs de la FinTech en 2009 – Laurent Bouyoux, Paul Mizrahi, Eric May et Bruno Rostain – qui avaient notamment créé Fortuneo avant de le revendre à Crédit Mutuel Arkéa, BlackFin a levé un premier fonds de capital-développement de 220 millions d’euros en 2011. Depuis, BlackFin investit dans des entreprises de services financiers à travers l’Europe continentale. Un second fonds de capital-développement de 400 millions d’euros a été levé en 2016.
Le groupe néerlandais Refresco a annoncé hier le rachat des activités d’embouteillage du fabricant canadien de boissons Cott pour 1,25 milliard de dollars (1,07 milliard d’euros). Cette acquisition intervient trois mois après le rejet par Refresco d’une offre de rachat de 1,4 milliard d’euros de PAI Partners, jugée insuffisante par son conseil d’administration. L’opération, financée par de la dette, permettra à Refresco d’acquérir 29 nouveaux sites de production, dont 19 aux Etats-Unis.
Le 25 juillet, BlackFin Capital Partners a réalisé un premier closing à plus de 100 millions d'euros pour son Fonds BlackFin Tech 1 auprès d'investisseurs institutionnels européens tels que Bpifrance, qui intervient pour son compte propre et dans le cadre du Programme d'investissements d'avenir via le fonds MultiCap Croissance, le Groupe Vaudoise Assurances, le Groupe Groupama, Sogecap (Société Générale Insurance), Natixis Assurances, Swiss Life ainsi que plusieurs banques et family-offices. Ce closing ouvre la voie à une levée de fonds institutionnelle plus large, la société de gestion cible un closing final à plus de 150 ME.
Le conseil d’administration (CA) de la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades) a entériné, le 6 juillet, les conventions relatives à ce transfert.
Candidat au Prix de la Meilleure initiative en matière de gestion des risques, L'Auxiliaire présente sa politique dans ce domaine. Elle a été transformée par la mise en place de scénarios ORSA qui modélisent l’ensemble des activités et risques. Jérémie Garrot, directeur général adjoint de la mutuelle, détaille cette initiative.
CDC IC et Mubadala déploient leurs capitaux dans le secteur de la santé. La filiale de la Caisse des dépôts dédiée aux partenariats avec les fonds souverains et le fonds d’Abu Dhabi prennent ensemble un ticket dans le groupe de maisons de retraite DomusVi. Un investissement en fonds propres de 90 millions d’euros, qui pourra aller jusqu’à 100 millions en fonction des projets de développement de l’entreprise.
Assicurazioni Generali veut se renforcer en France et étudie plusieurs options en Allemagne où il veut gérer plus activement ses activités d’assurance-vie, déclare Philippe Donnet, administrateur délégué du premier assureur italien dans un entretien au Corriere della Sera publié lundi. Philippe Donnet dit également qu’il ne lui a pas été demandé de transformer en actions les créances subordonnées qu’il possède dans la banque italienne en difficulté Banca Carige. En avril, Generali avait démenti discuter d’une fusion éventuelle avec son homologue français Axa.
Selon nos informations, Frédéric Duchadeuil, membre du directoire d’AG2R La Mondiale Gestion d’Actifs et directeur marché de l’épargne d’AG2R La Mondiale, quitte le groupe et sa société de gestion d’actifs. Arrivé à son poste en 2001, il était en charge de la mise sur les marchés auprès des réseaux commerciaux des offres Épargne Retraite Entreprise. Il s’occupait des négociations d’accords de branches professionnelles et des grands comptes pour les offres d’épargne salariale et la gestion financière. Enfin, il participait au développement de la démarche d’Investissement Socialement Responsable dans le cadre de la création d’une activité de gestion financière pour compte de tiers, et du déploiement d’une politique RSE et solidaire. De 1996 à 2001, Frédéric Duchadeuil occupait le poste de directeur du Développement des Clientèles Privées de la banque Finama (Groupama). Frédéric Duchadeuil est diplômé d’un master 2 d’ingénierie financière et commerciale en banque, finance, assurance de l’Université Paris Ouest.