Columbia Threadneedle s’intéresse aux impacts sociaux au-delà de la performance financière à travers deux fonds obligataires à vocation sociale. En charge de l’investissement responsable de la société, Iain Richards souligne leur volonté d’intervenir là où le besoin se fait le plus sentir, à savoir dans les zones défavorisées.
Le gouvernement a intégré dans la loi Pacte plusieurs dispositions réformant la commission de surveillance de la Caisse des dépôts, l'instance chargée de contrôler l'action de la caisse pour le compte du Parlement, affirme Les Echos ce matin.
Jean-Luc François est nommé directeur Epargne/Retraite. Il occupait depuis 2011 la direction de l’International. Celle-ci est désormais sous la responsabilité de Guillaume Oreckin, qui était directeur général adjoint de Pacifica depuis 2007. Pour le remplacer, Eric Féron a quitté Axa pour Pacifica au poste de directeur général adjoint, en charge du développement commercial, de l’organisation et des systèmes d’information. Jean-Luc François (51 ans), nouveau directeur Epargne/Retraite, est diplômé de HEC et titulaire d’un MBA de la Wharton School (University of Pennsylvania) en finance et stratégie d’entreprise. Il débute sa carrière en 1989, au Japon, au sein de la direction corporate finance et stratégie du groupe Rhône-Poulenc. En 1991, il rejoint le laboratoire pharmaceutique Roussel Uclaf (groupe Aventis) où il occupe diverses fonctions (analyste économique, contrôleur de gestion puis assistant du Directeur général). En 1996, il intègre le cabinet de conseil Mc Kinsey & Co, dont il devient directeur associé en 2003. Il rejoint Aviva France en 2006 en tant que membre du directoire en charge des finances, puis est nommé en 2008, directeur général délégué du groupe Aviva France. En 2011, Jean-Luc François rejoint Crédit Agricole Assurances au poste de directeur de l’International. Jean-Luc François, . Guillaume Oreckin (53 ans) est diplômé de HEC. Il débute sa carrière en 1990 au département assurances de Sema Group. En 1992, il rejoint le cabinet de conseil en management KPMG Peat Marwick (racheté par le Groupe CSC en 1998) et participe à la création du pôle assurances. Nommé partner en 1999, puis membre du comité des opérations de CSC France en 2006, il dirige l’activité consulting assurances du cabinet. Guillaume Oreckin rejoint le groupe Crédit Agricole en 2007 au poste de directeur général adjoint de Pacifica, d’abord en charge des opérations puis du développement à partir de 2013. Eric Féron (49 ans) est diplômé d’un DESS en informatique de gestion et aide à la décision de l’université Paris-Dauphine. Il commence sa carrière en 1993 au sein de CISI, filiale informatique de CEA-Industrie. En 1994, il rejoint le Groupe AXA au sein de la Direction des systèmes d’information France, où il prend la responsabilité de projets puis de départements en charge des études informatiques. En 2006, il intègre le Groupe Covéa, au poste de Directeur des études informatiques de MMA. En 2011, Eric Féron est nommé Directeur des systèmes d’information de Malakoff Médéric. En 2013, il rejoint AXA Emerging Markets EMEA-LATAM en Espagne, en qualité de Directeur de la transformation. Eric Féron.
Dix longues années après le début de la crise financière, la politique accommodante de la Banque Centrale Européenne (BCE) commence à porter ses fruits : les principaux indicateurs de la zone Euro sont au vert, les carnets de commandes des entreprises sont en hausse et la confiance en l’avenir n’a jamais été aussi forte. Cedrus Partners expose les opportunités d’investissement alternatives qui permettent aux PME et ETI françaises d’optimiser l’allocation de leur portefeuille.
La société de gestion quantitative française Tobam et le gestionnaire d’actifs chinois China Asset Management Company (ChinaAMC), ont annoncé ce 7 mars la conclusion d’un partenariat stratégique ayant pour objectif de développer la stratégie «Anti-Benchmark» de TOBAM, sur le marché des actions chinoises A. L’annonce de ce partenariat intervient alors que les actions chinoises de catégorie A intégreront d’ici juin 2018 les indices marchés émergents MSCI, créant de fait un intérêt grandissant de la part des investisseurs pour des stratégies « core » sur cet univers d’investissement, souligne un communiqué.Les stratégies Anti-Benchmark Chine auront pour vocation de maximiser la diversification sur l’univers des actions chinoises CSI (la stratégie sera disponible sur les univers CSI 300, CSI 500 et CSI 800), en appliquant l’approche brevetée Maximum Diversification de Tobam. Ce processus de gestion original et breveté permet d’éviter les biais inhérents aux méthodes d’allocation plus traditionnelles, telles que les stratégies basées sur les indices capi-pondérés. Le partenariat permettra de combiner d’une part l’expertise et l’accès privilégié au marché chinois de ChinaAMC, et d’autre part, l’approche propriétaire Maximum Diversification de Tobam, ainsi que ses capacités de recherche.Comme pour les autres marchés, l’implémentation de l’approche Maximum Diversification aux marchés d’actions chinoises de catégorie A vise à collecter la totalité de la prime de risque associée à cette classe d’actifs via la diversification, avec comme objectif de délivrer à la fois une performance supérieure et une volatilité inférieure par rapport aux indices capi-pondérés, explique la société. « Les clients chinois montrent de l’intérêt pour les approches de gestion de type Smart Beta et nous pensons que le potentiel de croissance de ces stratégies est important. Nous cherchons aujourd’hui à développer des stratégies Smart Beta pour le marché chinois fondées sur des mesures de risque appropriées », explique M. Xiaodong Tang, PDG de ChinaAMC, cité dans le communiqué.« Nous sommes fiers de nous associer à ChinaAMC afin d’appliquer pour la première fois notre approche Maximum Diversification aux actions chinoises de catégorie A», commente pour sa part Yves Choueifaty, président de Tobam.
Fideuram Intesa Sanpaolo Private Banking (ISPB) va bâtir un centre européen pour la gestion de fortune en Suisse, a indiqué le directeur général Paolo Molesini, dans une interview à Il Sole – 24 Ore citée par Bluerating. La banque privée du groupe Intesa Sanpaolo espère que la Suisse représentera 10 % de la collecte de 54 milliards d’euros prévue pour les prochaines années. Le point de départ de la croissance en Suisse a été l’acquisition du groupe bancaire Morval Vonwiller. Cette structure intègrera Intesa Sanpaolo Private Banking Suisse, en en adoptant le nom, et chapeautera la filiale de Londres.
Franklin Templeton Investments a nommé Caroline Baron en tant que responsable commercial ETF pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, rapporte Investment Week. Il s’agit d’un poste nouvellement créé. Cela intervient alors que le groupe vient de lancer sa gamme LibertyShares à Francfort et Londres. Caroline Baron vient d’Invesco PowerShares où elle était responsable de la distribution au Royaume-Uni et se focalisait sur les stratégies smart-beta.
Souvent mal perçue, cette logique de financement sur mesure adoptée par certains acteurs du capital-investissement n’est toutefois pas dénuée d’atouts.
L’ancien président du Conseil italien Silvio Berlusconi (Forza Italia) déclare mercredi dans une interview soutenir les efforts du chef de la Ligue (extrême droite), Matteo Salvini, pour former le prochain gouvernement. «Dans le respect total de nos accords, nous soutiendrons loyalement les efforts de Salvini pour former un gouvernement», a déclaré Silvio Berlusconi dans une interview au Corriere della Sera. «Pour ma part, en tant que chef de FI (Forza Italia), je suis là pour le soutenir, pour garantir la solidité de la coalition et pour tenir nos engagements auprès des électeurs», ajoute-t-il.
L’organe central du Crédit Mutuel a demandé l’élaboration d’une charte pour encadrer les votes à venir des caisses locales sur le projet d’indépendance du groupe.
L’ancien président du Conseil italien Silvio Berlusconi (Forza Italia) déclare mercredi dans une interview soutenir les efforts du chef de la Ligue (extrême droite), Matteo Salvini, pour former le prochain gouvernement. «Dans le respect total de nos accords, nous soutiendrons loyalement les efforts de Salvini pour former un gouvernement», a déclaré Silvio Berlusconi dans une interview au Corriere della Sera. «Pour ma part, en tant que chef de FI (Forza Italia), je suis là pour le soutenir, pour garantir la solidité de la coalition et pour tenir nos engagements auprès des électeurs», ajoute-t-il.
En vue de son projet d’entreprise " Horizon 2020 ", Harmonie Mutuelle a recomposé son comité de direction générale. Dirigé par Catherine Touvrey, directrice générale de l’institution, ce nouveau comité regroupe ainsi 5 directions nationales et 6 directions en charge d’une région opérationnelle. Laurence Henriet-Germain est de ce fait nommée à la direction Performance et Assurance, visant à renforcer le pilotage de la performance opérationnelle et économique de l’entreprise mutualiste. Elle coordonne la direction maîtrise de la performance, la direction finances, la direction maîtrise des risques et la direction technique. Les autres directions nationales seront placées entre les mains de Christian Ruetsch (directeur Développement et Accompagnement), François Couton (pôle Opérations et Transformation), Caroline Lebrun (directrice Engagement et coopérations), Bruno Duval (direction Société et solidarité). Les directions régionales seront quant à elles sous la responsabilité de Lionel Fournier (Atlantique), Jocelyn Cathala (Bretagne-Normandie), Virginie Malnoy (Centre, Ile-de-France et Hauts-de-France), Eric Blanc-Chaudier (Nord-Est), Catherine Pradère (Sud-Est) et Stéphane Kergoulay (Sud-Ouest).
Près d’un mois après la destitution de Pascal Pigot à la tête d’Unéo, le conseil d’administration de la mutuelle a décidé à l’unanimité de le remplacer par** Quentin Bériot**, révèle l’Argus de l’Assurance. Émise sur proposition du président d’Unéo Jean-François Furet-Coste cette nomination sera effective à compter de ce vendredi 9 mars. Âgé de 45 ans, Quentin Bériot est diplômé de l’IEP de Grenoble et de l’IAE de Paris. Il a commencé sa carrière dans le conseil pendant 6 ans avant d’entrer dans le monde paritaire. Arrivé au sein du groupe de protection sociale Apicil en 2003, d’abord à la direction de l’organisation puis à la direction du GIE informatique, il devient ensuite directeur général d’Ipsec Prévoyance (2011-2014) avant de rejoindre Covéa en 2014 pour développer l’activité d’assurance collective puis comme directeur de l’innovation et des opérations santé et prévoyance.
Depuis 4 ans, Malakoff Médéric accélère ses investissements dans les actifs non cotés, présentant une duration longue et quasi similaire à celle de son passif. Anne Courrier, directrice des investissements de l’institution, nous décrit les équipes dédiées à la gestion de ces actifs et leurs risques inhérents, lesquels permettent toutefois de capter un surcroît de rendement important pour le groupe. Elle participera le 30 novembre prochain à la Journée Nationale des Investisseurs.
Elliott Management contrarie les plans de Vivendi chez Telecom Italia. Selon Bloomberg et La Repubblica, le fonds américain a acquis une participation de 6% dans Telecom Italia, l’opérateur de télécoms dont Vivendi détient 23,943% du capital. L’activiste serait prêt à présenter plusieurs résolutions lors de l’assemblée générale de Telecom Italia du 24 avril. Telecom Italia, Vivendi et Elliott ne font aucun commentaire.
La baisse de l’impôt sur les sociétés devrait améliorer leur rentabilité et leur qualité de crédit, sur fond de tensions sur les rendements et les flux.
Axa a conclu un accord pour acquérir le groupe américain XL pour 12,4 milliards d’euros donnant naissance au leader mondial de l’assurance dommages des entreprises toutes lignes de métier confondues. L’association des deux groupes permet de dégager un chiffre d’affaires (en 2016) d’environ 30 milliards d’euros et de près de 48 milliards d’euros pour l’ensemble de l’activité dommages. AXA va faire évoluer son profil d’activité d’une entreprise majoritairement présente sur la vie, épargne, retraite vers un acteur dont l’assurance dommages devient le métier principal. « Cet accord représente une création significative de valeur sur le long terme pour l’ensemble des parties prenantes grâce à une plus grande diversification des risques, un potentiel accru de remontée de trésorerie au groupe ainsi que de meilleures perspectives de croissance. Le profil de risque du futur groupe AXA sera fortement rééquilibré vers les risques assurantiels, avec une plus faible exposition aux risques financiers », explique Thomas Buberl, directeur général d’AXA, cité dans un communiqué. Axa indique que ce rachat génèrera également d’importants bénéfices de diversification en capital sous Solvabilité II, ainsi qu’un retour sur investissement élevé. Fondé en 1986, le Groupe XL est un des leaders mondiaux de l’assurance dommages des entreprises et de spécialités, opérant à travers un réseau mondial. Il a généré 15 milliards de dollars de primes en 2017 et emploie environ 7 400 personnes à travers le monde. Il dispose d’une forte présence sur les segments de spécialités et ceux des entreprises de taille moyenne via ses services d’assurance et de réassurance. Avec cette acquisition, AXA va revoir sa stratégie vis à vis de ses activités américaines existantes, dont il prévoit désormais d’accélérer le désengagement.
A la tête depuis janvier 2018 de la direction de la recherche nouvellement créée par La Banque Postale Asset Management (LBPAM), Iain Bremner revient pour NewsManagers sur la genèse de cette nouvelle structure. Après avoir renforcé son équipe d’analyse crédit, le responsable annonce son intention de constituer prochainement une équipe d’analystes actions de 2 ou 3 personnes. Il explique aussi pourquoi LBPAM a décidé de refacturer le coût de la recherche à ses clients, un gage de transparence totale à ses yeux.
Les investisseurs institutionnels ont tendance à investir dans des sous-jacents de dette privée de moins en moins traditionnels, selon Deborah Shire, responsable de l’expertise Structured Finance chez AXA IM. Pour limiter le risque lié à ces actifs, il est, selon elle, nécessaire de s’entourer d’une équipe capable de sourcer les projets, et de réfléchir à une diversification internationale. Elle a participé le 30 novembre dernier à la Journée Nationale des Investisseurs.
Pour renforcer son action dans le domaine du capital-investissement, les caisses régionales de Crédit Agricole et Crédit Agricole S.A. viennent de s’engager pour la dotation d’un fonds, Crédit Agricole Régions Développement (CARD), à hauteur de 300 millions d’euros, a annoncé le groupe dans un communiqué. «L’objectif de ce fonds est d’accompagner, dans la durée, la dynamique de croissance de ses clients ETI et PME, notamment par l’intensification d’interventions en capital développement et en capital transmission, le tout dans une logique de ‘capital-accompagnement’ minoritaire», explique le groupe. CARD peut investir entre 1 million d’euros et 35 millions d’euros en participation minoritaire par dossier, dans une logique de co-investissement avec les Sociétés de Capital Investissement en Région (SCIR) des caisses régionales du Crédit Agricole. Cela permet d’atteindre 50 millions d’euros, soit un niveau significatif pour des investissements minoritaires dans les ETI. Le dispositif de capital investissement du groupe Crédit Agricole comprend à ce jour plus de 3,5 milliards d’euros sous gestion directe entre ses trois profils d’investisseurs (régional avec les SCIR, national sur fonds propres avec IDIA Capital Investissement et national sur fonds pour compte de tiers avec AMUNDI PEF). Au global, avec ses filiales Amundi (fonds de fonds) et CA Assurances, ce sont plus de 15 milliards d’euros qui sont investis en capital dans les entreprises et l’économie française. Crédit Agricole Régions Développement (CARD) est une structure d’investissements diversifiés qui intervient dans tous les secteurs d’activité hors agri/agro. Elle est gérée par IDIA Capital Investissement, société de gestion du groupe Crédit Agricole.
De la même manière que l’an dernier, les thématiques de financement, de gestion des risques et d’optimisation des outils de trésorerie occuperont cette année l’esprit des trésoriers d’entreprise, explique Option Finance dans un dossier spécial. Des problématiques traditionnelles toutefois agrémentées de nouveaux développements macroéconomiques, tels que la remontée des taux dans la zone euro et aux Etats-Unis qui se réalise, les fluctuations de la parité euro-dollar ou encore de nombreuses cyberattaques ciblant ETI et grands groupes. Cette année sera par ailleurs marquée par la montée en puissance de la digitalisation en trésorerie, et de l’intelligence artificielle notamment en matière de pilotage du cash. La remontée des taux d’intérêt (l’OAT 10 ans est passé de 0,78 % à 0,95 %) amenée à se poursuivre a notamment ouvert le pas à des démarches opportunistes. «Même si nous n’avons pas d’échéances imminentes, nous avons bouclé en début d’année un financement bancaire et restons attentifs aux divers marchés afin de pouvoir saisir une éventuelle opportunité», a ainsi indiqué à Option Finance Mikaël Lehmann, responsable financement et trésorerie du groupe LISI. Mais cette dynamique haussière des taux conduit également les trésoriers à s’interroger sur le profil de leur dette actuelle. «A ce jour, un peu plus de la moitié de notre endettement est à taux variable, souligne Nicolas Deruaz, directeur de la trésorerie d’Atos. Afin de limiter l’effet de la hausse des taux sur nos frais financiers, nous pourrions recourir à des produits dérivés pour figer ces derniers.» La gestion du risque de change se complique Comme chaque année, la gestion du risque de change ressort elle aussi comme l’une des priorités des trésoriers. Si la plupart des devises font preuve de stabilité depuis plusieurs mois, la parité la plus importante pour l’essentiel des entreprises, à savoir l’euro-dollar, est passée au début de l’année de 1,20 à 1,23 dollar, après un pic à 1,25 dollar en février. Cette appréciation est d’autant plus problématique que l’exposition de nombreux groupes à cette parité a eu tendance à croître significativement au fil des dernières années. «Afin d’obtenir des cours à terme plus favorables et plus proches de notre cours-budget, en complément de notre portefeuille d’instruments actuel, nous pourrions être amenés à mettre en place des produits optionnels structurés de type accumulateurs, que nous n’utilisions plus depuis plusieurs années», expose Mikaël Lehmann. Afin de restreindre l’exposition au risque de change, les trésoriers envisagent en outre de prendre des mesures pérennes et travaillent conjointement avec les équipes opérationnelles sur une modification du contenu des contrats commerciaux (changement de la devise de règlement au profit de l’euro, instauration de clauses prévoyant un ajustement du prix en fonction des parités…). Vers un essor de l’intelligence artificielle ? Par ailleurs, si les actions de sensibilisation du personnel se sont multipliées auprès des collaborateurs pour éviter les cyberattaques, l’amélioration des systèmes d’information des trésoriers apparaît pour ces derniers comme un axe primordial de développement. «Après avoir renouvelé nos systèmes d’information, nous allons nous atteler à l’amélioration de nos prévisions de trésorerie, prévoit ainsi Bruno Chaudron, directeur des opérations de marché et du suivi des financements de Vicat. Cette tâche va se traduire par une remise à plat de nos indicateurs, avec l’objectif final d’avoir une visibilité sur nos positions de cash à plus long terme, c’est-à-dire au-delà de six mois.» Pour y parvenir, de nombreux responsables financiers entendent s’appuyer sur les technologies en plein essor, en particulier le big data et l’intelligence artificielle. «Celles-ci permettent en effet de collecter des informations pertinentes en abondance, tant en interne qu’en externe, ce qui est de nature à offrir aux collaborateurs davantage de capacités d’analyse», apprécie Domingos Antunes, trésorier groupe chez Decathlon.
Getlink a un nouvel actionnaire de référence. Le groupe italien Atlantia a annoncé vendredi avoir acquis 15,49% du capital de l’opérateur du tunnel sous la Manche (26,66% des droits de vote), au prix de 12,40 euros par action, soit un montant de 1,056 milliard d’euros. La prime par rapport au dernier cours coté s'élève à 20%. L’action Getlink a fini en hausse de 11,54% à la Bourse de Paris à 11,64 euros.
Le gestionnaire d’actifs français Carmignac a présenté un projet de doubler les niveaux de levier prévus dans son fonds phare Carmignac Patrimoine qui pèse autour de 22 milliards d’euros, rapporte Citiwyre. Le niveau de levier du fonds est augmenté de 200% à 500%. Le media rappelle que cette décision intervient après une année décevante pour le fonds. Une relation que Carmignac dément. «L’annonce intervient alors que le groupe anticipe un changement dans les politiques monétaires des Banques centrales qui devraient se normaliser. Carmignac, en tant que gérant actif, souhaite se doter des outils adaptés dans ce nouvel environnement via des dérivés de taux d’intérêt et de change à des fins de gestion des risques, a expliqué une porte-parole de Carmignac à NewsManagers. Les montants nominaux bruts de ces dérivés étant plus élevés, cela explique la décision d’accroître le niveau de levier». Ces projets ont été annoncés dans une lettre aux porteurs le 26 février. L’augmentation du niveau de levier ne modifie pas le profil de risque du fonds ni sa philosophie et son process d’investissement.
L'Autorité européenne des assurances et des pensions professionnelles (Eiopa) a soumis son deuxième et dernier avis à la Commission européenne concernant la simplification de la formule standard de Solvabilité 2. Souhaitant répondre à l'évolution du secteur du monde de l'assurance et macroéconomique, l'Eiopa recommande la révision de calibrages, des simplifications, mais aussi une plus grande convergence prudentielle.
Les mutuelles françaises continueront de perdre des parts de marché, prévoit Fitch Ratings dans une analyse sectorielle. En cause, des coûts réglementaires élevés, menaçant leur compétitivité face aux assureurs traditionnels et aux bancassureurs. Souvent de plus petite taille que ces derniers, il est compliqué pour les mutuelles de faire face à ces évolutions, tant d'un point de vue financier qu'opérationnel.