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Guerre en Ukraine: Kiev assure qu'un missile russe Iskander a été utilisé pour frapper le siège du gouvernement dimanche
Kiev - L’attaque russe qui a endommagé dimanche le siège du gouvernement ukrainien à Kiev, une première en plus de trois ans de guerre, a été menée avec un missile balistique Iskander, a indiqué lundi le bras droit du président ukrainien. «Pour la première fois, l’ennemi a attaqué le bâtiment du gouvernement ukrainien — une frappe de missile balistique Iskander», a écrit sur X Andriï Iermak, chef de l’administration présidentielle ukrainienne. Il a précisé avoir évoqué cette attaque lors d’un appel avec le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio. Le puissant missile balistique Iskander est très utilisé par la Russie contre l’Ukraine. La Russie a lancé dimanche sa plus grande vague de drones et missiles sur l’Ukraine depuis le début de la guerre en février 2022. L’ambassadrice de l’UE en Ukraine, Katarina Mathernova, avait indiqué plus tôt avoir visité le siège du gouvernement, et y avoir constaté le «trou béant» laissé par l’impact ainsi que des restes du missile. «C’est uniquement parce que le missile n’a pas pu complètement détoner que l’ensemble du bâtiment n’a pas été transformé en ruines», a-t-elle assuré. Andriï Danyk, le chef du service ukrainien des Situations d’urgence, a fait état lundi de 800 à 900 m2 endommagés. L’attaque a provoqué un incendie qui s’est propagé «très rapidement», a-t-il dit à un groupe de journalistes, dont l’AFP, venus visiter les lieux. Après l’attaque record de dimanche, qui a fait plusieurs morts et blessés à travers le pays, Kiev a appelé ses alliés à de nouvelles sanctions économiques contre Moscou, ce à quoi le président américain Donald Trump s’est dit prêt. Andriï Iermak a dit avoir évoqué le «renforcement des sanctions contre la Russie» avec Marco Rubio, ainsi que les garanties de sécurité demandées par Kiev en cas de cessez-le-feu. En parallèle, deux personnes ont été tuées et 16 autres blessées après des attaques ukrainiennes lundi dans l’est de l’Ukraine occupé, a indiqué l’agence d’Etat russe Tass en citant des sources anonymes au sein des autorités prorusses locales. Plus tôt, des médias russes avaient diffusé des vidéos montrant de la fumée s'échappant d'édifices dans la ville de Donetsk, affirmant que ceux-ci avaient été visés par des drones. © Agence France-Presse -
Déchets alimentaires et textile: le Parlement européen va muscler la lutte contre le gaspillage et la fast fashion
Strasbourg - Le Parlement européen s’apprête à adopter définitivement mardi une loi contre le gaspillage alimentaire et les déchets textiles, notamment ceux liés à la fast fashion, ces millions de vêtements à bas coûts importés de Chine. Chaque Européen génère en moyenne par an 130 kilos de déchets alimentaires et une quinzaine de kilos de déchets textiles, secteur où le recyclage est quasi nul, selon l’UE. La nouvelle loi, qui ne détaille pas de mesures concrètes, fixe aux Etats des objectifs contraignants de réduction des déchets dans l’alimentation. En 2030, chaque Etat membre devra réduire de 30% les déchets alimentaires de la distribution, de la restauration et des ménages, et de 10% ceux générés par la transformation et la fabrication des aliments, par rapport aux volumes annuels enregistrés entre 2021 et 2023. En première lecture il y a un an et demi, les eurodéputés avaient voté pour des objectifs plus ambitieux - 40 et 20% - mais il a fallu sceller un compromis avec la Commission et les 27 dans la version définitive. Les professionnels de l’hôtellerie et la restauration souhaitaient, eux, éviter des objectifs contraignants et s’en tenir à de la pédagogie. «La clé réside surtout dans la sensibilisation y compris celle des consommateurs : plus de 50% du gaspillage alimentaire en Europe se produit au niveau des ménages», estime Marine Thizon, à l’Hotrec, le lobby européen des hôtels, restaurants et cafés. Aucun objectif pour le secteur agricole Afin d’atteindre leurs objectifs, les États pourront choisir des programmes de prévention adaptés à l’organisation de leur secteur agroalimentaire. «L’idée est d’adopter des solutions ciblées (...) mettre en valeur les fruits et légumes moches (que la grande distribution ne met pas sur ses étals), clarifier l'étiquetage, donner les invendus encore consommables» aux banques alimentaires et aux associations, explique l’eurodéputée polonaise Anna Zalewska (ECR), rapporteure du texte. Aucun objectif n’est en revanche assigné au secteur agricole, ce que dénoncent des ONG comme le WWF. Après les déchets des ménages et de l’industrie agroalimentaire, «les pertes qui surviennent avant, pendant et après la récolte ou l’élevage représentent une part considérable du gaspillage alimentaire tout au long de la chaîne de valeur», souligne cette organisation environnementale. Cette loi vient réviser une directive qui existe depuis 2008 sur les déchets dans l’UE. Et à l’initiative des eurodéputés, elle y intègre un secteur qui n’y figurait pas auparavant: l’industrie textile. Dans une logique de pollueur-payeur, les producteurs du secteur devront s’assurer de la collecte, du tri et du recyclage des vêtements en fin de vie et les prendre en charge financièrement. Là encore, il reviendra aux Etats de déterminer les éventuels frais dont devront s’acquitter les producteurs. L’Union européenne met notamment en avant l’impact de la production textile sur la consommation d’eau: la fabrication d’un t-shirt en coton nécessite 2.700 litres d’eau douce (en comptant l’irrigation agricole), de quoi couvrir les besoins en eau potable d’une personne pendant 2 ans et demi. Le Parlement européen cible en particulier la mode «ultra éphémère», la fast fashion, vêtements à bas coûts souvent venus de Chine. Bien qu’elle s’en défende, la plateforme d’origine chinoise Shein est régulièrement présentée comme un emblème des dérives sociales et environnementales de cette mode. La Commission européenne a ouvert en février une enquête contre cette entreprise, soupçonnée de lutter insuffisamment contre la vente de produits illégaux, non respectueux des normes européennes. Bruxelles souhaite également lutter contre l’afflux massif de petits colis bon marché sur son territoire, avec une proposition encore à l'étude visant à imposer une taxe de deux euros par colis. L’an dernier, 4,6 milliards de colis de ce type sont entrés dans l’UE - soit plus de 145 par seconde - dont 91% provenant de Chine. Adrien DE CALAN © Agence France-Presse -
La flottille vers Gaza «frappée» par un drone: la Tunisie dément les accusations
Sidi Bou Said - La flottille vers Gaza a affirmé dans la nuit de lundi à mardi qu’un de ses bateaux avait été «frappé» par un drone au large de Tunis, ce que les autorités tunisiennes ont démenti, disant n’avoir détecté «aucun» engin. Le bateau «a été frappé par un drone dans les eaux tunisiennes», a écrit sur Instagram la «Global Sumud Flotilla», qui a pris la mer avec des militants et de l’aide humanitaire pour Gaza. Un journaliste de l’AFP arrivé rapidement sur place à Sidi Bou Saïd, près de Tunis, a pu voir le bateau entouré par d’autres embarcations mais le feu n'était plus visible. La flottille a affirmé que les six personnes à bord étaient saines et sauves, faisant état de dégâts matériels et dénonçant «des actes d’agression visant à faire dérailler (sa) mission». «Aucun drone» Mais la Garde nationale tunisienne a affirmé à l’AFP n’avoir détecté «aucun drone». «Selon les constatations préliminaires, un incendie s’est déclaré dans les gilets de sauvetage», a dit à l’AFP Houcem Eddine Jebabli, son porte-parole. Les informations faisant état de la présence d’un drone «sont dénuées de tout fondement», a insisté la Garde nationale dans un communiqué sur sa page officielle sur Facebook, émettant l’hypothèse que le feu ait pu être déclenché par un mégot de cigarette. M. Jebabli avait initialement indiqué que le bateau se trouvait à 50 milles du port de Sidi Bou Saïd. Dans la nuit, le militant brésilien Thiago Avila a publié dans une vidéo sur Instagram le témoignage d’un autre membre de la flottille assurant avoir vu un drone. «C'était à 100% un drone qui a lâché une bombe», a affirmé ce militant, Miguel. L’AFP a sollicité l’armée israélienne pour un commentaire, mais n’a pas obtenu de réponse dans l’immédiat. La bande de Gaza est le théâtre d’une guerre dévastatrice, déclenchée par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Les Nations Unies ont déclaré en août l'état de famine à Gaza, avertissant que 500.000 personnes se trouvent en situation «catastrophique». Les navires de la Global Sumud Flotilla («sumud» signifie «résilience» en arabe) ont prévu d’atteindre Gaza à la mi-septembre afin d’y acheminer de l’aide humanitaire, après deux tentatives bloquées par Israël en juin et juillet. Le départ du convoi tunisien est prévu mercredi. Il a été reporté en raison des conditions météorologiques et du retard pris par la flottille partie de Barcelone, que les militants de Tunisie doivent rejoindre en mer. Youcef BOUNAB avec Lisa DEFOSSEZ et Aymen JAMLI à Tunis © Agence France-Presse