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Ce que nous avons appris de 30 ans d’investissement durable

De nombreux évènements ont eu lieu depuis que la Banque J. Safra Sarasin a lancé ses premiers mandats d’investissement durable il y a plus de 30 ans. Depuis lors, l’investissement durable, ou ESG, est passé d’une niche à un courant dominant. Mais de nombreux malentendus subsistent quant à sa signification réelle. Quel est son impact, et comment intégrer cette dimension dans le processus d’investissement ? L’investissement durable consiste à sélectionner des entreprises qui s’alignent sur des pratiques et des valeurs socialement et écologiquement responsables. Cela signifie également qu’il faut comprendre la structure de propriété et de gouvernance d’une entreprise. Aujourd’hui, aucune industrie ni aucun secteur n’est à l’abri des énormes défis sociaux et environnementaux auxquels nous sommes confrontés. Le nombre de fonds qui se revendiquent comme durables a fortement augmenté ces dernières années. Mais qu’y a-t-il derrière ces revendications? Et comment l’investisseur peut-il éviter le piège de l’écoblanchiment ? Le plus grand défi réside dans les classifications ESG - souvent très vagues, et qui rendent les comparaisons pertinentes difficiles. La collecte des données pose un autre problème : de nombreux enjeux de durabilité importants concernent les pays en développement, où les données sont limitées. Un défi majeur consiste donc à trouver des points de données. Chez Banque J. Safra Sarasin, nous travaillons sur la dimension de la durabilité depuis plus de 30 ans. En tant que pionnier dans ce domaine, le contrôle réglementaire n’est pas une case de plus à cocher, mais une extension naturelle de nos activités quotidiennes. Il en va de même pour l’intégration des mesures de durabilité dans notre processus d’investissement qui n’est pas différente. C’est pour cette raison que nous établissons un univers d’investissement durable : un univers composé d’entreprises que nous qualifions de durables et dont la taille est suffisante pour pouvoir construire un portefeuille sans biais majeurs. Lorsque nous analysons une nouvelle entreprise pour l’intégrer dans notre buy- liste, notre équipe de recherche sur l’investissement durable et nos analystes financiers procèdent au préalable à un examen approfondi des principaux indicateurs de performance. Ils suivent une approche automatisée et systématique. L'équipe n’utilise que des données brutes et enrichit ses recherches avec des sources supplémentaires, notamment des sources publiques, pour aboutir à un score propriétaire. En tant que pionnier des investissements durables, la double matérialité - qui examine les impacts sur l’environnement et la société - est notre étoile polaire. Par exemple, les entreprises qui ne respectent pas les droits de l’homme sont exclues de notre univers d’investissement. Notre engagement en faveur du climat, qui vise à atteindre la neutralité carbone d’ici 2035, fixe des objectifs mesurables au niveau des portefeuilles. Nos rapports comprennent également des précisions sur l’empreinte carbone, l'évolution des températures ou les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs de développement durable des Nations unies. Nos fonds sont également classés selon les lignes directrices durèglement européen sur la divulgation des informations financières durables (SFDR). Selon ce nouveau schéma declassification, les stratégies sont étiquetées soit article 6, 8 ou 9. Chez Banque J. Safra Sarasin, nous accueillons avec enthousiasme cette réglementation et celles à venir pour soutenir la transition vers un avenir plus durable. En tant qu’innovateur dans ce domaine, la durabilité est intégrée dans notre processus d’investissement depuis des décennies et la réglementation SFDR nous aide à étiqueter les fonds de manière transparente et systématique.
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